Catégorie : Compact à Objectif Interchangeable Panasonic Lumix G

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Ventes d’hybrides : Canon toujours devant Sony

Le Classement des ventes au Japon est sorti pour janvier 2018 (traduction en Français)… Etonnant de constater que Canon est toujours second derrière Olympus, et devant Sony, pour les ventes d’hybrides.

Après tout le mal que l’on a entendu dire des EOS M (à droite ou à gauche), cela démontre bien qu’il ne fait pas accorder trop de crédit aux sites « geeks » (ou les rédacteurs de s’occupent que de leurs propres désires, mais ne comprennent pas vraiment les besoins des utilisateurs réels)… Les conseilleurs, ne sont pas les payeurs…

Relire notre analyse de l’état du classement en fin d’année 2017. Sachant que Nikon et Canon n’a même pas encore débarqué sur le marché des hybrides Full Frame, je ne sais trop ce que cela nous réserve pour l’avenir…

Il me semble que Olympus ne restera pas éternellement en tête, si ils refusent de s’intéresser aux hybrides Full Frame. Sachant que Nikon prépare activement son hybride Full frame « pro », que Canon y viendra aussi (mais sans trop se presser, car vu l’état de la technologie des viseurs électronique : il n’y a pas de quoi se précipiter)… Lire la suite.

 

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Ce qui compte c’est l’objectif ! Pas l’appareil… (2/3)

J’ai toujours conseillé à mes élèves de dépenser plus d’argent, dans leurs objectifs, que dans leurs boîtiers… Seconde partie de notre revue d’objectifs remarquables… lire :  Ce qui compte c’est l’objectif : partie 1 et la partie 3 ici… et 4 ici.

Le Canon EF 70-200 mm f/4 L IS (1179 €) monté sur un simpliste Canon EOS 100D (469 €) pour certaines images. Achetez un 70-200 mm f/4 et placez le sur votre vieux boîtier : il en sortira de bien meilleures photos, que d’un nouvel appareil (à quelques exceptions près)… Je n’ai jamais pu me passer d’un 70-200 mm à ouverture contante.

Alors certes : les versions f/2.8 sont exceptionnelles… Mais très lourdes et assez (ou très) couteuses. Et l’on peut déjà faire tellement de choses avec un simple 70-200 mm f/4.

Le Sigma 85 mm f/1.4 (ancien modèle à 800 €) et le Canon 85 mm f/1.8 US (378 €)Ces deux-là ce sont mes deux coups de coeur ! Je possède les deux, mais je ne peux n’en emporter qu’un seul à la foi en voyage (et c’est dur de choisir lequel prendre)… Le modeste Sigma 85 mm F1,4 DG EX HSM f/1.4 (bien que déjà dépassé techniquement), vous éblouira… spécialement en contre jours. Si vous êtes à la recherche d’effets bokeh à moindre coût : c’est celui qu’il vous faut…

Beaucoup plus léger et encore moins cher, le petit Canon 85 mm f/1.8 US (378 €) est l’objectif dont le rapport « étonnement / prix » est le plus favorable du monde… SI vous êtes fauchés mais avez tout de même quelques ambitions photographiques : alors il est pour vous !

Il va bien falloir que je me débarrasse du Sigma, si un jour j’achète le nouveau Canon EF 85 mm f/1.4 L IS USM : le premier 85 mm stabilisé pour reflex. Lire : Canon EF 85 mm f/1,4 L IS USM : merveille accessible Un 85 mm stabilisé : ça va être quelque chose d’extraordinaire… C’est certain : il me le faudra !

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Ce qui compte c’est l’objectif ! Pas l’appareil… (1/3)

J’ai toujours conseillé à mes élèves de dépenser davantage d’argent, dans leurs objectifs, que dans leurs boîtiers… Par exemple s’offrir un 70-200 mm f/4 : voilà un bien meilleur investissement à envisager…

Plutôt que de dépenser la même somme dans un nouvel appareil. Faites l’expérience : achetez un 70-200 mm f/4 (même d’occasion). Puis montez-le sur un vieux reflex, vous constaterez qu’il en sortira de meilleures photos que si vous aviez acheté un nouvel appareil (à quelques exceptions près évidement).

A suivre dans le prochain épisode, d’autres galeries d’exemples, réalisés avec certains de mes objectifs favoris… Parmi lesquels, le 70-200 mm f/4 bien entendu. Ou le Sigma 24 mm f/1.4 Art… Ou encore le petit Voigtlander 20 mm f/3.5. A suivre ici…

Ce qui compte c’est l’objectif : partie 2

Ce qui compte c’est l’objectif : partie 3

De plus, les bons objectifs sont des investissements généralement plus pérennes, qui perdent moins de valeur avec le temps, que les boîtiers (qui se démodent si vite)…

Vérifiez en occasion : les reflex vieux de 5 ans deviennent quasiment invendables (il faut dire que pas mal de gens achètent des boîtiers dont ils ne se servent quasiment jamais, donc les bonnes occasions ne manquent pas). Alors que les « bons » objectifs conservent une bonne cote durant plusieurs années… Lire la suite.

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Prise en main Panasonic GX800 : petit et si pratique

J’avais adoré voyager avec le minuscule Panasonic Lumix GM1 (ça date déjà un peu)… Voici aujourd’hui le Panasonic Lumix GX800 (lien Panasonic) que j’ai pu tester rapidement et qui est une sorte de GM1 amélioré…

 

 

Ou de petit GX80 qui se serait glissé dans le corps d’un GM1 (relire : Panasonic GX80 enfin un hybride efficace)… Merci à Philippe de la Boutique Camara de Paris 9em qui me l’a prêté… Vous trouverez le GX800 à la boutique, ainsi que d’autres petits boîtiers sympa (et quelques occasions). La (petite) boutique n’a pas tout le catalogue des objectifs Micro 4/3 en stock, mais elle peut tout avoir en 24h… Demandez-leur l’objectif que vous aimeriez coller à ce petit Panasonic GX800…

Si petit et si pratique : s’il n’existait pas il faudrait l’inventer ! Même si ce modèle est obligatoirement vendu avec son minuscule zoom stabilisé 12-32 mm, qui fait tout son charme et qui est étonnamment bon, pour sa taille.. En partie grâce à cet objectif étonnant, le GX800 est très petit : très pratique, assez réactif, pas trop cher et même assez joli : l’idéal pour partir en vacances, relire : Quel appareil compact pour l’été ?.

Evidement, pour ce prix (relativement serré) : on ne dispose toujours pas de viseur intégré (aussi mauvais soient-ils, les EVF ça dépanne). Et oui : nous sommes encore en 2017… Mais d’ici un ou deux ans, espérons que tous les appareils de ce prix intégreront un viseur (espérons).

Pas de griffe porte flash non plus : c’est un peu moins explicable cela, car un petit viseur optique aurait pu s’y greffer. Ou un flash tout simplement (celui intégré est minuscule)… Ou mieux encore : une petite torche LED (puisque il film en 4K)…

Grosso modo : on le tient beaucoup plus facilement en main que le GM1 (relire : Panasonic GM1 mon compact préféré est un hybride). Le principal progrès par rapport à mon vieux GM1, c’est la prise en main améliorée grâce à l’écran arrière orientable vers le haut, qui faisait franchement défaut sur le GM1. On peut glisser son pouce dessous et ainsi, mieux tenir l’ensemble grâce à cet appui. J’avais déjà apprécié ce type de prise en main sur le Canon G7X… Ce qui aurait tendance à vous faire multiplier les cadrages en contre plongée (attention aux habitudes répétitives).

Ergonomie Panasonic : toujours un peu tortueuse… A noter que l’écran tactile est assez efficace et agréable… Du moins une fois habitué à l’interface un peu confuse (et inutilement chargée) de Panasonic. Ce n’est pas un Canon (si vous voulez être confortable et des Menus facile à comprendre, alors prenez le Canon EOS M5). Attention, si vous achetez ce modèle à l’étranger : en Asie pas de Français dans les menus, qui ne sont déjà pas si facile à décoder ! Juste de l’Anglais, du Chinois, du Japonais, etc…

Les boutions sont toujours aussi petits. Et pas si lisibles que ça, notamment dans la version noire du boîtier… Je crois qu’il vaut mieux choisir la version Silver (si vous avez plus de 50 ans et peut-être besoin de lunettes).

La bonne nouvelle (pour ceux comme moi, qui possèdent déjà un GM1 et n’auraient pas envie de le revendre), c’est que les batteries du GX800, sont identiques à celles du GM1. En y réfléchissant : je ne crois pas que cette bonne nouvelle concerne grand monde, finalement. Car un GX800, n’est pas un EOS 5D sensé cohabiter avec un « boîtier de secours ».

Par contre le choix d’une carte Micro SD à la place de la traditionnelle carte SD : me fait un peu râler… C’est tellement petit et si facile à perdre une carte Micro SD (par chance j’en avait une chez moi)… Mais peut-être l’idée est-elle de pouvoir copier facilement les images de la carte Micro SD vers un smartphone ou une tablette profitant d’un logement Micro SD (pas votre iPad, ni votre iPhone évidement). Ce qui séduira peute-tre certains marchés, notamment en Asie… Lire la suite…

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Appliquez le coefficient à la focale et… à l’ouverture

Petit rappel (avec toutes les explications techniques) à l’attention de ceux qui en doutent, dans une excellente et longue vidéo. Il « faut » appliquer à la focale et à l’ouverture un même coefficient multiplicateur avant de comparer des objectifs montés sur des capteurs de taille différente.

Oui, c’est comme ça ! On avait déjà eu de longues discussions à ce propos, en voici une nouvelle démonstration mathématique… Il faudrait donc pour un appareil Micro 4/3, qu’un constructeur sorte un éventuel grande angle de 12 mm à l’ouverture faramineuse de f/0,7 (ce qui est improbable)…  si il voulait égaler l’image d’un grand angle de 24 mm f/1.4 monté sur un capteur Full Frame.

Ne cherchez pas à « négocier » avec la physique et avec l’optique : c’est mathématique et c’est vérifié par l’expérimentation… Lire la suite.

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Test terrain de l’Olympus OM-D E-M1 MkII en Birmanie 2/2

Partie 2 : suite de notre test terrain de l’Olympus OM-D E-M1 MkII en Birmanie… Il est accompagné d’un zoom très polyvalent, le M.Zuiko Digital ED 12‑100 mm f/4 IS PRO (comme il n’en existe pas en Full Frame). Cet hybride sera-t-il pour vous ?

 

La qualité d’image et le piqué : le capteur de 20 Mpix sans filtre passe bas, fait clairement la différence avec la génération précédente à seulement 16 Mpix, qui commence à dater… On obtient des images bien nettes, très finement piquées et c’est assez agréable…

Sur ce plan, la qualité d’image n’est pas si éloignée de ce que l’on obtient avec un reflex classique de 20 ou 24 Mpix. La grande profondeur de champs donnée par le zoom 24-100 mm f/4 (équivalente à une ouverture f/8 en full frame), renforce d’ailleurs cette sensation de netteté constante… Tout est net, irrémédiablement !

Sur beaucoup d’images, il me manque un peu cette sensation de « velouté » donnée par les arrières plans flous, que l’on obtient facilement avec un capteur Full Frame (souvenez-vous que par contraste : le flou de l’arrière plan renforce la sensation de netteté au premier plan, là ou l’on a fait le point).

Il faut dire que j’aime à utiliser mon Sigma 24 mm f/1.4 en Full Frame. Mais il n’existe aucun équivalent à cet hyper grand angle en système Micro 4/3. Par exemple le magnifique petit Olympus M. Zuiko Digital ED 12 mm f/2.0, ne donne qu’une profondeur de champs équivalente à un objectif de f/4 en Full Frame…

https://www.photoetmac.com/2014/02/mes-objectifs-preferes-en-micro-43/

La qualité d’image de l’Olympus OM-D E-M1 MkII est donc excellente par son piqué (relativement à la taille de l’image)… Et permettra des agrandissement respectables (sans problème jusqu’à 120 ou 150 cm de large). La dynamique parait également suffisante (elle serait équivalente à 12 IL).

C’est du moins excellent en fichiers RAW, car en JPEG, je ne suis toujours pas très fans des choix fait par Olympus en terme de micro contraste et de lissage (mais c’est sans importance : on n’achète pas un appareil à 2000 € pour travailler en JPEG n’est-ce pas ?)…

Mais bien entendu lorsque je compare avec ce que j’obtiens avec le capteur Full Frame de 50 Mix de mon EOS 5DsR : on est très en dessous en terme de détails… Et cela se traduira par des possibilité de recadrage en moins. Rappelons que la surface d’un capteur de reflex Full Frame (24 x 36 mm) est quasi quatre fois plus vaste, que celle d’un capteur Micro 4/3 : cela a forcément des conséquences. Même si l’on dispose ici du plus moderne et probablement du meilleur des capteurs Micro 4/3, il faut être conscient que les capteurs Full Frame progressent eux-aussi chaque année… Les capteurs Micro 4/3 aussi bons soient-ils, ne rivaliseront jamais avec des capteurs Full Frame de même génération : je suis obliger de le préciser, car on lis souvent cette affirmation idiote sur Internet.

Je ne parlerais ici que pour mon cas personnel : depuis aout 2015, je suis habitué aux 50 Mpix de mon EOS 5DsR… affichés sur l’écran Retina de mon Macbook Pro ! Et je ne redescendrais pas volontiers en dessous de 28 ou 30 Mpix (au minimum)…

C’est ici une grosse épine dans le pied du système Micro 4/3 : qui semble « plafonner » en terme de résolution. Notamment face à Canon (50 Mpix ou 30 Mpix), Sony (42 Mpix)… et dans une moindre mesure Nikon (avec 36 Mpix). Pour autant, cette résolution plus modeste contribue à rendre cet l’Olympus OM-D E-M1 MkII extrêmement rapide en rafales (on gagne d’un côté ce que l’on perd de l’autre)…

Bien entendu, l’Olympus dispose d’un Mode HSR de 50 Mpix (High Des Shot Mode), qui assemble plusieurs images… Mais il nécessite l’usage d’un pied, donc il ne m’intéresse pas. Car transporter un pied est tout ce que je déteste. Je n’ai même pas pensé à l’essayer, désolé. Lire la suite…

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Test terrain de l’Olympus OM-D E-M1 MkII en Birmanie 1/2

Partie 1 : un voyage en Birmanie aura été l’occasion de tester ce fameux hybride expert : l’Olympus OM-D E-M1 MkII aux performances impressionnantes. Accompagné du zoom polyvalent 12-100 mm f/4 (comme il n’en existe pas en FullFrame). Que vaut le plus rapide des hybrides jamais conçus ?

A part son « petit nom » toujours aussi pénible à mémoriser (je mets systématiquement les tirets de OM-D E-M1 dans le désordre), il faut avouer que l’on est immédiatement impressionné par sa fiche technique… Par sa vitesse en rafale et même par la réactivité (respectable) de son AF… Ce qui contraste avec la version 1 de l’OM-D E-M1, qui m’avait un peu laissé sur ma faim, face aux reflex de l’époque… (relire Test terrain Olympus OM-D E-M1 en Savoie).

Mais est-ce que une réactivité exemplaire et un beau design suffisent à en faire un bon appareil photo ? Et notamment à rivaliser avec un reflex ? C’est ce que j’ai voulu vérifier sur le terrain en Birmanie… Commençons par le début et parlons d’abord de sa prise en main…

Prise en main et ergonomie : comme un reflex. La finition de l’Olympus OM-D E-M1 MkII est très belle, c’est un « bel objet », qui fait précieux… Presque un peu trop… Du moins tant qu’il est propre. Une fois couvert de la poussière du voyage (qu’il ne craint pas), il est moins brillant et plus discret : ça va mieux comme ça. Je n’ai pas osé le passer sous l’eau pour le nettoyer : mais ce devrait être possible en théorie !

Très bien vu, le verrouillage de la Molette des Modes par un bouton central… Très bien les grosses molettes avant et arrière. Un peu moins excitant, le bouton de mise sous tension à gauche sur une fausse molette.

Oubliés les premier modèles d’OM-D E-M1 (et OM-D E-M5), désormais la superbe poignée très creusée assure une excellente prise en main. Olympus a fait les choses en grand de ce côté là… Et on se sent « à la maison », comme avec un reflex.

Cette large poignée permet au passage permet d’accueillir un batterie de taille XXL ce qui est rassurant (lire plus bas)… Les boutons sont assez confortables, le but d’Olympus est de se rapprocher des reflex autant que possible… Et c’est assez réussi.

D’autant que l’on peut personnaliser énormément de choses : presque trop ! Ainsi, j’ai pu personnaliser le rôle des boutons et molettes, exactement comme sur mon Canon EOS : la molettes avant pilotant l’ouverture en Priorité Ouverture… Et la Vitesse en Priorité Vitesse. Dans ce deux cas la molette arrière servant à la correction d’exposition.

Il m’aura juste fallu m’habituer à aller chercher la correction d’exposition du pouce, un peu plus haut que d’habitude… Car sur mon Canon, la position de la molette arrière plate est plus basse, ce qui me semble plus naturelle (question d’habitude probablement).

Ce style de molettes modernes est en tous cas bien plus efficace que la molette de correction d’expo « à l’ancienne » telle qu’on la trouve sur le Fuji X-T2 (que mon collègue utilisait en même temps et avec lequel j’ai pu faire des comparaisons). Je déteste ces molettes de correction d’Expo « à l’ancienne » dans le coin du boitier : soit elles sont trop rigides et on les pousse trop fort et trop loin… Soit elles ne le sont pas assez et elles se dérèglent par inadvertance. Raté dans les 2 cas… Lire la suite.