J’ai toujours expliqué qu’il ne servait absolument à rien de convertir vos fichiers RAW en .dng. Au mieux c’est une perte de temps… Au pire cela peut même s’avérer contre productif.
Ce soir un article relance le débat publié sur le Photoshop Blog : DNG Pros, Cons and Myths. On pourra refaire le monde à ce propos en commentaires si vous le souhaitez, autant que vous voudrez… Mais années après années, je reste convaincu que « convertir systématiquement vos RAW en .DNG » ne sert à rien… Et aucun évènement récent n’est venir contredire cette idée !
Eviter la conversion en fichier DNG tant qu’on y est pas obligé, c’est de la pure logique ! Qui répond à ce vieux proverbe : » if it ain’t broke, don’t fix it » (ne pas réparer ce qui n’est pas cassé)…
Je ne suis d’ailleurs pas seul a éviter le DNG : « Why I Stopped Using the DNG File Format » : « All Raw Files Are Not Created Equal ». Et ceci : « Why I No Longer Convert RAW Files to DNG« . Ou cela : « 5 Reasons Why You Should Not Convert Your Raw Files to DNG« .
Toutefois, admettons qu’Adobe lui a finalement trouvé une utilité, puisque c’est le format dont « sont faits » les aperçus dynamiques (qui sont très utiles eux)… Mais il ne s’agit pas vraiment du .DNG au sens ou on l’entend, lorsque l’on parle de « convertir ses RAW en .DNG’, en vue de les archiver.
D’ailleurs, comme j’utilise les aperçus dynamiques dès que je travail sur un portable et sur Lightroom Mobile, quelque part j’utilise donc moi aussi le format .DNG. Mais attention, il ne s’agit dans ce cas que d’une version « miniature de vos images originales », relire ceci à propos des Aperçus dynamiques en format .DNG : Prise en main, Lightroom 5…
Alors, à quoi servirait de convertir systématiquement tous vos RAW au fur et à mesure de vos prise de vues en .DNG, dans un but de stockage ? Premier cas de figure, si le constructeur de votre reflex dispensait « soudain » et ne proposerait plus de logiciels pour lire vos NEF, PEF, ou CR2. Lire la suite.