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Les photos que j’aime faire… (et autres réflexions en vrac)

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Chaque photographe, devrait se demander un jour ou l’autre : quel est le type de photographie qu’il préfère réaliser… S’interroger un peu et prendre du recul par rapport a sa pratique photo, ou à sa passion (maladive) pour l’achat de matériel : tout ça n’est jamais du temps perdu. Voici donc en ce dimanche soir : quelques idées et réflexions, un peu en vrac…

Personnellement ce que je préfère, c’est la photo de rue et de voyage… J’aime réaliser des photos qui font « imaginer » des choses. Je n’aime pas forcément les photos qui immédiatement “décrivent tout” ce qu’il y a à voir dans une scène ; mais plutôt les images qui vous laissent vous “représenter” ce que vous voulez… Ce qui se passe au-delà du coin de la rue. Des images qui ne décrivent pas ; mais qui “invitent” à imaginer. A propos : Composition : recherchez la simplicité.

 

 


Introduction

J’aimerais que l’on ressente une ambiance dans mes images et pour cela il faut que certaines choses soient « seulement suggérés ». Il ne faut donc pas que tout soit systématiquement « clair et net ». J’ai toujours adoré les peintres flamands : spécialement Vermeer, ou Rembrandt. Dès je vois une scène à contre-jour : je pense à ce type de peintures… Et j’essaye modestement d’imaginer « une peinture » en photo. Une peinture, basée sur des « à-plat de couleur », ce qui me semble plus facile avec les images à « contre-jour ». Et c’est pour cela que je travail très souvent en contre-jour.

Un petit temple à Bundi au Rajasthan, Inde. Ici la dynamique du capteur Full Frame a été un avantage évident, par rapport à l’utilisation d’un appareil APS-C. La vraie photo : c’est au Full Frame !

 

 

C’est pourquoi j’essaye souvent de composer mes images de rue avec de grandes zones de couleurs, ou de noir… La netteté y a aussi son importance, pour attirer l’œil et fixer le regard à certains endroits… J’ai donc besoin de certaines zones nettes et bien contrastée. D’ailleurs si nécessaire, je renforce un peu leur netteté localement dans Lightroom… Pendant que d’autres parties de l’images doivent rester douces et pas forcément nettes : comme c’est le cas pour l’arrière-plan de cette photo du parapluie rouge réalisée avec mon reflex et le petit canon EF 35 mm f/2 IS USM (dans les environs de Yangoon en Birmanie).

Évidemment, neuf fois sur dix, ce beau projet rate lamentablement : la plupart du temps je n’obtiens ni peinture, ni même une bonne photo. Peu importe, j’insiste et je recommence encore. Du coup, je fais beaucoup de photos sans intérêt, sans me décourager et je ne les supprime pas. Comme ça avec plus de 602.000 images dans Lightroom, je vois que j’ai un peu progressé en plus de vingt ans de photo… Relire : Oubliez (un peu) ce bon vieux Collimateur AF Unique.

Heureusement, parfois j’ai aussi un coup de chance : ça « fonctionne » comme par magie… Évidemment la chance en photo : ça se « provoque », cela n’est donc pas totalement de la chance. Si le sujet est intéressant, je peux shooter jusqu’à 2000 photos par jour, c’est pas mal de travail.

Une image que j’aime beaucoup prise totalement sur le vif : embarcadère au bord du fleuve Irrawaddy à Yangoon… Yangoon (Rangoon), n’est pas la capitale de la Birmanie (Myanmar), mais la ville principale de ce pays. Canon EOS 5DsR et EF 35 mm f/2 IS USM. Vitesse 1/640 sec, ouverture f/5, sensibilité 50 ISO. Focale : 35mm.

 

 

 


Matériel

Sachant cela, quel matériel utiliser pour réaliser ce type de prises de vues ? J’ai toujours préféré shooter en Full Frame, relire : 5 raisons de préférer les capteurs Full Frame ? Ou encore : En 2021 : rester en reflex ou passer en hybride Full Frame ?

J’ai choisi par ailleurs Canon, à cause de la colorimétrie des RAW dans Lightroom que je préfère à celle d’autres marques. Même si depuis 2019, j’ai développé des Profils personnalisés pour Lightroom qui me permettraient d’utiliser n’importe quelle marque d’appareil en théorie. Et qu’il fait aussi reconnaitre à Nikon d’avoir beaucoup amélioré la colorimétrie de ses appareils depuis les Z6 et Z7 : Test : 15 jours avec le Nikon Z7 à Hong Kong.

 

 

Progressivement je suis passé de la gamme des reflex Full Frame EOS 5D, aux hybrides Canon EOS R qui m’ont convaincu, spécialement avec certains objectifs fabuleux et incroyablement nets. Comme ce RF 70-200 mm f/2.8 L IS USM par exemple… Ou même le minuscule RF 35 mm f/1.8 IS USM : si léger, si compact et si agréable en street photo.

Bien j’ai évidemment un certain « faible » pour les contrastes net / flou, que permettent les objectifs à grande ouverture. Par exemple le EF 85 mm f/1.4 L IS USM. Plus l’arrière-plan d’une image sera flou et plus la « zone nette » semblera nette… Par simple contraste. C’est un peu « tricher » !

Car après tout, la zone mise au point n’est pas « plus nette » que sur une autre photo : elle est simplement « nette ». Par contre si l’on s’est débrouillé pour que l’arrière-plan soit un peu éloigné : celui-ci paraitra un peu « plus flou »… Donc par contraste notre zone nette « paraitra » un peu « plus nette ». C’est une simple astuce mais elle est très efficace. Encore faut-il « l’anticiper » au moment de shooter, sans être stressé par divers problèmes techniques.

Beaucoup de photographes sont tellement préoccupés par tout le reste (leur sensibilité, leur balance des blancs, leur autofocus, ou un viseur encombré d’informations inutiles), qu’ils sont incapables de se concentrer sur le choix du meilleur arrière-plan. Celui qu’ils devraient « placer » en arrière de leur sujet. Alors que c’est la chose la plus importante. Par exemple, sur l’image suivante, je me suis “décalé latéralement” afin de cacher un élément gênant derrière le personnage au premier plan :

 

 


Contrastes chaud / froids

Lorsque j’ai vu ce mur bleu, dans ce monastère bouddhiste à Mandalay ou les jeunes novices jouaient au foot, j’ai immédiatement imaginé que leurs tenues orange allaient bien se détacher sur cet arrière-plan.

Je me suis donc déplacé et j’ai attendu qu’il viennent de ce côté-là du terrain, en négligeant toutes les actions qui se passaient de l’autre côté. Et ça a bien fonctionné je trouve… La photo n’est pas forcément « très nette ». Mais elle semble nette, juste grâce à ce contraste « chaud / froid ». Le choix judicieux de l’arrière-plan est une chose incroyablement importante, si l’on veut réussir des photos qui « semblent » nettes. 

 

 

 


L’importance de la sélection et du tri

Avec toutes ces images qui s’accumulent, il ne faut surtout pas « passer à côté » d’une bonne photo au moment de les trier dans Lightroom. Du coup dans ma façon de prendre des photos, je tiens compte de ce qui va se passer dans Lightroom : autant dans ma façon de « sous exposer » que dans l’ordre dans lequel je prends mes photos. J’anticipe un peu la façon, dont je vais les trier…

Depuis 2006, Lightroom Classic est donc l’outil qui a le plus modifié ma photographie. Au moins autant que les appareils, qui ont eu aussi, incroyablement progressé… Relire : Une semaine sur Lightroom Classic avec le Macbook Air 13″ M1. Et Nouveautés de Lightroom Classic 10 et Lightroom 4…

J’ai réalisé en rafales plusieurs dizaines d’images sous différents angles en espérant un petit miracle… Qui est arrivé : ce sont les rythmes qui animent cette image. Et ce petit miracle a été rendu possible par Lightroom : qui est l’outil indispensable qui permet une sélection rapide des meilleures images. Vu le nombre de photos que j’ai prise pour réaliser cette image : sans Lightroom je n’aurais peut-être pas “sorti” cette image du lot.  Déchargement du riz en Birmanie sur les bords de l’Irrawaddy, par une chaleur accablante… Canon EOS 5DsR et EF 70-200 mm f/4 L IS USM. Vitesse 1/1250 sec, ouverture f/6,3, sensibilité 50 ISO. Focale : 70mm.

 

 

 

Les progrès réalisés du côté logiciel ont été énormes : autant sur la partie « Photothèque » que sur la partie « développement ». Lightroom au fil du temps m’a permis de progresser dans ma prise de vue, en comprenant mieux ce que j’obtenais. En analysant attentivement mes photos : en étudiant le nombre de photos réussies, selon mes choix de focales, d’ouvertures, d’objectifs…

Par exemple j’ai découvert que 99% de mes bonnes photos (notées 5 étoiles), sont réalisées en dessous de 800 ISO. Je sais que je n’ai donc quasiment pas besoin d’un appareil qui monte au-delà… Même si j’ai déjà réussi de très bonnes photos à 6400 ISO, je ressens très rarement le besoin d’aller au-dessus de 800 ISO. Et cela participe d’ailleurs à la bonne netteté générale de mes images. 

D’ailleurs, je ne m’occupe plus du tout de la question des réglages de netteté ni de la correction du bruit dans Lightroom : depuis que j’ai développé mes Preset ISO Adaptatif Autmatiques… cela me fait gagner un temps incroyable.

Du coup j’enseigne Lightroom à d’autres photographes depuis 2006. Je le fais de plus en plus : les stages Lightroom occupent désormais plus de la moitié de mon temps, agrémentés de quelques voyages photo aussi… Et j’en retire une très grande satisfaction : certains photographes professionnels qui l’ont étudié avec moi, m’ont confié que Lightroom a radicalement transformé leur métier de photographe…

 

 

 


Toujours plus ?

L’actualité qui voit l’arrivée d’un nouveau capteur Fuji de 100 Mpixels m’a suggéré cette petite réflexion : moi qui suis pourtant assez partisan de toujours davantage de pixels (je travail avec 50 Mpixels depuis 2015), je me suis dit : faut-il vraiment disposer de 100 Mpixels pour faire de bonnes images en 2021 ? Qui aura besoin de cette Formule 1… Vraiment besoin ?

Il est clair que de nombreux collègues photographes se trompent de combat, en recherchant sans cesse : quel serait le meilleur capteur, le meilleur objectif, ou le meilleur boîtier qui leur permettrait de ramener de meilleures photos… Voir : quel serait le meilleur sac à dos, le meilleur pied, ou le meilleur filtre ! Ce qui parfois touche au ridicule…

Mais pas un seul moment, ils ne s’interrogent sur ce qu’il conviendrait de changer dans leur pratique personnelle et dans leurs méthodes de prise de vue… Voir dans leur état d’esprit : autant de progrès, qui pourrait bien davantage changer la donne, qu’un changement de matériel.

Les vendeurs d’appareils photos (comme les épiciers du marché local de Jaïpur) : ont intérêt à vous laisser penser que si vous ne réussissez pas vos photos : c’est que vous devez changer de matériel… Et c’est exactement cette raison qui a conduit Amazon a acheter le site DPreview d’ailleurs. Le rôle de DPreview désormais : est de vous faire croire que tout le matériel qui a été vendu “avant”… serait “bon à jeter”. Et que grâce à du nouveau matériel : tout serait plus facile… C’est aussi ridicule que de penser qu’en achetant de nouvelles épices : on fera de la meilleure cuisine ! ! ! Ce qui n’enlève rien au plaisir d’aller faire son marché…

 

 

Plutôt que de travailler sur eux-même et plutôt que d’essayer d’apprendre de l’expérience d’autres photographes (et je vous assure que parfois il y a vraiment beaucoup de choses à changer, lorsque je vois des photographes amateurs travailler) : beaucoup de photographes cherchent des raisons extérieures (à eux-même), qui pourraient expliquer pourquoi ils ne sont pas contents de leurs photos.

En fait ils cherchent « des excuses »… Pour les uns, ce serait leur appareil et leurs objectifs qui seraient trop gros, trop visibles, trop encombrants. Il leur faudrait donc un hybride Micro 4/3 ! Pour les autres, ce serait leur capteur qui serait trop petit…

Ou variante différente (et très répandu chez les lecteurs de site web consacrés à la photo) : ce serait leur capteur qui manquerait de « dynamique ». Ahhh, cette fameuse « dynamique » qui expliquerait (à elle seule), toutes leurs photos ratées ! Il leur faudrait donc un Sony ou un Nikon, dont les capteurs proposeraient un peu plus de dynamique. Lire la suite : Racontez des histoires en photo, ne comptez pas les pixels.

 

Je réalise ( ! ) que cela fait environ 25 ans, que j’évolue dans le monde de la photo professionnelle ou dans des univers qui en sont « proches » (presse, édition, web, formation photo et Lightroom)… ce qui m’a permis de vivre de mes photos et de mon savoir faire dans ce domaine. Du coup, je me suis posé cette question : « qu’ai-je vraiment appris en 25 ans de photo professionnelles » ? La suite est à lire par ici : Qu’ai-je appris en 25 ans de photo professionnelle ?

Pas inutile de faire un peu le point… Voici quelques idées qui me sont venues, un peu en vrac… Je ne vous les présente pas forcément, par ordre d’importance, mais plutôt par associations d’idées ! J’espère que tout cela vous intéressera… Et donnera peut-être lieux à quelques débats, ou témoignages dans les commentaires.

Ce qui survit aux années : ce sont les portraits, pas les paysages :rien de plus facile que de photographier des paysages…  Quitte à y consacrer beaucoup de temps, tout le monde est capable de réussir quelques bons paysages : c’est finalement très facile et cela ne demande pas énormément de talent., mis à part celui se trouver « au bon endroit, au bon moment » (ce qui. est tout de même un talent, c’est vrai)… Mais d’ici quelques décennies : tout le monde oubliera vos photos de paysages, même les plus belles (y compris vous). Ce qui restera par contre : je crois que ce sont les portraits. Lire la suite…

 

Quelques lectures intéressantes : 

 

 

 

 

 

 

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34 commentaires

  1. Très jolies réflexions.
    Ça doit être dur pour vous de ne pas voyager en Asie (toutes vos belles photos viennent de ce continent).

    Le Japon, par exemple, a de nouveau fermé ces frontières, ce qui fait le bonheur des photographes installés là-bas. Les temples et autres lieux sont beaucoup plus tranquille, même si le tourisme “local” a repris. Les japonais visitent de nouveau des sites qui étaient ultra-bondés par le tourisme étranger (Kyoto). Certains habitants préfèrent cette situation, moins les commerces qui ont faillite l’année dernière.

    • Oui, en effet ! Dans certaines rue de Kyoto : la pression touristique était devenue un peu trop forte.

      Mais il faut dire que le gouvernement Japonais l’a voulu : après Fukushima ils ont eu très peur que les touristes ne viennent plus, donc ils ont fait pas mal de promotion en Asie… et ça a très bien marché ! A tel point que certains Japonais en ont un peu mare (et on les comprend), mais c’est très ponctuel je crois…

      On peut dire la même chose de Paris, ou j’habite ! Montmartre sans les touristes : est redevenu une sorte de village…

      • Tout a fait. J’ai eu la chance d’être a Paris en aout, et c’était un régal de visiter la ville vidée de ses masses de touristes! Tour Eiffel, Le Louvres, Montmartre… J’ai des photos sympas de la Pyramide sans personne devant par exemple!

  2. Tu fais de très belles images Jean-François!

    Et pour être allé en Inde à plusieurs reprises, je trouve tes couleurs très fidèles à celles que j’y ai vu!

    J’aime bien cette phrase:
    “Mais pas un seul moment, ils ne s’interrogent sur ce qu’il conviendrait de changer dans leur pratique personnelle et dans leurs méthodes de prise de vue… Voir dans leur état d’esprit : autant de progrès, qui pourrait bien davantage changer la donne, qu’un changement de matériel.” ;-)

    Et l’excuse de la dynamique me fait toujours autant marrer… malgré que dans mon entourage, je prêche un peu dans le désert.

  3. Qui à besoin de 100Mpixels….?
    À priori 1 photographe sur 10 000 ,donc disons, si l’on retient cette interpellation, à priori personne
    C’est donc une question récurrente pour l’acquisition de tous les nouveaux matériels de quelques marques et/ou quelques performance théorique que ce soit
    De fait c’est une fausse question posée que pour faire le Buzz et occuper l’espace médiatique
    Une question plus pertinente pourrait être :
    Qui à envie de 100Mpixels en moyen format pour se faire plaisir ou satisfaire son égo
    Au demeurant toutes les infos commerciales (rédactionnelles ou pas) titillent notre sensibilité comme prescripteur d’achat de nouveaux matériels photos

    • Oui, je suis d’accord ! Qui a besoin en 2021 de 100 Mpixels ?
      Vraiment pas grand monde : moins de 1% des photographes… Mais ça : c’est en 2021. ce ne sera plus vrai dans 10 ans.

      Car je me souviens que l’on posait la même question en 2006 : qui a besoin de 24 Mpixels : personne à cette époque ! Et tout le monde se contentait bien de 10 ou 12 Mpixels (surtout les pro).

      Donc : dans quelques années, les 100 Mpix seront la norme… Mais ce ne sera pas grave : puisque les performances des capteurs auront progressé, leur vitesse aussi, les capacités de stockage de nos SSD aussi, etc…

      • 100 mpx la norme… Bof, pas pour moi :) … Déjà qu’avec 24 j’en ai trop…
        Déjà que samsung essaye de vendre des TV 8K et que pour cette résolution, l’idéal serait une largeur de 3m / 4m…. Ca tiendrait pas dans mon salon…

        Sinon, tes photos sont toujours magnifiques…

        • Merci !

          Oui, mais tu verra : un jour 100 MPixel sera devenu la norme (je ne sais pas quand : mais cela arrivera avant 15 ans).

          D’ailleurs, il y a 15 ans : beaucoup considéraient déjà que 24 Mpix était bien trop lourd, bien trop encombrant… Que l’on se souvienne : il y a 15 ans (en 2006) :

          – le Nikon D2X produisait 12 Mpix.
          – le Nikon D80 produisait 10 Mpix.
          – le Nikon D40 produisait 6 Mpixels…

          – le Canon EOS 400D produisait 10 Mpixels
          – le Canon EOS 30D produisait 8 Mpixels
          – le Canon EOS 1DX MkII produisait 8 Mpixels

          Qui aurait imaginé que le nouvelle norme en Full Frame en 2021 serait entre 30 et 45 Mpixels (moi depuis l’été 2015 : je suis à 50 Pixel qui est ma norme personnelle)…

          • Le canon R6, lui n’a pas été dans la course au mégapixel.
            Et si on veut du 100mp, il faut aussi que les objectifs suivent et progressent (donc plus cher). Parce qu’il faut alimenter l’augmentation de définition.
            Certains de mes objectifs ont montré leur limite avec mes changements d’appareils photos.
            Bref, je n’y crois pas du tout, on verra :)

            • Je n’ai pas trop d’inquiétude sur le fait que la plupart des objectifs Canon RF (y compris les moins chers, du moins pour une grande partie d’entre eux et dès que l’on ferme à f/4)… supporteront très bien les 100 pixels. J’en suis sur !

              Canon sait très bien qu’ils vendront des appareils de 100 Pixel dans moins de 5 ans : donc ils ont anticipé la résolution de la majorité de leurs nouveaux objectifs, il y a déjà quelques années… dès leur conception initiale.

              D’ailleurs la plupart des test souligne le piqué excellent de tous les RF… Même les plus modestes.

    • Pour l’oeuf et la poule c’est trop facile :)
      La première poule est obligatoirement venu d’un oeuf.
      Le premier oeuf de poule est venu d’un oiseau qui n’était pas encore une poule :)

      Sinon, il y a aussi quelques photographes Full Frame qui passe à l’APSC : Ceux qui bascule sur du Fuji.

      • J’en connais quelque uns en effet : certains photographes amateurs, qui ont ainsi économisé un peu de poids dans le sac à dos : très bien… C’est le but et c’est assez réussi, d’autant que les objectifs Fji sont chers, mais assez performants et bien conçus.

        Je connais aussi quelques pro, qui sont surtout des ambassadeurs Fuji (et le font savoir)… Mais comment être certain dans leur cas : qu’il n’ont pas fait cette démarche, un peu aidés par les cadeaux en matériel ?

        Cela dit : moi je vois les Fuji d’un très bon oeil : ce n’est pas mon choix personnel, mais le fait qu’il existe de la diversité dans la photo est très important !

  4. Ou ! Il est devenu possible à nouveau d’uploader un fichier dans les commentaires… Le bug qui empêchait d’uploader un fichier avec Safari sous Mojave et celui qui effaçait l’icône webloc ont été corrigés avec la version 14.0.3 de Safari sortie cette semaine.

    https://www.macg.co/logiciels/2020/11/les-soucis-de-safari-14-selecteur-de-fichiers-icones-webloc-et-consommation-excessive-de-ram-117945

    A noter que l’on pouvait contourner le blocage : simplement en glissant le fichier sur le bouton “Choisi le fichier”…

  5. Bonjour Jean-François,

    Je te remercie pour ce bel article de synthèse, très intéressant et réconfortant par les temps qui courent. Beau parcours professionnel.

    Tes photos sont magnifiques, elles racontent une histoire tout en laissant libre cours à notre imagination et dénotent une maîtrise parfaite de tes appareils qui facilite grandement la prise de vue sur le vif. Ce que je vois, c’est que la simplicité est souvent la meilleure des options.

    Il faut certes avoir du bon matériel mais il n’est pas nécessaire qu’il soit le plus récent ni le plus cher, comme tu le dis si bien. De même le choix des objectifs est important pour le rendu final, mais je constate qu’au fil des années certaines focales semblent mieux correspondre à notre personnalité et à notre style de photo.

    Personnellement, je préfère aussi la photo de rue et de voyage, la photo de rue pouvant se faire aussi bien proche de chez soi qu’à l’autre bout du monde, en y incluant les lieux publics fermés, tels les musées, temples, églises, etc. Même dans les lieux déjà connus, il est possible d’innover car il se passe toujours quelque chose de différent, le tableau vivant change constamment, en fonction des gens, des saisons et de l’heure du jour. En multipliant les sorties photo, on multiplie les occasions.

    Tu écris qu’avec le temps, ce sont “les portraits qui survivent aux paysages”. C’est pour cela que tes photos ne se “démodent” pas et restent toujours vivantes et captivantes à l’instar des photographies dites humanistes en noir et blanc.

    Une des premières choses que tu m’as apprises il y a plusieurs années à la Nikon School est le potentiel créatif de la variation d’exposition qui permet un beau traitement de la lumière, en clair-obscur et en contre-jour, notamment.

    En définitive, qu’est-ce qu’une bonne photo ? C’est une photo qui se présente à nous comme une évidence et qui n’a pas besoin de justification. Plus facile à dire qu’à faire.

    Deux photos à suivre

  6. Merci OLIVENOIRE et Jean-François ! Je viens de me rendre compte que la première photo n’est pas bien centrée comme doit l’être ce genre de prise de vue. J’entends la remarque de Jean-François, mon prof de photo ! La voici recadrée. Cela dit, je crois que je préfère la seconde. Je vous souhaite une belle journée et une bonne fin de semaine.

  7. Bonjour,
    En lisant cet article je m’interroge leçon de photo ou plutôt leçon de vie?
    Regards bienveillants du monde, des autres.
    Un seul mot merci.
    Et un second continuez.

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