Mois, après mois, les chiffres des ventes Japonais (compilés ici par BNC) soulignent l’échec des fabricants “secondaires” (Sony, Panasonic, Olympus, Fuji), à rattraper Canon et Nikon sur le marché global des appareils à objectifs interchangeables…
Dans le même temps Canon domine toujours le marché de l’hybride APS-C avec l’EOS M50 (évènement que personne n’aurait imaginé il y a seulement 24 mois). On ne comprend pas vraiment pourquoi Sony, qui était si bien parti avec son A6000 il y a quelques années, ne parvient toujours pas à convaincre avec ses successeurs… A mon avis, cet échec relatif cela s’explique par plusieurs raison :
1 – Les Sony A6000 ne “ressemblent pas assez” à des appareils photos : d’ailleurs leur prise en main, ne m’avait pas tellement enchanté… Il me semble que le grand publique préfère nettement “tenir” un boîtier en forme de reflex. Comme les EOS M50, ou même les Fuji X-T20.
2 – Les Sony A6000 et suivants, font la part belle à la fiche technique (longue comme le bras qui séduit les geeks)… Mais ils pèchent par une ergonomie peu engageante : menus beaucoup trop longs (et peu compréhensibles), boutons trop petits, préhension délicate.
3 – Leur colorimétrie ne séduit pas autant que celle des Canon : les gens y sont sensibles, je crois… Lorsqu’ils aiment les couleurs que produisent leur appareil (principalement les couleurs de nature, des photos de vacances et les teintes chairs) : ils rachètent la même marque. Personnellement, je n’ai jamais aimé les photos produites par les Sony A6000 et n’ai jamais recommandé cet appareil, à quelqu’un qui voudrait faire des photos de ses enfants, ou de ses vacances… Lire la suite.
