Cela faisait trop longtemps c’est vrai, que je n’avais pas refait sérieusement de la photo avec un Nikon. Mais mieux vaut tard que jamais… A l’occasion de ce séjour de 15 jours à Hong Kong : travailler avec le Nikon Z7 était l’occasion de repartir sur de nouvelles bases avec du matériel Nikon… Matériel Nikon qui ne m’avait pas laissé que de bons souvenirs à l’époque de leurs derniers reflex : une époque qui depuis un an me semble être déjà de l’histoire ancienne… Car oui, nous avons « changé d’ère photographique ».


Et désormais, à l’ère des hybrides Full Frame génération 2019 : je trouve que certains reflex (et surtout leurs objectifs) ont terriblement vieilli. C’est spécialement le cas de certains Nikon : comme l’encombrant (mais surpuissant) Nikon D850 par exemple. Qui a besoin d’autant de performance ? Et qui supporte encore transporter autant de kilos ? Quant au Nikon D750, il n’a pas été mis à jour depuis 2014 : une éternité… Oui, les reflex, ont soudain « pris un coup de vieux ».

Ce ne sont pas leurs performances (excellentes souvent) qui sont en cause (encore que : après avoir testé la détection de l’œil telle qu’elle fonctionne après les dernières mises à jour Firmware, on doit relativiser les performances des reflex pour certains exercices, notamment pour les portraits à très grande ouverture). Mais ce sont bien leur poids et leur encombrement, dont on se rend compte à quel point ils étaient « excessifs »… En tous cas du point de vue des photographes amateurs experts et des voyageurs.
Car la photo : ce n’est pas seulement une question de performance : il y a aussi une question de « disponibilité » d’encombrement et de plaisir d’utilisation. Qui passe aussi par l’utilisation d’un matériel qui sait se faire un peu oublier. Parfois il faut admettre que : « less is more »…
Exemple frappant : le Nikkor 24-120 mm f/4 qui depuis 2010 était le seul zoom à ouverture f/4 constante disponible pour les « kits » reflex Nikon. Son poids a directement contribué à la réputation de « lourdeur » des reflex Nikon. Je crois qu’il a même « abimé » l’image de Nikon (et même celle de tous les reflex) dans l’imaginaire collectif inconscient des photographes… J’affirme sans prendre trop de risques : que cet objectif préhistorique, a fait fuir de nombreux Nikonistes directement chez Sony, Fuji, ou Canon (qui proposait dès 2012 un EF 24-70 mm f/4 léger, stabilisé et raisonnablement compact)…

Comparez vos objectifs de reflex, avec cle Nikkor 24-70 mm f/4 S à 931€ (sur Amazon ou Digixo ). Ou avec le 14-30 mm f/4 S à 1300 € (sur Amazon ou Digixo) : vous sautez joyeusement à travers un portail temporel… Et vous passez d’un monde ancien et mamouthesque vers un monde nouveau, léger, fluide et pratique.
Oui, je viens d’inventer le terme « mamouthesque » qui n’est pas sympa pour ce bon vieux 24-120 mm. Mais en 2019 : qui voudrait encore se charger d’une telle « enclume » ?
Nikon fait sa révolution et a adopté une toute nouvelle philosophie avec les objectifs Z qui m’ont vraiment séduit durant 15 jours et des dizaines de kilomètres à pied dans Hong Kong. Ces deux petits objectifs sont si compacts et légers, qu’ils risquent de paraitre un peu « cheap » aux yeux des traditionnalistes amateurs de belle mécanique… Mais je vous rassure, ils ne sont pas « cheap » en pratique : ils font bien le job… Mais rentrons maintenant dans le vif du sujet de notre « test terrain »… Lire la suite.

Un appareil "bien né"...