Je vais tenter dans cet article de vous livrer par le menu : tout ce que j’ai pensé et « ressenti » en essayant le Canon EOS R durant quelques semaines… Rappelons qu’à l’époque de son lancement : le Canon EOS R était proposé à 2.499 €, mais qu’on le trouve aujourd’hui aux alentours de 1.419 €. Et que le Canon EOS PR à été lancé à 1.499 € : désormais disponible pour 1.099 € environ.
Juillet 2020 : découvrez notre « Test terrain » exclusif, du Canon EOS R6
Nous parlerons de son ergonomie surtout. Puisque concernant la qualité d’image, il n’est guère nécessaire de détailler la question : le capteur du Canon EOS R étant grosso-modo celui de l’EOS 5D MkIV… C’est à dire un excellent capteur, dont les performances vont déjà bien au-delà… de tout ce que j’attends d’un appareil photo Full Frame.
Comme toujours lorsque l’on parle de photo, il faut plutôt se poser la plus importante des questions : à savoir la question des objectifs… La véritable « raison d’être » de ces nouveaux hybrides est justement de proposer une « nouvelle génération d’objectifs » : encore plus compacts et encore plus performants car leurs formules optiques totalement révolutionnaires sont rendues possibles par la conception même des hybrides (distance plus courte entre l’arrière de l’objectif et le capteur, combiné à une diamètre de monture large… Relire : Quels objectifs recommander pour le Canon EOS RP. Relire également : Mes 10 bonnes raisons de craquer pour le Canon EOS R.
Et nous allons bien entendu parler de cela, puisque j’ai pu essayer l’EOS R avec le nouveau RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM, qui est la meilleure raison de s’intéresser au Canon EOS R. A noter que j’ai pu aussi essayer les étonnants Canon RF 50 mm f/1.2 L USM et l’incroyable (Hulk) RF 28-70mm f/2 L USM. Mais avant cela, commençons par les questions classiques, d’ergonomie, de visée et de performances.
Introduction : tout ce qu’il faut savoir
L’esthétique du boitier : bien plus séduisant en vrai, qu’en photo…
Rappelez-vous des premières réactions des internautes, lorsque nous avons découvert le boîtier en photo le jour de son annonce : elles avaient étés assez nuancées… Voire contrastées, certains avaient trouvé ce boîtier « moche », ou « assymétrique »…
Mais finalement en vrai et une fois « pris en main » : l’esthétique du canon EOS R est plutôt une belle réussite… Il faut dire que ses finitions sont exemplaires : les nouvelles molettes métalliques sont idéales, leurs « clics » sont très agréables et le boîtier « fait solide » indéniablement… Surtout lorsqu’il est équipé du petit 35 mm f/1.8. Ou lorsque l’on monte un objectif EF « court » sur la bague d’adaptation. On dispose d’un ensemble « compact » et « trapu », qui ferait presque penser à nos reflex EOS de l’époque argentique. Ci-dessous à gauche : avec le RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM. Et à droite : avec le minuscule EF 50 mm f/1.8 STM (seulement 113 €) : l’ensemble équivaut à peu près en taille et en poids au RF 35 mm f/1.8.
La nouvelle « Molette des Mode » cliquable, est très sexy et vraiment simple d’utilisation : on clic et on tourne… Le décrochage métallique à la base des objectifs RF est aussi très réussi, oui, tous ces objectifs RF sont vraiment magnifiques et qualitatifs… La qualité de construction est absolument parfaite, l’EOS R est d’ailleurs « made in Japan » lorsque d’autres appareils comme le Sony A7, sont assemblés en Chine…
On sent que Canon a mis le paquet. Relire : Quels objectifs recommander pour le Canon EOS RP. Il faut dire que les objectifs ont toujours étés une grande force de Canon : ce sont eux qui sont « décisifs » au moment de se décider pour un système, ou un autre (Ce qui compte c’est l’objectif). Ci-dessous à gauche : avec le RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM. A droite : avec le EF 50 mm f/1.8 STM (seulement 113 €) : l’ensemble équivaut à peu près en taille et en poids au RF 35 mm f/1.8.
Alors peut-être cela dépendra des goût : Nikon a lui aussi indiscutablement bien réussi le « look » du Nikon Z6, en restant davantage fidèle à la tradition de ses reflex et en visant peut-être des acheteurs un peu plus « conservateur »… Oui, il me semble depuis longtemps, que la psychologie des « photographes Nikonistes » est assez différente de celles des utilisateurs d’appareils Canon ;-)
Mais je me demande si Nikon a aussi bien réussi ses objectifs que les Canon RF… Certes le Z6 arrive avec des zooms très compactes ce qui est agréable. Mais l’on découvre aussi qu’il faut les « déployer » avant de commencer à shooter car ces zooms se « rétractent »… Et je ne suis pas certain que ce soit très agréable à l’usage (un test longue duré devrait permettre de vérifier cela)…
Mais convenons-en : le look est une donnée peu accessoire… tant que la prise en main reste parfaite. Et je trouve la prise en main de l’EOS R quasiment parfaite. Il faut juste que je m’habitue à la nouvelle position (en haut) de la molette arrière : ce serait ma seule petite réserve (éventuellement), mais rien d’insurmontable.
Une prise en main très agréable…
Lorsque l’on se promène en ville appareil à la main, la poignée très creusée de l’EOS R est un régal absolu… Vraiment ! J’ai surtout utilisé l’EOS R avec le petit RF 35 mm f/1.8 : qui est assez léger et permet d’apprécier le gain de poids et de volume, par rapport à un reflex équivalent : je pense à la série des Canon EOS 5D notamment qui « font » bien plus lourd… dès que l’on y revient !
Rappelons que l’EOS R ne pèse que 652 gr. avec sa batterie et carte SD : c’est raisonnable… Mais pas « ultra léger » non plus… Par exemple un EOS 6D MkII : est plus volumineux, mais pas beaucoup plus lourd avec. seulement 765 gr. Par contre, un EOS 5D MkIV pèse lui exactement 890 gr : il est donc sensiblement plus lourd et plus volumineux…
Mais c’est avec les objectifs que les utilisateurs d’hybrides gagneront probablement du poids et du volume par rapport aux reflex, notamment lorsque la gamme RF sera complète. Pour le moment, c’est vraiment le petit RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM qui permet vraiment de se rendre compte de ce futur gain de poids et de volume…
A noter que c’est le petit EOS RP, qui est actuellement l’hybride Full Frame le plus léger (toutes marques confondues) avec seulement 485 gr. il est à peine plus lourd que le minuscule reflex EOS 200D (à capteur APS-C), qui ne pèse que 435 gr. (relire : Prise en main du Canon EOS 200D : indispensable).
Pour mieux en profiter, j’ai utilisé le canon EOS R sans courroie de cou, que j’ai remplacé par un « sling » léger dont je « décroche » très souvent l’appareil… Je le tiens de la main droite, juste sécurisé par une fine dragonne de poignet : un peu comme un compact. C’est bien plus agréable en street photo, cela permet d’exploiter l’écran orientable avec beaucoup de créativité : en haut en bas, je ne suis pas « coincé par la sangle de cou »… Mon conseil ; si vous voulez bien utiliser votre appareil « hybride » et son écran orientable en particulier (il serait dommage de ne pas assez en profiter) : supprimez toute sangle autour du cou… Et adoptez les « sling » : cela va vous changer la vie…
Paramétrer la bague de l’objectif…
Parmi les grosses nouveautés concernant la « prise en main » : une des plus spectaculaires est l’arrivée de la bague programmable, qui cercle l’avant des nouveaux objectifs RF (ainsi que une des trois bagues d’adaptation EF/RF).
C’est très réussies esthétiquement au niveau de la finition et aussi du point de vue du « feeling » : ce très léger « clic » qui peut être désactivé (pour les vidéastes), via un passage par le SVA. Alors certes, au début : il faut « se forcer un peu » à utiliser cette bague… Ce qui n’est pas un reflex « automatique », lorsque l’on a acquis d’autres habitudes au fil des ans…
- On peut lui attribuer (par exemple) la correction manuelle d’exposition (à noter que cette fonction restera toujours disponible sur la molette arrière… Sauf si si vous attribuez une autre fonction à cette dernière).
- Il existe une variante intéressante de ce réglage (que j’ai choisi d’adopter) : lui attribuer la « Correction manuelle d’exposition » qui n’opère « que » lorsque vous maintenez le déclencheur enfoncé à mi-course. C’est un peu plus sécurisant : car il devient impossible de décaler l’exposition par erreur… C’est ce que je vous recommande de choisir.
Certes, on peut regretter le déplacement de la traditionnelle « roue codeuse » vers le haut du boitier. Elle va me manquer un peu, car depuis le temps que je corrigeais l’exposition de cette façon intuitive et rapide avec cette roue codeuse : j’y étais plus qu’habitué ! Elle était presque devenue « une extension de mon corps »…
Mais j’imagine qu’il est possible de changer ses habitudes et qu’elle reviendra peut-être sur un futur EOS R professionnel (pour les gens comme moi). Contrairement à une idée reçue (que j’ai lu ici ou là) : il ne me semble pas que la nouvelle commande tactile (son vrai nom est « Barre Multifonction M-Fn » et en parlera plus bas) ; soit faite pour remplacer l’ancienne roue codeuse. C’est autre chose…
Rassurez-vous : la molette arrière de contrôle rapide (accessible du pouce et personnalisable par ailleurs) : reprend exactement les fonctions de l’ancienne « roue codeuse »… Par défaut elle pilote la correction d’exposition directe (protégée par le bouton Lock comme sur les reflex). Il suffit donc de modifier légèrement la position de son pouce, ce qui ne devrait tout de même pas être une « révolution culturelle » pour la plupart des photographes…
Vitesse en rafale confortable de 5 à 8 im/sec : bien assez pour moi !
Personnellement, je n’aurais pas grande chose à faire avec plus de 8 images / sec, dans la plupart des situations ! Même pour des images de sports : je vous assure l’on « peut déjà faire beaucoup » avec ça… Croyez-en ma petite expérience de photographes de sport, à une époque ou les appareils pro, n’avançaient pas plus vite que cela.
A noter que la vitesse maximum de 8 im/sec est disponible seulement en Autofocus One-Shot (équivalent de AF-S single dans d’autres marques, ou la mise au point est mémorisée)… La vitesse en rafale baissera à 5 im/sec, dès que vous passerez en Autofocus Ai-Servo (suivi AF en mouvement, autrement dit AF-C continu chez d’autres marques). Idem si vous activez le Mode Anti-Flickr, vous serez limités à 5,6 im/sec. On peut vivre avec.
En tous cas en mode AF One-Shot je trouve la performance assez fantastique… Et cela tombe bien, puisque One-Shot est le mode AF que j’utilise pour 80% de mes images, même quand « ça bouge »… (du moins, tant que les déplacements de mon sujet dans la profondeur ne sont pas trop rapides et que je peux utiliser une ouverture au delà de f/5.6).
Lorsque « ça chauffe » en reportage et que vous enchaînez les images sous tous les angles (j’ai pu tester ça avec les manifestations des Gilets Jaunes) : la question du « buffer » me semble plus importante que la vitesse absolue des rafales… Le buffer du Canon EOS R est assez confortable : 120 images en JPEG et 63 en RAW, il y a de quoi voire venir. Mais je dois ici formuler un reproche (que je fais assez habituellement à Canon) : on ne dispose que de deux vitesses en rafales… La rafale lente (qui est trop lente souvent) et la rafale rapide (qui est trop rapide parfois). Il me faudrait vraiment une ou deux vitesses intermédiaires.
Alors évidement : si vous avez besoin de monter à 10 images/sec : tournez vous éventuellement vers d’autres modèles (les Nikon Z6 et Z7 montent à 5,5 im/sec. Et le Sony A7 à 10 im/sec)… Mais qui a vraiment besoin de 10 im/sec ? Franchement, pas grand monde et surtout : pas souvent.
Ce n’est pas parce que cela existe, que vous en avez forcément besoin… Et peut-être existe-t-il certaines fonctionnalisées moins visibles que la vitesse en rafale… mais plus vitales ? Comme par exemple une excellente colorimétrie, ou des RAW deux fois « moins lourds » grâce au format C-RAW ? Ou encore le volet de protection du capteur qui se referme, une fois l’appareil éteint ? Selon l’expression bien connue : Chacun verra « midi à sa porte »… (lire aussi ceci à propos de cette expression populaire).
Attention, si vous souhaitez disposer de la vitesse maximum en rafale, il faudra penserez à désactiver aussi le RAW Dual Pixel (Première colonne des menus Rouge, deuxième ligne). Pour mémoire nous avions expliqué ce que sont les RAW Dual Pixels ici : Dual Pixel RAW du Canon EOS 5D MkIV et là, Lightroom supportera les Dual Pixels RAW et ici : Les Canon Dual Pixels RAW possèdent d’autres secrets.
Autre conseil (de vieux sage), si vous devez enchainer souvent des dizaines d’images à la suite : à la plus haute vitesse possible : désactivez éventuellement la correction Auto du Vignetage. La correction de l’Aberration Chromatique. La correction de la Diffraction. Et la correction de la géométrie des objectifs… Cela vous donnera plus de puissance de calcul et le « buffer » sera moins vite saturé. De toutes façons ces paramétrages ne sont pas exploités par Lightroom en RAW. Ils n’intéressent en fait, que les utilisateurs de JPEG et ceux qui développent leur RAW à l’aide du logiciel Canon DPP.
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Des prise de vue 100% silencieuses
Spécificité propre aux hybrides, on peut enfin shooter dans le silence absolu, grâce à l’obturateur électronique… Cela sera apprécié de certains photographes : photographes de plateau par exemple. Précision nécessaire, si votre Firmware est en version 1.1.0 : alors tout va bien, vous pourrez utiliser la Prise de vue 100% silencieuse en Mode rafale haute vitesse (8 im/sec)… Mais pensez à désactiver le Braketing d’Exposition, le RAW Dual Pixel, le Flash, le HDR et la prise de vue Anti Flicker (tout ça est incompatible avec ce mode silencieux : une « alerte » vous l’expliquera d’ailleurs)…
C’est très impressionnant, notamment lorsque vous avez choisi le Mode AF Suivi des visages. Un cadre blanc s’affiche à l’extérieur de l’image, pour vous indiquer que des photos sont prises (puisqu’il n’y a pas d’interruption de la visée, ce qui est très bien aussi)… Ce cadre blanc clignote à la vitesse de la rafale, c’est bien pratique et change d’autres hybrides (que j’avais essayé) et avec lesquels je déclenchais sans « savoir » si l’appareil suivait le rythme.
Attention, dans ce Mode silencieux utilisant un « obturateur électronique », si vous déplacez rapidement votre cadrage latéralement : alors, des déformations très fortes peuvent apparaitre sur les lignes verticales… C’est le fameux phénomène du « Rolling Shutter ». Qui explique d’ailleurs, que l’obturateur électronique ne remplace pas encore les obturateurs mécaniques pour les prises de vues normales…
Attention : si le Firmware de votre EOS R est encore en version 1.0.0 (les premiers exemplaires vendus), alors mettez-le à jour (c’est très rapide et très facile ici)… Car avec la version 1.0.0 : il fallait nécessairement être en Mode « vue par vue » pour profiter du déclenchement 100% silencieux. J’avais pu tester ça avec le modèle que l’on m’a prêté (firmware en 1.0.0).
Ultime précision : ne confondez pas ce Mode « Déclenchement silencieux » qui utilise l’obturateur électronique à 100%… Avec l’ancien Mode silencieux (qui ne l’était pas vraiment et que l’on trouvait déjà sur les reflex Dual pixel) qui est nommé : « Prise de vue avec Visée par l’écran silencieuse ». Ce système propose 2 Modes, mais n’est d toutes façons pas 100% silencieux, car l’obturateur mécanique travaille… Je vous conseil de le désactiver… Vous le trouverez sous l’abréviation peu explicite : « Pdv VE silen. » dans le 6em onglet des Menu Rouges. Juste sous le Menu « Déclenchement silencieux ».
Bien entendu, il est recommandé de travailler autant que possible de préférence en Mode 1er rideau électronique (ce qui veut dire que le second rideau est mécanique). Il s’agit du Mode activé par défaut. A noter que la vitesse de Synchro flash peut être plus élevé qu’en Obturateur mécanique.
On évitera l’Obturateur Mécanique si possible, car des problèmes de netteté à certaines vitesse peuvent apparaitre, causés par des vibrations potentiellement générées par l’obturateur mécanique. Un phénomène nommé « Shutter shock », apparaissant à des vitesses situées entre 1/2 sec et 1/60 sec (voir au-delà)…
Enfin, le Mode Obturateur électronique est à réserver aux situations ou il est impossible de faire autrement (car un silence absolu ou une très haute vitesse sont impératifs) : au delà de la question du « Rolling shuter », notez aussi que la dynamique est un peu diminuée dans ce Mode (même si vous ne vous en rendrez compte que si vous deviez déboucher les ombres de façon très importante).
Des Menus comme à la maison : on ne change pas une formule gagnante
Canon propose depuis 19 ans déjà : les « meilleurs Menus de tous les appareils photos »… C’est pour moi une évidence totale. Rassurez-vous ils ne changent en rien. Ainsi, du Canon G1X MkIII, à l’EOS 5D MkIV, en passant par ce nouvel EOS R : un seul et unique système de Menus toujours identiques, permet de toujours s’y retrouver très facilement !
On retrouve les couleurs par thèmes : Rouge pour les réglages de prise de vue, Violet pour les réglages AF, etc… Il est à noter toutefois, que le petit EOS RP ne dispose pas des Menus Violets des réglages Avancés d’Autofocus.
On retrouve bien entendu toujours les Menus Personnalisables Verts (apparus en 2015 sur le Canon EOS 5DsR), qui permettent de créer et nommer jusqu’à 5 onglets (heureusement, l’EOS RP en dispose bien lui aussi). Découvrez ci-dessous, comment je les ai configuré pendant ma période de test de l’appareil. Je vous rassure : il est inutile pour la plupart des gens de configurer autant de « raccourcis »… Mais lorsque je test un nouvel appareil, je dois vérifier des tas de fonctionnalités (et nous disposons avec l’EOS R de quelques nouveautés par rapport aux reflex : par exemple le « Déclenchement silencieux », que j’ai donc ajouté à mes Menus personnalisés)… C’est comme me faire « un pense bête » directement dans l’appareil.
On trouve aussi de petites nouveautés intelligentes : par exemple un Menu « QR Code », qui permet d’accéder instantanément au Mode d’emploi de l’appareil en ligne, via le navigateur de votre smartphone… Intelligent : je n’avais pas encore vu cela sur un Canon avent (ni sur d’autres marques : il me semble). L’expérience pourrait être encore meilleure si l’on arrivait directement à la page du Manuel en français. Mais on arrive en fait, sur le portail de tous les Manuel Canon : il faudra donc quelques clic pour naviguer jusqu’à la bonne page et télécharger un .pdf… C’est pas mal de le conserver dans son téléphone.
Tout cela me fait regretter une fois de plus que Nikon avec ses récents hybrides Nikon Z vienne de rater une occasion historique de réformer ses « vieux menus à rallonge »… Quel dommage : c’était le moment ou jamais. Soit, ils n’ont pas osé prendre le risque de déstabiliser les « Nikonistes »… Soit ils n’ont pas su le faire, ou pas eu le temps de le faire. Et c’est dommage.
MAJ : on remarquera sur l’EOS RP que certains menus sont un peu plus réduits que sur l’EOS R et un peu « simplifiés ». Quelques options avancées sont manquantes aussi : par exemple la sélection « directe » des Méthodes de sélections des Collimateurs via la bague « Mf-n », n’existe pas. Cela vous obligera à cliquer sur deux boutons, au lieu d’un seul. Je tenterais d’en faire la liste lors de mon prochain test du Canon EOS RP.
L’écran monochrome supérieur
Bien pratique, je préfèrerais ne devoir jamais m’en passer (si j’ai le choix) ! Enfin si, je peux tout de même m’en passer… Si « en échange » on me propose un boitier vraiment minuscule, comme mon petit boitier de secours l’EOS 200D… Ou alors, l’EOS RP qui est dépourvu d’écran supérieur. A noter qu’un tel écran supérieur est également absent des Sony A7, ou des différents Fuji X-T1, X-T2, X-T3, (APS-C), etc… Mais présent sur les Fuji GFX (moyens formats) et le Fuji X-H1, ainsi que sur les Nikon Z6 et Z7.
J’ai déjà expliqué à plusieurs reprises, pourquoi cet écran avait son importance : il permet de continuer à travailler comme en argentique (avant 2001) : sans regarder l’écran arrière… D’autant que l’on peut rabattre l’écran tactile couleurs, vers l’intérieur (ce qui le protège et le cache)…
Cette façon de travailler sans vérifier en permanence ces images permet de progresser : d’apprendre à « se faire confiance »… Et permet aussi d’économiser beaucoup les batteries ! Car effectivement, avec ces APN hybrides l’autonomie est à surveiller davantage qu’avec les reflex. A noter que lorsque l’appareil est éteint, le Mode de prise de vue précédemment sélectionné reste lisible sur l’écran : ce qui me semble indispensable.
Autre bonne raison d’utiliser l’écran supérieur : lorsque l’appareil repose sur votre poitrine, objectif tourné vers la scène : l’écran supérieur vous donne une idée des données de prise de vue à ce moment (mesure d’exposition active en temps réel). Alors que lorsque vous regardez un écran arrière : c’est que l’objectif vise plus ou moins… vos pieds ! Donc la cellule est occupée à mesurer la luminosité du sol, au lieu de la scène devant vous qui vous intéresse.
Un écran arrière extraordinairement confortable
Les amateurs de vidéo adorent cet écran totalement basculant, qui autorise les selfies et le « Vloging ». D’autant que son interface tactile est probablement la meilleure et la mieux conçue : très réactive et précise…
On peut même naviguer sans peine dans les Menus du bout des doigts : ceux qui ont découvert la photo avec un smartphone apprécient cette façon de faire… Mais moi je préfère utiliser les molettes pour cela, car j’y suis habitué et ça va bien plus vite… La molette avant déplace la sélection « latéralement » d’un onglet à l’autre. Et la molette arrière « verticalement », d’un menu à l’autre.
On peut activer dans les options le « Déclenchement tactile directement par toucher de l’écran »… Très facile pour les débutants venant d’un smartphone, l’Autofocus s’activant à l’endroit touché… Personnellement je désactive cela car on a tendance à déclencher sans le vouloir ! Et comme par ailleurs l’AF est fantastique, ça ne présente pas tant d’intérêt que l’on pourrait l’imaginer…
L’écran est très bien défini, très fin, ses couleurs magnifiques… un vrai régal. L’avantage de ce système articulé sur le côté, très courant chez Canon : c’est que l’on peut le replier face cachée : ce qui permet de le protéger des rayures…
Personnellement pour la street photo, j’aurais préféré un écran « dans l’axe de la visée », basculant verticalement, comme chez Nikon ou Sony : car c’est plus discret dans la rue… Mais bon, c’est ainsi : on fera avec.
Autofocus : c’est la révolution…
Deux Modes AF Classiques
L’Autofocus de l’EOS R est très rapide en One-Shot, procurant un réel plaisir d’utilisation… Il fonctionne très bien dans de faibles conditions d’éclairage (en théorie il peut faire le point jusqu’à -6EV avec un objectif ouvrant a f/1.2 )… Il me semble aussi, que mes objectifs EF montés sur l’EOS R (grâce à la bague d’adaptation gratuite), sont aussi rapides que lorsqu’ils sont montés sur mes reflex EOS… Si il existe une différence, je ne l’ai pas perçu. C’est une grande réussite, qui promet une « transition confortable » de l’univers EF (depuis 1987), vers la monture RF…
En AF suivi (AI-Servo), je suis un peu moins impressionné, même si le suivi est généralement efficace car la cadence descend à 5 im/sec : ce qui permet à l’AF de faire son travail… L’affichage devient saccadé dans ce Mode là (sans black-out) : le viseur n’affichant que les « moment » qui ont été mis au point.
L’Autofocus de l’EOS R fonctionne comme celui des reflex Canon, selon deux Modes bien connus : d’abord le Mode One-Shot (équivalent AF-S single chez Nikon). Ensuite le Mode Ai-Servo (équivalent AF-C continu chez Nikon). Vous pouvez passer très rapidement de l’un à l’autre en utilisant le bouton Quick Menu (pression du pouce sur la touche Q, ou sur le bouton Q affiché sur l’écran).
- Mais il est aussi possible de programmer une touche de son choix pour cela… Ce qui me semble plutôt indispensable ! J’ai choisi d’attribuer l’alternance rapide entre One-Shot et Ai-Servo : à la touche de « AF-On ». Mais cette personnalisation est plutôt destinée aux utilisateurs experts, car les débutants pourraient éventuellement (?) changer de Mode AF sans même s’en rendre compte, car cette touche est très exposée aux pressions accidentelles du pouce (heureusement une alerte s’affiche dans le viseur au moment du changement de mode AF).
- Quel Mode AF utiliser par défaut ? Je recommanderais aux débutants d’utiliser d’abord le plus courant : le Mode AF One-Shot (qui correspond à AF-S single chez Nikon). Le point est mémorisé par une pression à mi-course sur le déclencheur… Je précise (au passage) que je n’ai pas désactivé le Bip (très discret) de confirmation du point car il ne me gène pas (au contraire il m’aide), mais qu’il est possible évidement de le désactiver…
- Ensuite testez le Mode Ai-Servo (AF suivi appelé AF-C chez d’autres marques). Idéal pour les sujet en mouvement, spécialement si vous combinez ce Mode avec une sélection Automatique des collimateurs. Activez la reconnaissance et le suivi des Visages et des yeux et vous serez dans une situation parfaite pour réaliser des portraits… Pensez à attribuer à une touche de votre choix : l’activation du Suivi de l’oeil. Je l’ai par exemple attribué à la Touche d’éclairage de l’écran monochrome supérieur (que beaucoup de gens n’exploitent pas de toutes façons).
Vous remarquerez (éventuellement) qu’en Mode One-Shot : les collimateurs s’allument en vert lorsque le point est effectif. Alors qu’en mode Ai-Servo : c’est en bleu qu’ils d’allument lorsque le point est effectif… Et dans les deux cas, les collimateurs sont gris lorsque le point n’est pas acquis.
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Mais pas de Mode Ai-Focus
On remarquera à ce moment, que le Mode automatique des reflex Ai-Focus (appelé AF-A chez certains Nikon), n’existe plus sur l’EOS R… Dommage, car il s’agissait en quelque sorte d’un Mode One-Shot, capable de basculer en Ai-Servo automatiquement… si le sujet se mettait à bouger (je résument peu). Oui, c’est dommage, car c’était rassurant pour ceux qui ne comprennent pas la différence entre On-Shot et Ai-Servo… et ils sont assez nombreux !
Ensuite après avoir compris ces deux Modes AF : il vous reste à choisir parmi sept « Méthode de sélection des collimateurs », qui ressemblent beaucoup aux méthodes que l’on trouve sur les reflex Canon… Je précise à ce propos que la couverture des collimateurs est très impressionnante : 88% en largeur et quasiment 100% en hauteur. C’est pratique : dans certaines circonstances particulières, notamment en portrait….
Je préfère en règle général utiliser une méthode de sélection des collimateurs qui limite la zone couverte à une fraction du cadre, proche de celle couverte par mes reflex en mode « tous collimateurs actifs ». Cela permet de cadrer en plaçant les collimateurs sur le sujet, tout en évitant les éléments parasites inévitables dans les coins et en bas au premier plan. Toujours est-il qu’avec l’EOS R : on a le choix… Les utilisateurs débutants ou de niveaux intermédiaires (parfois peu à l’aise avec l’AF classique des reflex) risqueront d’y prendre goût et de ne plus pouvoir s’en passer.
Personnaliser les « Méthodes de sélection des collimateurs Autofocus »
Ici, tout a été fait pour ne pas trop vous « déstabiliser »… Comme sur les reflex, on change de méthode très rapidement, grâce à la Touche M-Fn située tout à l’avant du la poignée… Tout près du déclencheur elle est très facile et rapide à trouver instinctivement de l’index (surtout si l’on a connu les EOS 6D MkII, les EOS 7D MkII, les EOS 5D MkIII et suivants).
- Petite astuce : si vous voulez passer plus rapidement d’une méthode à l’autre : désactivez deux, ou même trois de ces sept possibilités… Car sept : c’est presque trop ! Pour cela, rendez-vous dans le 5em onglet Violet (Menus de l’AF), jusqu’à la ligne « Limiter méthodes AF ». Dans mon cas, j’ai désactivé les 3em et 6em groupes de collimateurs. Il ne me faut désormais que 5 pressions successives de l’Index sur M-Fn pour faire défiler toutes les méthodes de sélections de collimateurs… Bien plus rapide et agréable car on fait ça très souvent !
- A noter que déjà sur mes reflex… je désactivais une ou deux méthode de Sélection des Collimateurs (depuis que l’on a découvert ce type d’AF apparu avec l’EOS 7D MkII).
- A cet effet, on peut aussi personnaliser le fonctionnement de la touche M-fn : afin d’accéder plus rapidement au changement de Méthode de sélection de Collimateurs AF. Optez pour « Sélection directe de Méthode FA »…
Il suffira alors d’une pression directe sur cette touche, pour changer de Méthode instantanément. C’est un peu tout petit peu plus rapide que le réglage d’origine (mais ce choix n’existe pas sur l’EOS RP malheureusement).
Reconnaissance des visages et détection de l’oeil (sur l’EOS R et sur l’EOS RP)
Surtout : ne désactivez pas la première « Méthode de sélection » de la liste : je parle de la « Sélection Automatique des Collimateurs ».
Car c’est elle qu’il faut sélectionner si vous souhaitez profiter de la détection des visages et de la mise au point sur l’oeil. Une des nouveautés de cet EOS R par rapport aux reflex…
Sur le petit EOS RP comme sur l’EOS R : le suivi de l’oeil fonctionne déjà dans les deux modes AF : One-Shot et Ai-Focus.
Pensez à attribuer à une touche de votre choix : l’activation du Suivi de l’oeil. Je l’ai par exemple attribué à la Touche d’éclairage de l’écran monochrome supérieur (que beaucoup de gens n’exploitent pas de toutes façons).
Une Mise à Jour du Firmware a rendu la « Détection et le suivi l’AF sur l’oeil » beaucoup plus réactif et efficace, que lors de la sortie initiale de l’appareil. Lire : Les progrès de l’AF du Canon EOS R en Firmware 1.4.0
Un système de détection de l’oeil permettant de travailler en Ai-Servo procure un avantage certain, pour les portraits réalisé à très grande ouverture (en dessous de f/1.8), avec des focales relativement longues (au delà du 70 mm)…
Spécificités (avancées) de l’Autofocus
Dans le cas de l’AF One-Shot, il est possible de régler la priorité du déclenchement… Soit Priorité est donnée à la vitesse de déclenchement pour la première image (quitte à ce que la mise au point ne soit pas parfaite)…
Soit Priorité est donnée à la mise au point (quitte à ralentir un tout petit peu la vitesse de déclenchement). Personnellement, moi qui shoote généralement en rafale haute vitesse : je préfère que le déclenchement de ma première image soit ultra rapide, même si la mise au point n’est pas terminée à 100%… De façon à ne jamais rater une image qui surgirait par surprise.
De toutes façon, la seconde image venant ensuite sera parfaitement nette, car entre la première et la seconde image : l’AF a tout le temps de finaliser sa mise au point. Si l’on fait ce réglage (en donnant la Priorité au Déclenchement) mais que l’on désire quand même que sa première image soit parfaitement nettes (par exemple lorsqu’il n’y a pas de situation d’urgence) : il suffira de penser à marquer un très léger temps d’arrêt après avoir appuyé à mi course sur le déclencheur (une fraction de seconde est suffisante)… Et l’on déclenchera (éventuellement) après avoir entendu le bip de confirmation (que je considère utile et non dérangeant), ceci donner un peu de temps à l’AF de finir son travail…
Autre détail spécifique à cet EOS R : je recommanderais de commencer par désactiver « la recherche du point en permanence ». Cela se passe dans le premier Onglet des Menus Violets (ceux de l’AF), descendez jusqu’à AF Continu et choisissez désactiver. Mais ne confondez pas cette option avec le Mode AF Suivi (nommé Ai Servo chez Canon, ce qui correspond à AF-C (Continu) chez d’autres marques… Non, il s’agit de tout autre chose : il s’agit ici de permettre (par défaut) l’objectif de faire le point en permanence, à la façon d’un appareil compact. Je préfère désactiver cela afin de ne pas user inutilement la batterie.
Une fois cette option désactivé, la recherche du point ne se fera que lorsque vous appuyez à mi course sur le déclencheur… Ce qui ressemble davantage au comportement d’un reflex…
Dernier point : j’ai activé la mémorisation de la position des collimateurs en fonction de l’orientation du boitier, disponible ici comme sur les reflex EOS. Cela fonctionne correctement avec mes objectifs EF montés sur la bague. Mais étrangement cela ne fonctionne pas avec le RF 35 mm /1.4, même après la mise à jour de son firmware (mais j’enquête).
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Ergonomie : personnalisations conseillées
De nombreuses touches personnalisables
Comme sur pas mal de modèles de Canon, on peut personnaliser de nombreuses touches (allez dans les menus orange pour cela). La première Molette que vous souhaiterez probablement personnaliser, ce sera la nouvelle Bague cerclant l’objectif… On en a déjà parlé plus haut : je lui ai attribué la « Correction d’exposition »… Je n’y reviens donc pas. Tous les paramétrages n’étaient pas possibles avec la première version du Firmware. Heureusement ceci a été corrigé par des mises à jour :
- J’ai attribué aux quatre touches du Pad la « Sélection directe des Collimateurs AF ». Cela permet de déplacer les collimateurs avec le Pad, sans devoir appuyer préalablement sur une touche. Un peu à la façon d’un Joystick (qui est absent de l’EOS R).
- Et j’ai attribué « Sélectionner le Collimateur Central » à la Touche SET (au centre du Pad)…
- J’ai attribué le réglage ISO à la Touche de mémorisation d’Exposition (maintenue appuyé) : celle en forme d’étoile, vu que je ne travail jamais avec la mémorisation d’exposition, mais que je préfère utiliser la correction manuelle d’exposition)… Mais on peut aussi attribuer le changement d’ISO à n’importe quelles Molettes et bagues… sans oublier la « Touch Bar » (que je préfère désactiver totalement)
- Concernant l’AF : j’ai attribué l’alternance One-Shot et Ai-Servo : à la touche Collimateurs AF (celle avec le Picto des Collimateurs et la loupe bleue, située juste sous la mémorisation d’expo). Car j’alterne très souvent entre One-Shot et Ai-Servo… Du moment que vous pouvez déplacer votre collimateur AF directement grâce aux 4 touches du Pad (ou grâce à l’écran tactile), alors vous n’avez plus besoin d’utiliser cette touche de Sélection des Collimateurs AF.
- Et j’ai (encore) attribué « Sélectionné le Collimateur Central » : à la touche AF-On. Cette fonction (très utile) est donc attribuée à deux touches : car selon la prise en main, mon pouce se trouve près de l’une, ou de l’autre…
- Pensez à attribuer à une touche au Testeur de Profondeur de champs. Car malheureusement, la traditionnelle touche du Testeur à l’avant du boîtier est manquante… Du coup, j’ai parfois attribué cette fonction à la Touche d’éclairage de l’écran monochrome supérieur. Que beaucoup de gens n’exploitent pas de toutes façons.
- En pour terminer : il est intéressant d’attribuer le Quick Menu à une touche (physique). Ainsi, vous pourrez opter pour un écran plus sobre pendant la prise de vue (en alternant les types d’affichages grâce à la touche INFO). Je préfère en effet éviter l’affichage dense qui comporte le bouton Q virtuel (situé en haut à droite de l’écran tactile). Du coup j’ai parfois attribué le Quick Menu à la touche d’éclairage de l’écran Monochrome supérieur (à la place du testeur de Profondeur de champs du coup)… Et dans ce cas : admettons qu’il manquerait une petite touche programmable, à l’arrière de l’EOS R.
Ces quelques modifications sont des choix personnels et éventuellement temporaires… Je vais tester diverses formules avant de m’arrêter sur le meilleur paramétrage, pour ne plus jamais en changer ensuite. Car il s’agit de bien le mémoriser, pour l’utiliser instinctivement…
Petite remarque intéressante d’un de nos lecteurs : appuyer sur la touche « Corbeille » ramène instantanément le collimateur sélectionné au Centre (comme anciennement le bouton SET)… Je ne l’avais pas remarqué : ça marche sur l’EOS R et aussi sur l’EOS RP. Cette touche n’est pas hyper accessible du pouce (et non programmable), mais une fois qu’on a « repéré » sa place et sa forme (en creux) : alors pourquoi pas… Dans ce cas, vous pourrez éventuellement attribuer une autre fonction à la touche SET.
La question de la « Touch Bar » : donnez-lui sa chance (ou pas)
Je ne vais pas vous dire que cette Touch Bar m’a immédiatement semblé une invention « incontournable ». Vraiment, cela ne saute pas aux yeux lors d’une première prise en main.
- Je lui ai attribué la sensibilité ISO pendant quelques jours. Mais cette méthode ne m’a pas séduit finalement. Essayez : peut-être ce sera mieux pour vous. Mais probablement pas…
- J’ai aussi expérimenté le « zoom rapide sur le collimateur AF », qui permet de vérifier rapidement la MAP… C’est utile lorsque l’on travail en MAP Manuelle… Même si je n’utilise pas si souvent la MAP Manuelle car l’AF est désormais si performant, qu’il reste peu de circonstances lors desquelles utiliser la MAP Manuelle.
- Après quelques jours d’utilisation, j’ai fini part la désactiver totalement pour la prise de vue… Et je ne m’en sers que pour faire défiler les photos lors de la revue (et encore rien d’indispensable)…
Il me semble que la réaction un peu rapide de pas mal de testeurs à été de la « condamner immédiatement », sans trop chercher à comprendre… Je vous suggère de lui « donner une chance » : essayez diverses personnalisations… Et si finalement ça ne vous plait pas : vous pourrez la désactiver totalement pour la prise de vue : ce que j’ai fait après quelques jours. On sent que c’est un premier jet : soit elle progressera sur de prochains modèles… Soit elle disparaitra (comme elle a disparu de l’EOS RP).
La Touch Bar ne gênera en rien vos opérations habituelles, puisque l’on dispose toujours d’une molette arrière et d’une molette avant : les deux molettes fonctionnent exactement comme avant. La seule différence « ergonomique », c’est que la molette arrière n’est plus « à plat sur l’arrière du boitier » comme y on est habitué sur les EOS depuis 1987… Mais désormais située sur le haut du boitier : toujours accessible du pouce, avec un positionnement différent : pouce en l’air plutôt que à plat…
Donc, rien de dramatique on peut s’habituer à ce léger changement : dire que l’EOS R est privé de roue codeuse est faux, elle a juste changé d’axe et de position (c’est la molette arrière d’en haut)… Le petit levier « Lock » qui permettait de bloquer la correction d’exposition est remplacé par un bouton « lock » sur le haut du boîtier.
Essayez le Mode Priorité flexible (Mode FV)
Vous savez que je ne suis pas facile à convaincre en matières de gadgets : autant dire que c’est avec un peu de « circonspection » que j’ai essayé le Mode « Priorité Flexible ». Mais comme ce n’est pas tous les jours qu’un nouveau Mode de Prise de vue fait son apparition, il fallait donc s’y intéresser un peu… Ne serait-ce que pour saluer une tentative (supplémentaire) de faciliter un peu le travail des photographes.
De son petit nom en Anglais : « Flexible Priority Auto Exposure mode » : le Mode Fv est en seconde position sur la liste des Modes (qui sont classés en quelque sorte : du plus amateur au plus « pro »). Le Mode Fv étant situé entre le Mode « Tout Auto » et le Mode « P », cela devrait renseigner sur sa simplicité d’emploi (précipitez-vous d’ailleurs à la page 140 du Mode d’emploi, qui est disponible ici en pdf. mais ne propose que 2 pages pour l’expliquer).
- De quoi s’agit-il ? Dans ce Mode, vous pouvez régler indifféremment la Vitesse, l’Ouverture et la Sensibilité : manuellement ou automatiquement. Et combiner ces réglages (flexibles) avec la correction d’expo. L’un des premier intérêt que je vois à ce Mode, c’est de pouvoir changer la correction d’exposition et chacun des trois paramètres principaux (manuellement ou les passer chacun en Auto) : sans jamais devoir sortir l’oeil du viseur. Ce que l’on ne peut pas faire aussi facilement si l’on jongle entre les divers Modes (P, Av, Tv et M)… En somme : le mode Fv est une sorte de « fusion » de tous les Modes (P, Av, Tv et M), en une seule interface..
- La différence avec la Priorité Ouverture par exemple : c’est que dans ce dernier Mode, vous choisissez d’abord l’Ouverture… Mais qu’ensuite : la Vitesse vous est « imposée par l’appareil », en quelque sorte. Alors qu’en Priorité Flexible, vous conservez tout de même la possibilité d’Imposer une Vitesse, une Sensibilité et même une correction Manuelle d’Expo, après avoir choisi une Ouverture.
- Vous ne comprenez rien ? Pas de panique… En pratique : commencez par appuyer sur le Bouton Modes, puis tournez la Molette jusqu’à sélectionner Fv. Lorsqu’il est sélectionné : la molette arrière sert à « sauter d’un paramètre à l’autre »… Ce qui permet à la molette avant de modifier le paramètre sélectionné.
La première fois que vous l’utilisez (ou après l’avoir réinitialisé) : les trois paramètres (Vitesse, Ouverture et ISO) sont tous les trois en Mode Auto (Auto est reconnaissable car les valeurs sont soulignées à l’écran). Mais dès que vous modifiez l’un des paramètres : il n’est plus en Auto, mais fixé par vous.
Si vous ne Modifiez qu’un seul Paramètre, cela revient donc à se retrouver en Priorité Vitesse, ou Priorité Ouverture… Ou même en Priorité Sensibilité (bonjour le Pentax K10 de 2006)… Et si vous Modifiez les trois Paramètres : vous finirez en Mode Manuel en quelque sorte. Et pour remettre ces Paramètres en Automatiques, appuyez sur les flèches du Pad arrière : ◀︎ ou ▲… Enfin, pour ajouter la correction d’expo : appuyez sur les touches ▼ ou ►…
Manque de bol : j’ai justement reprogrammé ces quatre touches vitales (en l’absence de Joystick) pour déplacer les collimateurs AF. Ce qui me semble immédiatement plus utile, que d’apprendre à utiliser le Mode Fv… C’est donc à ce moment, que j’ai cessé toutes tentatives d’utiliser le Mode Fv.
Il y a une astuce (vitale) à connaitre, si vous voulez utiliser ce Mode de façon efficace… Lorsque vous sélectionnez (grâce à la molette arrière supérieure) un des trois paramètres : Vitesse, Ouverture, ou ISO, rappelez-vous que vous pourrez le remettre en mode Auto : simplement en appuyant du pouce sur la touche « Corbeille » (a une époque elle était tactilement plus facile à identifier, puisqu’elle était concave).
Si l’on désire atteindre ce niveau de contrôle avancé, il semble presque aussi simple d’apprendre à utiliser le Mode Manuel : pour modifier la Vitesse avec la Molette Avant. L’Ouverture avec la Molette arrière. Et la sensibilité comme on préfère (avec une troisième molette, ou autrement)… Il n’est pas impossible que le Mode Fv finisse sa carrière au cimetière des bonnes idées que l’on aura pas fait l’effort d’étudier suffisamment. Pour autant son principe est vraiment très malin. Pour sa défense : une première vidéo par ici, une autre signée Canon par là… et enfin cette prise en main. Essayez le : peut-être vous conviendra-t-il ?
Pas de stabilisation du capteur ? Relativisez, car tout est relatif…
Tant que l’on utilise des objectifs stabilisé, vous ne serez jamais gênés par l’absence de stabilisation du capteur. Car la stabilisation dans les objectifs est généralement plus performante et il existe bien assez d’objectifs stabilisés chez Canon et d’autres fabricants (en utilisant le bague d’adaptation ou pas).
Et de toutes façons pour toutes les focales plus courtes que 35 mm : franchement il est facile de se passer de toute stabilisation : il suffit de réfléchir un peu à la règle de « 1 sur la focale ». Alors oui, c’est un peu dommage que le capteur den soit pas stabilisé : mais franchement pas insurmontable. Personnellement, je me souvient avoir fait « sans aucune stabilisation » durant tellement d’années… Avez-vous vraiment l’impression que ça me fait rater beaucoup de photos ? Je ne crois pas…
- Réfléchissez 5 minutes à cela : sur vos 100.000 dernières photos (prises au cours des dernières années) : pour combien d’images pensez-vous vraiment que la stabilisation du capteur aurait fait une « vraie différence » ?
- Personnellement seulement 10% de mes images sont faites avec des objectifs non stabilisés, puisque chez Canon j’ai le choix d’acheter des objectifs stabilisé… Dont certain sont très peu coûteux, relire à ce propos : 5 objectifs Canon RF annoncés bientôt ainsi que Quels objectifs recommander pour le Canon EOS RP et enfin: génie oublié : Canon EF 28 mm f/2.8 IS USM)… Ensuite, une bonne moitié de mes photos faites sans aucune stabilisation, sont celle faites avec le EF 14 mm f/2.8 L USM II, ou avec le Sigma 24 mm f/1.4 : autant de photos pour lesquelles je n’ai besoin d’aucune stabilisation.
- Au delà : il reste peut-être 5% seulement de mes photos, pour lesquelles je dois faire (un tout petit peu) attention à ma vitesse minimale : car ces photos combinent des objectifs non stabilisé et des focales supérieures à 28 mm… Franchement, si je n’en étais pas capable : je devrais sans doute retourner prendre des cours de photos !
Alors si après avoir bien réfléchi à ces statistiques : vous pensez toujours, « ne pas pouvoir vous débrouiller » sans un capteur stabilisé : alors tournez-vous vers une autre marque. Ou attendez un prochain EOS R qui intégrera un capteur stabilisé, puisque cela a été confirmé : La stabilisation du capteur (IBIS) re-confirmée par Canon.
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Un seul emplacement de carte SD
Une très bonne chose est que Canon soit resté fidèle au format de carte SD : qui ne sont pas chères et courantes… Il est compatible avec le format de cartes UHS-II. Ce n’est pas parceque d’autres formats existent, que nous en avons vraiment besoin…
Personnellement, je ne suis absolument pas gêné par le fait qu’il n’existe qu’un seul lecteur, n’ayant jamais perdu la moindre photo depuis l’an 2000 avec mes Canon EOS et en utilisant un seul lecteur de carte… Actuellement sur mon EOS 5DsR : je n’utilise la seconde carte SD qu’en « débordement », au cas ou la carte CF de 128 Go soit pleine (ça arrive parfois).
Franchement en formatant la carte à chaque fois : je considère que le risque de perte de données est « ridiculement faible ». Du moins si l’on sait utiliser correctement ses cartes. J’ai 100% confiance dans mes cartes Lexar !
On dirait d’ailleurs que Nikon et Canon « pensent la même chose », puisque tous les deux ont fait l’impasse sur la seconde carte (y compris sur le Z7 plus professionnel)…
Encore une fois, à propos de ce double lecteur de carte comme à propos d’autres détails : ne vous laissez pas influencer par les « avis et revues » de certains « journalistes techno »… Qui ne font des photos que dans leur bureau et n’ont que peu d’expérience réelle de prise de vue « de terrain » et sur le « long terme ».
L’expérience du viseur électronique de 3,69 Mpixels
J’ai considéré jusqu’à présent, que tout les EVF sortis précédemment, étaient trop mauvais « à mon goût »… Relire : Votre viseur électronique est-il… « dépassé » ? Et c’était vraiment le cas…
Récemment Canon (ainsi que Nikon) ont très bien compris que les photographes utilisateurs de reflex, ne se laisseraient pas convaincre par un viseur médiocre. Les deux marques ont donc « mis le paquet » pour nous satisfaire… Mon expérience avec le viseur électronique de l’EOS R est donc relativement bonne : je redoutais que ce soit moins bien.
Il n’y a pas de « black out » lors des rafales : c’est le minimum vital… Je lui reprocherais toutefois un léger retard à l’allumage lorsque l’on sort du Mode veille : cela prend généralement une petite seconde avant qu’il ne s’allume… On peut configurer relativement bien le rendu (chaud / froid) et l’affichage des informations (je déteste que mon viseur soit surchargé d’infos dans tous les sens). Ces informations basculent d’ailleurs dans le bon sens, lors des cadrages verticaux.
Il n’en reste pas moins que lorsque l’on travail avec deux boitier en même temps à viseurs optiques et électroniques (j’ai couvert la manif des gilets jaunes avec mon EOS 5D sR et l’EOS R en même temps) : et bien cela fait un choc, à chaque fois que l’on passe de l’un à l’autre.
Considérons donc ce nouveau niveau d’exigence de 3,69 Mpix (fin 2018) : comme le « minimum vital ». Tout ce qui était moins bien que ça : est simplement à « balancer à la corbeille »… Et je suppose que des progrès perceptibles vont continuer à nous être proposés, au cours des prochaines années…
Qualité d’image : la première force de cet EOS R
Innovation plus utile qu’il ne parait : les fichiers « compressés » C-RAW
En effet, ils vous feront économiser beaucoup de place sur vos disque durs… Et vous permettront de faire quelques économies sur le budget stockage / sauvegarde. Et ceci : aucune perte de qualité… Absolument aucune !
Le Canon EOS R comme l’EOS M50 vous donnent le choix de shooter dans les diverse taille et compression de JPEG bien entendu… (relire notre Prise en main du petit Canon EOS M50).
Et / ou en RAW 14 bits classique non compressé (comme avant). Mais aussi dans le nouveau format C-RAW compressé (sans perte) qui allège beaucoup vos fichiers. Dans les deux cas, l’extension de fichier est .cr3.
Comme vous pouvez vous en rendre compte sur l’image ci-contre : j’ai shooté les 11 mêmes photos, chacune dans les deux formats… En moyenne le poids de chaque image est :
- Raw .cr3 – Non compressé : 25,4 Mo (en moyenne)
- Raw .cr3 – C-RAW compressé : 12,9 Mo (en moyenne)
C’est presque donc presque deux fois moins lourd en C-RAW compressé, que en .cr3 non compressé. Si vous shootez beaucoup comme moi (entre 500 et 1000 photos par jour les « bons jours ») : alors cet argument « d’économie » d’espace est vraiment fantastique. Un avantage concret et pratique en faveur du Canon EOS R… Relire : Canon prépare un nouveau format RAW : le .cr3.
MAJ : j’ai demandé à mon ami Olivier de « peser » les RAW de son Nikon Z6, ce qu’il a fait ce lundi : il a commencé à mesurer le poids moyen des RAW d’abord en 14 bit. Puis en 12 bits :
- NEF 14 bit – Non compressés : 47,25 Mo (en moyenne)
- NEF 14 bit – Compression sans perte : 29,77 Mo (en moyenne)
- NEF 12 bit – Non compressés : 41,13 Mo (en moyenne)
- NEF 12 bit – Compression sans perte : 23,89 Mo (en moyenne)
En passant en NEF 14 bits compressé, du Nikon Z6 (de 24 Mpixels) ne gagne donc que 27% de place… Alors que le Canon s’approche d’un gain d’espace de 50%. Même en passant en 12 bits compressés, les NEF du Nikon Z6 (de 24 Mpixels) restent deux fois plus lourds que les fichier C-RAW compressés du canon EOS R (de 30 Mpixels). Cela devrait faire réfléchir les photographes les plus productifs… Et aussi ceux qui comme moi conservent 3 ou 4 « sauvegardes intégrales », de toute leur production numérique depuis 19 années. Diviser par deux le prix de votre stockage et de vos sauvegarde à long terme : ça vous intéresse ?
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Qualité d’image superbe
Je ne perdrais pas mon temps ici à comparer la qualité des RAW à 3200 ISO au niveau du pixel… Et encore moins à prendre des images en sous exposition de 5 IL, pour ensuite les remonter de 5 IL dans Lightroom… Car tout cela n’a vraiment aucun intérêt.
Le capteur de l’EOS R est plus ou moins identique. à celui de l’EOS 5D MkIV avec quelques. améliorations (probablement) : vous pouvez vous rapporter à ses performances pour savoir à quoi vous en tenir. Tous les reflex et hybrides Full Frame depuis quelques années proposent une qualité d’image (maitrise du bruit et plage dynamique) qui est très largement au dessus de mes besoins. Et probablement des vôtres également…
Si à 2400 ISO vous ne trouvez pas votre bonheur avec cet EOS R : c’est probablement que vous ne maitrisez suffisamment pas les « bases de la photographie » ! Et je vous invite à venir faire un petit stage photo avec moi ( contactez moi ) pour apprendre à régler vitesse, ouverture et sensibilité correctement… Je vous apprendrai aussi à réussir des photos à contre jour, à réussir des images de nuit. Bref, à faire les bons réglages et exploiter les Modes d’Expositions…
La qualité des images de l’EOS R est juste magnifique : les couleurs comme d’habitude chez Canon, sont riches, naturelles avec une mention spéciale pour les rouges, oranges et les teintes chairs : spécialement réussies en style d’Image Standard. Et lorsqu’on développe les RAW dans Lightroom en choisissant le Profile d’entrée « Appareil Photo Standard » (anciennement Camera Standard). Un détail toutefois : ici pas d’annulation du Filtre Passe-bas comme sur l’EOS 5DsR. Je crois que Canon aurait pu se passer de ce filtre Passe-bas, depuis 2015 j’utilise l’EOS 5DsR et je n’ai jamais connu de problèmes de moiré. J’aurais bien aimé une version EOS Rr : quitte à la payer 200 € de plus… Mais un EOS Rr, avouez que cela aurait était trop difficile à prononcer !
Colorimétrie et Style d’image
Sans surprise, comme sur tous les reflex Canon depuis 2015, le Style détail fin est toujours disponible… On peut accentuer le rayon de netteté (différemment pour chaque Style), avec les mêmes caractéristiques que le Style détail Fin, ceci pour les classiques Style : Standard, Portrait, Fidèle, Neutre et Paysage. Par ailleurs, plusieurs « Styles personnalisé » sont aussi disponibles, en plus des Styles Classiques (eux-même modifiables donc).
L’arrivée du « réglage du rayon de netteté » a été une petite révolution (arrivé sur le Canon EOS 5DsR en 2015, relire : Test terrain : Canon EOS 5Ds R au Kenya). Mon Style préféré reste (au niveau de la colorimétrie) le Style Standard que j’ai personnalisé avec un Rayon le plus fin possible. Ce qui me permet de monter le « gain » au maximum… Et je conserve un seuil intermédiaire.
Tout cela ne concerne évidement que les JPEG. Et les JPEG, c’est ce que vous visionnez sur l’écran arrière de l’appareil :ce réglage fin de la netteté vous permet d’évaluer (entre autres) le potentiel de netteté de l’objectif… Les réglages de Style d’image s’appliquent également au RAW seulement lorsque vous les visionnez dans le logiciel Canon.
Je crois avoir remarqué de subtiles changements dans la colorimétrie sur le Style Standard, qui est toujours aussi agréable: les rouges sont peut-être un peu moins saturés, mais restent « flatteurs ». Toutefois, je n’aurai une vue d’ensemble que dans quelques semaines, après avoir testé l’appareil sur de nombreux sujets différents.
Reflex ou hybride ? L’EOS R face aux reflex…
Mon coup de coeur pour le génial Canon RF 35 mm f/1.8 IS USM
J’ai pour habitude de dire à mes élèves de choisir d’abord leurs deux ou trois objectifs prioritaires en étudiant l’offre de tous les fabricants… Et ensuite seulement : de choisir un boîtier à placer « derrière »… dans un second temps !
Car ce qui compte vraiment c’est le choix de l’objectif. Les boîtiers passent, les objectifs restent… Et ceci est vrai, même lorsque l’on passe des reflex aux hybrides, puisque des bagues permettent d’utiliser sans problème les objectifs de reflex sur les hybrides des mêmes fabricants. Il faut souligner à quel point l’utilisation. des objectifs EF montés sur l’EOS R grâce à la bague d’adaptation, est efficace et agréable. Aucune différence avec un reflex, aucun ralentissement, ni limitation…
Alors vraiment ce petit Canon RF 35 mm f/1.8 IS USM est une merveille : surtout à seulement 549 € ce que je trouve très raisonnable vu ses qualités, sans oublier la bague programmable à l’avant… Je le recommanderais sans hésiter à tout acheteur de Canon EOS R. Car un tel objectif « généreusement ouvert » (à f/1.8) vous obligera à progresser et vous permettra d’expérimenter ce qu’est vraiment la « photo au Full Frame ». Relire : Vous tournez en rond ? Revenez au 35 mm f/2… ou f/1.8.
Certes, le gain de poids et de volume de ce RF 35 mm f/1.8 par rapport à son ancêtre (le EF 35 mm f/2 IS pour reflex) : est un peu moins spectaculaire que dans le cas du zoom RF 24-105 mm f/4, par rapport au EF 24-105 mm f/4 II. Mais il existe tout de même (cf Camerasize.com pour la comparaison).
Il est intéressant de le comparer aux alternatives en 35 mm chez Sony et Nikon (cf Camerasize.com pour les comparaisons). Il est à noter que Sony ne propose pas de 35 mm f/1.8 pour ses A7. Mais seulement un 28 mm f/2 (ci-dessous) qui est moins lumineux et beaucoup plus cher… Relire : Pourquoi Sony ne propose-t-il pas, un bon 35 mm f/1.8 ?
Par ailleurs, le RF 35 mm f/1.8 conçu pour le Canon EOS R est éventuellement plus séduisant que son alter égo de chez Nikon : le 35 mm f/1.8 Z qui est assez long et plus cher… Il ressemble beaucoup à son ancêtre pour reflex : le Canon EF 35 mm f/2 L IS USM (cf Camera Size)…
Quel est le gain de poids et de volume par rapport à un reflex ?
Si l’on monte un classique EF 35 mm f/2 L IS USM de 2012 sur un (excellent) petit Canon EOS 6D MkII (au centre) : on obtient un ensemble un poil moins « long » que le 35 mm f/1.8 Nikon sur le Nikon Z6 (à droite)…
Un ensemble reflex qui aussi : est à peine plus encombrant que le Canon EOS R avec son 35 mm f/2 IS USM, il faut le souligner. Mais il faut aussi souligner que à l’intérieur de l’EOS R : on trouve plutôt les caractéristiques d’un EOS 5D MkIV, plutôt que celle d’un EOS 6D… (cf Camera Size pour les comparaisons).
Bien entendu le Canon EOS 6D MkII reste un peu plus « haut ». Mais il est seulement 145 gr. plus lourd que le Nikon Z6… Et seulement 135 gr. plus lourd que le Canon EOS R… Avouez que c’est une différence plutôt négligeable. Cf Camera Size.
Comme le démontre mon petit tableau récapitulatif : pour photographier au 35 mm on ne gagne donc pas énormément en poids et volume, à passer en hybride… Mais n’oubliez pas que vous ne ferez pas que de la photo au 35 mm. Il faudra donc aussi comparer le poids et l’encombrement relatif des EOS 6D et des EOS R une fois équipés de leurs zoom 24-105 mm f/4 respectifs.
En somme : en achetant un Canon EOS R avec son RF 35 mm f/1.8 : vous ne gagnez que 135 gr seulement, par rapport à l’EOS 6D MkII avec son EF 35 mm f/2. Ce qui vous coute tout de même 1.095 € de plus…
Et en achetant un Nikon Z6 avec son 35 mm f/1.8, vous ne gagnez que 145 gr seulement, par rapport à l’EOS 6D MkII avec son EF 35 mm f/2. Mais cela vous coute tout de même 1.056 € de plus…
Quand au RF 50 mm f/1.2 et au reste de la gamme RF : je les essayerais un peu plus tard… (Quels objectifs recommander pour le Canon EOS RP). Et je suppose que plus les constructeurs nous proposeront de nouveaux objectifs, plus nous comprendrons l’intérêt de passer à ces nouvelles générations d’appareils.
MAJ : à noter que j’ai pu aussi essayer les étonnants Canon RF 50 mm f/1.2 L USM et l’incroyable (Hulk) RF 28-70mm f/2 L USM.
(au 25-03-19) | Canon EOS R | Canon EOS 6D MkII | Nikon Z6 |
Boitier nu (avec bague) | 2.396 € | 1.349 € | 2.106 € |
Objectif 35 mm natif | RF 35 mm f/1.8 IS | EF 35 mm f/2 L IS USM | Z 35 mm f/1.8 |
Prix du 35 mm | 547 € | 499 € | 798 € |
Stabilisation | oui : objectif | oui : objectif | oui : boitier |
Prix du total | 2.943 € | 1.848 € | 2.904 € |
Poids du total | 965 gr. | 1100 gr. | 955 gr. |
Gain face à EOS 6D MkII | 135 gr. | – | 145 gr. |
Surcout face à EOS 6D MkII | 1.095 € | – | 1.056 € |
Le zoom polyvalent RF 24-105 mm f/4
C’est le parfait objectif de voyage : polyvalent, relativement compact et léger. Il pèse tout juste 700 gr. alors que le EF 24-105 mm f/4 L IS USM II pesait 795 gr.
A la longue, je trouvais les EF 24-105 mm finalement assez encombrants… Et je les avais délaissés depuis 2012 au profit du EF 24-70 mm f/4 L S USM préféré car plus compact… Le passage à l’EOS R, devrait me permettre de revenir à une focale un peu plus polyvalent… Le 24-105 que j’avais beaucoup apprécié entre 2005 et 2012 : le 24-105 mm. On voit ci-dessous qu’avec le Canon EOS R et son 24-105 mm : je ne serais pas « plus long » qu’avec mon EOS 5D et mon 24-79 mm (cf : camerasize.com) :
Même si ce RF 24-105 mm f/4 reste toujours un peu trop gros et lourd, de l’avis de beaucoup… Et c’est un peu décevant, car on ne verra pas arriver une nouvelle version de ce 24-105 mm avant assez longtemps (il s’est écoulé 13 ans entre la première et la seconde version des précédents EF 24-105 mm).
Le prochain zoom polyvalent qui sera proposé par Canon : sera un RF 24-70 mm f/2.8 professionnel, qui sera plus cher et ne sera certainement plus encombrant aussi !
Tout juste pourrait-t-on espérer à moyenne échéance : un RF 24-70 mm f/4 L IS USM, qui serait une évolution de l’actuel EF 24-70 mm f/4 L IS USM pour reflex. CF : camerasize.com.
Les quatre adaptateurs EF et EF-S / RF
La bague EF/EF-S vers RF est fournie lorsque vous achetez le Canon EOS R… Elle vous garantit de parfaitement exploiter vos objectifs EF et EF-S actuels avec ce nouveau venu. Y compris les très anciens objectifs EF des années 90, (ce qui n’est pas vraiment le cas chez Nikon).
Pour ma part, j’ai utilisé sans soucis tous mes objectifs EF pour reflex : EF 24-70 mm f/4 IS, EF 70-200 mm f/4 IS, EF 28 mm f/2.8, EF 32 mm f/2 IS, EF 50 mm f/1.8 STM, EF 85 mm f/1.8 IS… Et aussi mon Sigma 24 mm f/1.4 Art.
Les gros utilisateurs de filtres polarisants et filtres ND, vont régaler avec la version permettant d’intégrer un polarisant rotatif (que l’on pilotera depuis une molette de la bague)… Ce qui sera bien plus pratique lors de l’utilisation conjointe du polarisant et d’un pare-soleil…
- La bague EF/EF-S est fournie avec le boîtier (ou dispo pour 109€)
- La Bague Contrôle Premium : 219 €
- La Bague Drop In Filtre C-PL : 329 €
- La Bague Drop in Filtre V- ND : 449 €
Canon a trouvé le moyen de transformer un inconvénient (la bague un peu encombrante) en avantage pratique : c’est très astucieux…
Juillet 2020 : découvrez notre « Test terrain » exclusif, du Canon EOS R6
Au moment de conclure
Evacuons rapidement les reproches que l’on peut faire à la vidéo 4K de l’EOS R
Je me fiche totalement des performances et des caractéristiques vidéo de mes appareils photo… Du moment qu’il propose du 1080p et que l’AF vidéo soit rapide et facile à utiliser (l’AF Dual Pixel l’est) : cela me suffit amplement… Et si vous êtres « photographe », vous devriez en faire autant !
Si vous voulez (vraiment) filmer en 4K : alors achetez une caméra vidéo professionnelles : c’est fait pour, il n’y a pas mieux. Mais ne négligez pas la prise de son : car c’est aussi important que l’image… Comme je l’expliquais ici (De bonnes résolutions photographiques… pour 2019 !), il y a d’une part la photo et d’autre part la vidéo : qui est « autre chose »… L’immense majorité des photographes ne filment pas beaucoup et ne « montent jamais leurs films »…
Donc, si vous ne réalisez jamais aucun montage de vos séquences, cela ne sert à rien de filmer… En dehors de vous constituer une bibliothèque de souvenirs que personne ne regardera jamais ! Et pour cela nul besoin de filmer en 4K. De toutes façons, la plupart des gens filment tellement mal, qu’ils devraient s’abstenir et déjà commencer par tenter de maitriser la photo…
Oui, en 2019 je me fiche toujours autant du 4K, qu’en 2016… Je n’ai toujours pas de Télé 4K et pas envie d’augmenter mon stock de disques dur (je « surveille » environ 20 To de stockage)… Plus trois « sauvegardes intégrales » de ces 20 To. Ce qui veut dire 80To de disques en tout… C’est lourd et finalement assez cher (même avec des disques 10 To à environ 320 € TTC) : alors si je filmait tout en 4K, ne m’en parlez pas…
C’est à mon avis cette « réalité » des deux marchés bien séparés désormais (vidéo semi pro en 4K d’une part et photo + vidéo HD « amateur » d’autre part), qui a conduit Canon à négliger un peu les caractéristiques vidéo 4K de l’EOS R. Je préfère personnellement que les ingénieurs se concentrent sur des innovations utiles aux photographes. Telles que le développement d’objectifs plus innovants, la protection du capteur par un volet… Ou encore la qualité de la prise en main.
La seule chose importante pour moi en vidéo : c’est que l’AF vidéo soit très simple et rapide (l’AF Dual Pixel Canon est l’un des meilleurs : L’EOS 6D MkII reste le meilleur boîtier… vidéo, remplacé quelque mois plus tard par le Canon EOS R : Our vLogging Camera Rig 2019). Ce Canon EOS R semble bien parti pour séduire les V-Logueurs, qui n’ont pas besoins de 4K. Franchement à quoi bon gaspiller inutilement la bande passante : ce n’est pas éco-responsable de bloguer en 4K… On pourrait presque écrire : sauvez la planète en évitant le 4K ! Vus laisserez ainsi des millions de To de serveurs au repos…
Une excellente application Bluetooth / WiFi pour Smartphone…
J’ai déjà testé pas mal d’applications de connexion Bluetooth / WiFi pour appareils photos : et je dois dire qu’à chaque fois c’est un peu (beaucoup) la prise de tête : il faut être très patient… Jusqu’au moment ou beaucoup de gens renoncent et laissent tomber ! Car on est en général très loin de la simplicité avec laquelle on peut connecter ses EarPods à son iPhone.
La nouvelle Application Canon Camera Connect (testée sur mon iPhone XS) est heureusement un peu plus convainquant et conviviale que la moyenne… La première connexion est guidée « pas à pas ». J’ai ainsi réussi à connecter mon EOS R à mon iPhone dès la seconde tentative : ce qui est très au dessus de la moyenne, si, si : je vous assure !
Une fois la connexion Bluetooth établie, on peut éteindre sans crainte son appareil : il sera immédiatement reconnecter la prochaine fois… (en laissant libre la connexion WIFI du smartphone, ce qui est vital si vous voulez envoyer des images). Mieux encore : si vous laissez votre EOS R en Mode veille dans votre sac, il pourra être « réveillé » par votre application… Ce qui vous permettra d’explorer / visualiser le contenu de la carte, de télécharger certaines images dans votre smartphone : en basse définition, ou même en haute résolution. Ci-dessous : 8 écrans de l’application Canon Camera Connect sur iPhone XS :
On dispose aussi d’une fonction de pilotage de l’appareil à distance : pour prendre des photos, ou des vidéos. La plupart des réglages sont accessibles (Mode AF, balance des Blancs, etc…). C’est plutôt une belle réussite au final. Même si je suis à peu près certain que moins de 20% des acheteurs d’un appareil de ce genre, utilisent vraiment ces fonctionnalités sans fils. Ci-dessous : 8 écrans de l’application Canon Camera Connect sur iPad Pro 12 pouces :
Equipements divers : GPS, batteries, etc…
Malheureusement, il n’y a pas de GPS embarqué dans l’EOS R (comme il l’était dans l’EOS 6D). Alors ça, c’est vraiment dommage, j’aurais bien volonté abandonné le WIFI et le Bluetooth pour profiter du GPS à la place ! Comme je suis un « voyageur », J’adorais la présence du GPS sur l’EOS 6D et sur l’EOS 6D MkII (un argument en faveur de ce dernier, si vous en cherchiez).
Quel dommage de ne pas le retrouver ici, c’est probablement à cause d’un problème d’autonomie (les reflex on encore quelques années d’avance sur les questions d’autonomies). A ce propos : excellente nouvelle car les batteries (LP-E6 / LP-E6N) dont identiques à celles des EOS 5D : oui, limiter le nombre de chargeurs différents et de batteries en voyage, voilà une très bonne chose…
Canon a pris de bonnes décisions en limitant l’apparition de nouvelles batteries : le Canon EOS RP répond end lui aussi des batteries existantes (pas les LP-E6 malheureusement, mais des plus petites)… Nikon a d’ailleurs suivi la même logique pour les Z6 et Z7.
Remarque en passant : j’ai d’ailleurs trouvé un panneau LED très pratique, qui utilise ces mêmes batteries Canon LP-E6 (j’ai possède 4 ou 5) : il s’agit du Kaiser StarCluster Flächenleuchte 327.
On remarquera le volet de protection anti poussière (c’est l’obturateur tout simplement), qui se referme et protège le capteur lorsque l’on éteint l’appareil et qu’on retire l’objectif. Tout simplement génial : comment personne n’y avait pensé avant ?
Signalons que le Canon EOS R est compatible avec le très performant système de pilotage à distance des Flash Canon E-TTL II, exactement comme les reflex de la marque…
Une qualité de ce Canon EOS R : son prix raisonnable avec le RF 35 mm f/1.8
Aujourd’hui à ce prix là : 2.396 € boitier nu pour le canon EOS R avec la bague EF/RF, je suppose qu’il séduira pas mal de monde… Notamment ceux qui possèdent beaucoup d’objectifs EF. Il sera parfait en tous cas, pour me servir de second boitier, complémentaire à mon EOS 5DsR.
On monte ensuite à 3.313 € pour le kit avec le RF 24-105 mm f/4 et toujours la bague EF/RF : ce qui commence à faire assez cher tout de même… Surtout face à un EOS 6D MKII (seulement 1.899 € avec le petit 24-105 mm f/3.5-5.6 pas cher) : une sacrée affaire je trouve…
Le Canon EOS R avec son RF 24-105 mm, se situe à peu près entre les deux Nikon Z6 et Z7 avec leur Z 24-70 mm f/4 et la bague d’adaptation Nikon F/Z : respectivement Z6 à 2.819 € et Z7 à 3.898 €. Qu’on se le dise, l’EOS R est un produit bien peu plus « haut de gamme » que l’EOS 6D MkII. Mais par certains aspects, il est un peu moins professionnel qu’un EOS 5D MkIV.
Relevons surtout le prix très raisonnable du RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM, qui est mon « coup de coeur »… Et qui est disponible sur Amazon, pour 547 €… Avec l’EOS R, ou même l’EOS RP : ce 35 mm f/1.8 est vraiment le meilleur combo recommandable, qui permet de débuter avec un hybride sans se ruiner.
Je crois qu’il existe d’ailleurs un kit sur la boutique Canon France EOS R + bague EF/RF + 35 mm incluant une remise de 250 € : soit 2.839 € en tout… Toutefois j’ai l’impression que acheter les deux séparément sur Amazon (en suivant nos liens qui rapportent une minuscule commission à votre blog), revient un peu moins cher (2772 € si je ne dis pas de bêtises)… Relire : Vous tournez en rond ? Revenez au 35 mm f/2… ou f/1.8.
Rappelons qu’il existe enfin un « petit EOS RP » très peu coûteux : à seulement 1497 € boitier nu avec la bague EF/RF… Et que l’on trouve aussi en kit avec le RF 24-105 mm et la bague EF/RF pour 2499 €. Le test est pour bientôt…
Et l’on se doute bien qu’il y aura « bientôt » des hybrides EOS R plus chers et plus professionnels aussi (pour la vitesse en rafale, la vidéo et la stabilisation du capteur notamment)… qui sortiront en 2020 probablement.
La promesse de futurs objectifs « étourdissants »
Prévu courant 2019, on a hâte d’essayer ce futur Canon RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM, qui sera destiné à séduire les amateurs et photographes voyageurs
On note l’absence de bague de mise au point. Il sera probablement (?) proposé en kit avec le nouvel « EOS RP » d’entrée de gamme…
Il est certain que partir en voyage avec Full Frame très léger (le Canon EOS RP ne pèse que 485 gr) avec ce RF 24-240 mm ; accompagné du petit RF 35 mm f/1.8 IS USM Macro (si l’on veut vraiment rester léger et si l’on aime la « belle » image) : ce sera « le rêve »…
On pourra éventuellement ajouter le RF 15-35 mm f/2.8 L IS USM (si l’on est vraiment très motivé)… Avec peut-être la bague d’adaptation pour y mettre un minuscule EF 50 mm f/1.8 STM… ou un EF 85 mm f/1.8. Et bien tout cela aura vraiment « de la gueule » : de quoi faire oublier les reflex, en effet…
Et que dire du prochain Canon RF 70-200mm f/2.8 L IS USM, qui sera certainement un « temps fort » de la montée en gamme des objectifs RF. Quiconque a déjà utilisé un 70-200 mm f/2.8, sera frappé par la longueur extraordinairement réduite de ce futur zoom professionnel : ce sera une « bombe », qui va totalement redéfinir ce que doit être un 70-200 mm.
DPreview montre ici une photo du prototype de ce nouveau modèle comparé à l’actuel EF 70-200 mm f/2.8 L IS USM III… La différence est impressionnante !
A n’en pas douter une formule optique assez originale aura été utilisée, qui est rendue possible par cette nouvelle monture RF (ce qui prouve que cette monture possède un potentiel incroyable). On ne connait ni son prix, ni son poids pour le moment… Et l’on imagine déjà le boîtier EOS R professionnel, qui sera annoncé pour l’utiliser.
Le reste des objectifs qui seront disponible en 2019 est ici : Quels objectifs recommander pour le Canon EOS RP.
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Quelques défaut à signaler, plus ou moins gênant (selon votre pratique)
Passons avant de conclure, aux quelques reproches que je ferai au Canon EOS R. Selon votre pratique personnelle : il faudra relativiser et mesurer à quel point une fonctionnalité manquante, est un « réel handicape »… Ou un détail secondaire !
• Premier regret : j’aurais aimé disposer immédiatement d’un « Zoom plus compact » : typiquement un RF 24-70 mm f/4 (comme Nikon le propose)… Moins lourd, moins ambitieux et moins cher si possible que le RF 24-105 mm f/4 (qui est une réussite, mais vise haut).
Malheureusement, il faudra attendre encore un peu. Les prochains RF 24-70 mm f/2.8 et le zoom Ultra Grand Angle RF 15-35 mm f/2.8 IS USM stabilisé, seront forcément chers et relativement lourds aussi (avec un telle ouverture). Il s’adresseront principalement aux photographes professionnels. Laissant les amateurs de Street photo un peu seuls avec leur RF 35 mm f/1.8 (c’est déjà ça)… Et éventuellement leur Ef 50 mm STM monté sur la bague EF/RF (un ensemble compact et peu coûteux).
On peut utiliser la bague d’adaptation et puiser dans l’immense gamme EF : ce sera moins élégant et un peu plus encombrant… Mais cela marche parfaitement et ne coutera pas cher : le marché de l’occasion des objectifs EF va probablement connaitre un afflux d’objectifs, au fur et à mesure que des photographes adopteront les EOS R. Relire : Quels objectifs recommander pour le Canon EOS RP.
• Second reproche : aucun des concurrents directes de l’EOS R ne possède de flash « popup » et c’est fort dommage… Canon aurait du innover de ce côté là : leurs ingénieurs sont probablement capables de miniaturiser suffisamment un tel dispositif, jusqu’à le loger dans le prisme de l’EOS R, d’autant q’il n’existe plus de prisme.
• Troisième (petit) reproche : utilisateur de reflex depuis les début les années 90 (et même au delà si je remonte au Minolta SRT101 que j’avais utilisé enfant) : je suis toujours un peu frustré lorsque je porte l’appareil au niveau de l’oeil : tout simplement pour cadrer une scène (sans forcément vouloir déclencher) et que je me retrouve face à un écran noir si l’appareil était éteint… Il me faudra des années avant de m’habituer à ça ! Et même si l’appareil était en veille : il lui faut une fraction de seconde pour se « réveiller » : ce qui m’embête un peu… Les constructeurs devraient équiper les hybrides à viseurs électroniques, de détecteurs de mouvements (accéléromètres), afin d’allumer immédiatement le viseur : dès que l’on empoigne l’appareil.
• Quatrième (petit) soucis assez idiot : les bouchons arrières des objectifs RF et EF sont différents et incompatible ! Et cela devient vite un « petit bordel », lorsque vous mélangez dans votre sac des objectifs RF et EF avec la bague d’adaptation… Je vous conseils de leur coller des stickers colorés, ou d’inaugurer une façon logique de les ranger pour vous y retrouver… Car dans la « panique d’une prise de vue « en Mode panique » impliquant des changement d’objectifs : cela peut vous faire perdre du temps…
• Cinquième reproche, plus sérieux : le bouton ISO dédié est absent… Alors certes, on peut contourner cela de diverses façons… Mais c’est un peu dommage tout de même et inédit ! Il faudra prendre un peu son temps jusqu’à trouver la meilleure façon de contourner ce manque. Le plus simple pour la plupart des gens, sera d’utiliser le Menu tactile qui est très rapide (éventuellement après avoir sélectionné le bon écran avec la touche « Info »)…
• Sixième reproche qui concerne les vidéastes : attention : l’EOS R ne propose plus de « levier » pour passer du Mode Photo au Mode Vidéo… La sélection des Modes Vidéo se fait en appuyant sur « Mode », puis sur « Info » : heureusement, c’est indiqué à l’écran… Vous pourrez ensuite choisir votre Mode d’Exposition Vidéo. Ce sera exactement la même opération pour revenir en Mode Photo. Mais attention, si vous éteignez votre appareil en Mode Vidéo, il restera dans ce Mode (qui reste affiché sur le LCD monochrome même si l’appareil est éteint). Au moment d’allumer l’appareil (un mois plus tard) : si vous avez oublié la manip pour revenir en Mode Photo (pression sur Mode, puis sur Info) vous risquez de patauger un moment…
• Huitième petit reproche qui concerne la macro : pour le moment le Canon EOS R ne semble pas proposer de fonction de « Focus Stacking », alias « braketing de mise au point » qui est bien utile en Macro (merci Julien de l’avoir remarqué).
Par contre le Canon EOS RP dispose lui de cette fonction : sous le terme Canon Focus Bracketing, on peut lire un intéressant article ici. Elle serait limitée à une dizaine d’objectifs Canon EF et RF récents… Mais il se pourrait (peut-être) que grâce à une mise à jour Firmware, cette fonction soit un jour ajoutée au Canon EOS R : puisque Canon DPP 4.1 la supporterait pour les EOS RP, EOS R et EOS 5D MkIV.
L’adopter ? Ou attendre encore ?
Comme vous pouvez l’imaginer le passage d’un reflex à un hybride peut effrayer un peu, notamment si l’on est un photographe habitué aux reflex depuis plusieurs années, ou plusieurs décennies… Il existe un certain nombre d’obstacle à négocier.
Le premier étant de s’habituer au viseur électronique et les réaction des uns et des autres sont très variables à ce sujet… Les photographes « de ville », adorent le viseur électronique. Les photographes peu expérimentés et les débutants l’adorent aussi : car il permet de simuler l’exposition en temps réel. Par contre les photographes travaillant en plein nature par grande luminosité (montagne ou pays chauds) sont un peu plus réticents. Et cela se comprend, car ce type viseur est nettement moins lumineux que l’environnement autour.
Le second souci éventuel est l’autonomie un peu plus modeste des hybrides que celle des reflex (j’ai pu tout de même réaliser près de 900 images avec l’EOS R alors qu’il n’est annoncé que pour 350 images : il suffit de faire un peu attention). Il est heureusement facile d’acheter et de transporter 1 ou 2 batteries supplémentaires.
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Reste encore la question de la transition du parc d’objectif : elle peut se faire progressivement grâce à la bague d’adaptation qui est une immense réussite : on oublie totalement son existence et l’on ne perd absolument rien en terme de réactivité et d’Autofocus…
Donc, une fois ce « cap » franchi à l’aide d’un « bon » viseur électronique (meilleur que ceux dont on disposait jusqu’à présent), on découvre plusieurs avantages à ces hybrides Full Frame, dont il sera peut-être difficiles ensuite de se passer… Relire : Mes 10 bonnes raisons de craquer pour le Canon EOS R.
Le plus spectaculaire et intéressant me semble être cette nouvelle génération d’objectifs RF qui « justifie » à elle seule le « passage » à l’hybride… Le RF 35 mm f/1.8 est une « entrée de gamme » remarquable. Le RF 24-105 mm f/4 est quand à lui un « incontournable », si l’on veut rester polyvalent…
Mais il y a aussi ce nouvel Autofocus Dual Pixel à « plage extra large », qui dispose d’une large énorme marge de progression pour de prochains modèles (mais aussi pour l’EOS R actuel, grâce à des mises à jour firmware)… Car il part sur de nouvelles bases dont le potentiel est incroyablement prometteur. Ainsi après le « Dual pixel », Canon nous proposera probablement un « Quad pixel » dans quelques temps… Nous aurons certainement l’occasion d’en reparler.
Tout ceci fait que la tentation sera très forte je crois pour de nombreux utilisateurs de reflex : d’adopter l’EOS R et les objectifs RF, car ils sont une promesse d’évolution… Et qu’il est surtout facile de réaliser cette « transition en douceur » : en achetant (éventuellement) un seul objectif RF au début, tout en continuant d’utiliser ses objectifs EF grâce à la bague fournie gratuitement.
Mise à jour (fév. 2023) : que vaut l’EOS R face à l’EOS R8 (testé ici) et face à l’EOS RP ?
De part leurs poids et leurs prix, on peut imaginer que certains de nos lecteurs hésiteront entre ce nouvel EOS R8 et les anciens EOS RP (que je ne conseillerai pas)… et le Canon EOS R (testé ici) qui reste un appareil très intéressant même en ce début 2023. Comme vous pouvez le constater grâce à ce tableau comparatif.
J’utilise d’ailleurs toujours mon EOS R et j’apprécie toujours beaucoup la qualité d’image : souvent ses 32 Mpix apportent un petit quelques chose « en plus » c’est vrai… En tous cas en dessous de 1600 ISO. Et n’oublions pas son viseur très confortable et son écran plus large. Tout cela est très agréables au quotidien…
Côté stabilisation : ces trois appareils sont à égalité, car leurs trois capteurs ne sont pas stabilisés… Donc la stabilisation repose entièrement sur les objectifs. Ce qui fonctionne très bien la plupart du temps.
Un mot à propos de l’EOS RP : je ne vous les conseillerai pas. ne pensez-pas faire une économie intéressante par rapport à l’EOS R (de 300 à 400 € les séparent selon les offres). Car c’est au prix de beaucoup trop de compromis…
Canon EOS R – testé ici | Canon EOS R8 – testé ici | Canon EOS RP | |
TOUJOURS VERT |
LA PETITE BOMBE
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LE VIEUX CLOU | |
Mon avis
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Il est resté un très bon appareil, à condition de bien le personnaliser… Ses petits défauts ergonomiques sont faciles à contourner.
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Cette petite merveille récente est encore coûteuse. Toutefois un monde le sépare de l’EOS R : la différence de prix est justifiée.
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Ses défauts sont difficiles à contourner. Je n’aime ni le viseur, ni l’écran. La qualité d’image est très en dessous de l’EOS R. Il est démodé.
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Resolution
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30 Mpix
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24 Mpix
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26 Mpix
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Colorimétrie
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Colorimétrie flatteuse et « unique »
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Colorimétrie similaire aux EOS R5, R6, R7…
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Colorimétrie un peu terne et « unique » |
Génération du système AF
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2018
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2022
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2018
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Détection AF des sujets
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Uniquement personnes
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Personnes, animaux, véhicules, etc
|
Uniquement personnes
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Sensibilité AF
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-6 à +18
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-6.5 à +21
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-5 à +18
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Viseur
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3,69 Mpix
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2,36 Mpix
|
2,36 Mpix
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Dégag. oculaire
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23 mm | 22 mm | 22 mm |
Ergonomie
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Passable mais personnalisable | Récente et efficace | Plutôt frustrante |
Plage ISO
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100 à 40.000 ISO | 100 à 102.400 ISO | 100 à 40.000 ISO |
ISO étendus
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50 à 102.400 ISO | 50 à 204.800 ISO | 50 à 102.400 ISO |
Rafale maxi avec suivi AF | 5 im/sec. | 40 im/sec. | 4 im/sec. |
Obt. mécanique | 1/8.000 sec. | 1/4.000 sec. obt. mécanique | 1/4.000 sec. |
Obt. électronique
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1/16.000 sec. obt. électronique |
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Vitesse synchro
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1/200 sec
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1/200 sec
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1/180 sec
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Lecteur cartes
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1 lecteur de carte SD
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1 lecteur de carte SD
|
1 lecteur de carte SD
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Poids | 652 g. | 461 g. | 481 g. |
Autonomie
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350 photos | 220 photos | 210 photos |
Batterie
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LP-E6N (107 €), LP-E6, LP-E6NH | LP-E17 (Env. 49 €) | LP-E17 (Env. 49 €) |
Volet protection. capteur | Oui | Non | Non |
Fréquence 4K
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29.97 im/sec. | 59.94 im/sec. | 23.976 im/sec. |
Durée enr. vidéo
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30 minutes | 30 minutes | 30 minutes |
Rés. écran
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2,1 Mpix | 1,62 Mpix | 1,04 Mpix |
Taille écran | 3.15 pouces | 3.0 pouces | 2.95 pouces |
Commercialisation
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septembre 2018
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février 2023
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février 2019
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Prix début 2023
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L’économie réalisée par rapport à l’EOS R8 ne vous handicapera pas trop au niveau photo : pour des prises de vue « courantes ». Mais il est plus encombrant et lourd.
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Pour la photo sportive et la vidéo : il est le choix de la raison. D’autant qu’il est le plus léger des trois. Le confort et les performances de l’AF démodent ses prédécesseurs.
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L’économie réalisée par rapport à l’EOS R, se paye beaucoup trop cher : en fonctionnalités, en vitesse, en confort ergonomique. Vraiment il accuse son âge…
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Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Exprimez-vous en commentaires…
Tout bon… | Moins bien… | ||
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Canon EOS R : bien plus séduisant que vous ne le pensiez
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Un merveilleux petit boîtier : polyvalent et efficace...
Avec ce premier Canon EOS R (2.396 € nu pour UN EOS R avec bague EF/RF) je trouve que Canon débute Bien dans le domaine des hybrides Full Frame : avec un premier modèle ambitieux et globalement plutôt réussi… Notamment car il est accompagné s’un excellent RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM et un ambitieux RF 24-105 mm f/4 IS USM stabilisé également…
Toutefois en le privant de deux fonctionnalités jugées importantes (la stabilisation du capteur et la vidéo 4K en plein format), Canon aura provoqué la déception de certains commentateurs « fans de technologie » et de certains « journalistes techno » : au point de générer une forme de « bad buzz » autour de ce boitier, assez similaire au « bad buzz » totalement immérité (je trouve) qui avait accompagné la sortie du Canon EOS 6D MkII… Que je considère pourtant être un boîtier remarquable, peu coûteux, bien équilibré et que je recommande vivement à mes amis (qui en sont tous ravis je vous assure).
Des critiques récurrentes qui pourtant, n’empêchent pas les « purs photographes » comme moi (« purs photographes » : au sens ou la vidéo ne m’intéresse pas trop) de beaucoup apprécier les qualités nombreuses (par ailleurs) de ce boîtier.
Car tout ce qui compte, c’est sa qualité d’image qui est excellente, ses 30 Mpixels qui procurent un exceptionnel piqué, la colorimétrie au top (bien que légèrement différente des précédents EOS), la grande réactivité de l’AF (notamment en One-Shot), une exceptionnelle prise en main, un écran tactile exemplaire, un viseur confortable, une autonomie finalement pas ridicule (j’ai pris 900 images avec une seule batterie) et surtout, surtout, surtout : la très grande qualité des objectifs.
On regrettera un Autofocus Ai-Servo un peu moins éblouissant que le Mode One-Shot (qui est éblouissant), une vitesse en rafale un peu timide en « Suivi AF »… Et quelques erreurs ergonomiques (absence de bouton ISO et de Joystick) qui toutefois n’empêchent pas d’utiliser efficacement le Canon EOS R (le « bouton virtuel » ISO est immédiatement disponible sur l’écran tactile : en bas à droite)…
Ne pas se focaliser non plus sur la fameuse « Touch-Bar » tactile : si on ne l’aime pas il suffit de la désactiver… Ni sur le nouveau Mode Fv qui vient s’ajouter aux Modes P, Av et Tv (c’est déjà assez compliqué d’expliquer tout ça aux débutants… alors avec un Mode Fv en plus). L’intérêt d’ajouter ce Mode supplémentaire peut se discuter « sans fin » ; mais en tous cas vous n’aurez pas besoin d’apprendre à l’utiliser pour apprécier l’appareil. Le Mode Fv restera à la disposition des curieux, c’est un système assez intelligent (peut-être « trop intelligent » même) : à conseiller donc aux photographes intelligents qui y trouveront éventuellement leur intérêt.
Au chapitre des regrets : le fait qu’il n’existe pour le moment qu’un seul objectif fixe à grande ouverture en « entrée de gamme » autour des 550 € : l’excellent RF 35 mm f/1.8 Macro IS STM qui est un « must »… Et qu’il n’existe pas encore de RF 24-70 mm f/4 IS : compact et pas trop coûteux (similaire au EF 24-70 mm f/4 L IS USM qui avait accompagné la sortie de l’EOS 6D en 2012)… Cela rebutera peut-être certains acheteurs potentiels au budget serré. A ceux-là, je recommanderais donc d’utiliser un 50 mm f/1.8 STM, ou un EF 24 mm f/2.8 IS sur la bague (gratuite) : deux minuscules objectifs très pratiques, très courts légers et très peu coûteux… Ou même d’adapter le EF 24-70 mm f/4 L IS USM sur la bague. Mais l’on en reparlera lorsque nous traiterons le cas du « petit EOS RP » très peu coûteux : à seulement 1.497 € boitier nu avec la bague EF/RF.
A n’en pas douter ce sera la qualité et la variété des objectifs qui permettra à Canon de continuer à séduire les photographes jusqu’à les convaincre de lâcher leurs reflex. La transition se fera en douceur grâce à la bague d’adaptation légère et compacte (une réussite, fournie gratuitement avec chaque EOS R). Allez dans les boutiques pour essayer cet appareil, vous serez épaté.
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NB : la notation ci-dessus : c’est pour noter mon article (sa qualité, sa crédibilité, son intérêt)… Pas pour noter l’appareil !
Juillet 2020 : découvrez notre « Test terrain » exclusif, du Canon EOS R6
Ecrire des articles de fond (test terrain) prend énormément de temps… Mais c’est ceux-là qui vous intéressent le plus (et moi aussi). Je ne sais combien de temps je pourrais continuer à enrichir ce blog (qui existe depuis plus de 10 ans) sans rémunération directe. En effet, depuis que le Mensuel Déclic Photo a disparu, l’écriture des « tests terrain » n’est plus financée en quelque sorte).
Donc pour « garder le rythme », je compte un peu sur « l’investissement » sur ce blog, que vous pourriez faire par vos dons via Paypal. Merci d’avance et bonne lecture…
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Oui un bon produit mais j’hésiterais plus a investir sur un CANON 5D mark 4 que l’EOS R .
Déjà pour le viseur optique, la fiabilité des séries 5, et surtout pour les gamme d’objectifs qui est immense et qui deviendras pas chère.
Donc oui en second boitiers sa peut le faire.
C’est vrai que c’est un dilemme…
Car en théorie : les reflex restent très intéressants.
Mais si tu avais l’occasion d’essayer l’Autofocus de cet EOS R avec le suivi sur l’oeil, les objectifs RF et tout ça : tu hésiterais encore plus !
Car une fois pris en main : on ne veut plus le lâcher ! Il faut faire cette expérience…
J’en doute pas que c’est une petite bombe cette EOS R surtout pour les objectifs, mais sa reste encore très très chère pour s’équiper en hybride avec les objectifs de qualité en plus juste avec un viseur limite.
Comme tu as dis vaut mieux attendre quelques années pour avoir un produit perrin sue le long terme si sa vaut le coup, le prix et la qualité comme pour les reflex 6D/5D.
Après c clair c le futur mais je voudrais profiter un maximum du viseur optique quel pied quand tu mets ton oeil dans le viseur.
En plus les prix comment a baisser, toi même tu sais tu recommande a tés élèves le 6D mark 2 car c’est une offre au rapport/qualités/objectifs imbattables.
Aussi le prix des objectifs haut de gamme des EOS R sa pique aux yeux.
J’aimerais bien un comparatif de l’EF 50m 1.2 II et le R50 1.2 pour savoir si c’est vraiment justifiée cette écart de prix et d’encombrement.
Oui, il y a une énorme différence entre le EF 50 mm f/1.2 et le nouveau RF 50 mm f/1.2 : ce dernier est vraiment très supérieur… Rien à voir.
Sans parler de la vitesse de l’AF bien plus rapide avec le RF
Pour avoir (eu) le EF 50L et avoir essaye 2 bonnes heures le RF en situtation de reportage en (vraiment) tres basse lumiere, ils sont incomparables. Le RF est vraiment superlatif, ultra pique dans la zone nette et encore assez doux dans la zone hors focus. Il est tres responsif, l´AF est redoutable de precision, le flare est remarcablement bien maitrise…
N´empeche, je vais me reprendre un 50 EF sur mon R. Le RF est trop lourd et trop cher. Et puis, j´estime ne pas avoir le « niveau » pour un tel objo.
Merci pour la réponse.
Tout comme toi je trouve encore trop chère les objectifs RF L alors que les objectifs EF on commence a les trouver avec un super tarif.
Que ce soit soit le 50 1.2 ou le 28-70 F2 même le futur 70-200 RF faut avoir un sacré budget ou être un pros qui fait rentrer de l’argent pour rentabiliser le matériel, a vrai dire sa reste un luxe pour acquérir ces bijoux.
Vaut mieux encore attendre un peu et profiter du viseur optique en plus en objectifs il y’a ce qu’il faut.
Je vais peut être vous surprendre mais j’attends impatiemment et j’espère la sortie du Canon 5D mark 5 et du 6D mark 3
https://www.mpb.com/en-uk/blog/article/12422/?utm_source=social&utm_medium=blog&utm_campaign=EF-vs-RF&utm_content=blog
50L EF vs 50L RF ;)
Excellent test ! J’ai pris plaisir à le lire, même pour une personne qui ne va pas l’acheter.
Vous avez raison, il y a une chose qui m’a manqué lors de mon passage du 6D au M5 est le manque du module GPS.
C’est possible via liaison Bluetooth du smartphone mais bon ça consomme un peu de batterie…
J’ai changé de smartphone, j’ai pris l’iPhone XR et c’est une belle performance niveau photo face à mon ancien iPhone 6 Plus.
Spoiler alert: ça n’égale pas mon M5, mais ça me donne un bon petit équivalent du 26mm.
Juste un petit commentaire sur les doubles lecteurs de SD , c’est très pratique plus pour séparer Raw et Jpeg que pour une éventuelle sauvegarde, là dessus tu as raison, je n’ai jamais eu de problèmes de carte en 18 ans de travail. Par contre, les productions américaines sur lesquelles je travaille demandent des Raw et des jpeg, on peut faire la séparation après coup sur l’ordi mais le fait de pouvoir écrire les Raw sur une et les jpeg sur l’autre fait gagner du temps et c’est bien pratique. (Tout en faisant une « sauvegarde ») Même si ce n’est pas essentiel.
Oui, certes, mais tout de même : très peu de gens ont besoin des RAW et des JPEG de nos jours…
On shoote généralement soit en RAW… soit en JPEG désormais ;-)
En fait, je ne shoot qu’en Raw depuis longtemps mais j’ai besoin du Raw + jpeg de temps en temps sur ces tournages US et c’est très pratique d’avoir les 2 logements de SD mais mon cas est assez particulier, évidemment. Qui peut le plus peut le moins!
Alors on se met au viseur video , tout doucement ! :):):):)
Pas de bouton iso dédié? C’est pas vrai? Maintenant que nikon s’y met… C’est ballo quand même. Heureusement qu’il y a la touch bât pour compenser. Je plaisante. Sinon j’ai effectivement trouvé la prise en main très bonne et le viseur acceptable. Par contre il fait un peu plastoc comparé au Nikon… et il manque un 24/70 léger. Bref, il faut attendre, car c’est trop cher (On enlève le viseur optique et ça devient plus cher, cherchez l’erreur…)!
A noter que l’on peut attribuer l’ISO à la Touch Bar : ça marche… Mais je préfère le bouton virtuel à l’écran finalement (très accessible du pouce dans le coin en bas à droite).
A noter que le 24-70 mm Z de Nikon serait à la longue très « pénible à utiliser » (ça semble se confirmer d’après les témoignages)… A cause du déverrouillage nécessaire.
Excellent article avec des astuces de photographes.
Quelques redites sur des astuces ou des opinions.
Canon rentre dans le moule de 2019. Neccessité d’indiquer les objectifs futurs sur un ou deux ans pour assurer un futur primo-acquéreur et mettre en place des firmwares qui apportent des fonctionnalités et non des corrections.
Sur les 3 derniers entrants, c’est Canon qui propose les objectifs les moins chers (hors kit, le Nikon 24-70mm est vraiment pas cher en kit) : 35mmf1.8, 24-105mm (moins cher que le Sony).
Mais j’entends énormément de bien sur le Nikon 50mmf1 8 S (qui aurait un « bokeh » équivalent à un 50mmf1.4 de bonne qualité en raison de sa formule optique et de la taille de la monture Nikon, ce qui serait presque que révolutionnaire).
Me concernant, l’ayant expérimenté plusieurs années, je n’apprécie guère l’écran sur rotule qui n’est pas discret et pratique pour un usage photographique.
J’aurai bien voulu un avis plus détaillé sur le 35mmf1.8 concernant l’AF en particulier. La mise au point qui allonge le fut.
Le rp est à jeter à la poubelle à cause de son viseur qui est en dessous du mininum de 2019 ? ^^
Sinon le Fujifiln X-H1 a aussi un écran sur son épaule droite.
Pour les C-RAW, Nikon propose depuis des années des RAW compressés sans pertes. (et ça fonctionne)
Les C-Raw ont quoi de plus ? Canon ne proposait aucune compression avant aujourd’hui ?
Il me semble que l’économie de poids chez Nikon est moindre…
On va demander à Olivier de nous donner les poids moyens des RAW de son Z6…
Avec et sans compression !
Voilà : Olivier à fait les test : j’ai mis à jour ce chapitre…
https://photoetmac.com/?p=36917
Le Canon EOS R comme l’EOS M50 vous donnent le choix de shooter en RAW 14 bits classique non compressé (comme avant). Mais aussi dans le nouveau format C-RAW compressé (sans perte) qui allège beaucoup vos fichiers. Dans les deux cas, l’extension de fichier est .cr3.
j’ai shooté les 11 mêmes photos, chacune dans les deux formats… En moyenne le poids de chaque image est :
Raw .cr3 – Non compressé : 25,4 Mo (en moyenne)
Raw .cr3 – C-RAW compressé : 12,9 Mo (en moyenne)
C’est presque donc presque deux fois moins lourd en C-RAW compressé, que en .cr3 non compressé. Si vous shootez beaucoup comme moi (entre 500 et 1000 photos par jour les « bons jours ») : alors cet argument « d’économie » d’espace est vraiment fantastique. Un avantage concret et pratique en faveur du Canon EOS R… Relire : Canon prépare un nouveau format RAW : le .cr3.
MAJ : j’ai demandé à l’ami Olivier de « peser » les RAW de son Nikon Z6, ce qu’il a fait ce lundi : il a commencé à mesurer le poids moyen des RAW d’abord en 14 bit. Puis en 12 bits :
NEF 14 bit « non compressés » : 47,25 Mo (en moyenne)
NEF 14 bit « compression sans perte » : 29,77 Mo (en moyenne)
NEF 12 bit « non compressés » : 41,13 Mo (en moyenne)
NEF 12 bit « compression sans perte » : 23,89 Mo (en moyenne)
En passant en NEF 14 bits compressé, du Nikon Z6 (de 24 Mpixels) ne gagne donc que 27% de place… Alors que le Canon s’approche d’un gain d’espace de 50%.
Même en passant en 12 bits compressés, les NEF du Nikon Z6 (de 24 Mpixels) restent deux fois plus lourds que les fichier C-RAW compressés du canon EOS R (de 30 Mpixels). Cela devrait faire réfléchir les photographes les plus productifs… Et aussi ceux qui comme moi conservent 3 ou 4 « sauvegardes intégrales », de toute leur production numérique depuis 19 années. Diviser par deux le prix de votre stockage et de vos sauvegarde à long terme : ça vous intéresse ?
Vous comparez des choux et des carottes ! Le C Raw (ex M et S Raw de Canon) est à comparer avec des Raw option M et S du Z.
Non. Visiblement la résolution des C-Raw est similaire à celle des RAW en CR2.
Je parle des Raw Canon et des Raw Nikon (Nef)
Je sais. Et là encore, tu te trompes.
Tu as écrit : « Le C Raw (ex M et S Raw de Canon) »
>> Non, le C-RAW contrairement aux RAW M et S de Canon ne réduit pas la résolution (en pixels) de l’image
» est à comparer avec des Raw option M et S du Z. »
>> Même remarque.
Je sais aussi ! je ne parle pas de résolution. Je dis juste qu’entre Canon et Nikon, il ne compare pas la même chose…
Pour les Nef, il n’y a pas les versions « compressées » !!!
Ben si. Compressé avec pertes c’est à peu près le même type de process que le C-RAW (mais le C-RAW laisse apparaître des patterns de bruit assez caractéristiques, après c’est mineur pour la majorité des usages).
Je suis d’accord !
Je parlais dans l’analyse du billet qui du coup est trompeuse pour le lecteur.
Le C-RAW ne laisse apparaitre absolument aucun. paternes : ça c’est vraiment des grosses conneries !
De la pure « fake news » ! ! ! !
Sauf peut-être en remontant de 4 IL en post traitement, des image qui auraient étés sous exposées de 4 diaph à la prise de vue : ce qui est tout de même le comble du ridicule… et une situation qui n’arrive jamais !
C’est un peu comme si tu testais les performances d’un robot mixeur de cuisine, en mixant des cailloux au lieu de mixer des fruits et de légumes ! Ahah! tu vois, on est en dehors de toute utilisation pratique et rationnelle d’un mixeur, ou d’un appareil photo… Bref : on est dans la « fake news » typique.
Bref : dans le cadre d’une utilisation normale de photographe « normal » (c’est à dire 99,99% des photographes des situations de prise de vue) : je ne constate absolument aucune différence, entre RAW et C-RAW…
Absolument aucune différence : je suis formel !
Non, non…
Les tailles réduites (M-RAW et S-RAW) : cela n’existe plus chez Canon (et personne ne s’en servait… ou si peu de gens).
Désormais, on conserve tout le temps : la résolution maximale (de 30 Mpix) : et c’est bien mieux comme ça !
Je sais que ça n’existe plus… Mais ta comparaison est fausse car tu ne compares pas le même type de compression chez Canon et chez Nikon (choux et carottes)
Les RAW sans aucune compression même sans pertes de Nikon sont deux fois plus lourds que ceux de Canon. Cela signifie forcément que les RAW de canon en CR2 sont nativement compressés (potentiellement, et a priori, sans pertes).
Il convient donc de comparer les RAW comprimés sans pertes de Nikon avec le CR2 de Canon (qui à sa sortie était une bonne amélioration, puisqu’on avait une compression sans pertes).
Le C-RAW de Canon est un format compressé avec pertes. C’est irréfutable, ce qui ne veut pas dire que les pertes sont visibles au quotidien. DPReview a bien mis à la fois en évidence les pertes, et le fait qu’elles n’étaient en rien gênantes. Il convient donc de le comparer au format compressé avec pertes de Nikon (12 ou 14 bits, je dirais 12 parce que c’est *amplement* suffisant pour shooter au quotidien).
Si je me base sur le tableau très complet de Photographylife : https://photographylife.com/reviews/nikon-z6/3
Pour le Z6, les tailles vont de 28.5 MB (pour les RAW compressés sans pertes) en 14 bits, à 20.4 MB (pour les RAW compressés avec pertes, ce qui correspond au C-RAW de Canon).
Lossless compressed, 12-bit 22.5 MB
Lossless compressed, 14-bit 28.2 MB
Compressed, 12-bit 20.4 MB
Compressed, 14-bit 24.8 MB
Le « meilleur » format en qualité c’est le lossless 14 bits. 28.5MB
Le format le plus compact (mais toujours en RAW donc qualité suffisante) : 20.4 MB.
Ce qui fait une économie assez moindre. Environ 30%.
Du coup, les RAW Canon sont effectivement un peu plus légers. C’est appréciable. Après, au prix du To, ça reste un facteur 1.5, c’est sensible mais pas énorme.
Du reste, si tu veux shooter léger, tu prends un format M-RAW, et là tu gagnes de la place.
Tu veux dire que les fichiers Canon sont carrément « beaucoup plus léger ! ! ! Pas « un peu »…
On ne veut pas du format M-RAW : on veut 30 Mpixels, pour conserver la possibilité de recadrer facilement (et sans risques).
Ben franchement : j’ai shooté en RAW .cr3 et en C-RAW (compressé)… Et bien il me semble absolument impossible de voir la différence (sur la même photo, cadrage identique, sujet identique, shooté en deux Exem:plaires).
Bien sur il y a une compression avec perte ! Mais si cette perte est invisible… On aurait tord de s’en priver.
Par ailleurs : lorsque l’on shoot en .cr3 natif (non compressé), le fichier Canon est déjà deux fois plus léger que celui de Nikon ! Pour une résolution plus importante…
Cherchez l’erreur ;-)
Il faut comparer ce qui est comparable : premièrement pour les utilisateurs (inutilement) « maniques », qui veulent la meilleure qualité absolument (même si leurs photos n’ont pas grand intérêt) : C’est à dire comparer :
Le RAW de meilleures qualité Canon qui est en 14 (pour 30 Mpixels) : 25,4 Mo (en moyenne)
Et le RAW de meilleures qualité Nikon qui est en 14 (pour seulement 24 Mpixels) : 47,25 Mo (en moyenne)
Les RAW Nikon (de meilleure qualité) pèsent presque le double… que les RAW Canon (de meilleure qualité ! aussi… )
A mon avis il y a de la compression lossless derrière ;-)
Ils font comme ils veulent… mais ce qui compte c ‘est le résultat ! Seul le résultat compte !
Les fichier du Canon sont deux fois moins lourds… Mais sont-ils deux fois moins bons ? Non, bien entendu…
Sont-ils même : moins bons (tout court) ?
Et bien il ne me semble pas.
Canon a su faire un truc génial : que Nikon est incapable d’imiter sur ce coup-là…
Bien entendu, mais toi tu ne compares pas à taux de compressions comparables. Il faut demander à ton ami de te donner les valeurs des Nef compressés (il y a trois niveau chez Nikon) car :
Les raw Canon corespondent au lossless de Nikon..
Les C raw de Canon correspondent au Nef compressés de Nikon (et pour cela on n’a pas les valeurs)
Du coup en lossless 12 bits, j’ai des fichiers moins lourds que ceux de Canon. merci Nikon !
Tu as combien en lossless 12 bits compressé avec pertes ? L’article de Photographylife mentionne 20.4 MB, contre 12.9 pour le C-RAW du EOS R. Si je me base sur ces données, Canon fait pas mal mieux.
On s’en fout du taux de compression… D’abord tu n’en sais rien du tout (pure spéculation de ta part, basée sur le poids)…
Ensuite : même si il y avait une compression : on ne veut pas le savoir…
On compare ce qui est comparable : le meilleur réglage des deux appareils photos entre eux. (ce qui donne la. qualité maximale: pour les gens qui veulent la meilleure qualité)
On compare ce qui est comparable : la plus grosse compression des deux appareils photos entre eux (ce qui donne le poids le plus léger : pour les gens qui veulent le poids le plus léger)
C’est l’un ou l’autre : il n’y a pas besoin de tortiller du derrière…
En terme de qualité maximale : c’est absolument identique (mais beaucoup plus lourd en Nikon) !
Et en terme de gain de poids : Canon fait presque deux fois mieux (mais c’est identique en qualité)…
Hello,
Lorsque je trouve 5mn, j’essaierai donc le 14 et le 12 bits compressé.
Les photos faites ne me permettent pas de dire si une différence est notable, elle visaient juste à comparer la taille.
Je pense dorénavant me tourner vers le 12 bits lossless voir le 12 bits compressé, car j’ai le sentiment qu’un RAW compressé sera toujours mieux qu’un jpeg non ? ♂️
Plus sérieusement, nous ne connaissons pas le taux de compression donc nous risquons effectivement de ne pas comparer tout à fait la même chose.
Et qui dit en plus que je ne vais pas devoir tout recommencer lorsque le nouveau FW sera dispo, hein?
Lorsque j’ai voyagé avec des Nikon (c’est arrivé plusieurs fois : Bali, kenya, Spitzberg, entre autres) : j’ai toujours opté pour le 12 bit compressé… Car déjà les fichiers NEF étaient un peu plus lourds que le RAW Canon…
Mais là : avec le C-RAW, Canon a visiblement trouvé un encodage magique pour compresser plus sans abimer les images…
Pour moi c’est vraiment un truc très intéressant !
Une raison de plus de rester chez Canon… même si par ailleurs les Z6 et Z7 sont très intéressants.
Je suis très surpris de cette différence de poids de fichier, c’est énorme !!! Y-a-t-il toujours eu un écart aussi important entre les RAW Canon et NEF Nikon ??
C’est un argument de « poids » sans mauvais jeu de mots pour ceux qui hésitent entre les 2 marques…. Et quid des fichiers brut Sony ? histoire de compléter la comparaison… ;-)
Bref content d’être en Canon sur ce coup, je comprend mieux maintenant pourquoi mes collègues en Nikon rechignent à bosser en NEF sur certains boulots…. c’est dingue que personne ne parle de ce point de comparaison aux conséquences pourtant si importantes !!!
C’est parce que JF ne compare pas les mêmes taux de compression entre Canon et Nikon et surtout il oublie de donner les valeurs pour les Nef compressés (correspondant au C raw). L’analyse est fausse tout simplement.
Et heureusement Nikon propose également des Nef compressés ;-)
Sur quelle base d’analyse tu t’appuis pour dire que que Jean-François se trompe ?? Il a pourtant bien expliqué la différence de poids de fichier entre NEF et RAW, chiffres à l’appuis. S’il a oublié de donner des valeurs et bien donnes-les nous. Mais tes différents commentaires ne sont pas clairs et ne s’appuient sur aucun chiffre tangible et vérifiable, c’est dommage car cela brouille l’information.
Je n’ai pas de Z6, mais chez Nikon tu as le choix entre 3 niveaux et pas deux comme cela est dit dans l’analyse.
Nikon
Sans compression (personne ne l’utilise) et Canon ne le met plus.
Compression lossless
Compression
Canon
Raw (lossless)
C Raw compression
Donc le raw normal de chez Canon (25 Mo) correspond au Lossless de chez Nikon (29 Mo en 14bits ou 23Mo en 12 bits)
Il faudrait fournir les poids des fichiers du Z6 compressés, ce que Jf ne fait pas.
L’analyse est fausse…
Les chiffres que tu donnes sont ceux de CHIFFON, pourquoi ne prends tu pas la peine de les donner jusqu’au bout ? Car il donne aussi les poids de fichiers du Z6 en 14 bit compressé : JE CITE : COMPRESSED, 14-BIT 24.8 MB et Chiffon conclu un gain de 30% pour Canon avec un capteur plus grand à 30 Mpix !
Donc il conviendrait plutôt de comparer un Z6 à 24Mpix fichier NEF 14 bit compressé contre un EOS RP à 26 Mpix fichier RAW 14 bit compressé (C-RAW) Et là le gain en faveur de Canon serait proche de 40%.
Donc conclusion, l’analyse de JF est bonne… ;-)
Sujet clos.
Next please
Tout dépend du taux de compression qui est certainement plus dégradant sur un Craw qu’un Nef compressé.
Que Canon propose des fichiers Raw moins lourds que Nikon c’est en fait, mais ils sont aussi plus compressés (il faut le savoir)
Mais l’analyse de Jf reste quand même fausse en comparant un lossless Canon à un Nef non compressé et fausse également en comparant un compressé Canon à un nef lossless.
C’est juste pour avertir le lecteur qu’il n’y a pas de miracle !
Personnellement je n’utilise que le lossless pour le boulot. Après pour les vacances on peut effectivement préférer des raw compressés, mais ça une induit une autre question : y a t’il besoin d’avoir plusieurs milliers d’€ de matos pour au final récupérer des fichiers largement compressés ;-)
Sujet à jamais ouvert…
Mais tu as un problème relationnel avec JF ou bien ?? Désolé mais je pense que tu tournes en boucle à dire que son analyse est fausse…
Tous les professionnels de l’image s’accordent à dire qu’il n’y a aucune différence visible entre un RAW et un C-RAW donc tous le monde est bien content d’utiliser ce nouveau format pour plein de raisons qui tombent sous le sens.
Je suis quasiment certain que les mêmes conclusions sont données pour Nikon, différences imperceptibles qui conclu à utiliser un format au poids de fichier le plus petit possible.
Mais si tu préfères faire le contraire et continuer à tourner en rond indéfiniment libre à toi, IoI !
Tous les professionnels sérieux peuvent constater une différence faible. Faible, donc parfaitement négligeable au quotidien. C’est le principe de la compression avec pertes lorsqu’elle est bien faite, en fait.
On ne constate aucune différence entre C-RAW et RAW non compressé chez Canon !
c’est de conneries….
Le C-RAW ne laisse apparaitre absolument aucun. paternes : ça c’est vraiment des grosses conneries !
De la pure « fake news » ! ! ! !
Sauf peut-être en remontant de 4 IL en post traitement, des image qui auraient étés sous exposées de 4 diaph à la prise de vue : ce qui est tout de même le comble du ridicule… et une situation qui n’arrive jamais !
C’est un peu comme si tu testais les performances d’un robot mixeur de cuisine, en mixant des cailloux au lieu de mixer des fruits et de légumes ! Ahah! tu vois, on est en dehors de toute utilisation pratique et rationnelle d’un mixeur, ou d’un appareil photo… Bref : on est dans la « fake news » typique.
Bref : dans le cadre d’une utilisation normale de photographe « normal » (c’est à dire 99,99% des photographes des situations de prise de vue) : je ne constate absolument aucune différence, entre RAW et C-RAW…
Absolument aucune différence : je suis formel !
Il y a un système de notation sur les photos pour améliorer le tri sur ordinateur ou pour les transferts sur Smartphone via Wifi.
Oui, bien entendu !
Comme sur tous les Canon, depuis l’EOS 60D (premier reflex grand public à proposer cela)…
Au fait, les étoiles du rating, ça sert à quoi ?
En principe c’est pour noter l’article (sa qualité, sa crédibilité, son intérêt)…
Pas pour noter l’appareil !
Faut que je le précise :
Ayant un R depuis Novembre (perte de mon 6D et de mon 50L), je suis globalement d´accord avec ce que dis JF.
Comme lui, j´ai enormement personnalise le boitier, pour qu´il me suive mon « flow », c´est tres pratique.
Attention par contre, il y a qq eurreurs dans l´article:
Le 35 Macro est un f/1.8 et pas un f/1.4; le 28 Sony est un f/2 et pas un f/2,8; le Fuji XH1 a une stab et un ecran sur l´epaule…
Note: la touche poubelle permet de revenir au colim central, c´est tres utile ;)
+1 pour la touche poubelle meme sur RP
Je pense que JF aurais adorer un 35 mm 1.4 il se fait à chaque fois avoir !!
Super Article, j’attends de lire ton test du RP que je trouve très agréable pour mon niveau et j’ai retrouvé le gout de prendre des photos. Il m’a même donné envie de ressortir le studio et les enfants commencent en avoir marre…
Moins d’un mois est déjà quelque habitude de prise. Je trouve personnellement le placement du collimateur avec le pouce sur l’écran vraiment intéressant tu le balades de façon relative où tu veux, et ce même avec la détection pour lui demander de détecter ailleurs.
Encore merci pour ce partage d’expérience, je vais essayer aussi tes réglages des bagues. Car j’utilise la molette arrière en mode av plutôt que la bague.
Merci ! Oui, bien évidemment, je procède aux corrections…
Désolé pour ces coquilles !
Bien vu la touche « Corbeille » qui ramène au collimateur Central… Je n’avais pas remarqué !
J’ai complété l’article à cet endroit.
Et précisons que ça marche sur l’EOS R et l’EOS RP…
Oui je cherchais aussi la solution pour ramener ce fichu collimateur au centre… Du coup je commence seulement à éplucher le mode d’emploi.
En tout cas je trouve la dynamique du RP très correcte (testé ce week-end au zoo de Vincennes, dans la serre en pleine journée ciels cramés et noirs bouchés à foison).
Sur le M50, appui prolongé sur la touche de sélection de collimateur d’AF
Sur le Z on peut également programmer le joystick pour recentrer le collimateur
Le plus génial pour un hybride c’est le volet qui couvre le capteur, les hybrides n’ayant pas de miroir pour couvrir le capteur lorsque l’on change d’objo
le capteur risque de se salir plus vite pourquoi personne n’y a pensé avant? c’est tellement évident
Pas d’article du 1er avril, dommage :)
Roooh… C’est que je bosse moi ;-)
Comme, si je n’avais que ça à faire !
Tu aurais pu dire que tu basculais chez Sony en APSC, Tout compte fait le Full Frame ne sert à rien :)
Je suis d’accord :D
Un bouton virtuel et une touch bar à la place d’un bouton iso physique, je dis non! Tous les appareils photos modernes sérieux ont un bouton iso et un joystick pour changer le collimateur ? Ce sont des appareils pour les geeks ces R et RP?
Merci pour l’article !
Sauf erreur, le 5D mark 4 pèse 890g avec batterie, et non pas 800g comme indiqué.
Exacte ! Merci, je corrige…
Merci pour ce test très complet.
+1 pour la touche corbeille pour remettre le collimateur au centre ;-)
POUR LES +
1- LES MIRRORLES SONT UNE RÉVOLUTION SUR LA PRÉCISION DE LA MISE AU POINT.
Faire un portrait à pleine ouverture n’est plus source de stress, l’image est piqué 9 fois sur 10 meme sur un personnage en mouvement. Alors qu’avec un boitier classique en visée reflex les ratés étaient de 50% voir plus, il y avait souvent des décalages de mise au point inconstants. On a beau faire un calage sur mire, ça ne sert à rien puisque j’ai remarqué que chaque collimateur peut se trouver décalé les uns par rapport aux autres… phénomène vu sur mon 5D MkIV et 80D.
2- LA NOUVELLE MONTURE RF OFFRE DE NOUVELLE PERSPECTIVE !
Enfin un 24-105/4 d’une qualité optique proche du EF 24-70/2,8. Le RF 35/1,8 est juste génial ! Rapport prix/poids/volume/qualité tout simplement imbattable c’est du jamais vu ! Que dire du 70-200 RF bref on se régale d’avance en espérant voir aussi Tamron et Sigma proposer de jolis jouets :))
POUR LES -MOINS :
1- L’ABSENCE DE JOYSTICK MULTIDIRECTIONNEL
Vraiment très ennuyeux, j’espère le retrouver sur le prochain R Pro. L’oeil dans le viseur, déplacer le collimateur ou un groupe de collimateur avec les flèches du pad c’est beaucoup trop lent !!!! on dirait que le processeur ne suit pas et il n’y a pas de déplacement possible en diagonal pour allez plus vite. En reportage cette lenteur est rédhibitoire, vous avez raté la poignée de main…
Gérer ce déplacement avec le pouce (au passage pas aussi fluide et facile comparé au M50) ok ça va beaucoup plus vite – là le processeur suit! – mais comme je vise avec l’oeil gauche mon visage me gêne pour atteindre la gauche de l’écran et ce même en ayant régler la zone tactile sur une limitation du coin supérieur droit de l’écran. De plus mon nez en touchant l’écran fait souvent déplacer involontairement le collimateur… J’ai donc personnalisé un bouton pour activer/désactivé le déplacement tactile du collimateur, mais ce n’est pas génial.
Autre solution : ne plus viser avec le viseur mais avec l’écran, là plus aucun problème pour suivre votre personnage et déplacer le collimateur à souhait avec un doigts de la main gauche mais il me manque une 3ème main pour actionner la bague de zoom… bref pas le top non plus.
2- REVOIR L’EMPLACEMENT DU CAPTEUR DE PRÉSENCE QUI ACTIVE/DÉSACTIVE LE VISEUR ÉLECTRONIQUE
Actuellement en bas de l’oeilletton, il coupe trop souvent l’affichage de l’écran arrière alors que vous êtes en mode Lecture car vos doigts passe forcément devant… et aussi en mode prise de vue lorsque vous visez avec l’écran arrière en déplaçant le collimateur avec les doigts.
Solution : mettre ce capteur non pas en bas mais en haut de l’oeilleton ;-)
3- CANON DOIT FAIRE UNE GROSSE MISE À JOUR POUR NOUS PERMETTRE DE TOUT PERSONNALISÉ À FOND !
Dommage de ne pas pouvoir personnaliser la touche Info. J’ai tout essayé mais la Touch barre est inutilisable en mode prise de vue. Elle me sert uniquement à signé des étoiles en mode.lecture.
D’ailleurs il serait plus judicieux de pouvoir personnaliser les boutons et molettes selon 2 axes bien distincts : mode prise de vue contre mode lecture, et avec beaucoup plus de choix. Canon pourrait faire une mise à jour ?!
Dommage de ne plus trouver les touches rapides ISO et réglage EXPO du flash, mais on les personnalise ailleurs. J’ai mis les ISO sur la bague RF en maintenant le déclencheur à mi course car je bosse en Manuel 90% du temps.
Autre détail embêtant en reportage : j’ai souvent perdu le file de l’action à cause de l’affichage de l’image dans le viseur ! Elle disparait en ré-appuyant à mi course ou bien n’apparait pas temps qu’on laisse le doigt enfoncé mais c’est très désagréable…. Du coup j’ai désactivé l’affiche mais du coup l’image ne s’affiche plus non plus automatiquement sur l’écran arrière, on est obligé d’appuyer sur Lecture…. il serait bien vu de pouvoir dissocier les 2 options ;-)
Bref, y’a du boulot mais que des petits détails… je ne suis pas inquiet, plutôt excité par cette révolution majeure, j’ai hâte de découvrir la suite. J’espère que Nikon et Sony vont rester dans la course car une concurrence saine est la garantie de super produits à des prix plus abordables, chacun trouve son compte dans la marque avec laquelle il a ses habitudes.
Oui, c’est vrai concernant la « sensibilité « un peu trop marquée, du détecteur de présence de l’oeil…
Bonsoir,
Pour le déplacement du collimateur j’utilise le réglage de façon relative donc j’utilise mon pouce et le soulève par petit accout je fais bouger mon viseur du coup pas besoin d’utiliser tous l’écran. Et je trouve ça plus rapide après je viens du 5D2 et donc du coup je me retrouve avec beaucoup plus de collimateur utilisable.. ( je ne me servais que du central). je n’ai jamais utilisé des reflex avec des collimateurs sur quasi tout le champ donc pour moi cette méthode avec le pousse me permet de faire un cadrage, plutôt que de faire une map puis cadrage.
je trouve le reglage sur la moitier droite et relatif pas mal.
Par contre c’est idiot mais je trouve le niveau électronique Canon beaucoup trop gros, très désagréable à utiliser par rapport à certains plus discrets comme le Ricoh GR ou les Fuji.
Vraiment un truc qui m’énerve et je vais le virer je pense…
Perso : je n’ai jamais une seule fois utilisé le niveau !
Pas une seule fois de ma vie de photographe…
Je me demande encore à quoi ça peut bien servir ;-)
Merci pour le test.
Franchement, j’aurais les thunes, je prendrais la triplette 2.8 cette année avec un R et plus tard un R pro. Même si le feeling du R me parle moins que les boîtiers Z (au feeling extrêmement réussi), l’UGA et le 70-200 Canon me semblent bien plus intéressants que les équivalents Nikon (pour mes usages ; 14 ou 15 mm me donneront les mêmes possibilités, par contre 24 vs 35, pas du tout, un 70-200 compact une fois rangé, idem je préfère).
Oui, ce RF 15-35 mm f/2.8 sera certainement fantastique !
https://photoetmac.com/?p=36406
Et surtout totalement ce dont j’ai besoin pour la photo d’action dans des espaces exigus. A voir son autofocus, et le suivi AF du flagship Canon qui arrivera sûrement un jour (déso JF mais en photo de sport en pleine action, c’est vraiment pratique le suivi autofocus).
J’ai pris l’habitude du niveau, j’aime bien, c’est devenu naturel et ça évite les étourderies. Enfin j’aimais bien ;)
Ah merci pour l’astuce du bouton corbeille merci . Tu parles d’absence de bouton bouton iso et tu parles du bouton Mf-n . Sur mon rp je suis direct sur les iso en appuyant sur ce menu , j’ai juste un coup de molette à mettre pour bouger les iso . Ça remplace un minimum le bouton iso et ça me permet de ne pas passer par l’écran . Je dis peut être des bêtises mais je viens aussi d’un 5Dmark II et je suis vote perdu par toutes ces nouveautés . Je voulais aussi savoir quelque chose , je me suis rendu compte que l’écran de mon rp est inutilisable avec des lunettes polarisées , est ce pareil avec ce R ? encore merci pour l’article , j’ai mis du temps à le lire mais j’y ai pris du plaisir . encore merci pour tes » petites » astuces .
Tous les écrans utilisant des cristaux liquides produisent une lumière polarisée. C’est à la base de cette technologie… Donc, forcément, ça ne fonctionnera pas très bien si on regarde avec des verres polarisés…
Merci Jean-François pour ce compte-rendu détaillé et si bien écrit qu’on a l’impression d’avoir essayé nous-même l’appareil.
Alors, in fine, tu t’éclates plus avec le R qu’avec le 5DSR ?
Dans l’attente de ton comparatif R vs RP et de lire si le R vaut la différence de tarif vs le RP.
Un autre point négatif est l’absence de la gestion de profondeur de champs dans le viseur. Sur les Sony, on voit directement le rendu des grandes ouverture. Sur les Canikon le rendu a l’écran ne change pas en fonction de l’ouverture.
Tu as un testeur de profondeur de champs sur l’EOS R et RP (comme à l’ancienne : mais ici, tu peux l’attribuer à une touche de ton choix) : tu l’a testé ?
Normalement en temps normal, tu vise avec la plus grande ouverture (en permanence).
Et lorsque tu appuie sur le testeur, tu vois le diaphragme se fermer (sans assombrissement contrairement aux reflex) : donc tu vois la profondeur de champs réelle (celle qui sera sur la photo finale).
Tu as essayé en activant / désactivant la simulation de l’exposition ? Il faut que je vérifie ce point tout à l’heure…
Super test, merci !
J’attends avec impatience celui sur le RP, par curiosité avant tout car j’ai déjà le mien avec lequel je me régale !
Bonjour et merci pour cet article trés interressant.
Je suis parti en vacances avec mon EOS R et un 35 1.4L et un 200 2.8 L ii.
J’ai trouvé cet ensemble parfait dans le cadre d’un voyage en restant léger.Je n’ai pas franchement regretté l’absence de stabilisation car les fichiers sont trés propres jusqu’à 6400 iso. (réglage automatique limité à 6400 iso) Au moins on est plus attentif aux paramètres.
L’utilisation est un régal. J’ai programmé la touche fléchée double uniquement sur la partie de gauche afin d’éviter de l’activer sans le vouloir et j’ai programmé la balance des blancs.
Venant d’un 5d mk3, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait un bond qualitatif notable, en particulier sur le rendu des couleurs. Le plus grand progrés dans le passage à l’hybride est la visualisation de l’exposition de l’image en temps réel dans le viseur. Du coup, je n’utilise que très rarement l’écran et énormément le petit afficheur lcd. Le silence de fonctionnement est agréable aussi. Le poids réduit pas mal non plus!
Du coup aucun regret, trés content.
Bonjour,
Merci pour votre excellent article qui m’a convaincu d’acquérir l’EOS R ainsi qu’un objectif RF 28-70 F2L USM afin de remplacer / compléter mon EOS 70D (je vais encore utiliser mon 70D en balade, sous la pluie, en montagne, etc pas envie d’abîmer de suite l’EOS R)
J’ai reçu ce jour l’objectif et attends avec impatience le boîtier.
Du coup, dans l’attente, je me demandais s’il est possible de monter un objectif RF sur mon EOS 70D, histoire de « me faire la main ».
Les bagues proposée par Canon permettent uniquement de monter les objectifs EF sur boîtier R !?
Est-il possible de monter un objectif R sur mon EOS 70D ?
Bonjour,
En premier lieu, merci de ce formidable article. Il est clair, documenté, argumenté. De plus, le style est agréable à lire.
Je m’interesse à l’EOS R car j’ai pour le moment un Fuji XT3. Je réfléchis à passer au FF, et comme j’ai acheté une optique EF avec une bague pour monter un superzoom (Sigma 150-600), mon choix se dirige naturellement vers Canon.
Et pour tout dire, le premier appareil de ma vie était le Canon AE-1 de mon père. On ne se refait pas.
La seule question que je me pose est de savoir si ca vaut le coup de passer d’un APS-C réputé excellent à un FF ?
Merci…
Je pense que oui, ça vaut le coup… mais ça va dépendre un peu du style de photos bien entendu. Et aussi du budget.
Pour certaines utilisation, le Fuji XT-3 est un excellent choix qui a l’avantage d’être plus léger. Pensez à multiplier l’ouverture des objectifs APS-C par x1.5, pour connaitre leurs ouverture relative, et la comparer à celle des objectifs Full Frame. Important si vous adorez les prise de vue avec du bokeh par exemple. Ou encore en faible luminosité.
Pour certaines utilisations (plus pointues), rien ne remplace un Full Frame. Notamment le portrait…
Ma pratique est un peu « tout-terrain » et opportuniste. En ce moment, c’est surtout les oiseaux de mon jardin que je shoote (confinement oblige), d’où l’achat du 150-600.
Le reste c’est surtout de la Street et de l’archi. Un peu de sport de temps en temps (equitation, Motocross et golf). Sans oublier l’animalier quand je voyage. Je sais, ca fait beaucoup mais je veux faire un choix qui ne me rive de rien.
Par contre, le portrait ne fait pas du tout partie de ma pratique de la photo, por le moment. Mais je laisse libre cours à mon côté geek pour faire évoluer mon matériel, j’en conviens.