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Photographier la lumière, à la vitesse de la lumière ?

30 mai 2021
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Canon annonce avoir développé un capteur « SPAD » de 1 Mpixel, capable (si j’ai bien compris) : de Mesurer le nombre réel de photons frappant le capteur, plutôt que la quantité de photons durant un temps donné…

Le principe est expliqué à l’aide de schémas dans cet article sur le site de Canon  : Canon Successfully Develops the World’s First 1-megapixel SPAD Sensor. Traduction scientifique « approximative » de ma part :

« Les capteurs SPAD et CMOS reposent tous les deux, sur le fait que la lumière est constituée de particules (les photons). Dans le cas des capteurs CMOS : chaque pixel mesure la quantité de lumière qui frappe le pixel pendant une durée donnée. Alors que le capteur SPAD compte individuellement chaque photon qui frappe ce pixel. Chaque photon qui frappe le pixel, est immédiatement converti en énergie électrique. Et les électrons qui en résultent se multiplient éventuellement jusqu’à former comme une « avalanche » capable de former un signal qui peut être extrait »

Ce système permet de ne pas générer de « bruit », car le signal est numérique de bout en bout… Alors que la capteur CMOS utilise une conversion « analogique / numérique »

C’est une avancée probablement révolutionnaire, qui permettra par exemple de mesurer la distance séparant le capteur d’un objet… Tout simplement en mesurant le temps mis par une lumière (laser) pour parcourir la distance (aller-retour) entre l’appareil et le sujet.

 

Alors bien entendu : ce capteur SPAD ne concerne pas immédiatement les photographes, mais plutôt l’industrie, l’automobile, etc… Précisons toutefois, que ce capteur SPAD bénéficie d’un « global shunter » (obturateur global) capable de capturer la totalité de la surface de l’image en même temps (au même instant). Et qu’il n’y a donc plus de lecture ligne par ligne, donc plus de « Rolling shunter ». Voilà qui nous intéresse un peu plus… Lire la suite.

On arrête pas le progrès !
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Petit bilan Photo et Mac… de l’année 2019

2 janvier 2020
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Période un peu plus calme en ces temps de grève : il faut dire que depuis un mois les clients se sont fait plus rares sur Paris, pour venir assister à des formations…

Un mois ? Mais c’est dingue ce truc… Donc, félicitations aux 7% de grévistes de la SNCF qui parviennent à handicaper toute une partie de l’économie d’un pays. Les gens ne l’oublieront pas. Mais passons… Du coup, ce calme relatif est l’occasion d’une petite pause bienvenue…

Et aussi l’occasion de faire un petit bilan tout azimuts de 2018. L’occasion enfin : de vous souhaiter une bonne année 2020.

Du côté Blog : commençons par une remarque : votre blog a changé de serveur en 2018 (une fois de plus). Nous sommes sur la dernière version de PHP et à la dernière version de WordPress. Même notre vieux thème est à jour… Je n’ai d’ailleurs pas vraiment l’intention (ni le temps) de changer ce thème, celui-ci reste pratique, non ? Votre avis ?

PhotoetMac.com « tourne » désormais comme un charme : plus le moindre plantage et toutes les archives depuis 2004 restent accessibles. C’est béton et c’est reparti pour 10 ans au moins…

 

PS : je dois ajouter que ce changement de serveur a coûté cher et nous a pris du temps : je vous encourage donc à faire un don ici pour contribuer à financer l’existence du site

 

Du côté « des liens commerciaux » : 2019 aura été marqué par une prise de conscience de la puissance « destructrice » d’Amazon. Spécialement à l’occasion du Black Friday et aussi pendant les grèves… Il existe un véritable danger à terme « d’effondrement total » de la distribution locale. Vous verrez que dans les 10 ans à venir on ne parlera plus que de ça…

Toutefois ne vous y trompez pas : ce sont principalement les liens commerciaux vers Amazon et Google, qui ont fait vivre notre blog depuis des années. Sans les revenus tirés des liens Amazon et Google, notre blog (et son contenu gratuit) n’existerait plus…

C’est convient de cela, que depuis 2019 je vous propose une boutique en ligne Française : Digixo… Si vous réalisez vos achats en suivant nos liens vers Digixo : notre « pourcentage » monte à 5% (mieux qu’avec Amazon). Et les prix sont généralement équivalent : parfois moins chers même…

Mais en plus vous contribuez à faire vivre une société Française basée à Paris, qui emploi une dizaine de salariés. Une petite équipe qui bosse dans un environnement de travail « humain »… Leur stock est disponible au Centre de Paris (9em), ou vous pouvez « récupérer » vos achats. Sinon, c’est l’expédition postale classique.

 

 

Du côté de iOS : le seul gros progrès de l’année que je retiens : aura été l’adoption de la carte e-SIM chez Orange. Si vous voyagez souvent et que votre iPhone dispose de le e-SIM, c’est génial. Relire :  Passez à une carte E-sim chez Orange et Sosh.

Lors de mes déplacements récents à Hong Kong et en Sulawesi, la e-SIM m’a permis d’utiliser des SIM locales donc de bénéficier du « partage de connection » et d’un numéro de local : sans devoir extraire ma SIM française. Donc de rester joignable par mon numéro Français. Un très gros progrès en pratique donc. Merci Apple !

A part ça : iOS n’est toujours pas fait pour créer ni pour travailler ! Comme je l’ai souvent écrit… Malheureusement iOS reste principalement un « terminal de consommation », même si l’on note certains progrès du côté de Lightroom (version Cloud),  : The Verge assassine iOS sur le nouvel iPad Pro (à raison). C’est un maigre bilan…

Du côté de l’iPhone et l’iPad : le gros progrès en 2018 aura été l’arrivée d’un Ultra Grand Angle dans l’iPhone 11 Pro, équipé de trois objectifs… Je suppose que chaque année on ajoutera un nouvel objectif désormais.

l’iPhone qui revient donc au premier plan des Smartphones offrant de « bons appareils photo ». Apple continue de proposer de plus belles couleurs (il me semble), que la plupart des autres marques… Même si sur la papier l’iPhone n’est pas systématiquement le meilleur : il reste toutefois l’un des meilleurs choix pour un photographe.

Le point noir reste iOS, qui est toujours aussi « fermé »… Mais voilà  : Apple veut absolument vous vendre des abonnements à ses services de Streaming Vidéo et Musique. C’est vraiment dommage de ne pas voir les iPad progresser autant qu’ils le pourraient (en terme de fonctionnalités). Car ils sont « bridés » par iOS (même si la déclinaison iPad OS laisse espérer du mieux à l’avenir)…

La seule bonne chose dans tout ça : c’est que au moins : les ordinateurs portables d’Apple, ne sont pas « menacés » par la concurrence des iPad Pro.

Du côté Macbook Pro : justement, de ce côté là, on a été enfin gâté… Relire : Le nouveau MacBook Pro 16″ est fantastique.

Le nouveau MacBook Pro 16″ est la machine d’Apple la plus attirante depuis au moins 15 ans… Et l’on est enfin débarrassé de cette « saloperie » de Clavier papillon qui restera un véritable « accident industriel ».

Je n’ai pas eu le temps d’en parler suffisamment : mais ce nouveau MacBook Pro 16″ est vraiment « le Mac des photographes »… Alors, foncez : vous pouvez y aller ! Disons que ce MacBook Pro aura « sauvé l’année » pour Apple : MacBook Pro 2019 à 8 coeurs : oui, ça vaut le coup !

Du côté du Mac Pro : mon enthousiasme sera beaucoup plus modéré par contre à son propos… Vu le prix déraisonnable de la bête, qui l’interdira à la plupart des photographes. C’est clairement une machine pour les vidéastes et très peu de photographes auront intérêt à investir 7.000 € à 14.000 € dans ce monstre magnifique !  Le nouveau Mac Pro : n’est pas pour vous !  –  Lire la suite…

Ou en sommes-nous ?
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Test terrain du Nikon Z7 à Hong Kong

16 novembre 2019
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Cela faisait trop longtemps c’est vrai, que je n’avais pas refait sérieusement de la photo avec un Nikon. Mais mieux vaut tard que jamais… A l’occasion de ce séjour de 15 jours à Hong Kong : travailler avec le Nikon Z7 était l’occasion de repartir sur de nouvelles bases avec du matériel Nikon… Matériel Nikon qui ne m’avait pas laissé que de bons souvenirs à l’époque de leurs derniers reflex : une époque qui depuis un an me semble être déjà de l’histoire ancienne… Car oui, nous avons « changé d’ère photographique ».

 

Et désormais, à l’ère des hybrides Full Frame génération 2019 : je trouve que certains reflex (et surtout leurs objectifs) ont terriblement vieilli. C’est spécialement le cas de certains Nikon : comme l’encombrant (mais surpuissant) Nikon D850 par exemple. Qui a besoin d’autant de performance ? Et qui supporte encore transporter autant de kilos ? Quant au Nikon D750, il n’a pas été mis à jour depuis 2014 : une éternité… Oui, les reflex, ont soudain « pris un coup de vieux ».

Ce ne sont pas leurs performances (excellentes souvent) qui sont en cause (encore que : après avoir testé la détection de l’œil telle qu’elle fonctionne après les dernières mises à jour Firmware, on doit relativiser les performances des reflex pour certains exercices, notamment pour les portraits à très grande ouverture). Mais ce sont bien leur poids et leur encombrement, dont on se rend compte à quel point ils étaient « excessifs »… En tous cas du point de vue des photographes amateurs experts et des voyageurs.

Car la photo : ce n’est pas seulement une question de performance : il y a aussi une question de « disponibilité » d’encombrement et de plaisir d’utilisation. Qui passe aussi par l’utilisation d’un matériel qui sait se faire un peu oublier. Parfois il faut admettre que : « less is more »…

Exemple frappant : le Nikkor 24-120 mm f/4 qui depuis 2010 était le seul zoom à ouverture f/4 constante disponible pour les « kits » reflex Nikon. Son poids a directement contribué à la réputation de « lourdeur » des reflex Nikon. Je crois qu’il a même « abimé » l’image de Nikon (et même celle de tous les reflex) dans l’imaginaire collectif inconscient des photographes… J’affirme sans prendre trop de risques : que cet objectif préhistorique, a fait fuir de nombreux Nikonistes directement chez Sony, Fuji, ou Canon (qui proposait dès 2012 un EF 24-70 mm f/4 léger, stabilisé et raisonnablement compact)…

Comparez vos objectifs de reflex, avec cle Nikkor 24-70 mm f/4 S à 931€ (sur Amazon ou Digixo ). Ou avec le 14-30 mm f/4 S à 1300 € (sur Amazon ou Digixo) : vous sautez joyeusement à travers un portail temporel… Et vous passez d’un monde ancien et mamouthesque vers un monde nouveau, léger, fluide et pratique.

Oui, je viens d’inventer le terme « mamouthesque » qui n’est pas sympa pour ce bon vieux 24-120 mm. Mais en 2019 : qui voudrait encore se charger d’une telle « enclume » ?

Nikon fait sa révolution et a adopté une toute nouvelle philosophie avec les objectifs Z qui m’ont vraiment séduit durant 15 jours et des dizaines de kilomètres à pied dans Hong Kong. Ces deux petits objectifs sont si compacts et légers, qu’ils risquent de paraitre un peu « cheap » aux yeux des traditionnalistes amateurs de belle mécanique… Mais je vous rassure, ils ne sont pas « cheap » en pratique : ils font bien le job… Mais rentrons maintenant dans le vif du sujet de notre « test terrain »… Lire la suite.

 

 


Améliorez la colorimétrie de vos fichiers RAW Canon, Nikon, Fuji, etc… dans Lightroom Classic (sur Mac et PC), dans Lightroom (Cloud) et dans Adobe Camera Raw (Photoshop) grâce aux Profils que j’ai développé afin de remplacer « Adobe Couleur ». Découvrez mes profiles Lightroom à Télécharger !

 

Un appareil "bien né"...
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Nikon, Canon : de nouveaux « Reflex Pro » seront-ils nécessaires ?

7 septembre 2019
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Un an après la présentation des premiers hybrides Canon EOS R / EOS RP et Nikon Z6 / Z7 : on peut dire globalement que le pari « hybride » des deux marques est gagné…

Canon et Nikon ont pris pied lentement, mais sûrement sur ce nouveau continent des hybrides Full Frame, ou Sony régnait seul jusqu’alors… Mais avouez : c’était un continent relativement vide jusqu’en 2018. Ce n’est plus le cas un an plus tard, puisque le nombre d’hybrides Full Frame disponible a littéralement explosé, avec également l’arrivée (outre de Canon et Nikon) de Panasonic et bientôt Sigma.

Globalement je dirais que l’accueil de la plupart des photographes a été extrêmement positif, même si les ventes des hybrides Canon et Nikon ont décollé plutôt doucement… Mais ceci est du à d’autres raisons qu’un éventuel manque d’adhésion des photographes à la formule hybride. Canon et Nikon ont le temps, car les photographes ne sont (en général) pas trop pressés de renouveler des reflex qui répondent déjà à la plupart de leurs besoins…

La première raison de ce succès : est à mon avis l’attention extrême que Canon et Nikon ont apporté à leurs viseurs, qui ont « rassuré » les adeptes des viseurs optiques, en apportant la preuve de leur confort… Et en distancé (temporairement au moins) les modèles précédemment utilisés sur des hybrides de prix équivalents. Il y aura eu « avant et après » les viseur électroniques des EOS R et Z6 / Z7.

La seconde raison du succès a été la rapidité de la disponibilité des premiers objectifs natifs : même si tous ne sont pas encore accessibles et disponibles : il y en a eu globalement pour tous les goûts… Et (presque) toutes les bourses… On ne s’attendait pas à une telle avalanche de références aussi rapidement. Ajoutez à cela l’excellence des bagues d’adaptation canon et Nikon qui se font totalement transparentes (cela n’avait jamais été le cas auparavant).

Troisième raison du succès : Canon et Nikon ont démontré que les mises à jour Firmware pouvaient radicalement modifier le comportement et les performances des leurs appareils, notamment leur Autofocus. Ce qui est rassurant… Un exemple de ce que canon proposera très, très bientôt dans cette vidéo assez impressionnante. On sait que l’AF Dual Pixel de Canon est un must : ce sera de mieux en mieux : lire la suite…

ça y est : on a changé d'ère... C'est plié pour les reflex !
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A quel point la taille de capteur affecte la profondeur de champs

13 juillet 2019
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On le répète depuis des années : la taille de capteur a bien un effet sur la profondeur de champs… Comme cette vidéo le démontre.

Mais cette différence est-elle suffisamment importante selon vous, pour justifier de préférer l’APS-C au Micro 4/3 ? Ou même : d’adopter le Full Frame, de préférence à l’APS-C que vous utilisiez depuis des années… Et bien c’est à vous de décider !

D’autant qu’en ce moment (et dans les années qui viennent) de nombreux photographes s’apprêtent à passer progressivement d’équipements reflex, à des équipements hybrides… C’est donc une occasion nouvelle d’hésiter entre APS-C et Full Frame. Il est vrai que ces derniers sont (pour certains) à peine plus encombrants que les APS-C que l’on utilisait il y a 10 ou 15 ans… Lire la suite...

ça va débattre... à nouveau !
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Test terrain de ON1 Photo Raw 2019 : alternative à Lightroom ?

16 décembre 2018
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Je vous parlais récemment de Skylum Luminar 3 (proposé à 69 € Test de Skylum Luminar 3)… Voici aujourd’hui un test de ON1 Photo RAW 2019 : qui coute 99,99 $ et qui logiquement en offre (beaucoup plus) que Luminar 3.

Consultez d’ailleurs la liste impressionnante des nouveautés de la version 2019. Et la liste complète de toutes les fonctions du logiciel… Si Skylum Luminar 3 était la première version du logiciel à proposer le « catalogage » de photothèque, ce ON1 Photo RAW 2019 est plus ancien (je le test depuis deux ans) et plus confirmé dans ce domaine du « catalogage », un type de logiciel totalement indispensable aux photographes.

Mieux, l’éditeur propose avec cette version un « Plug-in » d’importation des catalogues Lightroom… Excusez du peu : migrer votre catalogue Lightroom, avec ses collections, ses collections dynamiques, ses copies virtuelles, ses mot-clés et même le développement (non destructif) de vos fichiers RAW ? Voilà qui est séduisant pour qui est allergique à l’abonnement…

Oui, vous avez bien lu : ON1 ambitionne même de « récupérer » la plus grande partie de vos ajustement RAW… C’est très fort ! Et nous y reviendrons plus bas…

Comme vous le savez, Lightroom Classic CC est mon outil de travail principal depuis 2006 et mon logiciel de traitement et de classement préféré (comme vous le savez si vous suivez l’actualité de ce logiciel que je couvre depuis 11 ans). C’est pour cela que je jugerais de la plupart des fonctions de ON1 Photo RAW 2019, en les comparant à celles de Lightroom qui est mon Benchmark personnel. Soyez prévenus.

On avait évoqué aussi récemment, le fait que DxO (qui coute 129 € et 199 € selon les versions), a lui aussi ajouté une gestion de dossiers à ses fonctions principales. Malheureusement, il me semble que cette fonctionnalité « d’Explorateur de Dossiers » est encore beaucoup trop timide pour le moment. Relire : DxO PhotoLab 2 : le temps du renouveau. Mais saluons tout de même cet effort : c’est un timide début…

Pas de version en Français malheureusement… Passons désormais aux choses sérieuses. Pour commencer une petite déception : il faudra s’accommoder de la langue de Shakespeare… Car ON1 Photo RAW 2019 n’existe qu’en Anglais actuellement, alors que Skylum Luminar 3 a fait l’effort de proposer aussi son logiciel en Français. Accompagné d’ un site en Français et d’un Manuel pdf en Français. Cela fera « toute la différence » pour certain d’entre vous…

Commençons par évoquer les fonctionnalités disponibles : ON1 Photo RAW 2019 est moins sexy dans son apparence que Luminar 3, mais il est beaucoup plus complet aussi… Oui, beaucoup plus ! Presque trop complet même et certaines fonctions mériteraient un certain « polissage » de leur interface…

Du coup, ON1 Photo RAW 2019 ambitionne (vraiment) de remplacer Lightroom, il s’adresse aux photographes « sérieux » possédant déjà un certain niveau d’expertise. Alors que Skylum semble plus accessible et aussi un peu plus « Fun »…

Surprise : un Plug-in d’importation depuis Lightroom : Avant de parler des questions d’interface, de Bibliothèque et de développement (plus bas), quelques lignes à propos de l’importation des catalogues Lightroom. Ce Plug In fonctionne « aussi bien » que l’on peut l’imaginer : c’est à dire pas à 100% (en ce qui concerne les Développements). C’est pas si mal sachant que c’est une première version.

Et c’est déjà un bel exploit de pouvoir en quelques clic, transférer ses collections, ses collections dynamiques, ses copies virtuelles et (une partie) de ses Développements vers ce nouveau logiciel. Tout n’est pas encore parfait : j’ai fait l’expérience avec un petit bout de mon catalogue (préalablement exporté depuis Lightroom sous forme d’un « Mini Catalogue ».

La récupération des Collections marche bien (ce que l’on constate ci-dessous) : pas de problème avec les Ensembles de Collections (Lightroom propose une arborescence dans les Collections, que ON1 Photo RAW 2019 récupère). Lire la suite…

 

 

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Test terrain de Skylum Luminar 3 avec « Bibliothèque »

13 décembre 2018
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J’ai eu la chance de pouvoir tester le catalogueur Skylum Luminar 3 quelques temps avant sa sortie (prévue le 18 déc. prochain) et j’ai été relativement étonné (lire aussi mon test de ON1 Photo Raw 2019 l’alternative à Lightroom).

Car je ne m’attendais pas à ce que ce « petit » logiciel se soit autant amélioré, par rapport à ce que j’avais pu essayer auparavant. Alors avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser certaines choses, notamment par rapport à Adobe Lightroom Classic CC, qui est mon outil de travail principal depuis 2006 et mon logiciel de traitement et de classement préféré (comme vous le savez si vous suivez l’actualité de ce logiciel que je couvre depuis 11 ans).

Non, il n’est pas vraiment possible à Skylum Luminar de rattraper en 1 ou 2 ans seulement, ce. que Adobe à mis 12 ou 13 ans à construire patiemment avec Lightroom, qui conservera encore longtemps une grosse avance (car Lightroom n’est pas figé et continue de s’améliorer chaque trimestre)…

D’ailleurs, il est à noter que cette version 3 de Luminar (avec Bibliothèque pour la première fois) que l’on nous avait promis pour 2017, s’est fait attendre plus longtemps que prévu… Preuve certainement qu’il est plus difficile de développer un tel logiciel, que ne l’avait peut-être anticipé son éditeur initialement lorsqu’ils avaient annoncé leur ambition d’offrir une « alternative » à Lightroom : c’était à l’époque ou l’on avait appris que Lightroom passerait au principe de l’abonnement.

Un prix serré et pas d’abonnement…. Alors, oui : fin 2018 Luminar 3 (avec gestion de Bibliothèque) est enfin là ! Et sans surprise : il existe encore un « gouffre » entre Lightroom Classic CC et Luminar 3 : tant en termes ergonomiques, qu’en terme de fonctionnalités… Et c’est absolument normal. Mais il faut aussi admettre qu’il existe une très grosse différence de prix entre les deux logiciels :

Ce « petit » Skylum Luminar 3 ne coute que 69 € (et actuellement 59€), une fois pour toutes… Imaginons qu’au bout de 24 mois, il vous sera éventuellement nécessaire de repayer entre 40 € et 60 €  ( ? ) pour installer 1 ou 2 mises à jour. Au pire cela vous coutera sur 4 ans, peut-être : entre 130 € et 200 € ? En tout…

Alors que Lightroom repose sur un abonnement à 11,99 € par mois. Soit 563 € pour 4 ans environ (puisqu’il y a 30 jours d’essais). Lightroom coute au moins 2 à 3 fois plus cher, mais il propose aussi 10 fois plus de fonctionnalités (au minimum). Sans oublier le partage Cloud (Lightroom CC inclu)… Et des mises à jour chaque trimestre.

Ce sera à chacun d’évaluer ses besoins… Et c’est peu dire, que certains d’entre vous sont allergiques à ce principe d’abonnement. Mais il faut aussi relativiser un peu : car primo : Lightroom Classic CC restera (pour 70%) gratuit à la fin de l’abonnement ! Et par ailleurs : Lightroom 6.14 sans abonnement est toujours en vente… Et il faut être conscient : que la version 6.14 de Lightroom (sans abonnement sortie fin 2017), offre encore bien plus de fonctionnalités que tout ce que l’on trouve dans cette version 3 de Luminar.

Oui : je me répète il faut que ce soit clair : le Lightroom 6.14 sans abonnement de fin 2017, est encore clairement supérieur (très largement supérieur) à Skylum Luminar 3. C’est à prendre en compte, si vous vous sentez capable d’exploiter cet avantage. Je tenais à remettre la « maison au milieu du jardin »…

Toutefois, il est clair que pour beaucoup de photographes amateurs : l’offre de Luminar sera très alléchante, car ils utilisent moins de 10% de tout ce que Lightroom leur propose… D’autant que Skylum propose des remises spéciales aux utilisateurs possédant déjà des produits de l’éditeur : skylum.com/fr/luminar-discount.

Je me dois encore de préciser que l’offre Luminar 3, n’est pas la seule sur ce créneau. En effet, je test aussi depuis plusieurs années un autre logiciel alternatif à Lightroom. Il s’agit de On1 photo Raw 2019 (relire : TEST DE ON1 PHOTO RAW 2019 : L’ALTERNATIVE À LIGHTROOM ), que je trouve très intéressant, qui est plus complet que Luminar et ne coute que 99,99 € (plus que Luminar, mais moins que Lightroom).

On a vu aussi récemment que DxO (qui coute 129 € et 199 € selon les versions), a ajouté lui aussi une gestion de dossiers (malheureusement encore beaucoup trop timide pour le moment) à la dernière version de son logiciel. Relire : DxO PhotoLab 2 : le temps du renouveau. Mais c’est un début. C’est aussi le signe que presque tous les éditeurs ont compris (12 ans après Adobe, et presque 20 ans après View Media Pro ou Fotostation), que les photographes ont besoin d’un outil spécifique de catalogage et de visualisation.

Découverte de la Librairie : Luminar crée un catalogue. Il est temps de passer à la découvert du logiciel… Comme Lightroom : à son premier lancement Luminar 3 crée automatiquement un catalogue qui est nommé « Luminar Catalog.luminar ». Celui-ci est placé par défaut dans votre dossier Images. Il est possible de créer plusieurs catalogues et de passer de l’un à l’autre. Mais comme avec Lightroom : le catalogue ouvert sera automatiquement fermé, dès que l’on ouvre un autre catalogue. Lire la suite > > > par ici…

Ludique, malin, encore incomplet... mais en bonne voie !
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Comment lutter contre l’ennui… en photographie

1 juillet 2018
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Il peut arriver en photographie, comme dans d’autres domaines, que l’on finisse par s’ennuyer… Par tourner en rond ! Par refaire encore et toujours le même genre d’images. Et ne plus parvenir à s’extasier, ne plus parvenir à se surprendre, ni à se faire plaisir !

C’est ça « l’ennui ». Et c’est le signe qu’il est temps de changer quelques chose… Passons donc en revue, quelques façons de briser le cercle vicieux de « l’ennui en photographie ». De se sortir des « affres de la création ». De renouveler son regard, de changer de perspective… En somme : de se re-motiver.

1 – Partir en voyage ! C’est ma méthode préférée… à tel point, que photographie est devenu pour moi synonyme de voyage. Donc de rencontres, d’émerveillement, de retour aux sources. Les voyages forment la jeunesse et préservent de l’ennui !

Il n’est pas nécessaire de partir extrêmement loin, pour changer d’air. Même si je suis assez mal placé pour donner ce conseil, puisque dans mon cas, c’est surtout l’Asie qui m’intéresse… Contactez-moi pour participer à nos prochains voyages photo : NOS VOYAGES PHOTO.

2 – Changer d’objectif… (changer de focale) Je veux parler ici de l’objectif de votre appareil. Car on peut aussi changer d’objectif photographiquement parlant (on en parlera plus bas). Si vous n’avez jamais trenté d’utiliser toute la journée un 35 mm f/2 par exemple : tentez cela ! Et si vous n’avez jamais tenté d’utiliser un zoom : tentez-le aussi… Après un zoom trans standard quel second objectif ?

Cela vous obligera à sortir de votre « zone de confort » : vous en serez probablement frustré et peut-être les résultats vous sembleront décevants au début. Alors rebellez-vous et battez-vous un peu, que diable… Réussir des photos avec un objectif que vous ne maitrisez pas : voilà un défi intéressant. C’est un jeux, c’est déstabilisant, donc pédagogique… Photos de paysages : pensez au téléobjectif…  >    Lire la suite…