A la demande générale (ou presque), voici la suite de notre article 15 conseils photo idiots à ne pas suivre. Qui avait connu un certain succès, à en juger au nombre de commentaires postés…
Alors voici 15 mauvais conseils supplémentaires : à ne pas suivre ! Si l’on vous donne un de ces conseils (sans l’assortir de nuances ou d’avertissements) : alors méfiez-vous… Car tout conseil, doit toujours être pris avec des « pincettes ». Surtout si il vient de Youtube, ou le « ramassis de bêtise » augmente chaque jour.
N°01 – Plutôt qu’un appareil photo compact : achetez un smartphone photo haut de gamme… : Imaginer qu’un smartphone en 2020 puisse totalement remplacer un bon appareil photo compact (d’un prix équivalent) : c’est idiot bien entendu !
Car déjà : il n’existe pas (encore) de vraies longues focales (équivalent à un vrai 100 mm) sur un smartphone… Ensuite, car le capteur d’un smartphone est absolument minuscule face à celui d’un vrai APN compact (notamment face à un capteur 1 pouce).
Enfin, car l’ergonomie et la réactivité sont assez mauvaises sur un smartphone. Sans même parler de la prise en main, ou de la capacité de stockage (spécialement, si vous enregistrez quelques vidéos)…
Bref : tout photographe sérieux, se doit posséder un bon appareil compact (qui soit vraiment très compact, il ne s’agit pas de s’encombrer trop), relire à ce propos nos différents test terrain d’appareils compacts. Même si malheureusement je n’ai pas encore pu tout tester, notamment l’excellent Ricoh GRIII qui a ses partisans. Relire : Ricoh GR III : renaissance d’un excellent compact)…
Mais vous trouvez : le très intéressant Test terrain du Canon G5X MkII en Sulawesi : c’est « LE » modèle que je vous recommande très chaudement en ce moment… Ou encore le test du Canon G1X MkIII à Hong Kong (un des rares compact à capteur APS-C équipé d’un bon zoom)… Enfin : n’oubliez pas de comparer l’ouverture relative des différents smartphone et compacts, en fonction de la traille de leurs capteurs : Objectifs d’appareils compacts : comparez, relativisez…
Une réflexion à prendre en compte : car on vous annonce généralement des « ouvertures » incroyables sur les objectifs des smartphones (genre f/1.4). Mais il faut penser à multiplier cette « ouverture » théorique » par le coefficient multiplicateur de focale… Ce qui est vrai pour les appareils photos : est également vrai pour les smartphones : Appliquez le coefficient à la focale et… à l’ouverture.
Bien entendu : on peut aussi réaliser d’excellentes photos avec un bon smartphone. Ci dessus une image réalisée en RAW avec mon iPhone à Hong Kong. Si vous zoomez sur l’image ci-dessous (bouton en haut à droite), vous constaterez que la qualité est excellente… Ce qui serait moins vrai de nuit par contre. Mais ici le smartphone s’en sort honorablement, car le sujet est fixe et qu’il y a suffisamment de lumière. De plus la colorimétrie chez Apple est assez agréable, un peu comme chez Canon…
Un bon smartphone photo me semble donc intéressant (indispensable ?) au photographe, car on l’a 100% du temps dans sa poche prêt à déclencher, 24h sur 24. Ce qui est rarement le cas de notre APN compact…
J’utilise de préférence la « fonction appareil photo » intégrée à Lightroom (version Mobile pour iPhone), car il permet de shooter en .DNG. Ensuite, après avoir été automatiquement uploadé sur mon espace Cloud Adobe : le fichier original « redescend » automatiquement dans mon application « Lightroom Classic » sur mon Mac. On rêverait qu’un tel système soit intégré à notre appareil compact habituel, n’est-ce pas ? Ce sera peut-être le cas avec l’arrivée de la 5G.
N°02 – N’achetez que des objectifs Fixes ouvrant à f/1.4 pour de meilleurs résultats : cela peut aider de posséder quelques objectifs à grande ouverture, bien entendu ! Relisez vite : ce qui compte c’est l’objectif : partie 1, partie 2, partie 3… et partie 4.
Un objectif fixe à grande ouverture (Test du Canon RF 50 mm f/1.2 L USM), vous permettra de réaliser des images que les autres photographes ne peuvent pas réaliser. Et c’est déjà ça… Notamment un objectif aussi exceptionnel que celui-ci : Prise en main du Canon RF 85 mm f/1.2 L IS USM DS.
Mais sans dépenser autant : un simple 35 mm f/1.8 à 500 € environ, peut aussi réveiller votre créativité et votre envie ! Relire : Vous tournez en rond ? Revenez au 35 mm f/2… ou f/1.8
N’imaginez pas que vous allez réaliser toutes vos photos à f/1.8, f/1.4, ou f/1.2. Car il y a bien d’autres choses indispensables en photo que la très grande ouverture. Vous aurez aussi besoin de zooms… Utiliser un bon zoom, cela reste totalement indispensable pour certaines photos ! Par exemple un 70-200 mm. Relire : Quel est le meilleur 70-200 mm f/4 ?
Relire également : Quelles focales choisir pour quelle Photo ? Partie 1 et Partie 2. J’avais d’ailleurs évoqué cette question des « zooms à tout faire », à propos des deux petits zoom (excellents) du Nikon Z7. Relire : 15 jours avec le Nikon Z7 à Hong Kong.
N°03 – Shootez toujours en Priorité Ouverture à grande ouverture pour davantage de bokeh : c’est un peu la « suite » du mauvais conseil précédent ! Bien entendu, il existe des tas de circonstances ou vous aurez besoin de fermer un peu votre diaphragme, pour bénéficier de davantage de profondeur de champs. Sans quoi votre sujet perdra tout son sens.
L’ennemi de la créativité : ce sont les idées toutes faites… En aucun cas 100% des portraits devraient « systématiquement avoir une « faible profondeur de champs ». Car parfois il faut tenter de « situer un personnage dans son environnement ». Son lieu de travail par exemple. Afin d’ajouter du sens à votre photo. Par exemple, sii vous réalisez le portrait d’un cordonnier dans son « atelier »…
Ci-dessous exemple d’un « portrait » (un philatéliste dans sa boutique) réalisé par erreur (ou par habitude), à la plus grande ouverture du zoom (soit f/2.8)… Alors que les deux images auraient mérité d’être prises à f/5.6 ou même f/8 (avec un réglage sur ISO Auto). Ainsi, le personnage aurait été plus net…
Excuse toute trouvée, j’avais pris ces images « en passant » alors que l’on tombait par hasard sur cette boutique pittoresque. C’est typiquement pour cette raison que je recommande le Mode P et ISO Auto comme choix par défaut, lorsque l’on se « ballade sans but ». Et sans une idée précise de ce que l’on va rencontrer sur son chemin. Relire : Quelles Modes de prise de vue pour quelles Photos ?
N°04 – Utilisez « systématiquement » des objectifs Full Frame sur des appareils APS-C pour de meilleurs résultats : c’est bien évidement une bêtise et une « idée reçue » assez idiote… On en avait longuement parle ici : Fausse bonne idée : objectifs Full Frame sur boitier APS-C.
N°05 – Achetez absolument une « poignée grip » pour une meilleure prise en main : allez, on peut dire que le poignée grip est encombrante et qu’elle ne sert à rien… En plus : c’est difficile à revendre.
Apprenez à « mieux tenir » votre appareil photo : c’est tout ! Et question batteries : achetez et chargez une ou deux batteries de secours en plus… C’est moins cher et moins lourd à transporter !
Exception à cela : ceux qui passent de longues heures à photographier des joueurs sur le bord des stades avec des 70-200 mm f/2.8, ou des objectifs plus lourds encore… A part ces « cas particuliers », je ne vois aucune raison de se charger d’une « battery grip », en plus de votre appareil. Less is more !
N°06 – Cadrez toujours avec votre viseur et jamais avec votre écran ! Si j’étais très méchant, je dirais » OK boomer » (mais je ne suis pas méchant)… Voilà un conseil que donnaient volontiers les « vieux utilisateurs de reflex » ! Ceux qui ont connu les très mauvais écrans qui équipaient tous premiers appareils compacts numériques, début 2000…
Pourtant il y a énormément à gagner à se risquer à cadrer « un peu plus souvent » avec l’écran : afin de varier vos cadrages… En « plongée et en « contre plongée ». Notamment, depuis que la plupart des écrans sont orientables et bougent dans tous les sens. Et qu’ils sont devenus relativement lisibles en plein soleil. Et même si ils ne sont pas totalement lisibles, prenez le risque d’un cadrage un peu imprécis : donnez une chance au hasard…
Ajoutez à cela que l’on peut travailler un peu plus facilement à haut ISO depuis quelques années… Monter les ISO, vous permet de monter la vitesse d’obturation : donc la stabilité (que permet la visée au viseur), est moins indispensable. On peut donc tenir son appareil à bout de bras, trop de « risque de bouger ».
N°07 – Affichez toujours l’histogramme sur votre écran (et autant d’infos que possible dans me viseur) ! Personnellement je n’affiche jamais l’histogramme et je ne le vérifie jamais (surtout pas pendant la prise de vue). Et quasiment jamais après la prise de vue…
Afficher l’histogramme dans le viseur : c’est juste du blabla de technophile. Tout comme les avertissement de sur-exposition, ou le « Focus peaking » et toutes ces blagues… Cela ne sert qu’à encombrer l’écran de visée à vous détourner de ce qui compte vraiment : le cadrage de votre sujet… Rien ne devrait vous en distraire. L’exposition n’est plus un problème depuis des décennies.
Il vous reste par contre à régler manuellement la « correction d’exposition » : qui est la « variable d’ajustement créative » qui vous appartient. Celle qui vous permet « d’échapper à la bonne exposition » proposée par l’appareil photo. Relire : Rembrandt aurait utilisé la Correction d’exposition.
Il vous suffit de vérifier « vaguement » que l’exposition est bonne sur l’écran après avoir pris la photo… Et encore, car vos fichiers RAW ont une telle Lattitude de correction d’exposition en post traitement, que de toutes façons : l’histogramme, on s’en fout ! Puisque vous ferez absolument tout ce que vous voudrez en post traitement… Par ailleurs : l’histogramme affiché par l’écran de l’appareil photo, n’est que celui du JPEG de visualisation. Il ne reflète pas « l’histogramme potentiel » du fichier RAW qui est plus large (et que vous lirez dans votre logiciel de post traitement).
N’affichez dans le viseur que trois valeurs indispensables : Vitesse, Ouverture et Sensibilité ISO. Tous les autres réglages sont (généralement) réalisés « avant la prise de vue » et ne changent pas « sans arrêt ». Vous n’avez donc pas besoin de les vérifier « sans arrêt ».
Pire : je ne regarde jamais l’histogramme dans Lightroom lors du post traitement… Vraiment jamais ! Car je m’en fout : vu que mon écran (calibré) affiche les valeurs sombres ou claires de ma photo… Je contrôle « visuellement » mon image. Un histogramme dans les « normes » n’a jamais fait une bonne photo.
N°08 – Utilisez toujours des filtres dégradés pour faire de la photo de paysage : … encore un mythe issue des âges les plus sombres de la photographie argentique !
Si cet accessoire encombrant et cher, peut éventuellement être intéressant dans certains cas particuliers (rappelons qu’il était indispensable en argentique dans l’ancien temps)… Il n’est plus vraiment utile à l’époque du RAW et des ajustements localisés en post traitement.
Par contre, si il reste un filtre qu’il est indispensable de maitriser en paysage : ce serait le Filtre Polarisant. Car son effet ne peut pas être « imité précisement » en post traitement.
N°09 – Considérez qu’une ouverture de f/1.4 est la même chose en Full Frame ou en Micro 4/3 : non bien entendu ! Ce n’est pas parce que il est écrit f/1.4 sur l’objectif : qu’il s’agit du même f/1.4…
Car f/1.4 veut simplement dire que l’ouverture (le diamètre du trou par lequel passe la lumière) est 1,4 fois plus petit, que la longueur focale. Pour comprendre concentrez-vous sur cet exemple parlant de deux objectifs, cadrant exactement le même angle de champs (disons proche de l’oeil humain) :
- Objectif Full Frame de 50 mm f/2 : cela signifie un diamètre d’ouverture de 25 mm.
- Objectif Micro 4/3 de 25 mm f/2 : cela signifie un diamètre d’ouverture de 12,5 mm.
Entre deux appareils dont la taille de capteur est différente : ce rapport de f/2 peut -être identique (si c’est marqué sur l’objectif : oui ce « rapport » est bien identique)… Mais on se fout complètement du « rapport » !
Ce qui nous intéresse et ce qui compte en pratique, c’est la taille physique de l’ouverture… La taille du trou est bien différente : 25 mm, contre 12,5 mm seulement. Et c’est ça qui compte vraiment : la taille du trou, donc la quantité de lumière réelle disponible. ce qui entraine énormément de conséquences :
Relire attentivement ceci : Tableau des équivalences de focales, d’ouverture et de ISO
N°10 – Achetez absolument un appareil filmant en 4K sans Crop : le format vidéo 4K, n’a toujours rien d’indispensable en 2020… Même pour les Vidéo-blogueurs ! Par exemple Tony Northrup (un des v-loggueurs le plus populaire) : a cessé en 2019 de diffuser ses vidéo en 4K… Puisque ses lecteurs n’en avaient pas grand chose à faire. La résolution d’une vidéo est sans importance : ce qui compte c’est son contenu.
SI vous êtes photographe : choisissez vos appareil à partir de toutes leurs caractéristiques photographiques, de leur ergonomie, de leur colorimétrie, de leur prix… Et placez les caractéristiques vidéo, tout en bas de vos besoins ! Sauf, si vous êtes un vidéaste professionnel, bien entendu…
Relire à ce propos : Mes 10 bonnes raisons de craquer pour le Canon EOS R et De bonnes résolutions photographiques… pour 2019 !
N°11 – Choisissez systématiquement l’appareil proposant la meilleure plage dynamique : En voilà une belle fake news ! Encore du blabla de technophile et de testeurs sur mires… La dynamique, n’est pas la problématique les plus vitale des photographes.
Elle arrive bien après l’ergonomie (qui permet d’être rapide et de ne jamais rater l’instant décisif). Elle arrive bien après la colorimétrie. Bien après la fiabilité, bien après la variété de la gamme optique, bien après la possibilité de revendre facilement son matériel… Et j’en oublie !
De toutes façons, grâce au format RAW : la dynamique du pire appareils photo âgé de 10 ans : était déjà largement suffisante à tous vos besoins. Relire : Pourquoi le Canon EOS 6D MarkII me plait beaucoup ! Le Canon EOS 6D MkII est un des meilleurs reflex que je puisse recommander aux budgets « intermédiaires », pourtant il ne possède pas la meilleure dynamique de sa génération.
N°12 – Pensez à « exposer à droite » pour créer la meilleure image : encore du blabla issu de la théorie, mais pas de la pratique. Exposez bien : tout simplement ! Ni à droite, ni à gauche… Pensez à utiliser la correction Manuelle d’exposition (en général 9 fois sur 10, c’est plutôt afin de sous-exposer)… Relire : Rembrandt aurait utilisé la Correction d’exposition.
N°13 – Un vrai catalogueur d’image comme Lightroom ne sert à rien, contentez-vous de Développer ! Et bien, c’est une grave erreur à mon avis… Sauf à être un handicapé de l’informatique : je vous conseil de vous intéresser en « priorité » à ce que l’on appèle un « catalogueur d’images ». Lisez à ce propos : Les 20 erreurs les plus gênantes avec Lightroom.
Par opposition à un « simple explorateur de fichiers », un authentique « Catalogueur » : c’est précisément un logiciel qui conserve la « trace » (sous forme d’aperçus) des images stockées sur des disques internes ou externes »… Donc, qui permet de les visualiser, même lorsque ce disque externe est absent.
Un catalogueur vous permet donc de réaliser des classements, des annotations et des sélections (sous forme d’Albums et de Collections) : sans obligatoirement connecter vos disques durs externes (ou vos serveurs), sur lesquels sont stockées réellement les images. Relire à ce propos : Pensez à (re) plonger régulièrement dans vos archives.
Relire encore à propos des légendes et des mot-clés : Photo sans légende = une photo fichue ! Et éventuellement Les méta données ne datent pas d’hier, mais de 1915 ! Oui, vous avez tord de négliger cet aspect de votre travail photographique : la description que vous faites de vos photo, a autant d’importance que les photos elles-même.
Une photo sans légende ni sans mot-clé : c’est exactement comme un film de cinéma, sans musique ni dialogues… (oui, c’est de moi ça : je viens de le trouver ;-)
N°14 – Renommez systématiquement vos images dans Lightroom (ou dans un autre logiciel) : encore du temps perdu… Reportez-vous à notre article récent : Les 20 erreurs les plus gênantes avec Lightroom.
Personnellement j’ai très bien vécu pendant 20 ans de photo numérique, sans jamais croiser le moindre problème et sans jamais avoir renommé la moindre image (article de 2007).
N°15 – Jetez vos mauvaises photos afin de voir les bonnes (dans Lightroom ou autres logiciels) : faux et archi faux ! Perdre son temps à supprimer des photos pour « mettre tout ce temps à la poubelle » : avouez que c’est « investir du temps qui va finir à la poubelle ». Complètement absurde et indéfendable !
En voilà une authentique et stupide perte de temps. C’est un peu comme si pour faire de la soupe : vous rangiez consciencieusement toutes les épluchures (patates, poireaux, oignons et carottes) : par couleurs et par taille ! Avant de tout jeter… Mais si : c’est exactement ça.
C’est parfaitement ridicule et stupide en fait. Pendant que vous perdez votre temps à organiser des choses qui partent à la poubelle : vous ne vous occupez pas de soigner votre diner, ou vos invités… Lisez la suite de mes explications à ce propos dans : Les 20 erreurs les plus gênantes avec Lightroom. C’est l’erreur n°7… Lisez et on en reparle !
Et je me souviens que j’avais déjà écrit un article à ce sujet il y a longtemps : Jeter vos images ratées est… inutile et fort dommage (pour d’autres raisons encore)…
Au sujet du #6 . . . Il y a une raison technique qui justifie de le faire (uniquement sur les reflex, pas sur les hybrides ni les compacts) . La méthode de mise au point est différente entre si vous êtes en »Live View » de si vous êtes en visée optique et est en général plus efficace est rapide (dans le cas Live View vous utilisez dans le meilleur des cas des pixels disséminés au milieu du capteur photo, voire simplement une piètre détection de contraste – dans la visée optique vous utilisez un capteur dédié à cet effet) .
Avant de crier »mort au vieux » il faut faire preuve d’un peu de jugeote !! :-)
Oui je comprend ce que vous voulez dire… Mais heureusement, je n’ai jamais crée « mort aux vieux » ! Ni même « mort aux vieux reflex » ;-)
Que l’on me comprenne bien : les photographes habitués aux reflex, conservent leurs vieilles habitudes (qui sont de bonnes habitudes)… Mais les reflex récents (comme l’EOS 90D) possèdent le même système AF en visée Live, que les hybrides… Donc il n’y a aucune raison de ne pas les utiliser comme des hybrides (une partie du temps et lorsque c’est justifié).
Pour les anciens reflex (avec un AF en visée Live View moins performant, comme celui de mon EOS 5DsR) : il est tout de même facile de désactiver l’Autofocus, pour travailler avec Mise au point manuelle (surtout au grand angle), du moins en dessus du 35 mm.
Donc en visée Live et en MAP manuelle « à l’hyperfocale » : en priorité ouverture et en fermant à f/8 ou f/11 par exemple (et en montant les ISO). Ce qui permet de ne pas trop soucier de la mise au point grâce à une grande profondeur de champs (on bloque la MAP à 1,5 m et c’est fait).
C’est par exemple de cette façon que je travaillait (uniquement en visée Live View) en photos « semi sous-marine », avec le Canon EOS 6D et un 20 mm, dans un sac étanche (pas possible d’utiliser le viseur). Pour shooter des raies Mantas.
Comme d’hab, bien d’accord avec toi… les gens oublient trop souvent que la photo c’est avant tout un oeil, beaucoup de systeme D et d’expérience, et un peu de technique ! Bonne année et mes voeux de santé et de beaux voyages
Salut JM ! Je te souhaite une très bonne année également ! ! !
Je souscris à tout. Je passe mon temps à croiser des gens qui pestent contre des fixes « vulgaires » à f/1.8 ou f/2, alors que la différence avec f/1.4 est plus que ténue. La course à l’armement en photo (amplifiée par Sigma) est d’un lourdingue… (et on se trouve avec des 105mm plus lourds que des 70-200/2.8).
Vive la photo légère.
Encore d excellents conseils mais je viens de me prendre une bonne claque moi qui en suis a mon troisième micro4/3 ! Aujourd’hui G9lumix ( mais aussi nikon APS) je peste depuis longtemps sur Léa qualité des photos en faible lumière ! Et revenant sur votre article précédent sur les équivalences ISO capteurs , je comprends mieux !! Je connaissais bien l équivalence des focales mais ignorais , et oui j ai honte , le rapport des ouvertures et iso , comme disait quel qu un plus haut pourquoi sur les objectifs ne marquent ils pas les vraies valeurs et pourquoi à l achat des hybrides les vendeurs et photographes ! N insistent ils pas sur ce sujet de la plus haute importance
Alors un grand merci et cela m incite encore plus fortement à prendre un FF ( prévu sur 2020)
Si ils donnaient les vraies valeurs d’ouverture (rapportées au Full Frame) : alors plus personne n’achèterait de matériel Micro 4/3…
C’est peut-être la bonne réponse à votre question !
oui surement bon c etait a moi de faire plus attention malgre tout le G9 lumix (vu que j avais pris le petit GM1 suite a vos conseils :))est un excellent boitier mais pas comparable à un FF
Oui, mais les valeurs d’ouverture correspondent aussi à une valeur d’exposition précise. Quelques soit les appareils réglés pareils : ISO, Vitesse et Ouverture : On a la même exposition (ok avec quelques variation selon le facteur de transmission des objectifs). Donc, même si le bruit sera plus fort à cause du petit capteur, même si la profondeur de champ est différente. La référence reste l’exposition et heureusement, je préfère ça.
Bonjour !
Au sujet du conseil 15 : d’accord, bien compris mais… finalement non pour moi ; lorsque j’étais jeune, 10 ans, je prenais beaucoup de plaisir à regarder les albums photos de mes grands parents et de découvrir la vie de mes arrières (et arrières !) grand-parents et toute la vie qui va autour dans des albums bien rangés et organisés. La photo a évolué (ma famille a beaucoup diminué depuis toutes ces années !). Aujourd’hui, on mitraille à tout va avec beaucoup de plaisirs, certainement. On imprime (… en tout cas, on essaie) nos photos avec les services en ligne.J’imagine donc mes petits enfants découvrir mes albums photos papier (quelques-uns seulement) et les TERRA-OCTETS d’ albums photos numériques : cela va être immonde à regarder, sans tri et suppression des photos mal cadrées ou mitraillées pour avoir la bonne, car j’imagine bien qu’ils n’auront pas Lightroom sur leur PC et qu’ils auront simplement récupérés (par copié-collé) mes photos dans des dossiers par année (comme LR le fait très bien). Alors conseil pour un pro, mais pour un non-pro ?
En plus donner les valeurs d’ouverture rapportés au full frame ? Ca donnerait quoi avec un objectif que tu peux installer sur un APSC et un Full Frame ? tu serais obligé de doubler les chiffres. Ce n’est pas simplifier les choses…
N’oublions pas non plus que deux capteurs de même taille n’ont pas obligatoirement la même sensibilité (surtout de marque différente). Alors il faudrait un coefficient adaptateur par boitier…. Je préfère la norme actuelle.