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Panasonic Lumix lens

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Appliquez le coefficient à la focale et… à l’ouverture

29 mars 2017
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Petit rappel (avec toutes les explications techniques) à l’attention de ceux qui en doutent, dans une excellente et longue vidéo. Il « faut » appliquer à la focale et à l’ouverture un même coefficient multiplicateur avant de comparer des objectifs montés sur des capteurs de taille différente.

Oui, c’est comme ça ! On avait déjà eu de longues discussions à ce propos, en voici une nouvelle démonstration mathématique… Il faudrait donc pour un appareil Micro 4/3, qu’un constructeur sorte un éventuel grande angle de 12 mm à l’ouverture faramineuse de f/0,7 (ce qui est improbable)…  si il voulait égaler l’image d’un grand angle de 24 mm f/1.4 monté sur un capteur Full Frame.

Ne cherchez pas à « négocier » avec la physique et avec l’optique : c’est mathématique et c’est vérifié par l’expérimentation… Lire la suite.

Indispensable...
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Test terrain de l’Olympus OM-D E-M1 MkII en Birmanie 2/2

26 mars 2017
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Partie 2 : suite de notre test terrain de l’Olympus OM-D E-M1 MkII en Birmanie… Il est accompagné d’un zoom très polyvalent, le M.Zuiko Digital ED 12‑100 mm f/4 IS PRO (comme il n’en existe pas en Full Frame). Cet hybride sera-t-il pour vous ?

 

La qualité d’image et le piqué : le capteur de 20 Mpix sans filtre passe bas, fait clairement la différence avec la génération précédente à seulement 16 Mpix, qui commence à dater… On obtient des images bien nettes, très finement piquées et c’est assez agréable…

Sur ce plan, la qualité d’image n’est pas si éloignée de ce que l’on obtient avec un reflex classique de 20 ou 24 Mpix. La grande profondeur de champs donnée par le zoom 24-100 mm f/4 (équivalente à une ouverture f/8 en full frame), renforce d’ailleurs cette sensation de netteté constante… Tout est net, irrémédiablement !

Sur beaucoup d’images, il me manque un peu cette sensation de « velouté » donnée par les arrières plans flous, que l’on obtient facilement avec un capteur Full Frame (souvenez-vous que par contraste : le flou de l’arrière plan renforce la sensation de netteté au premier plan, là ou l’on a fait le point).

Il faut dire que j’aime à utiliser mon Sigma 24 mm f/1.4 en Full Frame. Mais il n’existe aucun équivalent à cet hyper grand angle en système Micro 4/3. Par exemple le magnifique petit Olympus M. Zuiko Digital ED 12 mm f/2.0, ne donne qu’une profondeur de champs équivalente à un objectif de f/4 en Full Frame…

https://www.photoetmac.com/2014/02/mes-objectifs-preferes-en-micro-43/

La qualité d’image de l’Olympus OM-D E-M1 MkII est donc excellente par son piqué (relativement à la taille de l’image)… Et permettra des agrandissement respectables (sans problème jusqu’à 120 ou 150 cm de large). La dynamique parait également suffisante (elle serait équivalente à 12 IL).

C’est du moins excellent en fichiers RAW, car en JPEG, je ne suis toujours pas très fans des choix fait par Olympus en terme de micro contraste et de lissage (mais c’est sans importance : on n’achète pas un appareil à 2000 € pour travailler en JPEG n’est-ce pas ?)…

Mais bien entendu lorsque je compare avec ce que j’obtiens avec le capteur Full Frame de 50 Mix de mon EOS 5DsR : on est très en dessous en terme de détails… Et cela se traduira par des possibilité de recadrage en moins. Rappelons que la surface d’un capteur de reflex Full Frame (24 x 36 mm) est quasi quatre fois plus vaste, que celle d’un capteur Micro 4/3 : cela a forcément des conséquences. Même si l’on dispose ici du plus moderne et probablement du meilleur des capteurs Micro 4/3, il faut être conscient que les capteurs Full Frame progressent eux-aussi chaque année… Les capteurs Micro 4/3 aussi bons soient-ils, ne rivaliseront jamais avec des capteurs Full Frame de même génération : je suis obliger de le préciser, car on lis souvent cette affirmation idiote sur Internet.

Je ne parlerais ici que pour mon cas personnel : depuis aout 2015, je suis habitué aux 50 Mpix de mon EOS 5DsR… affichés sur l’écran Retina de mon Macbook Pro ! Et je ne redescendrais pas volontiers en dessous de 28 ou 30 Mpix (au minimum)…

C’est ici une grosse épine dans le pied du système Micro 4/3 : qui semble « plafonner » en terme de résolution. Notamment face à Canon (50 Mpix ou 30 Mpix), Sony (42 Mpix)… et dans une moindre mesure Nikon (avec 36 Mpix). Pour autant, cette résolution plus modeste contribue à rendre cet l’Olympus OM-D E-M1 MkII extrêmement rapide en rafales (on gagne d’un côté ce que l’on perd de l’autre)…

Bien entendu, l’Olympus dispose d’un Mode HSR de 50 Mpix (High Des Shot Mode), qui assemble plusieurs images… Mais il nécessite l’usage d’un pied, donc il ne m’intéresse pas. Car transporter un pied est tout ce que je déteste. Je n’ai même pas pensé à l’essayer, désolé. Lire la suite…

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Test terrain de l’Olympus OM-D E-M1 MkII en Birmanie 1/2

26 mars 2017
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Partie 1 : un voyage en Birmanie aura été l’occasion de tester ce fameux hybride expert : l’Olympus OM-D E-M1 MkII aux performances impressionnantes. Accompagné du zoom polyvalent 12-100 mm f/4 (comme il n’en existe pas en FullFrame). Que vaut le plus rapide des hybrides jamais conçus ?

A part son « petit nom » toujours aussi pénible à mémoriser (je mets systématiquement les tirets de OM-D E-M1 dans le désordre), il faut avouer que l’on est immédiatement impressionné par sa fiche technique… Par sa vitesse en rafale et même par la réactivité (respectable) de son AF… Ce qui contraste avec la version 1 de l’OM-D E-M1, qui m’avait un peu laissé sur ma faim, face aux reflex de l’époque… (relire Test terrain Olympus OM-D E-M1 en Savoie).

Mais est-ce que une réactivité exemplaire et un beau design suffisent à en faire un bon appareil photo ? Et notamment à rivaliser avec un reflex ? C’est ce que j’ai voulu vérifier sur le terrain en Birmanie… Commençons par le début et parlons d’abord de sa prise en main…

Prise en main et ergonomie : comme un reflex. La finition de l’Olympus OM-D E-M1 MkII est très belle, c’est un « bel objet », qui fait précieux… Presque un peu trop… Du moins tant qu’il est propre. Une fois couvert de la poussière du voyage (qu’il ne craint pas), il est moins brillant et plus discret : ça va mieux comme ça. Je n’ai pas osé le passer sous l’eau pour le nettoyer : mais ce devrait être possible en théorie !

Très bien vu, le verrouillage de la Molette des Modes par un bouton central… Très bien les grosses molettes avant et arrière. Un peu moins excitant, le bouton de mise sous tension à gauche sur une fausse molette.

Oubliés les premier modèles d’OM-D E-M1 (et OM-D E-M5), désormais la superbe poignée très creusée assure une excellente prise en main. Olympus a fait les choses en grand de ce côté là… Et on se sent « à la maison », comme avec un reflex.

Cette large poignée permet au passage permet d’accueillir un batterie de taille XXL ce qui est rassurant (lire plus bas)… Les boutons sont assez confortables, le but d’Olympus est de se rapprocher des reflex autant que possible… Et c’est assez réussi.

D’autant que l’on peut personnaliser énormément de choses : presque trop ! Ainsi, j’ai pu personnaliser le rôle des boutons et molettes, exactement comme sur mon Canon EOS : la molettes avant pilotant l’ouverture en Priorité Ouverture… Et la Vitesse en Priorité Vitesse. Dans ce deux cas la molette arrière servant à la correction d’exposition.

Il m’aura juste fallu m’habituer à aller chercher la correction d’exposition du pouce, un peu plus haut que d’habitude… Car sur mon Canon, la position de la molette arrière plate est plus basse, ce qui me semble plus naturelle (question d’habitude probablement).

Ce style de molettes modernes est en tous cas bien plus efficace que la molette de correction d’expo « à l’ancienne » telle qu’on la trouve sur le Fuji X-T2 (que mon collègue utilisait en même temps et avec lequel j’ai pu faire des comparaisons). Je déteste ces molettes de correction d’Expo « à l’ancienne » dans le coin du boitier : soit elles sont trop rigides et on les pousse trop fort et trop loin… Soit elles ne le sont pas assez et elles se dérèglent par inadvertance. Raté dans les 2 cas… Lire la suite.