Que de progrès depuis le EF 16-35 mm f/4 L IS USM… et 2 mm de focale en plus !
Alors 2 mm de focale de gagné au grand angle : est-ce si intéressant que cela ? Et bien oui : visiblement cela correspond à pas mal d’angle de champs de gagné… Plus on est au grand angle et plus chaque millimètre de focale produit une différence perceptible… Il suffit d’observer ces images prises au 14 mm puis au 16 mm :
Par exemple en photo immobilière, il me semble évident que ces 2 petit millimètres de différence seront très appréciés des professionnels. Du coup je recommande sans trop d’hésitation ce zoom (de 540 g. seulement) pour cet usage. De préférence à l’usage combiné d’un 14 mm fixe et d’un 35 mm fixe. Ou encore de préférence au RF 15-35 mm f/2.8 L IS USM, qui paraitra à certain : probablement un peu trop lourd (840 gr. soit 300 gr. de plus), coûteux et encombrant…
D’autant que le nécessité de plans bien nets : impliquera de fermer un peu le diaphragme pour ce genre de photo. Donc la plupart du temps ; l’usage d’une ouverture f/2.8 ne manquera pas trop au photographe d’immobilier (je suppose)… Par contre : ce type de photographe étant parfois appelé à grimper des étages sans ascenseurs, ils apprécieront certainement le gain de poids à chaque déplacement…
Saluons cet exploit technique : ce Canon RF 14-35 mm f/4 L IS USM est le tout premier zoom au monde à proposer une telle plage focale 14-35 mm. Tout en conservant cette extrême compacité (inédite) et ce poids maitrisé de seulement 540 g. On peut imaginer qu’un jour futur, si il existait des EOS R à capteurs APS-C, alors ce zoom deviendrait un intéressant trans-standard polyvalent (un 22.4-56 mm précisément). Toutefois je n’y crois pas du tout… Wait and see !
Ci-dessus les RF 14-35 mm f/4 et RF 15-35 mm : sont à gauche comparés côte à côte… Suivi des deux RF 70-200 mm : en version f/4 et f/2.8. Les deux zoom RF à f/4 sont incroyablement innovants : on peut considérer que ce 14-35 mm f/4 et le RF 70-200 mm f/4 sont vraiment faits pour bosser ensemble… NB : tout à droite pour comparaison, le zoom Sony 70-200 mm f/2.8 (dont les dimensions très classiques remontent à l’époque des reflex).
Une bague programmable est disponible à l’avant du fût du RF 14-35 mm f/4 L IS USM, ce qui est désormais habituel sur les objectifs RF. Ensuite une bague d’ajustement manuel du point. Puis la bague de zoom. Et enfin accessible du pouce : les boutons AF/MF et Stabilisateur ON/OFF. On remarque enfin le Pare-soleil EW-83P (inclus dans la boîte), qui a le bon goût de ne pas être trop encombrant.
Grande qualité en pratique : pendant l’utilisation, il reste « relativement court » et ne s’allonge que de 8 mm entre le 14 mm et le 35 mm… La position la plus courte étant au 20 mm. Sur le terrain, il m’a d’ailleurs rappelé un certain EF 17-40 mm f/4 présenté en 2003 (qui est totalement démodé, ne l’achetez pas pour un reflex récent)… Mais à son époque, il était apprécié pour son petit gabarit (CF ce comparatif) : il ne pesait que 500 g. et passait très bien sur les premiers reflex numériques APS-C ; ou sur les EOS 1D à capteur APS-H. Ce type de zoom ultra grand angle « courts », nous avait beaucoup manqué.
Pour terminer à ce sujet, visitez ce comparatif chez Camera Size. Qui nous montre à quel point on a progressé face aux reflex : une époque si proche, qui pourtant nous semble déjà lointaine… Au centre : les anciens EF 16-35 mm f/2.8 et EF 16-35 mm f/4. Et à droite : le EF 11-24 mm f/4 qui semble un peu monstrueux et qui n’a pas encore d’équivalent en gamme RF. Mais on suppose qu’un tel modèle est peut-être à l’étude…
Une fiche technique riche et excitante…
Ajoutez une stabilisation jusqu’à 7 stops sur les EOS R5 et R6 à capteur stabilisés. Et jusqu’à 5,5 stops (sur les EOS R et RP dépourvus de capteurs stabilisés. Cela permet de réussir des images nettes à main levée jusqu’à 1/2 sec, (selon l’expérience du photographe bien entendu)…
Ce nouveau zoom « pro » (L comme Luxe) bénéficie de l’autofocus très efficace propres aux objectifs RF grâce au moteur Nano USM : un AF de course ! La fabrication et l’ajustement sont vraiment magnifiques, la manipulation des bagues n’est ni trop ferme, ni trop lâche. Ultime satisfaction : un diaphragme à 9 lamelles, qui génère face au soleil de belles étoiles à 18 branches, dès que l’on ferme un peu le diaphragme.
Un petit regret ; j’ai remarqué que ce zoom n’est pas « parafocal » ce qui signifie que pour certaines distances de mise au point et à grande ouverture : vous devrez refaire la mise au point après avoir changé de focale (spécialement si vous zoomez d’un extrême à l’autre du range : du 14 au 35 mm). Passage en revue de la fiche technique :
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N’oubliez pas les indispensables corrections logicielles : de distorsion et de vignettage
Comme certaines productions Canon récentes (relire Test du RF 24-105 mm f/4-7.1 STM), ce RF 14-35 mm f/4 nécessite l’application automatique de corrections logicielles dans le boitier pour les JPEG. Et concernant les RAW : il nécessite soit l’utilisation des mêmes corrections dans le logiciel Canon Digital Photo Professionnel… Soit pour les utilisateurs de Lightroom Classic ou Camera Raw : l’application du profil de Correction proposé par Adobe.
Toutefois à l’heure ou j’écris ces lignes (21 aout 2021) la version de Lightroom Classic 10.4 : n’embarque pas encore le Profil du RF 14-35 mm f/4 L IS USM. En son absence, on peut donc constater un fort vignettage et beaucoup de distorsions au 14 mm (que l’on peut tenter imparfaitement de corriger grâce au profile d’un autre objectif)… Cela s’améliore un peu au 16 mm. Ensuite les distorsions deviennent très discrètes au 20 mm. Puis disparaissent au-delà.
Pour ma part n’étant pas un grand fan de l’ergonomie de Canon DPP (toutefois la qualité d’image et la colorimétrie sont excellentes dans ce logiciel) et en attendant la prochaine version de Lightroom Classic : j’ai découvert que l’on peut appliquer partiellement le profil du zoom EF 8-15 mm f/2.8 sur les RAW pris avec ce RF 14-35 mm f/4… En effet, ce profile permet de corriger « à peu près » les photos prises entre 14 et 16 mm.
C’est du bricolage : mais ça dépanne en attendant Lightroom 11. Toutes les images que j’ai publié sur cette page ont été corrigées de cette façon :
- De 14 à 16 mm : Cor. de profile : 18% distorsion, 60% vignettage. – Cor. vignettage manuel : 20 / 100.
- De 17 à 19 mm : Cor. de profile : 14% distorsion, 50% vignettage. – Cor. vignettage manuel : 10 / 100.
- De 20 à 23 mm : Cor. de profile : 12% distorsion, 40% vignettage. – Cor. vignettage manuel : 00 / 100.
- De 24 à 27 mm : Cor. de profile : 05% distorsion, 15% vignettage. – Cor. vignettage manuel : 00 / 100.
- De 28 à 35 mm : Cor. de profile : 00% distorsion, 00% vignettage. – Cor. vignettage manuel : 00 / 100.
Il est finalement très rapide de traiter ces corrections manuellement, contrairement à ce que vous imaginez peut-être : cela nécessite toutefois de connaître un peu Lightroom. Utilisez le « Filtre de métadonnées », pour sélectionner en lot toutes les images au 14, 15 et 16 mm dans un premier temps. Appliquez ces réglages à une seule image, puis copiez-collez les paramètres d’objectifs en lot à l’ensemble (ou synchronisez les réglages).
Recommencez ainsi pour les images au 17+18+19 mm… Puis pour les images au 20, 21, 22, 23 mm… Puis ainsi de suite. A condition d’être un peu « organisé » : il est tout à fait « réaliste » de procéder ainsi, en attendant la prochaine version de Lightroom Classic. Sinon, utilisez Canon DPP « en attendant ».
Sur les JPEG issus du boitier : un léger recadrage au 14 mm, causé par la correction de distorsion
Autre point intéressant à souligner, lorsque vous shootez en RAW + JPEG : vous constaterez notamment au 14 mm (ou c’est le plus marquant), que les corrections de distorsions géométriques appliquées au JPEG par l’appareil photo, induisent un recadrage assez sévère des bords de l’image. On ne peut d’ailleurs pas désactiver ces corrections sur les JPEG du boîtier.
Alors que si vous shootez en RAW vous observerez l’image brute avec son fort vignettage et ses fortes distorsions en dessous de 16 mm. Puis en réalisant vous-même les corrections géométriques sur les RAW dans Lightroom (en suivant par exemple les valeurs que j’ai indiqué) : vous perdrez beaucoup moins de pixels dans les angles… Même si une légère coupe subsiste obligatoirement. Vous pouvez le constater sur les exemples ci-dessous :
Vous constaterez aussi à quel point mes Profiles Lightroom pour les Canon EOS R, se rapprochent du Style d’image Camera Standard de Canon (sans l’imiter exactement, ce qui est voulu). Beaucoup plus en tous cas, que le profile Adobe Couleur…
Et voici la même image ci-dessous en RAW corrigée dans Lightroom (avec le profile du EF 8-15 mm). Face au RAW toutes correction d’objectif étant désactivée… Précisons que ce n’est au 14 et au 15 mm que vous serez confronté à un tel vignettage et à une distorsion aussi forte. Bien entendu cet objectif n’est pas conçu pour être utilisé ainsi, toutefois il y aura des tas d’image ou l’on désactivera partiellement les correction : par choix (Lightroom permet d’appliquer si vous le souhaitez les corrections de distorsion et de vignettage au pourcentage près)…
Sur l’EOS R comme sur l’EOS R5, lorsque l’on monte ce RF 14-35 mm f/4 L IS USM (mais aussi le RF 24-105 mm f/4-7.1 I STM) : les deux appareils indiquent que la fonction de « Correction de Distorsion » est « Non disponible pour cet objectif ».
Cela veut dire en fait exactement l’inverse : car pour ces deux objectifs, la correction de Distorsion est activée d’office dans l’appareil (donc sur les JPEG). Et si le Menu est absent, c’est juste car il est impossible de la désactiver… Ceci s’applique bien entendu aux JPEG uniquement. On s’en rend compte en shootant en RAW + JPEG : puis en vérifiant les RAW « bruts » dans Lightroom 10.4. Mais il se pourrait qu’une prochaine version de Lightroom, impose elle aussi la Correction de Distorsion d’office (en nous cachant l’apparence du RAW brut).
Par contre le réglage de Correction de Vignettage (et d’autres réglages d’Optimisation des Objectifs), peuvent être désactivés dans l’EOS R et dans l’EOS R5 : pour les deux objectifs cités. En la désactivant, on constate immédiatement l’effet de la « non correction de Vignettage » sur les JPEG, visualisés sur l’écran de l’appareil.
Une nouvelle génération d’objectifs basée sur le traitement logiciel en post production
Il faut comprendre que ces défauts sont « normeaux » et je suis certain que l’arrivée du profile de ce zoom dans Lightroom n’est qu’une affaire de semaines… Les ingénieurs de Canon préfèrent se reposer sur la correction logicielle concernant ces deux caractéristiques (le vignettage et la distorsion qui sont très faciles à corriger ainsi) : ce qui leur laisse plus d’options pour concevoir librement des zooms plus performants en terme de netteté (car ceci ne peut pas être fait en post traitement). Mais aussi plus compacts, tout en offrant un range focale plus ambitieux…
Repousser au moment du post traitement la correction de la distorsion et du vignettage à certaines focales extrêmes (principalement entre 14 et 16 mm) : cela permet de concevoir des objectifs aux caractéristiques inédites… Toutefois il y a un parfois prix à payer ! Ainsi, lorsque vous utilisez des ISO très élevés (au delà de 3200 ISO par exemple), alors la correction du vignettage peut générer davantage de bruit numérique dans les coins de l’image. Restons toutefois conscient que cela n’impacte pas une si grande quantité d’image… Et que ce phénomène pourra être de mieux en mieux corrigé : sur les futures générations de boîtier…
Un piqué de très haut niveau*
Comme les autres objectifs série L de Canon, le piqué* global de l’objectif est impressionnant spécialement au Centre, y compris à f/4 et ceci même au 14 mm. C’est peut-être au 35 mm que l’objectif est un peu moins impressionnant sur les bords à f/4.
Mais dès que l’on ferme à f/5.6 le piqué est excellent à toutes les focales, y compris au 35 mm. Fermez à f/5.6 et l’objectif devient vraiment excellent sur les bords également… Et ceci à toutes les focales.Pour autant, son grand frère plus coûteux : le RF 15-35 mm f/2.8 fait mieux… Bien entendu. Notamment à f/4 : il est visiblement meilleur au 35 mm.
Donc, si pour vous la perfection de l’image est ce qui compte le plus : alors la différence de prix entre elles deux modèles est probablement justifiée.On constate la présence d’un peu d’aberrations chromatiques, qui sont facilement corrigée par l’outil de base présent dans Lightroom, sans qu’il soit nécessaire d’aller jusque dans l’onglet des corrections « avancées » des aberrations chromatiques.
Une distance minimale de mise au point inédite. Plus qu’un détail qui compte, une révolution…
Son ancêtre pour reflex le EF 16-35 mm f/4, ne s’approchait qu’à 28 cm, ce qui donnait un grossissement de 0,23x seulement… Ce nouveau RF 14-35 mm f/4 fait beaucoup mieux : sa distance de mise au point minimale (inédite) est de seulement 20 cm. Et reste constante sur toute la plage focale. Ce qui donne à la focale de 35 mm un grossissement maximal de 0,38x : quel progrès !
- Grossissement maximum du RF 14-35 mm f/4 L IS USM au 14 mm : 0,15x
- Grossissement maximum du RF 14-35 mm f/4 L IS USM au 35 mm : 0,38x
Son Grand frère le RF 15-35 mm f/2.8 possède une distance minimale de de mise au point de 28 cm, ce qui donne un grossissement maximale de 0,21x au 35mm.
Pour mémoire : le RF 14-35 mm f/4 est seulement battu par le RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM (mais oui)… Qui propose un grossissement de 0.50x au 105 mm ; grâce avec une distance de mise au point minimale de 13,1 cm. D’une façon générale, Canon soigne les distances minimale de mise au point minimale de tous ses objectifs récents. C’est une nouvelle « marque de fabrique » intéressante qui ajoute beaucoup de polyvalence aux objectifs et autorise une grande créativité.
Par exemple lorsque j’ai aperçu cette belle araignée dans un champs (qui mesurait pattes écartées plus de 2 cm) : j’ai pu poser l’appareil dans l’herbe et la saisir grâce à l’écran orientable… Ce que j’aurais eu beaucoup plus de difficultés à faire avec l’ancien 16-35 mm f/4 monté sur un reflex, dépourvu d’écran orientable (de plus). C’est ce genre de photos que l’on peut désormais oser plus souvent… Et que l’on oubliait de faire avec nos reflex.
Qui choisira ce zoom ouvrant à f/4 ; de préférence au RF 15-35 mm f/2.8 L IS USM ?
Canon avait commencé par proposer sa « Trinité » de zoom à f/2.8, destinés aux professionnels de la presse et du sport : le RF 15-35 mm f/2.8 L IS USM, le RF 24-70 mm f/2.8 L IS USM et le RF 70-200 mm f/2.8 L IS USM. Trois modèles ultra professionnels d’une qualité exceptionnelle…
Et ce n’est que dans un second temps que deux modèles plus accessibles ouvrant à f/4 ont étés annoncés : d’abord le RF 70-200 mm f/4 L IS USM (qui est mon objectif RF préféré) ; puis cet étonnant RF 14-35 mm f/4 L IS USM, présenté le 29 juin 2021.
Je sais que les photographes Canonistes les plus « experts », se demandent si ils doivent plutôt choisir ce Canon RF 14-35 mm f/4 L IS USMM à 1.829 € car il est relativement compact et un peu moins cher (en plus de cadre un tout petit peu plus large que son grand frère)…
Ou plutôt choisir le RF 15-35 mm f/2.8 L IS USM à 2.499 € car il est un peu plus lumineux et plus performant globalement (piqué, vignettage et distorsion)… Personnellement mon choix irait immédiatement vers l’option f/4, tant le gain de poids et d’espace dans le sac sont spectaculaires. Rappelons que le f/4 affiche seulement 540 g… A comparer avec les 840 g. de la version f/2.8 : presque 1/3 de kg en plus dans votre sac (300 g. précisément) !
Ce qui s’ajoute au gain de poids potentiel autorisé par le choix d’un des deux modèles de RF 70-200 mm… Les petits ruisseaux font les grandes rivières : proverbe Sino-Savoyard… Relire au passage mon Test du RF 70-200 mm f/4 : pour mémoire j’avais remarqué que le gain de poids par rapport aux versions EF des 70-200 mm ; est encore plus spectaculaire avec le RF 70-200 mm f/2.8 (relire Prise en main du RF 70-200 mm f/2.8).
Mon point de vue (mais c’est assez personnel) est que dans le cas typique de l’utilisation d’un zoom ultra grand angle : il est plus « raisonnable » de préférer la version f/4 à la version f/2.8. Car c’est le genre de focale avec laquelle on recherche « le plus souvent » de la profondeur de champs… De préférence à un bokeh « marqué », qui est plutôt courant au téléobjectif notamment pour réaliser des portraits…
Pour certains on peut comprendre que choisir un 70-200 mm f/2.8 de préférence à un f/4 : cela peut avoir « plus de sens »… Alors qu’il me semble un peu plus difficile de « justifier » à son banquier la nécessité d’un zoom Ultra Grand Angle à f/2.8 ; de préférence à un f/4. Mais admettons aussi qu’il existe beaucoup de cas particuliers et d’exceptions… Par exemple l’amateur de ciel étoilé ; un genre que je n’ai pas pris le temps de tester avec ce zoom.
Au passage, remarquons qu’il manque toujours dans la gamme RF : un 24-70 mm f/4, qui soit plus compact que le RF 24-105 mm f/4 et peut-être un peu moins coûteux… A l’image de celui proposé par Nikon, qui présente malheureusement le défaut (plutôt gênant) de devoir être « déplié » avant usage… Et à l’image de l’ancien EF 24-70 mm f/4 L IS USM (sorti en 2012 avec l’EOS 6D), qui me plaisait beaucoup (je l’ai conservé pour mon EOS 5DsR) et qui était un « atout maitre » de la gamme reflex EOS. L’arrivée de cet excellent RF 14-35 mm, laisse toutefois espérer qu’un jour notre rêve d’un RF 24-70 mm f/4 devienne réalité.
Ultime remarque : comme les photographes ne sont jamais contents, il y a toujours un moment ou l’on se dit que peut-être si Canon avait conçu un 15-40 mm f/4 : il aurait été encore plus polyvalent… C’est ce que je me suis dit, lorsqu’un ULM est passé à l’improviste à ma hauteur alors que je photographiais le Lac depuis le Belvédère… Au 35 mm c’était encore un peu trop large !
En conclusion : comme les trains, un zoom peut en cacher un autre…
Que dire pour conclure ce test terrain ? Ce nouvel objectif RF est une concrétisation supplémentaire de la promesse qui nous avait été faite : que les hybrides permettront de s’affranchir des limites qui bloquaient l’évolution des reflex et de leurs objectifs… On nous avait promis des appareils et des objectifs plus compacts, tout en étant plus performants : c’est bien le cas de ce nouveau RF 14-35 mm f/4 L IS USM.
Du côté des défauts, certains regretteront peut-être qu’il n’ait pas été un 15-40 mm f/4 ? Eventuellement plus polyvalent, selon les uns… Mais pas selon les autres. Quand aux « puristes », ils souligneront le recadrage nécessairement appliqué par le boîtier aux JPEG à la focale de 14 mm, pour Corriger l’importante Distorsion Géométrique. Toutefois en RAW cette « coupe » est moins prononcée et elle n’est pas forcément nécessaire pour toutes les images : selon le sujet et le cadrage, vous pourrez la moduler… Je considère que c’est le prix à payer (raisonnable) pour faire rentrer une focale de 14-35 mm dans un si petit volume.
De la même façon, la correction de vignettage pourra générer un peu de bruit numérique dans les coins au 14 mm (sur les RAW aussi)… Mais cela dans des circonstances exceptionnelles et à haute sensibilité ISO. Là encore c’est le « prix à payer » et personnellement cela ne me gène pas trop… Si cela vous gênés par cela (d’un point de vue philosophique davantage que pratique) ; alors c’est que vous êtes plutôt fait pour le RF 15-35 mm f/2.8 (ou l’inverse : lui est fait pour vous).
Un zoom peut en cacher un autre : cette version « pro » RF 15-35 mm f/2,8 est proposé à 2.499 €… C’est donc environ 670 € de plus : ce qui n’est pas un gap si énorme. Son ouverture de f/2.8 tentera probablement certains photographes : pour les backstage de concerts, ou pour le ciel étoilé peut-être. Tandis que d’autres, seront rebutés par son poids nettement plus élevé (c’est mon cas)…
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Il faut comprendre que le 16-35 mm est un des objectifs « les plus décisif » dans le sac photo d’un expert, comme expliqué ici : 16-35 mm f/2.8 + 70-200 mm f/2.8 = photo journalisme. Ou il était démontré quels étaient les objectifs les plus utilisés par les photo-journalistes les plus primées. Le zoom 14-35 mm est le type d’objectif, dont on ne peut plus se passer après l’avoir expérimenté…
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Rassurez-vous comme vous voulez : moi je me dis que si je dépense beaucoup pour m’offrir ce RF 14-35 mm f/4 L IS USM assez coûteux, sans oublier le RF 70-200 mm f/4 L IS USM… Je ferais par contre une belle économie grâce au RF 35 mm (549 €) et grâce au minuscule RF 50 mm (229 €) aussi discret qu’efficace… Oui, n’oublions pas qu’il existe aussi des objectifs RF peu coûteux !
Ce Canon RF 14-35 mm f/4 L IS USM est en quelque sorte un « game changer », tout comme le Canon RF 70-200 mm f/4 L IS USM… Ces deux modèles peuvent justifier à eux seuls : l’abandon des reflex EOS, pour passer à la gamme hybride EOS R. Car oui : ce qui compte le plus en photo, c’est l’objectif !
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Tout bon ! |
Moins Bien… |
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En bref : un zoom Ultra Grand angle extraordinairement innovant
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Le Zoom le plus indispensable en monture RF
Encore un zoom Canon RF extraordinairement innovant, qui s’ajoute à une gamme RF qui commence à être bien ficelée et bien garnie… Il est le premier et le seul en son genre à offrir un tel range focale de 14 à 35 mm, tout en maintenant une bonne compacité. Un 14-35 mm : vraiment nous en rêvions depuis plus de 20 ans… J’ai été conquis par l’incroyable distance minimale de mise au point ; qui descend à 20 cm seulement quelle que soit la focale… Et cela en fait un outil impressionnant, du moins pour qui sait « faire rentrer dans le cadre » un premier plan très proche. La balle est dans votre camps : il faudra être créatif…
Il faut le savoir, un tel exploit optique passe nécessairement par des corrections logicielles de distorsion et de vignettage… Qui sont intégrées dans le boîtier Canon pour les JPEG. Mais qui dépendent du logiciel utilisé pour les RAW : de ses mises-à-jour, ou de votre savoir-faire à vous débrouiller avec… Ce que j’ai fait en attendant la prochaine version de Lightroom et ça s’est très bien passé (même en l’absence temporaire, d’un profile de correction dédié)…
Plus court et plus léger que la version reflex qu’il remplace : voilà l’argument principal en faveur de ce nouveau zoom… Le RF 14-35 mm f/4 L IS USM pèse 540 g. et mesure 84,1 mm de diamètre pour 99,8 cm de long… A comparer avec les 615 g. et les 112,8 mm de son prédécesseur : un EF 16-35 mm f/4 L IS USM qui était destiné à des boîtiers reflex eux-mêmes plus lourds que les boitiers EOS R…
La promesse selon laquelle le passage aux hybrides Full Frame se traduirait par des progrès spectaculaires… est donc tenue ! Elle se confirme à chaque présentation d’un nouvel objectif RF.
Canon démontre références après référence, sa maitrise dans la conception d’objectifs innovants… Les utilisateurs potentiels d’un tel zoom ultra grand angle (qui sont nombreux parmi les professionnels) peuvent donc adopter la monture RF sans hésiter : que ce soit pour ce Canon RF 14-35 mm f/4 L IS USM, pour le RF 70-200 mm f/4. Ou pour sa version « pro » ouvrant à f/2.8 qui est également vraiment enthousiasmante.
Seul le prix de ces nouveaux zooms restera un frein pour certains photographes, spécialement les amateurs qui rêvent d’utiliser le matériel des professionnels (heureusement Canon semble par ailleurs s’atteler au développement d’une gamme d’objectifs RF fixes, à prix très doux)… Mais pour ceux qui vivent de leur photos : l’intérêt du switch vers les objectifs RF me semble évident. Tant les résultats sont impressionnants sans que le sac ne s’alourdisse trop.
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Merci pour le test, je pense que tu as tout dis mais bizarre ce petit recadrage en JPEG avec la focale 14mm ou peut t’on enlever la correction en JPEG seul?
Bref belle objectif mais je vais attendre le 18-45 is stm qui sera beaucoup moins chère avec un range inédit.
Le seul objectif de série L que j’investirais ce sera pour le RF100 macro 2.8 L qui pour le coup est assez innovant avec son grossissement de 1.4 et son contrôle sphérique.
Non, il semblerait que si l’on shoot en JPEG seul : on ne puisse pas l’enlever…
Et si c’était possible ce serait une assez mauvaise idée de toutes façons : car si ensuite il nous prenait l’envie de corriger à postériori sur certaines images (seulement celle ou les défauts sont gênants) ces Distortions et Vignettage important en partant d’un JPEG : alors cela ne donnerait pas forcément d’excellent résultats.
Car un JPEG n’est pas du RAW… Le dévignettage en JPEG notamment aurait assez mauvaise allure (du bruit).
Cet objectif est typique de cette nouvelle photographie qui fait appel de plus en plus au traitement interne des fichiers.
D’ailleurs il est assez possible que dans une prochaine version de Lightroom : les correction d’objectifs soient « appliquées d’office » et que l’on ne puisse pas les enlever. cela s’est déjà vu.
Sur l’EOS R comme sur l’EOS R5, lorsque l’on monte ce RF 14-35 mm f/4 L IS USM (mais aussi le RF 24-105 mm f/4-7.1 I STM) : les deux appareils indiquent que la fonction de « Correction de Distorsion » est « Non disponible pour cet objectif ».
Cela veut dire en fait exactement l’inverse : car pour ces deux objectifs, la correction de Distorsion est activée d’office dans l’appareil (donc sur les JPEG). Et si le Menu est absent, c’est juste car il est impossible de la désactiver… Ceci s’applique bien entendu aux JPEG uniquement. On s’en rend compte en shootant en RAW + JPEG : puis en vérifiant les RAW « bruts » dans Lightroom 10.4. Mais il se pourrait qu’une prochaine version de Lightroom, impose elle aussi la Correction de Distorsion d’office (en nous cachant l’apparence du RAW brut).
Par contre le réglage de Correction de Vignettage (et d’autres réglages d’Optimisation des Objectifs), peuvent être désactivés dans l’EOS R et dans l’EOS R5 : pour les deux objectifs cités. En la désactivant, on constate immédiatement l’effet de la « non correction de Vignettage » sur les JPEG, visualisés sur l’écran de l’appareil.
Je vais aller vérifier avec le 24-105 4-7,1 is stm sur Canon R6 pour voir si c’est activée par défaut pourtant je n’ai jamais fait attention.
La plupart du temps je shoote en JPEG, on verra ça de plus près merci pour l’information.
Oui, activé par défaut en principe ;-)
Après vérification avec le R6 et le 24-105 F4-7;1 IS STM c’est bien ça, la correction de distorsion est indisponible dans le boitier pourtant elle est activée, j’ai même essayé avec le RP et c’est pareil.
Par contre j’ai essayé avec le RF 50 1.8 STM et on peut : soit l’activer, ou pas.
Voila pour le retour.
Merci !
Oui, car le RF 50 mm f/1.8 a une formule optique très simple et très « pure » : qui ne nécessite pas l’utilisation de post traitement de distorsion et de vignettage pour faire des images « réalistes »…
C’est pour cela que ces correction sont disponibles et « facultatives »…
Pour le RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM : les corrections logiciels sont indispensables… Donc on ne peut pas les désactiver (ni les activer, puisqu’elles sont actives en permanence (c’est un peu Japonais comme concept ça ;-)
Un conseil après une expérience négative : faire bien attention aux remarques de Jean-François sur le « Shutter shock ».
Dans la discussion relative à l’article de Jean-François sur les 20 atouts les plus utiles du R5, j’avais fait part de mon désappointement après avoir testé, sur trépied, mon RF 15-35 et mon RF 24-105 avec le R5.
https://photoetmac.com/2021/08/canon-eos-r5-ses-20-atouts-les-plus-utiles-sur-le-terrain/
Je percevrais une baisse de piqué entre F5.6 et F11 plus importante que celle à laquelle j’étais habitué avec les objectifs équivalents de la série EF.
Cela était dû à la diffraction, mais aussi à la baisse de la vitesse consécutive à la fermeture du diaphragme ; cette baisse de vitesse rendait le R5 plus sensible au « Shutter shock » car j’utilisais l’obturateur mécanique.
Ce sont Emmanuel et Jean-François qui m’ont aidé à comprendre cela dans le fil de discussion. Après cela je suis revenu à l’obturateur électronique sur le premier rideau et les résultats sont meilleurs pour l’usage courant.
Je ne peux pas dire avec précision jusqu’à quelle vitesse le « Shutter shock » se manifestait dans mes tests réalisés avec l’obturateur mécanique, mais je peux préciser cependant qu’au 1/125 il se faisait encore sentir et qu’au 1/500 il me semblait guère perceptible.
Oui, en effet !
Je n’ai pas pris le temps e réaliser des essais « systématiques », mais il me semble que entre 1/2 sec et 1/125 sec : il est perceptible…
Au vitesses plus lentes que 1/2 sec : l’effet de flou est « gommé » par la pause lente (la durée des vibration est trop courte pour pouvoir être visible sur une durée d’exposition assez longue).
Aux vitesses plus élevées : il faudrait faire des tests… Toujours est-il que avec l’EOS R5 j’adopte 95% du temps l’Obturateur Electronique au premier Rideau. Les 5% restant étant l’obturateur 100% électroniques (quand besoin de silence et d’extrême vitesse).
Ne pas essayer de faire le malin avec ça ;-)
Merci pour ce test passionnant !
Vraiment ça fait envie…
Merci JF pour ce test tres interressant ,comme d’habitude je serai tenté d’écrire
par contre ,après avoir lu avec une grande attention ce dernier ,je crois avoir compris ,et constaté (par rapport a tes photos) que meme les raws sont rognés et ne sont plus vraiment à la focale 14mm car on voit un bien un rétrécissement de l’angle après retouche (ou traitement)
c’est bien ça non ???si tel est le cas c’est un peu dommage ….
et il faut refaire la MAP a chaque changement de focale….
sinon pour tout le reste il fait bien rever cet objectif et sans avoir eut la chance de l’avoir en main mais au vue de tes photos et sur le site de kenrockwell (details incroyables des optiques entre autres ),il respire la solidité et je suis d’accord avec toi il est vraiment beau ,c’est une belle reussite cette finition je trouve meme si ce n’est pas la 1ere chose que on lui demande bien sur
merci encore JF pour ce beau travail ….tu fais des envieux
bon week end
Il faudrait vérifier auprès de Canon (ou face à un 14 mm fixe, mais je n’ai pas le mien sous la main) : si l’angle de champs au 14 mm est identique à celui d’un fixe 14 mm : « après » le recadrage du JPEG.
Ou si Canon annonce 14 mm « avant » : c’est à dire en se basant sur les RAW « non redressées ». Je ne sais pas et je n’ai pas le moyen de le vérifier immédiatement.
Lorsque l’on redresse la distorsion, cela se traduit obligatoirement par une « coupe » dans l’image : surtout dans les angles… Et un peu moins à la moitié de la hauteur et de la largeur.
Il faudrait également comparer face au RF 15-35 mm f/2.8 : à quel point on gagne d’angle de champs, après l’opération de redressement de distorsion. Mais je ne l’ai pas sous la main…
Bon, face à toutes les qualités de cet objectif, admettons que c’est tout de même un un débat un peu secondaire, de savoir si l’on a droit à un vrai 14 mm, à un 14,5 mm, à un 15 mm, etc… Mais c’est intéressant !
Autre sujet : l’objectif n’est pas « parafocal », je l’ai souligné mais il faut savoir que c’est le cas pour la plupart des zooms…
Même si certains le sont (comme le RF 70-200 mm f/4 L IS USM), mais ils sont rares…
épatant ce zoom visiblement.
Je pourrai me laisser tenter, reste qu’il n’est pas donné…
j’attends l’annonce du RF 16mm f/2.8 dont tu as parlé. Il serait plus dans mon budget
EN effet : si ce RF 16 mm f/2.8 STM est bien annoncé, il sera plus intéressant pour pas mal d’amateur qu’un zoom Ultra Grand Angle…
Hello JF
Merci pour le test et encore une fois pour la précision des informations et bien sûr les superbes images. Comme un de tes lecteur je vais malheureusement devoir attendre la version STm (j’ai le 24-105 STM), le prix des Rf en L étant beaucoup trop excessif pour moi. En commande le RF 35 mm 1.8 (abordable)
A bientôt
Ps: je suis extrêmement déçu que le salon de la photo soit encore annulé cette année. Ils commencent vraiment à nous les briser menu !!!)
Ah oui : le petit RF 35 mm f/1.8 : indispensable !
Et il te faut aussi le RF 50 mm f/1.8 qui va avec ;-)
Il est bien agréable à utiliser aussi…
Merci JF pour cette review. C’est surprenant ce rognage des Raw à 14mm. Pas top ! Je n’observe pas ce correctif avec mon Z 14-30. D’ailleurs pour ceux qui le possèdent, on peut « aller » légèrement plus loin que 14mm en dépassant le point de « rétractabilité » de ce zoom (le zoom rétractable est réel avantage pour un zoom destiné aux voyages ; il suffit juste après transport de le laisser en permanence en position de service (c’est comme le pare-soleil : on le met pour s’éviter des filtres uv inutiles et on enlève le bouchon avant = la base)
HEllo, une idée de la date de sortie d’une nouvelle version de Lightroom pour avoir les corrections du 14-35 ? Je suis bien embêté car vraiment je n’aime pas non plus le canon dpp et les raw sont difficilement exploitable sous Lightroom pour l’instant…
Non, aucune idée…
Mais c’est jouable, si tu applique la méthode que j’ai expliqué dans mon article : il faut savoir filtrer par distance focale grâce au « Filtre de Métadonnées ». Puis copier /coller en lot…
Une petite gymnastique que je fais très vite (cela ne me prend que 2 ou 3 minutes par shooting)… Vraiment c’est « jouable » !
merci pour le retour, je regarde ça.
J’ai trouvé ce test écrit par Dustin Abbot https://dustinabbott-net.translate.goog/2021/10/canon-rf-14-35mm-f4l-is-usm-review/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=nui,sc
Il démontre qu’après correction le 14-35 F4 cadre plutôt comme un 15mm.
Il a comparé le cadrage d’un RAW à 14mm d’un Samyang en monture RF avec un Jpeg en 14mm du canon 14-35.
Il montre aussi qu’avant correction le 14-35 cadre plus large que le Samyang.
C’est quand même rageant de voir que canon dit vendre un 14 mm alors que la photo finale corrigée est un 15 mm ! -_-
Humm je me tâte vraiment à prendre le 15-35 d’occasion dont le prix sera pas très loin du 14-35 neuf.
Personnellement avant les corrections, j’ai plutôt l’impression qu’il est plus large que 14 mm Samyang : c’est un 13 mm…
Et en appliquant des corrections personnalisées que j’ai élaboré moi-même (selon ce que j’ai décrit dans l’article), j’ai pu constater que le 14-35 mm cadre exactement comme le Samyang (voir même un peu plus large)…
Les corrections proposées par Lightroom, coupent un peu plus fort que le 14 mm Samynag c’est vrai (donc c’est peut-être un 14,5, voir un 15 mm dans ce cas). Mais on est pas obligé de les appliquer à fond.
Au final : selon la nécessité de corriger ou pas : ce sera un 13 mm, ou un 14 mm (la majorité du temps), ou un 15 mm si l’on veut absolument est hyper rectiligne (mais c’est rare)…