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LA PENSEE PHOTO DU JOUR

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Et si l’on oubliait le bokeh 5 minutes ?

20 avril 2021
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Non, il n’y a pas que le « bokeh » dans la vie d’un photographe… Je tiens à le redire ici, car trop souvent les « jeunes photographes » qui commencent à progresser, passent par cette phase plus ou moins longue : ou ils sont obsédés par le « bokeh »…

Ce qui passe en général, par une quête (quasi exclusive) d’objectifs à la plus grande ouverture possible… Parfois jusqu’à l’excès… Parfois plus raisonnable, selon leurs moyens : avec l’achat d’occasion, ou l’achat de très anciens modèles « vintage » et exotiques, totalement manuels et finalement assez peu recommandable (bien qu’étant très lumineux)…

Avant de commencer, je précise que j’ai tenté d’illustrer cet article, avec des photos « totalement dépourvues de bokeh », justement pour vous montrer que l’on peut s’en passer. Du moins, j’aurais essayé… Et je vous invite (en vue « d’oublier le bokeh 5 minutes ») à relire ces deux articles, dans lesquels je vous propose quelques « classiques de composition » et quelques « figures imposées ». Autant de « pistes créatives » afin d’échapper à la quête systématique du « flou d’arrière plan »  : 

1 – Prise de vue : quelques « classiques » de composition (partie 1)

2 – Prise de vue : quelques « classiques » de composition (partie 2)

Rappelez-vous vos débuts : votre période « zoom 18-55 mm f/3.5-5.6 » – Sans doutes, êtes-vous déjà passé par là, surtout si vous avez moins de 35 ans… (et d’ailleurs si vous vous « reconnaissez », votre témoignage en commentaires nous serait précieux) : c’est un phénomène qui a touché tout photographe ayant d’abord appris la photo à l’aide d’un de ces zooms d’entrée de gamme peu coûteux : par exemple un Zoom 18-55 mm f/3.5-5.6 pour APS-C (ils sont bien pratique et heureusement qu’ils existent).

Au tout début, durant cette première phase d’apprentissage : il vous était très difficile d’obtenir des images présentant ce joli flou d’arrière plan qui fait « pro ». Et si vous ajoutez à cela, toutes les autres difficultés normalement rencontrées par un photographe débutant : vous avez probablement traversé une première phase photographique assez décevante… C’est normal (à moins que vous n’ayez beaucoup voyagé, ce qui permet de passer ce cap). Lire la suite…

Vous êtes déjà passé par des hauts et des bas...
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Street photo : oubliez ces tabous photographiques !

1 mars 2021
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Beaucoup de photographes qui se lancent dans la street photographie s’imaginent « des choses »… Ainsi, pour être un photographe de rue il faudrait obligatoirement voler les photos sans jamais demander la permission… Ou shooter exclusivement en Full Frame.

Ou encore travailler toujours en en noir et blanc. Ou même n’utiliser que des focales fixes… Et bien entendu au final : ne jamais recadrer ses images, ni les ajuster un peu dans Lightroom ou Photoshop…

Balivernes et billevesées ! Autant de légendes que je vous propose de mettre en pièce. En ce dimanche après-midi, je rédige cet article (sur le très bon clavier de mon minuscule MacBook Air M1 qui est une petite merveille lisez mon test terrain pour vous en convaincre) : bien installé au soleil sur un banc dans un parc à Paris, ceci même si il fait encore un peu frais… Mais ça sent le printemps et ce n’est pas dommage !

Alors oui, je sais… Par ce beau soleil, je devrais plutôt être en train de faire de la « street photo »… Mais voilà : ma définition de la street photo commence par ce préalable, « ne faire des photos que lorsque j’en ai vraiment envie ».

J’ai une vision de la street photo assez restrictive, elle devrait rester un jeux : juste une activité facultative et plaisante. Je réserve la street photo aux jours de printemps ; à condition de n’avoir rien de plus intéressant à faire. Et à certains jours de pluie éventuellement : comme un défi (réussir de bonne photos sous la pluie est bien plus difficile que ce que l’on raconte sur internet)…

Et bien entendu il n’existe aucune définition préalable, de ce que devrait être (ou ne pas être) la street photo. C’est à chacun de se faire sa propre définition, d’ailleurs pour moi : Street photo et photo de voyage, se recoupent largement… J’attends vos réflexions à ce sujet en commentaires… Lire la suite de l’article…

 

Oubliez ces idées reçues...
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Mes Presets AUTO ISO Adaptatifs : améliorés !

2 janvier 2021
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Un petit mot pour vous signaler qu’il sera plus facile de choisir parmi les 10 lots de « Preset ISO Adaptatifs »… Grace à un code couleur et une amélioration de la mise en page : Logo vert pour les 3 lots en Profils Adobe Couleur… Logo bleu  pour les 3 lots en Profils Appareil Photo Standard… Et logo bleu pour les 3 lots sans Profils.

 

J’ai beaucoup travaillé ces derniers temps à la mise au point de ces Presets AUTO ISO AdaptatifsIls sont capables d’ajuster automatiquement les curseurs de Netteté et de Bruit : en fonction de la valeur ISO des photos. Ce qui représente un gain de temps fabuleux !

Appliquez-les sur des lots de photos, ou définissez-les comme Réglage par défaut. Ils sont compatible avec Lightroom Classic, Lightroom et ACR (Photoshop). Ces réglages automatiques sont le fruit de plus de 25 ans d’expérience professionnelle. Ils tiennent compte de l’évolution des capteurs au cours des décennies.

C’est la raison pour laquelle il a été indispensable de les décliner en 4 « intensités progressives ». Ils sont également disponibles en plusieurs « Profils Couleur ». Vous ne pourrez plus vous en passer… Voici  quelques exemples d’ajustement automatiques :

Choisissez mieux...
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Test terrain du Macbook Air 13″ M1 : une semaine sur Lightroom Classic…

30 décembre 2020
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ATTENTION ! CE TEST A ETE COMPLETE DEPUIS : AVEC LA NOUVELLE VERSION DE LIGHTROOM CLASSIQUE « OPTIMISEE M1 » – DONC LIRE CECI : QUELLE VITESSE AVEC LIGHTROOM CLASSIC 10.3 OPTIMISÉ APPLE SILICON ?

 

Que penser de ce nouveau MacBook Air M1 de 13″ après une semaine d’utilisation ? Et bien commençons par rassurer tout le monde : c’est une machine fantastique de seulement 1,29 kg et je vous la recommande. Il y a très longtemps qu’Apple ne nous avait pas fait « autant plaisir » avec une machine aussi légère et aussi puissante. Vous allez comprendre pourquoi…

 

 

Retrouver ce MacBook Air 13″ M1 en décembre 2020 m’a fait très plaisir. J’avais acheté le tout premier MacBook Air en 2008 (testé lors d’un voyage à Bali 40 jours d’images en Macbook Air) : et j’avais vraiment adoré cette machine révolutionnaire (présentée à l’époque par Steve Jobs dans une enveloppe, quel génie)…

Puis j’avais eu un second MacBook Air 13″ un peu plus rapide deux ans plus tard. Avant d’abandonner les MacBook Air pour longtemps  (faute de puissance) et passer au MacBook Pro 13″ en 2015. Episode court et anecdotique : j’ai aussi travaillé sur un Macbook 12″ pendant quelques mois (parallèlement à mon MacBook Pro 15″) : mais ce petit 12″ m’avait beaucoup déçu : car vraiment pas assez rapide avec son Core i5.

Depuis l’été 2018 j’utilise un MacBook Pro 15″ à six coeurs, plutôt puissant et satisfaisant, qui m’avait coûté plutôt cher à l’achat : 3600 € environ (j’en ai parlé ici : Macbook Pro 15 pouces mi 2018 : chrono Lightroom et Macbook Pro 15″ 2018 : premier test avec Lightroom)… D’ailleurs : il sera probablement bientôt à vendre (mais je le garde encore quelques semaines, pour faire davantage de tests comparatifs avec ma nouvelle machine à processeur M1). 

Précisons encore, qu’il y a quelques temps j’étais très tenté d’acheter un MacBook Pro 16″ et ses huit coeurs (Le nouveau MacBook Pro 16″ est fantastique, lire aussi le MacBook Pro 2019 à 8 coeurs : oui, ça vaut le coup)… Et le dilemme de beaucoup de photographes était de se décider entre le MacBook Pro 13”, le Macbook Pro 16”, ou le Macbook Air à Processeur Intel. 

Mais l’époque des Mac Intel est désormais révolue… Et je n’aurai probablement jamais l’occasion d’acheter ce fameux MacBook Pro 16″ dont je rêvais depuis deux ans. J’en rêvais pour ses 8 coeurs ; bien que son poids ait encore légèrement augmenté par rapport au modèle 15″ que j’utilisais depuis l’été 2018, après avoir utilisé un MacBook Pro 13″ (entre 2015 et 2018), le poids de ce MBP 15″ étant déjà « plus ou moins » ce que je considérais être, le maximum acceptable en voyage.

Donc, nous savons depuis cet été (relire Apple Silicon : Adobe travail à porter Lightroom + Photoshop) : que les processeurs Intel sont appelés à disparaitre des gammes Apple d’ici deux ans, ou peut-être un peu moins.

La transition sera-t-elle plus rapide que nous l’imaginions ? Tout dépendra à quelle vitesse Apple sera capable de proposer de nouvelles machines, en vue de remplacer l’offre actuelle équipée de Processeurs Intel. Tout dépendra aussi de leur capacité à faire évoluer le design de prochaines machines innovantes, sans provoquer de catastrophe (dans le genre de ces « claviers papillon » qui nous auront bien énervé)…

En tous cas, du côté des prochains processeurs Apple Silicon : un brillant avenir semble déjà se préciser : Apple tipster hints at 64-core ARM monster chip after the M1. Ce premier Processeur M1 n’est qu’une « avant garde »… Et en termes de performances (avec Lightroom Classic spécialement, qui fonctionne actuellement encore pour quelques mois en Mode « Emulation » grâce à Rosetta 2 (lire : La pierre de Rosette, clé du déchiffrement des hiéroglyphes) : les premiers constats sont très rassurants.

Cette première puce Apple Silicon M1 (d’entrée de gamme) est particulièrement performante : on la retrouve quasi identique sur le MacBook Pro 13″ et le Mac Mini, qui est probablement le Mac Mini le plus intéressant en termes Prix / Puissance… depuis la création du Mac Mini ! Donc une machine à étudier de très près si vous n’êtes pas un grand nomade ; ou si vous naviguez entre deux lieux de travail… Installez deux écrans et deux claviers, puis transportez votre Mac Mini d’un lieux à l’autre dans un petit sac !

Le gros point fort du processeur M1 étant une consommation d’énergie mieux maîtrisée que ne le permettent les processeurs Intel, allié une faible dissipation thermique : idéal pour un ordinateur portable… Ces nouveaux Mac ont donc moins besoin de ventilation… Du coup, mon nouveau MacBook Air M1 13″ est totalement dépourvu de ventilateur (alors que les précédent MacBook Air à processeurs Intel en avaient) ; ce que je trouve très agréable, lorsque j’ai parfois la chance, de travailler dans un environnement calme… Les MacBook Pro 13″ et le Mac Mini, conservent quand à eux, leur ventilateur.

Question autonomie Apple annonce une batterie tenant jusqu’à 18 heures : c’est un peu fou… (donc 6 h de mieux que le précédent modèle de MacBook Air). Je n’ai pas mené de test de ce côté là, on verra ce qu’il en sera quand on pourra retourner travailler en terrasse ! Mais rentrons maintenant, dans le vif du sujet…

Retour à un écran de 13″ – Commençons par la seule sensation qui sera un peu négative dans ce test, mais qui n’est pas vraiment du fait de la machine elle-meme. C’est au moment ou j’ai de passer d’un confortable écran de 15″… à un écran de 13″ seulement.

Oui, ça fait un peu un choc pour les gens qui se sont habitués à ce confort du 15″ (avec 1680 x 1050 pixels en Retina)… Pourtant, étrangement j’avais déjà travaillé entre 2013 et 2015 sur un MacBook Pro de 13″ : sans me plaindre de la taille de l’écran. Mais c’était une époque ou je n’avais pas besoin de lunettes…

Pour autant cet écran de MacBook Air 13″ n’est pas si mal. Il affiche un nouvel espace couleur P3 qui est 25% plus large que le sRVB : comme la plupart des Mac récents. Il manque peut-être un tout petit peu de luminosité : en effet cet écran 13″ affiche à 400 NITS. Contre 500 NITS pour le MacBook Pro 13″. 

Mais ce qui me gène : c’est de ne pas pouvoir bénéficier d’une résolution « intermédiaire »… Car lorsque je choisi la résolution « Par défaut » de 1440 x 900, je manque un peu « d’espace de travail » et j’aimerais pousser un peu les « bords ». Ci-dessous, l’interface de Lightroom Classic affichée en plein écran sur le 1440 x 900 : qui permet d’afficher une grille contenant 12 images (image de gauche). Lire la suite…

 

 

ATTENTION ! CE TEST A ETE COMPLETE DEPUIS : AVEC LA NOUVELLE VERSION DE LIGHTROOM CLASSIQUE « OPTIMISEE M1 » – DONC LIRE CECI : QUELLE VITESSE AVEC LIGHTROOM CLASSIC 10.3 OPTIMISÉ APPLE SILICON ?

 

 

Quelle merveille ce MacBook Air M1... (sauf Big Sur)
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Faut-il rester en reflex, ou passer en hybride Full Frame ?

13 décembre 2020
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On sent que le lancement des hybrides EOS R5 et EOS R6 l’été dernier, aura été un moment historique pour Canon qui reste d’assez loin le premier constructeur mondial en 2020. Ces deux boitiers exceptionnels, auront été une sorte de « signal »… Du coup, la question se posera certainement à beaucoup de photographes en 2021… et pas seulement aux Canonistes : faut-il maintenant se débarrasser des nos valeureux reflex ? Pour adopter ces nouveaux appareils hybrides Full Frame, aux caractéristiques si séduisantes et à l’AF si éblouissant ?

D’autant que dès que la crise du COVID passée : beaucoup d’entre nous recommenceront à faire des photos, peut-être même à « planifier des voyages » (voyager à l’autre bout du monde ? Mais ça doit être un truc de dingue, ça ! ! ! )… Et peut-être penseront-il au passage, à changer d’équipement : un peu comme une façon de tourner la page de 2020 ? D’autant que depuis des mois, on a plus très souvent l’occasion de se faire plaisir…

La question est donc la suivante, serez-vous prêt à abandonner votre reflex en 2021, alors qu’il vous a donné entière satisfaction jusqu’alors ? Il faut dire que le 9 juillet, un message clair et fort a été chuchoté par Canon, à l’oreille des amoureux de reflex EOS, « Allez-y adoptez nos hybrides Full Frame à capteurs stabilisés (IBIS). Car nous sommes prêts, et nous aussi chez Canon on y croit vraiment ».

Ceux qui ont plus de 50 ans, se souviennent peut-être de la précédente révolution (que je n’ai pas connu personnellement) : le passage aux objectifs Autofocus à partir de 1987… Qui les avait « forcé » à abandonner le système d’objectif précédent : la monture Canon FD (fabriquée de 1971 à 1992). Il semblerait que nous soyons à nouveau face à une « transition majeure »…

Une transition telle qu’il n’y en a eu que trois ou quatre, durant toute l’histoire de la photographie… Mais avant d’aller plus loin : quelques petits rappels s’imposent… Lire la suite…

 

 

2021 : l'année des décisions difficiles ?
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Qu’ai-je appris en 25 ans de photo professionnelle ?

30 juin 2020
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Si vous ne deviez relire qu’un seul de mes articles précédents, ce serait peut-être celui-ci : Qu’ai-je appris en 25 ans de photo professionnelle – partie 1. La Partie 2 est ici… Vraiment je vous les recommande… Vos commentaires, compléments et questions sont bienvenus en commentaires !

 

A relire, une sélection de nos meilleurs articles :

 

à relire cet été...
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Composition : recherchez la simplicité – Partie 1

3 juin 2020
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Les plus belles photos sont souvent les plus simples… C’est une chose qu’il est malheureusement bien plus facile d’expliquer, que de réussir !

Ne pas confondre « simplicité » et « minimalisme »…  Le minimalisme n’est pas la bonne solution je crois : et souvent le minimalisme dégénère en absence… En « vide » ! Le « vide de sens », le « vide d’éléments graphiques », le « vide de contenu plastique », ou le vide de « sens littéraire » : je n’aime pas beaucoup le minimalisme. Je m’en méfie…

Mais j’aime la « simplicité », ce qui est bien autre chose. Comment définir la « simplicité en photo » ? Pour me faire comprendre, j’ai recherché dans ma photothèque quelques exemples d’images « simples »… Qui correspondent (plus ou moins) à ce que j’aimerais réussir plus souvent. Comment « faire simple » ; sans « faire vide » ? Je n’ai pas encore totalement trouvé la solution, mais j’y travail… Première partie, ci-dessous… (lire la seconde partie :  Composition : recherchez la simplicité – Partie 2).

Simplifier en suggérant, plutôt qu’en décrivant : parfois en cadrant un détail seulement, on raconte toute une histoire, bien plus « simplement » qu’en cadrant la totalité d’une scène… J’appellerais cela une « ellipse », un peu un équivalent photographique de l’ellipse littéraire (définition ici, lire aussi ici, mais plus compliqué). Ici j’ai pris la photo des pieds d’un novice (un petit moine), qui fait la sieste dans un monastère en Birmanie. Le cahier laisse imaginer la salle de classe. Le bois laisse deviner le monastère. Une bout de la robe de moine permet de situer la zone géographique…

 

Presque un logo, qu’on peut lire de très loin : souvent c’est en affichant les images en petit, que l’on peut évaluer une « vue d’ensemble » et se faire un idée de leur sens global… Et pour qu’une image reste « lisible » même en petit, il faut qu’elle soit « aussi simple que possible ». Ici nous avons des silhouettes de girafes, qui sont comme des idéogrammes Chinois dessinés sur une page. C’est « l’idée même » d’une girafe telle que l’on pourrait l’imaginer et la dessiner… Je ne crois pas avoir jamais réussi une photo de girafe, qui soit plus simple que celle-ci. Pour la petite histoire, c’était en plein midi avec une lumière plombée assez terrible.

 

Imaginez le reste… En faisant abstraction de la « simple représentation » on laisse une chance à la personne qui regarde une image, de s’imaginer son contenu. Et de se construire « son univers » : ce qui est intéressant. cela pousse éventuellement la personne qui regarde une photo, à rester un peu plus longtemps dessus. A l’explorer… Alors que lorsque « tout est dit » et que tout est évident : on accepte la photo pour ce qu’elle est : et l’on passe immédiatement à autre chose (remarque éventuellement en contradiction avec la photo logo des giraffes). Il s’agit ici d’une vue du Le Mékong, depuis un point de vue en hauteur situé au dessus de Luang Prabang au Laos. On distingue le phare avant d’un bateau qui remonte la rivière. Lire la suite…

Faire simple : c'est compliqué !
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Et pourquoi ne pas cadrer plus souvent… verticalement ?

25 janvier 2020
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J’ai toujours adoré le cadrage en vertical… Il faut dire qu’à une certaine époque, lorsque je pigeais principalement pour la presse écrite dans les années 90 (avant Internet imaginez un peu) : je ne rêvais que de faire la « Couv ».

La « Couv » ou la « Une », qui est un terme un peu plus ancien encore… Une belle « Couv » c’était le graal et l’accomplissement de tout photographe de presse. Cela n’arrivait pas très souvent, mais j’ai quand même eu eu quelques belles « couv » à l’occasion… celle-ci par exemple :

Mais revenons au présent : pourquoi ne pas cadrer plus souvent verticalement ? Avez-vous des raisons précises, pour expliquer que vous ne le faites pas très souvent ?

De quoi avez vous peur ? Peut-être que vos images verticales ne soient pas assez « pratiques » à publier sur Instagram ? Personnellement Instagram ne m’a jamais séduit… Mais si vous pensez à Facebook par exemple : ça se passe très bien pour les images verticales. Qui seront même « plus visibles » et plus grandes que les horizontales…

L’utilisation éventuellement plus fréquente à l’avenir de tablettes pour trier vos photos (avec Lightroom Mobile par exemple), vous encouragera peut-être à davantage pratiquer le cadrage vertical… Car la tablette se tourne dans tous les sens, contrairement à l’écran de votre Mac ou PC.

Je ne crois pas que le cadrage vertical appartienne au passé. Même si temporairement on peut admettre qu’il n’est plus vraiment « à la mode », contrairement au cadrage carré par exemple. Mais la mode : c’est tout ce qui se démode… Et vouloir être « dans le vent », n’est qu’une ambition de feuille morte (on en voit voler pas mal dans le monde de la photo). Lire la suite…

 

 

Qui à peur des images verticales ?