Fujifilm GFX 100RF : l’idée géniale ?
J’ai découvert aujourd’hui comme pas mal d’entre vous aussi, la petite bombe signée Fuji (en fait la grosse bombe) : le Fujifilm GFX 100RF (site Fujifim) qui est une sorte de graal photographique à objectif fixe (équivalent à un 28 mm Full frame), de 102 Millions de pixels, dont tout le monde rêvait depuis longtemps mais que aucun constructeur n’avait jamais encore osé proposé… Vous en rêviez ? Et bien c’est finalement Fuji qui l’a fait pour 5 499 €. Même à ce prix et même sans la moindre stabilisation, bravo à eux d’avoir osé. La liste des spécifications techniques est ici.
Le design inspiré fortement par celui des X100 est superbe et l’appareil relativement compact et léger : avec seulement 735g c’est une réussite… Il est à peu près comme on en a rêvé. Mais forcément, Fuji l’a fait « à la Fuji » donc avec leur habituelle ergonomie (que personnellement je trouve très tortueuse et pénible) et aussi avec pas mal de fonctions qui me semblent « incongrues » personnellement, voir inutiles. Mais vous me connaissez : je suis assez intransigeant ; donc je suppose qu’il séduira beaucoup d’utilisateurs plus tolérants que moi.
Espérons juste que ces « fonctions à la Fuji » ne soient que simplement inutiles et pas carrément « gênantes » en pratique. Par exemple cette grosse commande à l’arrière (inutile selon moi) servant à changer l’aspect ratio… Non mais quelle idée saugrenue ! Car en 2025, on shoot « en entier » sur toute la surface du capteur, puis ensuite on recadre dans Lightroom… Si il est question de changer d’aspect ratio : c’est en « post »… Mais peut-être cet appareil propose-t-il uniquement des « informations de recadrages » ajoutées à un fichier RAW qui bien « entier » espérons-le : mais cela reste à vérifier. Et dans ce cas probable, alors cette « grosse molette encombrante » sera inutile, d’autant qu’il semblerait qu’il ne serait pas prévu de la reprogrammer pour autre chose.
C’est ça le problème de Fuji : des idées et des intuitions géniales… Mais il faut se plier à un design « exotique » et à une ergonomie « parfois tortueuse », ce qui peut rappeler le Macintosh de l’époque Steve Jobs ! Personnellement je détesterai utiliser leur molette de réglage ISO « à l’ancienne » : qui me semble être un « non sens » ergonomique. Ce n’est pas parce qu’une chose existait dans les années 70, qu’elle était forcément géniale… Dommage, mais heureusement pas rédhibitoire : ne pensez-pas que je râle tout le temps !
Cet appareil à déjà l’immense « mérite » d’exister… Et l’on doit saluer le « courage extraordinaire » de Fujifilm de l’avoir développé et de le vendre. Et on leur souhaite d’en vendre beaucoup et durant plusieurs décennies : très sincèrement (on relira ce passage dans 10 ans). Lire la suite…
Allez : il est plutôt génial...