Grâce à dix questions, notre guide d’achat des appareil photo en 10 étapes vous aidera à identifier vos besoins, pour dénicher l’appareil qui vous convient le mieux… Nous allons décrypter la jungle des termes techniques et présenter simplement les différents types d’appareils, les divers formats, les types de capteurs et d’objectifs pour choisir rapidement votre appareil photo… Suivez les 10 étapes :
10 – Avez-vous besoin d’autres caractéristiques ?
Une fois que vous avez trouvé les appareils susceptibles de vous satisfaire : il reste encore à « départager » les « finalistes » pour trouver votre appareil idéal… Parfois, cela se jouera à peu de chose : depuis quelques années la plupart des appareils photo sont devenus excellents. Ce sont donc certaines « fonctions annexes » qui peuvent faire la différence.
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Les amateurs de photo les plus exigeants apprécient certaines fonctions très pointues : comme la résistance à l’humidité, comme le Mode de prise de vue « anti-scintillement », ou même la sauvegarde de leur configuration personnalisée sur une carte mémoire…
S’il en est une caractéristique « annexe » que vous ne devez pas négliger, c’est je crois : la qualité et la lisibilité de l’écran… Notamment si vous voyagez et aimez photographier en pleine nature. Dans ce cas, un écran orientable est très appréciable.
Mais attention à ne pas tomber dans le pièges de la course à la technologie, juste pour combler un vide existentiel ou votre manque de réussite en photo. La photo n’est pas une simple accumulation de performances techniques, c’est autre chose… Relire :
• Qu’ai-je appris en 25 ans de photo professionnelle
• Comment lutter contre l’ennui… en photographie
• Les photos que j’aime faire… (et autres réflexions en vrac)
• Arrêtez toutes ces conneries : ne faites plus ça…
• Street photo : oubliez ces tabous photographiques !
• Sociotypes : quel photographe êtes-vous ?
• Photographes : oubliez ces très mauvaises habitudes
• Pratique : moins de 5 secondes pour déclencher !
• Prise de vue : quelques classiques de composition
• Et si l’on oubliait le bokeh 5 minutes ?
• Prise de vue, quelques « figures imposées »
• Qu’y a-t-il dans mon sac photo ?
• Les photos doivent-elles « avoir du sens » ?
• Sociotypes : quel photographe êtes-vous ?
• Quelles focales pour quelles photos
• Quelles Modes de prise de vue pour quelles Photos ?
• En finir avec les Fake News à propos des équivalences entre capteur
Écran orientable : lorsque l’on a gouté aux joies du cadrage via un bon écran orientable, il devient difficile de s’en passer… L’absence d’écran orientable m’a beaucoup frustré sur le petit Ricoh GR III. L’écran doit être lisible et suffisamment lumineux pour être utilisé en extérieur sans arrières pensées. Privilégier les écrans « récents » qui ont énormément progressé et sont aussi plus fidèles.
- Avantages : viser grâce à un écran orientable dans tous les sens, permet une grande créativité dans les cadrages. C’est notamment le cas en Street Photographie, en Macro et sur pied…
- Inconvénients : parfois l’écran orientable augment le prix de l’appareil, ou même son « épaisseur ». Toutefois, certains écrans orientables récents sont devenus relativement fins…
Certains écrans sont orientables seulement dans l’axe verticale : c’est mieux que rien… Mais pas toujours parfait ! Aux yeux de certains photographes, cette disposition classique présente toutefois l’avantage de rester plus discrète en street photo. On a l’impression de photographier sans être vu, (même si cela n’est probablement qu’une impression).
D’autres écrans sont orientables sur le côté… Et cette disposition aurait tendance à devenir plus fréquente récemment). L’avantage très perceptible à l’usage, est une plus grande liberté de cadrage (y compris pour les cadrages verticaux). C’est très addictif, très agréable aussi pour les selfies et beaucoup plus pratique en vidéo… Lorsqu’on y a goûté : en général on ne veut plus rien d’autre. La contrepartie est que ces écrans sont plus « visibles » et plus encombrants lorsqu’ils sont « déployés »…
Écrans tactiles : ils ont tendance à se généraliser, toutefois ils n’ont rien d’obligatoire. Notamment, si vous apprenez à bien utiliser les boutons du « pad » et les molettes pour naviguer dans les photos et les menus. Les écrans tactiles permettent certains raffinements auxquels les débutants sont sensibles, globalement ils présentent plus d’avantages, que d’inconvénients :
- Avantages : le premier avantage d’un écran tactile, c’est la mise au point Autofocus instantanée précisément sur une « zone touchée du doigt » sur l’écran. C’est très simple pour les débutants (mais pas seulement pour eux)… On peut même opter pour le « Déclenchement » de prise de vue par « Touché sur l’écran » : ce qui réalise la mise au point AF en même temps. Cela n’est guère utilisé par les photographes confirmés, mais c’est pratique et facile pour débuter.
- Inconvénients : parfois on risque quelques « fausses manip » en touchant l’écran du doigt (ou du nez) sans le vouloir. C’est pour éviter ça qu’on peut désactiver certaines actions de l’écran tactile et en conserver d’autres… C’est un peu aussi une question d’habitude et de goûts personnels.
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La vitesse maximale en déclenchement continu (en Mode rafale) ! En pratique une cadence « rafale en continu » de 4 ou 5 im/sec est bien suffisant pour la plupart des utilisations classiques… Au-delà : vous aurez beaucoup de travail à faire en post traitement pour trier vos images… Sans parler de leur stockage.
Mais les photographes de sport ou les photographes animaliers, apprécient de shooter en « rafales » à des cadences de 10, 15, ou même 20 images / sec (on n’est alors pas loin de la fréquence du cinéma classique qui était de 24 images /sec). Ce qui ne sera pas utile à tout le monde !
- Peu d’appareils sont capables de monter à de telles cadences et ceci a un « coût » : il vous appartient d’en mesurer l’intérêt dans votre pratique personnelle…
- Le Buffer est aussi important que la vitesse absolue : la vitesse absolue est une chose… Mais une autre chose est de tenir la cadence au-delà de 10 ou de 15 photos consécutives. C’est le « Buffer » (mémoire tampon) qui enregistre temporairement les images avant qu’elles soient transmises à la carte mémoire.
La stabilisation des objectifs, du capteur. Ou des deux ensembles ! La stabilisation permet de « descendre » la vitesse d’obturation minimale et de reculer ainsi le moment où l’on risque « un flou de bouger » du photographe (la stabilisation n’empêche pas le flou de bouger du sujet lui-même). Canon a été le premier constructeur à proposer un objectif stabilisé en 1995, dans les années 2000 d’autres constructeurs ont choisi de stabiliser le capteur plutôt que les objectifs…
- La stabilisation uniquement dans l’objectif : l’avantage est que chaque objectif bénéficie d’une stabilisation optimale en fonction de sa focale et de ses caractéristiques propres. Les besoins de stabilisation d’un zoom 16-35 mm, seront très différents de la stabilisation idéale d’un 70-200 mm par exemple… Le désavantage est si l’on monte un objectif non stabilisé sur un appareil ne disposant pas de capteur stabilisé, on ne profite d’aucune stabilisation. Ce qui peut être combattu par une vitesse de déclenchement un peu plus haute. Ce n’est pas un « gros soucis », mais cela oblige toutefois à comprendre « comment faire ». Relire notre Test terrain du Canon EOS R et du RF 35 mm f/1.8 IS STM
- La stabilisation uniquement du capteur dans l’appareil : Ici, l’avantage est que quel que soit l’objectif monté sur un « appareil à capteur stabilisé » : cet objectif sera stabilisé… Ce qui permet d’utiliser d’anciens objectifs, ou des objectifs « exotiques ». Toutefois, on ne parvient pas forcément aux meilleurs résultats possibles avec les longues focales…
- La stabilisation combinée de l’objectif et du capteur : c’est la tendance récente et le summum de la stabilisation possible. Cette technique permet de monter jusqu’à « 7 ou 8 stops » de stabilisation (un Stop est une unité entière d’exposition : vitesse ou ouverture). C’est la voie suivie par les constructeurs les plus en pointe, notamment sur les appareils hybrides (sans miroirs) récents. Relire : Canon EOS R5 : ses 20 atouts les plus utiles sur le terrain
Boitiers « tropicalisés » ou même « étanches » : les amateurs de photo sportive, de voyages, de photo de montagne, ou de mer privilégient les appareils profitant d’une « protection tous temps ». L’environnement le plus terrible pour un appareil photo étant certainement l’eau salée…
Toutefois n’en faites pas une « obsession »… En effet, vous seriez étonné de constater à quel point certains appareils « non tropicalisés », résistent parfois à des conditions difficiles. Ne faites pas « bêtement » l’impasse sur un excellent appareil, sous prétexte qu’il ne serait pas « tropicalisé ». Il est souvent si simple de protéger son appareil de la poussière et de l’eau, il existe de nombreux accessoire pour cela. A commencer par un bon sac photo (visitez notre sélection).
- Avantages : on part l’esprit tranquille et l’on ose faire des photos partout et par tous les temps : dans le sable, sous la pluie et la neige… Alors que d’autres photographes rangent prudemment leur boîtier dans un sac dès la première goutte et ratent de belles opportunités (arcs en ciels, contrastes et reflets sous la pluie)…
- Inconvénients : forcément la « tropicalisation » d’un appareil et de ses objectifs, impact le prix de vente. Et peut-être aussi son poids et son volume…
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Mode Anti Scintillement (anti flickering) : ce mode permet d’éviter l’apparition des « bandes horizontales sombres » sur les photos lorsque l’on photographie sous certains éclairages fonctionnant à certaines fréquences : notamment les tubes néons… Si vous êtes amenés à photographier dans des gares ou des aéroports, ou dans des salles de sport à l’éclairage « mélangé » : vous aurez peut-être besoin du Mode Anti Flickering.
Le scintillement (flickering) est une vibration de la lumière de certaines sources lumineuses qui entrent en phase avec la fréquence de fonctionnement du capteur. C’est le cauchemar des photographes d’évènementiel, ou des photographes de sport en salle.
Ci-dessous : bel exemple de Flickering au Japon. Déplacez le curseur de droite à gauche et constatez cette « abominable » bande verdâtre… Son emplacement est aléatoire selon les photos.
Sauvegarde de la configuration personnalisée : Si vous gérez un Club photo, avez-vous pensé à cela ? Avec certains appareils, il est possibilité de sauvegarder la « configuration » et les réglages en cours de l’appareil : directement sur la carte mémoire… C’est le cas du Canon EOS R5 : ses 20 atouts les plus utiles sur le terrain…
C’est pratique lorsqu’un appareil passe par plusieurs mains. Vous ne craignez pas que quelqu’un dérègle vos « précieux réglages » (que vous avez mis pas mal de temps à configurer et à paufiner)… A moins de tout noter : il est impossible de se souvenir de tout ce que vous avez personnalisé, tant il existe de nombreux réglages sur les appareils experts.
Heureusement, il suffira de trois clics pour « charger » à nouveau vos réglages depuis la carte mémoire, sur laquelle vous les aviez sauvegardés… Certains boîtiers « semi pro » Nikon et Canon (notamment), proposent cette fonction avancée… Ce n’est qu’un exemple parmi des dizaines d’autres : ce sont ces « petites fonctions annexes », qui parfois font la différence entre des appareils photos aux caractéristiques voisines…
Beaucoup d’autres fonctions avancées et raffinements sont possibles : nous ne pouvons lister ici toutes les options avancées, car leur nombre est infini ! Il ne dépend que de l’imagination des constructeurs. On peut en citer encore quelques-unes à titre d’exemple
- Des lecteurs de cartes mémoires rapides : les formats de cartes XQD et CFexpress utilisés sur les appareils récents et haut de gamme, autorisent de très hautes vitesses d’enregistrement (c’est nécessaire pour la vidéo 4K et les rafales très haute vitesse des appareils professionnels). Ce type de carte permet aussi de « décharger » plus vite vos images sur votre ordinateur.
- Le Focus stacking : combiner en une seule image, plusieurs photos réalisées avec des mises au point décalées (à des distances différentes). Le but étant d’augmenter artificiellement la profondeur de champs. Utile en macro photographie.
- Des Menus personnalisés : vous pouvez enregistrer les entrées des Menus que vous utilisez régulièrement dans un Menu spécial… Afin d’y accéder plus rapidement.
- Des logiciel gratuits (MAC / PC) de traitement RAW : la plupart des constructeurs offrent un « logiciel maison » avec l’appareil… Tous ne se valent pas bien entendu. A moins que vous ne possédiez déjà un logiciel, il n’est pas interdit de s’intéresser à la question au moment de départager deux appareils semblables…
- Volet automatique de protection de la lentille d’objectif : extrêmement pratique en voyage, certains appareils compacts disposent de ce petit « volet automatique », qui se referme tout seul afin de protéger l’objectif. Quel soulagement de ne plus s’inquiéter de ce bouchon d’objectif, que l’on a tendance à perdre régulièrement !
- Mode panoramique par balayage : la plupart des appareils compacts disposent depuis pas mal d’années de Modes Panoramiques. Pas tous cependant… A ne pas négliger, car c’est un gadget bien agréable.
- Livré avec un vrai chargeur de batterie : certains constructeurs ont tendance de plus en plus souvent : à ajouter la possibilité de charger l’appareil, par câble USB-C. Pourquoi pas, mais ceci est généralement assez lent… Ne négligez pas l’intérêt d’un vrai chargeur de batterie séparé et branché sur secteur : est de permettre de recharger une batterie, pendant que l’on utilise l’appareil avec une autre batterie. A vous de vérifier qu’il est bien livré par le constructeur dans la boite.
► Astuce : certains appareils permettent de saisir à l’avance votre copyright (ou site web, ou ce que vous souhaitez) afin qu’il soit appliqué dans l’appareil à toutes les photos réalisées. Bien entendu ces métadonnées d’Auteur ou de Copyright seront lues par la plupart des logiciels et resteront attachées à votre image publiées sur Internet. | ||
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Toujours perdu ? Reprenons depuis le début :
► introduction au Guide d’achat