Analyse : Macbook Air M2 15 pouces, le bon choix pour la photo
Une semaine après son annonce : décryptons les bonnes raisons de choisir ce nouveau MacBook Air M2 à écran 15 pouces. De préférence à la version M2 de 13 pouce annoncé il y a un an (le 6 juin 2022)… Et même : de préférence à un MacBook Pro 14 pouce M2 d’entrée de gamme (modèle de janvier 2023).
Jusqu’à présent si vous vouliez un grand écran pour votre Mac Portable, il n’y avait qu’une solution : acheter un modèle « Pro » de 14, 15 ou 16 pouces relativement coûteux… (vraiment très coûteux si vous poussiez le vice jusqu’au 16 pouces à partir de 2.999 €)… Des MacBook Pro « très pro » dont évidement la plupart des utilisateurs n’ont pas vraiment besoin : leurs performances extrêmes leur sont inutiles, sans oublier le poids élevé de ce genre de modèles…
Mais que voulez-vous : la plupart des « plus de 50 ans » estiment (à tord ou à raison) avoir besoin d’un écran confortable d’au moins 15 pouces, car leur vision baisse… Et pourtant Apple ne leur proposait rien d’adapté : une absence de choix qui les « dirigeait » (gentiment mais obligatoirement) vers des machines « surdimensionnées » et plus chères (ce qui tombe bien car le pouvoir d’achat des plus de 50 ans est généralement plus élevé, que celui de l’acheteur typique de MacBook Air)…
Cette stratégie qui consiste à « forcer gentiment la main » de l’acheteur (souvent senior) pour le pousser à upgrader son achat (stratégie bien connue par de nombreuses marques, au delà de Apple) : présente tout de même un risque évident… Celui qu’une partie des acheteurs potentiels « frustrés » partent finalement acheter un PC peu coûteux ; croyant bien faire (j’en connais qui l’ont fait et même qui l’ont regretté) ! Toutefois il s’agissait peut-être d’un « risque calculé » (rien n’est fait par hasard chez Apple, tout est « calculé » et presque tout est prévu, sous contrôle)…
On peut en effet imaginer que les « pertes » enregistrées à chaque fois qu’une partie des acheteurs se tournaient vers des PC 15″ bas de gamme : étaient éventuellement « compensées » par une marge supérieure à chaque fois qu’une autre partie de la clientelle (plus étroite mais plus aisée) finissait par acheter un MacBook Pro (… un peu « trop cher » et dont elle n’a pas vraiment besoin).
Ceci exposant Apple à un autre risque de long terme je crois : celui de générer une « frustration » et un réel problème de « perception et d’image », voir une forme de rejet… Et je crois que c’est le phénomène déjà constaté à l’époque ou Apple se refusait à proposer des iPhones à grand écrans. Ce qui énervait beaucoup d’utilisateurs (moi compris) et a probablement coûté cher à l’image de l’iPhone. Heureusement cette erreur stratégique « de taille » a été corrigée depuis…
Et l’on assiste peut-être au même genre de « correction », actuellement pour ce qui concerne les gammes de Mac. Une correction qu’il est certainement plus pratique de mener lorsque l’on fabrique sois-même ses propres puces : avant les M1 et M2, Apple devait composer avec Intel, ce qui compliquait probablement ses choix de long terme. Lire la suite…
Pourquoi préférer ce MacBook Air au MacBook Pro ?