Annonçons la couleur, ce Canon RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM (à 979€) est sorti depuis longtemps (février 2019) et pourtant en quatre ans je n’avais pas eu l’idée de le tester… Peut-être à tord ! Car en discutant avec des amis, beaucoup en sont contents et l’utilisent régulièrement comme « zoom à tout faire ».
Jusqu’à présent, mon idée était : « qui trop embrasse mal étreint »… Et je me disais « comment un zoom de seulement 750 g. proposant une gigantesque plage focale de 10x… pourrait-il être assez bon ? »… Mais il faut se méfier des « idées reçues » : car elles vous font parfois passer à côté de choses intéressantes, sans même vous laisser une chance de vérifier par vous-même ce qu’il en est réellement.
C’est pourquoi j’ai pris le temps de tester ce zoom « sur le terrain » afin de m’en faire une idée précise… (relire par ailleurs tous nos test terrain et notamment celui de l’incroyable RF 100-400mm f/5.6-8 IS USM)… Dernière chose avant de rentrer dans les détail : visitez la page du RF 24-240mm USM chez Canon et trouvez ici ses spécifications complètes. Ajoutons que son prix de vente est actuellement de 979 € chez Digixo, et de 979 € chez Amazon.
Première sensation de terrain : facilité et polyvalence extrême…
Une fois sur le terrain, il est tout de suite assez amusant de passer instantanément du 24 au 240 mm. C’est d’ailleurs la première fois que personnellement, j’expérimente une telle plage focale grâce à un seul objectif… qui n’est pas un monstre pour autant. Et je dois avouer qu’il est « jouissif » de jouer avec… On éprouve une certaine sensation de puissance et de facilité : qui explique le succès de cet objectif auprès de toute sorte de photographes : des randonneurs, des amateurs de sports, des photographes travaillant dans l’évènementiel, ou pour la presse…. Pour résumer : quiconque envisage de passer d’un sujet à l’autre et de faire « un peu de tout ». Quiconque veut allier une polyvalence extrême avec un objectif pas trop lourd, ni trop coûteux.
Il faut dire qu’une telle plage focale n’avait jamais existé auparavant chez Canon en monture EF pour reflex. Une fois de plus, l’adoption de la monture RF aura ouvert de nouvelles opportunités d’innovation… Quels incroyables progrès accomplis en seulement 15 ans : lorsque l’on compare ce RF 24-240 mm (de génération 2019) avec par exemple ce EF 28-300mm f/3.5-5.6L IS USM sorti en 2004 (que j’avais testé ici avec le reflex EOS 50D). Qui était beaucoup plus lourd (1,67 Kg.) et beaucoup plus cher… Mais au final beaucoup moins pratique, avec (notamment) une bague de zoom « à pompe » qui n’était pas agréable…
On mesure le chemin parcouru en 15 ans : un gouffre sépare désormais la qualité d’image obtenue avec le EF 28-300mm monté sur le meilleur reflex de l’époque… Et ce que l’on peut obtenir en 2023 si facilement grâce au RF 24-240 mm, monté (par exemple) sur un simple EOS R10… Ce minuscule hybride APS-C (environ 999 € en kit avec un 18-45 mm) est capable de shooter à 23 im/sec en obturateur mécanique (patience : le test terrain en cours).
Construction, finitions, détails pratiques…
En position repliée au 24 mm, la longueur du RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM n’est que de 12,2 cm seulement : c’est finalement très peu si l’on considère la plage focale utilisable. Il est donc facile de le sortir et de le rentrer dans son sac photo… Bien plus facile qu’un des anciens EF 70-200 mm pour reflex par exemple.
La finition et la construction sont très rassurantes. L’objet est très élégant, comme la plupart des objectifs RF récents de Canon… Cet objectif est assez court pour une telle plage focale, toutefois le diamètre du fut est plutôt large. Au point que lorsqu’on le monte sur un (minuscule) Canon EOS R10, il reste peu de place pour glisser ses doigts entre le fut et la poignée ; sans pour autant que cela ne gêne véritablement la prise en main… Au vu de son gabarit : je dirais que ce zoom est plutôt idéal pour le Canon EOS R6 MkII (test terrain ici) ; mais rien n’interdit de l’utiliser sur de petits EOS R7 et EOS R10 (APS-C) ; ou encore sur le minuscule EOS R8 (Full Frame).
Les bagues sont très efficaces et fluides : c’est remarquable vu l’immense plage focale. Mention spéciale pour la bague du zoom qui est très agréable : il suffit d’un quart de tour pour passer du 24 au 240 mm. Rapidement et sans forcer : un excellent point, je n’avais encore jamais vu cela.
On remarque un petit bouton « lock » qui sert à bloquer le fût au 24 mm (zoom replié) lorsque l’on randonne avec la sangle de l’appareil sur l’épaule. Sa disposition parfaite vous permet de le manipuler facilement de l’index de la main droite, lorsque l’on empoigne l’appareil. Pour autant, même tenu verticalement : le fut ne se déploie pas seul par gravité : y compris lorsque le bouton « lock » est non verrouillée… Je l’ai vérifié : y compris en marchant. On pourrait presque en conclure (un peu vite) que ce « lock » est inutile. Toutefois je suppose qu’après quelques années d’utilisation et de manipulation de la bague : le bouton « lock » pourrait s’avérer utile.
Cet objectif n’est pas tropicalisé mais « on s’en fout » complètement ! Seuls ceux qui n’ont jamais voyagé s’imaginent que la tropicalisation serait indispensable (ou qu’il faudrait s’équiper d’une ceinture porte-monaie sécurisée pour voyager ;-) Mais non, vous n’avez pas besoin d’un objectif « tropicalisé »…
Quand au pare-soleil Canon EW-78F (39€) il n’est pas inclu dans la boite. Par contre ne le négligez pas : car un pare-soleil est bien plus utile que la tropicalisation… Et pas seulement pour éviter quelques reflets parasites sur l’image, mais aussi (et surtout) pour protéger l’appareil des chocs. Il se trouve toutefois, que je n’ai pas utilisé ce pare-soleil pour tester l’objectif.
Performances de la stabilisation : jusqu’à 5 stops… ou même plus ?
J’ai pu constater que la stabilisation est hyper efficace. Elle s’avère précieuse au delà du 70 mm et devient encore plus intéressante au delà… Quand aux focales de 200 à 240 mm : cela va sans dire qu’elle est indispensable.
Elle n’est annoncée par Canon que jusqu’à « 5 stops » sur un appareil à capteur « non stabilisé » … Mais je remarque que Canon avait annoncé « 5 stop » : au moment de l’annonce de l’objectif. A cette époque (2019) : aucun EOS R ne disposait de capteurs stabilisé. On peut donc supposer que monté sur un EOS R à capteur stabilisé (EOS R5, EOS R6, etc…) le gain devrait être supérieur. Je n’ai pas pris le temps de vérifier si le gain atteignait 8 stops (comme pour certains autres objectifs) : je n’avais pas d’EOS à capteur stabilisé sous la main au moment du test.
Un bouton « Stabilizer ON/OFF » permet de désactiver la stabilisation. D’une façon générale, je me passerais bien d’un tel bouton sur tous mes objectifs : je préférerais passer par un menu, vu qu’il est rare de devoir désactiver l’IS… Pourquoi un menu IS ? Tout simplement car il est déjà arrivé qu’un de mes objectif bascule sur « non stabilisé » sans que je ne m’en aperçoive (probablement suite à un frottement dans le sac). Précisons que ce n’est pas arrivé avec ce RF 24-240 mm, mais cela est déjà arrivé ! Très rarement mais c’est arrivé : si ça arrive un jour ou l’IS est indispensable : alors c’est raté…
Canon pourrait éventuellement offrir une possibilité de programmer une autre fonction pour ce bouton « Stabilizer ON/OFF »… Par exemple on aimerait lui attribuer la fonction AF/MF. Car aucun bouton AF/MF n’est proposé sur le RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM. Il serait pourtant plus justifié qu’un bouton « Stabilizer ».
Performances de l’Autofocus
Le système Autofocus Nano-USM technology de ce RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM est très rapide… et parfaitement silencieux (à peine entend-on un léger frottement en collant son oreille à 10 cm de l’objectif). Il est donc tout à fait compatible avec le tournage vidéo.
Concernant la photo, je n’ai pas eu à m’en plaindre : y compris sur mon vieux Canon EOS R (de 2018) avec lequel j’ai réalisé la plupart des images de ce test : l’Autofocus a été vraiment parfait… Même chose avec l’EOS R10 (APS-C) qui est plus récent (et dont le test terrain est en cours de réalisation). A noter que tous les EOS R récents sont devenus fantastiques au niveau de l’Autofocus (relire nos test terrain des Canon EOS R6 MkII, Canon EOS R7 et Canon EOS R8).
Il est un peu dommage que cet objectif soit dépourvu de bouton AF/MF… Donc pour passer en mise au point Manuelle : vous devrez utiliser le Menu Mode m.a.p. qu’il est vraiment très conseillé d’ajouter à vos menus personnalisés Verts (vraiment j’insiste : copiez mes Menus Personnalisés (ici par exemple pour l’EOS R6 MkII et par là pour les : EOS R6, EOS R7, EOS R8 et EOS R). Vous vous en porterez mieux ensuite.
Comment activer le « Retouche Manuelle de Mise au Point » ?
Vous trouverez le Menu Mode m.a.p dans le premier des Menus Violet Autofocus. En présence de ce type d’objectif dépourvu de bouton AF/MF vous y trouverez : Mode m.a.p. (inactif en présence d’un objectif équipé d’un bouton AF/MF). Choisissez MF à la place de AF. A titre d’exemple : lien vers le manuel en ligne du Canon EOS R6 MkII.
A noter qu’il est plus facile de passer en MAP Manuelle sur les EOS R7 et R10 car ils disposent d’un bouton AF/MF à l’avant… Ne vous inquiétez pas c’est assez simple, surtout après avoir ajouté le Menu idoine à vos Menus Perso… D’autant que l’on a plus très souvent besoin de mise au point manuelle !
Autre chose : je vous conseil d’activer par ailleurs la « Retouche Manuelle de Mise au Point » qui est désactivée par défaut (cela peut sembler étrange aux utilisateurs de reflex ; car les objectifs EF possèdent une bague mécanique qui est toujours active).
Sur l’EOS R5 et sur l’EOS R, allez dans le Menu Violet (Autofocus) N° 4 : MAP manuelle avec objectifs (sur l’EOS R10 : c’est le Menu Violet N°6. Sur l’EOS RP c’est le Menu Camera N°8). Puis descendez dans le premier sous-menu pour activer la second option : One-Shot ➡︎ activé. Ou la troisième option qui ajoute la loupe : One-Shot ➡︎ activé (agrandir)…
Ce réglage permettra (en Mode One-Shot uniquement) d’activer la Correction Manuelle du Point après l’utilisation de l’AF One-Shot. Mais n’oubliez pas ce détail : il faudra maintenir le déclencheur à demi enfoncé pendant que vous manipulez la bague Programmable (et aussi que le bouton de l’objectif soit bien sur FOCUS). Si vous aviez opté pour la troisième Option : alors vous profiterez du Mode Loupe : centré sur le collimateur sélectionné (même si il est dans un coin). C’est redoutable.
Surtout n’oubliez pas que le bouton FOCUS / CONTROL soit bien en position FOCUS : c’est impératif. Le Focus Peaking et la fourchette d’Aide à la Mise au point apparaitront alors, (si vous les avez activé dans les Menus). J’avais déjà expliqué tout cela à propos du RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM : relire Comment activer la retouche manuelle du point et la M.A.P. Manuelle.
Une bague programmable silencieuse…
La bague programmable (Focus / Control) de ce RF 24-240 mm est entièrement silencieuse : c’est mieux en vidéo (mais éventuellement moins intéressant en photo – je trouve)… Bon, peu importe : puisque je ne l’utilise quasiment pas, car j’ai d’autres habitudes (mais d’autres l’apprécient beaucoup)..
Donc elle ne produit aucun clic (contrairement à la bague du RF 70-200 mm f/4 par exemple). Et contrairement aux objectifs pros, ce réglage n’est pas modifiable via un retour en SAV : lire Modification du cliquetis de la bague de réglage de l’adaptateur EF-RF / ou de l’objectif RF (cela coûte 84€ environ).
La bague de mise au point présente donc une double fonction, grâce à l’habituel bouton « Focus / Control » qui permet de l’affecter : soit à la « Retouche du point »… Soit au « contrôle » des paramètres de Prise de vue (que l’on peut programmer dans les menus Oranges).
Et pour finir, j’ai remarqué encore un autre « petit détail » amusant pour votre culture générale :
- Sur le RF 24-240 mm : contrairement à l’habitude, c’est la bague programmable (texture diamantée) qui est positionnée à l’arrière tout près du boîtier… Et la bague de zoom (texture rainurée) est situé « à l’avant »… Ce zoom est un des rares RF dans cette configuration avec le RF 70-200 mm f/2.8 L IS USM et le RF 100-500mm f/4.5-7.1 RF L IS USM… Cela ne m’a pas gêné du tout, c’est juste une remarque.
- Sur les autres objectifs RF : rappelons la règle générale, le plus souvent c’est la bague programmable (texture diamantée) qui est située à l’avant. Et la bague de zoom (texture rainurée) à l’arrière… (par exemple sur le RF 70-200 mm f/4 L IS USM ou sur le RF 100-400mm f/5.6-8 IS USM et beaucoup d’autres). Je suis curieux de savoir pourquoi…
Quand, comment et pourquoi choisir un tel zoom 24-240 mm ?
L’utilisation de cet objectif est vraiment agréable au début, car il ne semble pas « trop lourd »… Toutefois au bout de quelques heures de marche ou de ballade : on réalise tout de même que ses 750 g. « pèsent un peu plus » que d’habitude, ceci plus d’autant que le poids est légèrement plus « sur l’avant » qu’il ne l’est sur un 24-105 mm f/4… Cela s’imposera notamment aux yeux des photographes qui se sont finalement habitués aux 395 g. du minuscule RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM : c’est mon cas et c’est une option que je recommande chaudement à eux qui sont fatigués de porter de gros sacs.
Et si on devait comparer le RF 24-240 mm au zoom trans-standard habituel – le RF 24-105 mm f/4 L IS – ce dernier est un peu plus léger : seulement 700 g. Alors certes, passer de 700 g. à 750 g. n’est pas un changement si énorme (seulement 50 g. en plus) ; mais plus les heures passent et plus on ressent la différence à force de le tenir à bout de bras. Le facteur déterminant sera la durée totale de votre journée de photo.
En 2012 c’était une différence du cet ordre qui m’avait fait renoncer à la première version du EF 24-105mm f/4 L IS USM (670 g. acheté en 2005 avec l’EOS 5D) et préférer le EF 24-70mm f/4 L IS USM (600 g. acheté en 2012 avec l’EOS 6D)… Je dirais que pour moi : 700 g. pour un zoom du quotidien ça passe à la limite, à condition qu’il ne soit pas trop long… Mais au delà de 700 g. et 10 cm, cela commence à peser et à me semble « un peu » trop encombrant.
A titre de comparaison, le télé-zoom RF 100-400mm f/5.6-8 IS USM ne pèse lui que 635 g. ce qui est étonnamment léger même si il est un peu plus long : 16,47 cm (relire ici notre test terrain)… En conséquence on pourra hésiter entre ces deux formules :
- Se limiter à utiliser l’unique RF 24-240mm F4-6.3 IS USM : qui coute 979 € pour un poids de 750g. Cette option présente le désavantage de devoir en permanence transporter 750 g. Toutefois cette formule est rapide et confortable, spécialement lorsque la distance au sujet est imprévisible et change rapidement. Une telle plage évite de changer trop souvent d’objectif, ou d’utiliser deux appareils respectivement équipés de zooms longs et courts… Les paranoïaques de la poussière (risque d’infiltration lors du changement d’objectif) sont rassurés par l’utilisation d’un unique « zoom universel » (toutefois rassurons les non paranoïaques : la poussière est un non problème).
- Ou utiliser (par exemple) le couple : RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM + RF 100-400mm f/5.6-8 IS USM : l’ensemble coûte 415 + 750 = 1365 €. Pour un poids de 295 + 635 = 930 g : ce qui est négligeable comme différence (180 g. plus lourd que le 24-240)… Ce couple d’objectifs coutera par ailleurs 386 € plus cher… Mais vous disposerez d’une grande « modularité » : lorsque l’on a pas besoin de longue focale on se contente du petit 24-105 mm. Et lorsque l’on a besoin d’un télé : alors on dispose d’une plage phénoménale de 100-400 mm qui est plus efficace (bien qu’un peu moins lumineuse).
Ma préférence va à la seconde solution car elle permet une certaine « modularité ». Si vous envisagez une sortie photo « courte » de quelques heures, emportez vos deux zoom ; c’est votre module « polyvalence »… Mais si vous partez pour 8 ou 10 heures d’exploration à pied, alors ne prenez qu’un objectif très léger : le 24-105 mm, c’est votre module « endurance ». Voilà ce que j’entends par « modularité… Et ce que ne permet pas un 24-240 mm, que l’on ne peut couper en deux modules.
Bref : tout dépendra de votre utilisation « typique » d’un zoom et du cadre dans lequel vous réalisez des photos : voyage, week end, croisière, ballade à pied, ou en voiture, etc… Ajoutons encore une petite précision intéressante susceptible de compliquer votre choix :
- Le RF 24-240mm F4-6.3 IS USM : au 105 mm son ouverture maxi est encore de f/5.6 – ce qui est plutôt lumineux… Un bon point pour lui.
- Le RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM : au 105 mm son ouverture maxi plonge à f/7.1 – je m’en contente… Mais c’est un point en moins !
Cet « argument ouverture » pourrait peser dans votre préférence en faveur du 24-240… Toutefois cela ne pèse pas lourd pour moi : tant les problématiques « poids et modularité » me semblent déterminantes : dans le cadre spécifique de « mes » ballades photo habituelles.
Pas de « portrait robot » du l’utilisateur de 24-240 mm
Il existe autant de façon de faire des photos, que de photographes… Par exemple certains aiment découvrir une région « au volant » : en stoppant de temps en temps pour quelque séries de photos rapides. On gare la voiture pour une petite marche de deux heures, avant de passer à un autre « spot ». Et dans ce type de ballades photo motorisées : la problématique du poids est très différente, de celle d’une journée « à pied » : car dans un coffre de voiture, on peut stocker autant d’objectifs qu’on le souhaite (tant que l’on ne crains pas le cambriolage)…
Ainsi, selon la longueur du « stop » effectué : vous vous chargerez « plus ou moins » ; selon que le sujet nécessite de la polyvalence (grâce à un zoom « universel » pour couvrir un événement par exemple). Ou au contraire nécessite de l’excellence (grâce à des objectifs fixes… pour des portraits ou un paysage exceptionnel).
Dans ce cadre : un zoom « 10 fois » tel que ce RF 24-240 mm peut avoir sa place à côté de quelques objectifs fixes… Vous pourrez vous permettre de privilégier vos « primes lumineux » très spécifiques, sachant que dans votre coffre : vous disposez aussi d’un « objectif à tout faire » comme le RF 24-240 mm « au cas ou »… Et oui : disposer d’un coffre de voiture (ou non), ça change totalement la façon de composer son sac photo…
Qualité d’image et ouverture glissante
L’ouverture maximale de ce RF 24-240mm F4-6.3 IS USM est glissante. Elle est comprise entre : f/4 au grand angle au 24 mm f/4 (ce qui est plutôt lumineux)… Et f/6.3 : au téléobjectif à 240 mm (ce qui n’est pas si mal, vu l’immensité de la plage focale)… L’ouverture se réparti plus précisément ainsi :
• De 24 à 26 mm : on reste à f/4 – une plage vraiment minuscule
• De 27 à 43 mm : on passe à f/4.5 – c’est « quasiment » f/4 disons…
• De 44 à 69 mm : on passe à f/5 – toujours pas de quoi se plaindre, car f/5 c’est encore bien !
• De 70 à 105 mm : on descend à f/5.6 – pas catastrophique : au 109 mm ça n’interdit pas le bokeh.
• De 106 à 240 mm : on descend à f/6.3 – et cela ne bouge plus… sur toute cette plage
La répartition de l’ouverture de ce zoom est plutôt intéressante. Avec un f/5 très « raisonnable » entre 44 et 70 mm : cela est donc plutôt lumineux sur cette plage focale extrêmement utilisée… Puis une ouverture constante entre 109 et 240 mm… j’ai remarqué que f/6.3 n’interdit pas de profiter d’un joli bokeh : il suffit de se rapprocher un peu de son sujet. Encore une fois : on n’a pas payé « extrêmement cher » pour profiter de cela… (si nécessaire, je rappel le prix de vente : actuellement de 979 € chez Digixo, et de 979 € chez Amazon).
Rappelons par ailleurs que nous sommes en 2023… (pas en 2003, ni même en 2013) : avec des capteurs qui ont beaucoup progressé et de nouvelles possibilités de post traitement qui deviennent réellement bluffantes (on redécouvre d’anciennes photos sous un nouveau jour grâce au nouvel outil de Lightroom Classic 12.3 : qui met le paquet sur la correction du bruit). La maitrise du bruit numérique est désormais « incroyable » : il ne faut donc pas hésiter à laisser « filer » les ISO jusqu’à 2400, ou 3200 ISO si nécessaire (et pas seulement pour sauver une photo). Vous pouvez utiliser quasiment en permanence la position « ISO AUTO », ce dont je ne me prive pas (même si je la bloque au maximum à 3200 ISO)…
Piqué excellent au centre et acceptable sur les bords…
Ce qu’il faut retenir après étude des images obtenues grâce au capteur de 32 Mpix du Canon EOS R. Premier point : le piqué au centre est globalement « bon à excellent » : sur quasiment toute la plage focale, quasiment dès la plus grande ouverture, ou juste un cran au delà… Et les bords sont plutôt satisfaisants : sans être excellents, ils ne sont pas ridicules. Mais voyons cela « par tranches » :
- Au 24 mm : le piqué au centre est déjà bon dès la plus grande ouverture à f/4, mais logiquement le piqué est un peu moins impressionnant à f/4 sur les bords…. En fermant jusqu’à f/8 le piqué augmente un peu au centre, ce qui présente l’intérêt d’améliorer surtout les bords visiblement. Donc d’un point de vue global j’en ai conclu que f/6.3 sera le meilleur compromis entre le centre et les bords. Entre « recherche du piqué » et vitesse d’obturation / ISO. Inutile d’aller au delà de f/8 en tous cas… Et bien évidement au delà de f/11 : la diffraction commence à abimer un peu la qualité de l’image (ce sera le cas à toutes les focales).
- Au 50 mm : le centre est très piqué dès la plus grande ouverture à f/5… Et l’on ne gagne presque rien à fermer à f/8 (sauf un peu sur les bords). Précisons que globalement c’est presque à la plus grande ouverture (ou juste un cran au delà) que l’on obtiendra le meilleur piqué « globalement ». Encore une fois : je trouve inutile de fermer au delà de f/8 pour espérer améliorer les bords. Le bon compromis sera probablement entre f/6.3 et f/8.
- Au 105 mm : à f/5.6 les bords sont un peu mous, donc on visera encore les f/6.3 à f/8 qui offrent un bon compromis. Le piqué « globalement » de ce zoom entre 24 et 105 me semble aussi bon que celui du petit RF 24-105 mm STM (c’est à dire suffisant pour moi ; spécialement au centre, là ou ça compte).
- Au 240 mm : dès sa plus grande ouverture (f/6.3) le zoom offre un piqué très acceptable au centre : c’est encore mieux que ce que j’espérais… Mais les bords soufrent un peu bien évidement (sans être catastrophiques). Il faut fermer jusqu’à f/8 pour améliorer un peu les bords (sans que cela ne fasse de miracle)… D’une façon générale : considérez les focales entre 200 et 240 mm comme un « bonus. Il n’est pas souhaitable de zoomer systématiquement à « fond de zoom ».
Conclusion globale : on aura donc intérêt à privilégier la priorité Ouverture et à rester en permanence entre la plus grande Ouverture (glissante)… et des valeurs entre f/6.3 et f/8. Systématiquement et à toutes les focales. C’est mon choix personnel, car je ne crains pas que les bord de l’image soient parfois un peu moins nets… C’est bien pratique et ça me permet des vitesses un peu plus élevée qui évitent des flous de bouger du photographe (combiné à la bonne stabilisation) et aussi les flou de bouger du sujet (que rien ne peut compenser)… Tout cela est très intéressant d’autant qu’au 24 mm ce « zoom extrême » ouvre tout de même à f/4 : ce qui est excellent vu son immense plage focale. C’est la stratégie à adopter notamment si votre capteur n’est pas stabilisé (seul l’IS de l’objectif travaille dans ce cas).
Autre stratégie si vous préférez des bords « un peu plus nets qui est plus recommandable pour ceux qui possèdent un capteur stabilisé : restez en permanence entre f/6.3 et f/8. Ce qui vous conduira à accepter des valeurs ISO un peu plus hautes. Et / ou des vitesses un peu plus basses : ce qui est plus facile grâce à la « double stabilisation » de certains boitiers dont le capteur est stabilisé.
Enfin, si vous êtes très exigeants et pointilleux à l’extrême : alors préférez directement deux zooms afin de couvrir (tout ou partie) de cette plage focale : un RF 24-105 mm (la version STM ou USM), puis un 70-200 mm (version f/4 ou f/2.8)… Ou encore le 100-400 mm USM. Encore une fois : on ne peut pas attendre d’un objectif « polyvalent » exactement les mêmes résultats qu’un « objectif spécialisé ».
Corrections logicielles indispensables au grand angle…
Les déformations géométriques sont énormes au 24 mm, à tel point que les angles affichent des coins noirs (toutefois il s’agit plutôt d’un 22 mm si les corrections sont désactivées)… Mais ce fort vignettage se limite au 24 à 26 mm et commence à disparaitre progressivement en approchant le 30 mm… Les corrections logicielles ne sont donc indispensables qu’en dessous de 30 mm. Au dessus : on peut s’en passer. Démonstration en 3 images : au 24 mm, puis au 30, puis au 34 mm :
Dès le 30 mm : le problème de la distorsion commence à s’estomper comme par magie. On pourra donc se passer des corrections automatiques dans Lightroom… En tous cas sur les sujets qui ne nécessitent pas une géométrie parfaite. Le vignettage est bien maîtrisé, je ne le corrige généralement pas au-dessus du 30 mm.
Ci-dessous au 34 mm : le vignettage est devenu assez discret et la distorsion presque négligeable… Donc, au delà du 34 mm : je préfère désactiver la correction de l’objectif. Et je ne conserve que la correction de l’aberration chromatique. Quelques aberrations chromatiques sont présentes en effet ; qui seront facilement corrigées par Lightroom… Décidément je trouve ce RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM « tolérant » et facile à vivre…
Rapport de grossissement de x0,26… bokeh et étoiles à 14 branches
Ajoutons que le grossissement maximum est plutôt bon (x0,26)… Ce qui permet de temps à autre de « serrer un peu » afin de réaliser quelques photos de plats, ou de fleurs… Pour les insectes c’est un peu trop loin, mais on pourra aussi tenter de recadrer en post traitement. Et la fonction « Super Résolution » de Lightroom tombera à pic pour cela : relire Super Résolution dans Camera Raw 13.2 et bientôt Lightroom).
A ce sujet, j’ai tenté d’agrandir une photo de Lune prise au 240 mm à main levée (dans la galerie plus haut dans la page) : cela a été l’occasion de comparer le nouvel outil de Traitement du bruit de Lightroom, avec la fonction Super résolution. C’est finalement avec le premier que je suis parvenu au meilleur résultat.
On remarque sur cette photo (et sur d’autres y compris au 24 mm) que le bokeh produit par ce RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM est assez agréable… Et très bien marqué au 240 mm à f/6.3 : c’est l’intérêt d’une aussi longue focale, d’autant que la distance minimale de mise au point permet de se rapprocher suffisamment du sujet pour flouter l’arrière plan (qui sera d’autant plus flou qu’il sera éloigné). Pour autant n’espérez pas égaler les résultats obtenus avec un Canon RF 135 mm f/1.8 L IS USM (test terrain ici) : bien entendu celui-ci évolue dans une tout autre dimension…
Au passage, on peut d’ailleurs considérer que le « couple » RF 135 mm + RF 24-240 mm : sera plus modulable et plus efficace, qu’un unique 70-200 mm f/2.8. Car les photos issues du 135mm seront « plus typées » (impossible de les obtenir avec un 70-200 mm). Et la polyvalence du RF 24-240 mm bien plus grande (impossible à égaler avec un 70-200 mm)…
Enfin dernier point concernant la qualité d’image : le diaphragme à 7 lamelles courbes produira des étoiles à 14 branches plutôt sympa face au soleil. Quelques effets de flare seront toutefois à signaler dans ces circonstance (sans que ce soit très gênant) ; je trouve même ça toujours assez sympa !
Objectif fixe ou zoom ? Toujours la même question existentielle…
Revenons une fois de plus à la question existentielle que je me pose avant de partir en voyage qui est toujours la même : objectifs fixes, ou zooms ? Et dans le cas des téléobjectifs, cette question est d’autant plus difficile que c’est un type de focale ou les options en zoom sont nombreuses, souvent moins coûteuses et plus intéressantes que les fixes… Comme tendrait à le démontrer les excellent RF 70-200 mm f/2.8 L IS USM et RF 70-200 mm f/4 L IS USM par exemple.
Un choix de plus en plus large zooms présente une concurrence sérieuse pour les objectifs fixes. C’est d’autant plus évident qu’au télé, il faut marcher beaucoup pour changer radicalement de cadrage. Il est plus difficile de zoomer avec ses pieds au télé, qu’au grand angle ! Un point en faveur des zooms. Ce qui n’empêche pas d’apprécier les fixes ponctuellement : notamment s’ils sont légers comme le RF 100 mm f/2.8 IS Macro, ou exceptionnels comme le RF 135 mm f/1.8 L IS (testé ici).
Concernant maintenant les focales moyennes (entre 24 et 120 mm) : on peut supposer qu’une majorité de photographes sont convaincus par les zooms depuis 25 ans : tellement ils sont devenus performants. A l’exception des spécialistes exigeants du portrait ou de Macro : fidèles aux 85, 100 et 135 mm lumineux.
Et pour terminer ce tour d’horizon : c’est au-delà de 300 mm que les objectifs fixes reprennent l’avantage me semble-t-il… C’est le territoire de « grands blancs » destinés au sport, ou à la photo animalière… Bien qu’il existe de plus en plus de zooms capables de convaincre (on en reparlera à propos du Canon RF 100-400 mm). Zoom ou fixe, ce n’est pas à moi de vous convaincre. Je m’en tiendrai à rappeler certains arguments, qui pourraient influencer radicalement vos prises de vue :
- Ouverture : plus généreuse concernant les fixes bien entendu. Les questions sont : recherchez-vous des effets de bokeh (flou à l’arrière-plan) ? Travaillez-vous souvent au crépuscule et la question du contrôle de la sensibilité est-elle déterminante ?
- Poids : avantage aux fixes généralement. Toutefois si vous devez transporter deux ou trois fixes pour remplacer un zoom : alors cela changera la donne. Considérez le poids de l’appareil « en main » d’une part… Mais aussi le poids du sac photo complet !
- Encombrement : avantage aux fixes. Le poids n’est pas la seule question, il y a aussi la longueur de l’objectif qui peut gêner les mouvements et impacter la discrétion du photographe lors d’un évènement, ou dans la foule d’un marché…
- Distance minimale de mise au point : avantage aux fixes assez souvent. Quoiqu’il faut étudier la question au cas par cas : et certains zooms sont bon à ce jeux. La question est : avez-vous vraiment besoin de vous approcher à ce point de votre sujet ?
- Polyvalence : avantage aux zooms bien entendu… La question est : avez-vous vraiment besoin de toute une plage focale, allant potentiellement du 15 au 35mm ? Et cela serait-il réellement gênant de vous contenter d’un 16mm, d’un 24, d’un 28 ou d’un 35mm ?
- Netteté : avantage aux objectifs fixes et de très loin parfois… La question est : avez-vous besoin de faire des photos encore plus nettes que ce que vous obtenez déjà avec votre zoom ? En quelle taille publiez-vous vos images ? En quel format les imprimez-vous ?
- Rendu de l’image : au-delà du bokeh et du piqué, les objectifs fixes ont ce petit « quelque chose en plus », qui fait parfois la différence… Un je ne sais quoi dans le vignettage, dans le modelé, dans le contraste… La question est : ressentez-vous cette petite différence ?
Si vous avez été capable de répondre à ces quelques questions, alors vous savez déjà si ce RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM est susceptible de vous concerner… Ou si éventuellement vous préférez vous tourner, par exemple vers un RF 100-400mm f/5.6-8 IS USM (pesant 635 g. et coûtant moins de 750 €)… Rappelez-vous que aucun autre zoom que le RF 24-240 mm f/4-6.3 IS USM, n’est actuellement capable de proposer une telle polyvalence pour un prix aussi serré…
Les caractéristiques – lien vers le site Canon.fr
Les caractéristiques de ce zoom son étonnantes… Visitez la page du RF 24-240mm F4-6.3 IS USM chez Canon et trouvez ici ses spécifications ici. Ajoutons que son prix de vente est toujours assez élevé actuellement : 979 € chez Digixo, ou 979 € chez Amazon.
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En conclusion : les PLUS et les MOINS…
L’ensemble dégage une belle sensation de « sérieux » et d’efficacité pour un poids contenu de 750 g. Voilà un bon objectif qui répond précisément aux besoins d’une plage focale extrême, sans se transformer en « monstre énorme »… Il est plutôt performant, toutefois ne vous sentez pas « obligé » de l’utiliser systématiquement au 240 mm, car ce n’est pas là qu’il est le meilleur…. Même si de nos jours, les logiciels de traitement RAW font vraiment des miracles, permettant d’améliorer sensiblement les images, notamment celles réalisées à très haute sensibilité.
Rappelez-vous qu’il sera surtout un excellent trans-standard : c’est en quelques sorte un 24-180 mm très efficace… Avec un « bonus » très acceptable entre 180 et 240 mm. D’autant qu’il est plutôt lumineux au 24 mm : puisqu’il ouvre à f/4 à cette focale, exactement comme un RF 24-105 mm f/4 L IS USM. Et que l’ouverture ne descend en dessous de f/5 que au delà du 70 mm.
Ensuite : à vous de décider si vous préférez une option plus « modulaire » qui permettra de profiter ponctuellement de zooms beaucoup plus légers. Ou peut-être plus performants… Ne perdez pas de vue qu’un poids de 750 g : ce n’est pas si énorme au début… Mais qu’à la fin d’une longue ballade, vous vous direz peut-être que « ce zoom est un peu plus encombrant que d’habitude » !
Il n’est en tous cas pas très adapté au « type de ballades photos que j’affectionne » : me « perdre » dans une ville pendant 4 ou 5 heures, à pied… Appareil en main ou à l’épaule. Et dans ce cadre : je préfère mon minuscule RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM : le zoom standard ultra-léger du voyageur.
C’est davantage une question de « programme » que de qualité de réalisation ou de qualité d’image, car franchement de ce côté là le RF 24-240 mm s’en sort étonnamment bien… Selon certains : il mériterait largement 5 étoiles, par exemple l’américain Ken Rockwel a déclaré : « This RF 24-240mm IS USM is my favorite lens of all time ». D’autant qu’en 2023, il n’existe pas beaucoup de concurrents adressant la même plage focale et un poids contenu de 750 g. Signalons ceux-ci :
Avant de craquer pour ce « tout en un universel » qui peut vous sembler très attirant : je vous propose de lire cet article qui vous fera peut-être hésiter : Mes 12 objectifs Canon RF incontournables… Et lisez les tests d’autres modèles qui ont aussi quelques arguments intéressants. Notamment celui du RF 16 mm f/2.8 STM ; du RF 14-35 mm f/4 L IS USM ; du RF 15-30 mm f/4.5-6.3 IS STM ; du RF 24-105 mm f/4-7.1 IS STM ; du RF 70-200 mm f/4 L IS USM ; du RF 135 mm f/1.8 L IS USM ; du RF 100-400mm f/5.6-8 IS USM et même celui du RF 600 mm f/11 IS STM…
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Pour résumer...
Imaginez une voiture assez polyvalente pour faire le taxi à Paris, courir le Paris Dakar et même le Rallye Monte-Carlo… C’est un peu ce que tente de faire ce Canon RF 24-240 mm F4-6.3 IS USM ! Et à ma grande surprise il s’en sort plutôt très bien… Tout n’est pas parfait mais tout de même, il sait faire « un peu de tout » et pas si mal… On peut féliciter Canon d’oser une formule aussi innovante. Rappelons qu’un tel objectif n’existait pas en monture EF : il n’aurait probablement même pas été possible de l’imaginer, sur le papier…
Son rapport qualité prix est plutôt favorable : et l’on obtient les résultats et l’extrême polyvalence pour lesquels on a payé… Une telle plage focale dans une enveloppe financière raisonnable : c’est un bel exploit de la part des ingénieurs qui réussissent à maintenir une qualité d’image correcte dès la plus grande ouverture. Inutile de vous prendre la tête : shootez en « priorité ouverture » en fermant juste un cran au delà de la plus grande ouverture, sans trop vous questionner… La stabilisation de l’objectif (combinée à celle du capteur éventuellement) et les corrections automatiques de distorsion s’occuperont du reste : Lightroom propose un profile pour corriger l’objectif et concernant les JPEG : c’est l’appareil qui s’en charge.
Toutefois, si vous êtes un perfectionniste de la « belle image » : cet objectif ne sera pas forcément le meilleur choix. Et si vous aimez voyager léger : il y aura beaucoup d’autres combinaisons plus intéressantes que cet unique objectif pesant tout de même 750 g. Je vous recommanderais plutôt une combinaison de deux zooms complémentaires : ce qui offrira une plus grande « modularité » (mais vous obligera à dépenser un tout petit peu plus)… Et c’est plutôt vers cette solution « combinée » que je me tournerai personnellement : mais c’est évidement un avis personnel.
Il existe de nombreux « cadres d’utilisation photographiques » : selon votre âge, vos goûts… Selon le climat, le fait de vous déplacer en bateau, en voiture, ou à pied… Et c’est pour cela qu’il existe des objectifs aussi variés que des « fixes pancake », ou des zooms « 10x » comme ce RF 24-240 mm. Compte tenu de cette diversité : je suis certain que de nombreux photographes apprécieront un zoom aussi « polyvalent » et souple que ce RF 24-240mm F4-6.3 IS USM. Si vous rêviez d’un zoom « universel » : il existe désormais en monture RF…
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Ça permet d’avoir pratiquement un bridge plein format. Et ça aucun smartphone ne peut s’en approcher.
Ah ça oui : pour le coup…
C’est quoi un « bridge » ???
Il faudrait l’équivalent pour l’APS-C…
A savoir un : RF-S 15-150 mm f/3.5-5.6 IS USM…
+1 !!! Quelle serait la taille et le poids d’un tel zoom en RF-S ? L’idéal pour partir simple et léger en voyage sac au dos.
Dommage Canon a décider (pour le moment…) de reprendre les mêmes recette qu’en EF-S, démarrer ses zooms à 18 mm….
En effet dommage que Canon n’investisse pas dans des objectifs de qualité en RF-S et pourtant il y’as un sacré marché dans ce domaine la et je pense que Canon devrais sortir un R7 mark2 avec un capteur empilé ou un R4 (c’est le seul numéro possible ) et des objectif de qualité en RF-S ( Sony et Panasonic vont annoncé leur modèle aps-c/m43 phare, concernant Fuji et OM System ils sont déjà en capteur empilé )
Et je constate que le m43 n’est pas mort grâce aux nouveaux capteur et je regarde de très près la marque OM System en complément de mon R8 pour l’animalier. Et d’ailleurs beaucoup de fonctionnalité récente de Canon existait déjà chez Olympus ( Preshoot, focus stacking, panorama,…) et ils ont encore en plus le live composite et le live ND et le Starry Sky. Et ce qui est dommage c’est qu’en EF-M Canon aurai pu sortir des objectifs plus pro et un modèle plus expert.
Je pense que Canon, Nikon et Sony on des retours que des pros alors que les autres marque on des retours également des amateurs ( par exemple le nouveaux Panasonic S5II qui a un super rapport qualité prix ).
Et puis Canon au niveau suivi c’est limite, pour mon histoite du 14-35 l’expo multiple ne fonctionnait pas sur le R? J’ai fait une demande de support et leur c’est réponse acheter le 15-35 2.8 qui vaut le double !!!! alors que la dernière maj du R c’était juste 3 mois avant sa sorti du 14-35. Alors que cela fonctionne très bien sur le R8. En gros ils ont laissé tombé les possesseurs du R qui au final n’as pas de remplaçant et le seul boitier rapprochant en ergonomie ( avec écran supérieur ) c’est le R5.
Bonjour Ludo, je n’ai pas suivi ton histoire concernant le problème d’expo multiple avec EOS R + 14-35/4. Je les possède aussi donc je vais jeter un oeil.
Perso le SAV Canon a tjs était top, mais j’habite en région parisienne, je suis professionnel. Mais peut-être qu’il fonctionne moins bien pour les amateurs et en province de surcroît.
Concernant la gamme RF-S, je souhaiterais simplement plus d’objectifs, mais plutôt « couteaux suisses ». Abordables, très légers, peu encombrants avec des vrais range qui reprennent ceux du formats 24×36, comme effectivement un 15-150 et surtout des ultra grand angle genre un 7-15 !
En bref des optiques qui reprennent l’esprit de la monture M, donc tourné vers les amateurs souhaitant voyager léger.
Et sincèrement pour plusieurs raisons – que JF ne manquera pas de développer mieux que moi – je ne pense pas que Canon sortira des optiques RF-S de qualité pro… En tous cas pas tout de suite, pas avant d’avoir reconquis les parts de marché de la gamme M.
JF te dira que c’est déjà un petit miracle que Canon n’est pas aussi enterré sa gamme APS-C, au vue du développement d’objectifs RF plein format léger et abordables (comme ce 24-240 ou l’étonnant 100-400) car Canon mise sur le fait qu’à terme c’est ce format 24×36 qui perdurera… (alors que dire du micro 4/3…)
Perso je suis ravi des sortis des EOS R en APS-C, jamais parié dessus depuis 2018, mais c’est avant tous pour bosser avec, en complément de mon boitier full frame avec l’avantage d’y monter les mêmes optiques pro. J’ai donc acheté le R7.
Autre exemple : on peut douter de la pertinence d’un R7 monté sur un futur RF-S 15-65/2,8 contre un équivalent R6 + RF 24-105/4. Quelle serait le gain de poids, de volume et de prix ? A mon avis très marginal et donc inintéressant quand il s’agira le comparer à la qualité de l’image produite par un plein format ;-)
Ce serait un peu plus pertinent de produire des optiques RF-S de qualité pro pour des télé-objectifs afin de séduire les photographes animalier, mais encore une fois, il faudra être patient je pense…
En attendant, Canon va d’abord très certainement développer sa gamme RF-S vers de l’ultra léger et les accompagner avec des boitiers du même acabit.
Pour finir de répondre à tes remarques intéressantes, Canon n’a pas développé sa gamme M car ils savaient déjà qu’elle était condamnée, car « mal née » bien que de qualité.
Je pense que la monture M a été sortie un peu en urgence pour répondre à la concurrence sur les hybrides… et Canon a eu la bonne surprise de voir ses ventes être au rdv.
Ils préparaient déjà le développement de la nouvelle monture RF avec le souhait quelle soit compatible ensuite avec des futurs boitiers APS-C, comme l’étaient les EF sur leurs réflexs petit format.
Donc normal qu’ils n’aient pas développé plus cette gamme M incapable physiquement de recevoir à terme des optiques RF-S et RF…
@guillaume
Ben en fait le 14-35/4 quand il est monté sur le R ( avec le dernier microprogramme ) l’exposition multiple est grisé. L’objectif est sortie en septembre je crois et le dernier maj du R est sorti en juin ( mais le 14-35 ils savait qu’il allé sortir 3-4 mois après ).
Donc j’ai contacté le support Canon afin qu’il fasse la maj du R c’est quand même un objectif série L a1800€. Et leur réponse c’est de faire reprendre le 14-35/4 et d’acheter le 15-35/2.8 ( 2600€) heu je suis juste un amateur voilà du coup vu que je voulais le R8 ( le R7 pour ma part aurai du sortir avec un capteur empilé comme un mini R3 vu que c’est la le progrès technique pour le spot et animalier ) et la la ça fonctionne avec le 14-35.
Oui Canon mise beaucoup sur le FF et moins sur l’aps-c ( alors qu’il existe une demande d’objectif de qualité pour des capteurs plus petit pour en faire un équipement compact et moins cher ).
OM system va dans ce sens ( capteur empilé, objectif plus pro mais compact etc… et des fonctions qui de fait on peut se passer du trépied mais je suis certains que Canon va les copier.
Oui Canon segmente la gamme et limite la recherche du capteur Aps-c ( il faut pas que le qualité se rapproche trop d’un FF ) mais à jouer à ce jeu la Fuji et Olympus et Panasonic a mon avis auront la meilleure direction ( Panasonic je suis prêt à parier que le prochain GH aura un capteur empilé et à détection de phase ). Et la je dis que le M43 n’est pas mort du tout comme le pense certains et même c’est souvent en complément ( d’ailleurs j’y songe moi même sauf si Canon sort un vrai r aps-c haut de gamme et des objectifs de qualité compact. ( ils sont capable de faire des rf-si en série L)
Hello,
Je suis totalement d’accord avec le fait que Canon a carrément arrêté tout suivi du R… 1.8.0 depuis très longtemps… On avait reçu encore une mise à jour pour le 50f1.8 Rf et plus rien…
Sans compter que l’algorithme Af aurait pu être en partie intégré…
Quand tu parles de multi exposition , tu parles d’un bracketing? C’est ça? Cela ne fonctionne pas sur le 14-35?
Si c’est cela pour un appareil aussi récent, c’est juste inadmissible.
Hello,
Le multi exposition c’est le fait de prendre une image et de le garder en mémoire et d’en prendre une autre ce qui donne la double exposition. ( exemple de mettre un paysage sur un visage d’une personne )
Lien pour voir des exemples : https://www.canon.fr/pro/infobank/multiple-exposure-shooting/
Et j’ai craqué récemment sur le R8 la fonction est bien présente. Mais en second boîtier je pense le diriger vers Olympus pour l’animalier. L’OM1 est bien plus intéressant que le R7 ( tropicalisation; fonctionnalités, rafale encore plus grande, peu de rolling shutter, une stabilisation de ouf et système compact…Mais j’attend un peu car je suis certain que la version 2 du R7 va arriver plus vite que prévue. Et quand on voit Sony qui sort un 200-600 a 1800€ avec une ouverture correcte. Je pense que Canon va devoir revoir sa stratégie…
J’ai un peu honte de montrer mes photos ici, alors j’ai surtout cherché comment illustrer le coté « couteau suisse » de cet objectif.
Pas de recadrage ni même de correction de l’horizontalité. Un traitement « léger » dans lightroom uniquement.
24mm – f10 – 1/160 – iso 640
Même point de vue, mais à 240mm – f7.1
Une illustration de l’agrandissement avec 2 photos incrustées (24mm et 240mm) :
Je suis content que tu aies fait ce test, merci Jean-François.
L’utilisant avec bonheur depuis un moment, il me semble qu’il est plutôt mal connu tellement on a des a priori sur les zooms 10x.
Mais voilà : comme avec beaucoup d’objectifs RF, Canon nous surprend !
100% d’accord avec tes conclusions.
Moi qui marche beaucoup avec un sangle Peak design (l’objectif pointe vers le bas) j’utilise le verrouillage du fût car il a tendance à se déplier.
Dans cette configuration le poids ne me gêne pas (il faut caler l’appareil derrière soi, carrément sur le dessus de la fesse). En revanche dans d’autres situations, oui, il peut devenir assez lourd…. mais tellement pratique et pas ridicule question qualité d’images !
Merci du retour… Oui, porté en arrière sur le bas du dos avec la sangle : ça repose bien.
Merci pour le point de vue sur le bouton « lock » : car chez moi, pas de problème le fut ne descend pas… (mais c’est parceque’il est totalement neuf)…
Oui, : il est évident que beaucoup de gens « méprisent » ce genre de zoom , sans les avoir jamais essayé…
Au fait : tu peux partager des images que tu a prise avec ce zoom : dans les commentaires, si tu veux…
Pour revenir sur le bouton « lock » : j’ai dis que le fût a « tendance » à se déplier (comprendre : parfois oui, parfois non – en fonction du terrain ou de la façon de marcher). Cela dit ce bouton se manipule très facilement car il « tombe » parfaitement sous l’index.
PS : désolé, mes photos/exemples sont publiées sous un mauvais post..
pas de problème, merci pour le partage !
… oui : ça confirme en effet mon impression sur le fut. Il tient vraiment pas trop mal. Maintenant avec certains muvemenets sur certains terrains : bien entendu il va finir par glisser.
Passionnant test ! Merci JF
Avec plaisir ;-)
Merci pour cette défense et illustration du zoom 24-240. Je suis nikoniste (nobody is perfect !), et équipé au quotidien sur mon Z6 II du 24-200 en monture Z, qui ressemble comme un frère au Canon.
Que n’ai je entendu sur la médiocrité de cet objectif par les puristes (il n’ouvre qu’à F4….bla, bla, bla…
Heureusement quelques blogistes Nikon plus objectifs ont fait la même démonstration que la votre, en montrant la formidable capacité de ces objectifs à répondre à plein de problématiques différentes. Et en ballade, le poids n’est pas vraiment un souci.
Quant à la qualité, là encore il faut savoir ce que l’on veut, et le piqué est vraiment excellent. Je réalise 80% de mes photos avec celui-ci, et franchement je ne m’en séparerais pour rien au monde. Merci encore pour votre objectivité sur ce sujet ds zooms 10x .
Merci pour cet avis !
Encore une fois : il faut essayer un objectif avant d’en parler… Et trop de gens publient des avis : sans avoir rien essayé.
« Ceux qui parlent de savent pas… et ceux qui savent ne parlent pas ! » : c’est le drame de notre époque bavarde…
J’ai aussi utilisé ce Z 24-200, mais que j’ai rapidement revendu en faveur du Z 24-120 f/4 qui est largement au dessus en IQ. Pour être totalement objectif, ce 24-200 reste le meilleur couteau suisse que j’aie eu, mais il n’y a pas de miracle, les compromis sont importants : mou dès 100mm, peu lumineux (f/5,6 dès 50mm), absence légitime des traitements haut de gamme de chez Nikon. Je préfère perdre la plage 120-200 (qui est d’ailleurs la moins bonne de ce 24-200 et que je récupère par un crop capteur du 24-120 à 180mm), mais gagner en IQ et la finition S de la gamme Nikon sur le 24-120 pour 25% du prix en plus. Ps: pour la même raison j’attends impatiemment la version Nikon du 35-150 mm f/2-2,8, n’étant pas fan non plus des optiques débutant/finissant 70mm.
Je confirme tout le bien que ej pense de ce genre d’objectifs
Merci !
Test passionnant, qui demanderai beaucoup de temps pour être bien exploité !
Juste une question, un peu à part :
Il y a une photo du RF 24-105 mm f/4 L IS USM , or vous n’en parlez jamais, vous parlez toujours du RF 24-105 mm f/4-7.1 STM
Quelle en est la raison ?
Merci du retour…
Disons, que je ne possède pas le RF 24-105 mm f/4 L IS USM… J’ai souvent travaillé avec : et il est vraiment excellent.
Mais je ne voyage pas avec : car je le trouve un peu trop lourd au final…
Et je préfère emporter la version STM : moins performante, mais tellement plus légère : que au final je m’y retrouve mieux. Le poids gagné me permet d’emporter 2 ou 3 objectifs fixes (le RF 35 mm f/1.8 par exemple. Le jour ou il y a tes peu de lumière : il me permet des photos qui sont impossible à f/4 avec le zoom)).
Ce qui au final me donne un meilleur résultat sur l’ensemble.
Je comprends.
Pour info suite à une remarque, je l’ai depuis au moins 3 ans, je l’accroche à l’épaule tête en bas, et le fût ne descend pas tout seul même sans le bouton Lock : super.
(vous parlez du RF 24-105 mm f/4, là je suppose ?)
et merci de ce retour : toujours intéressant, d’avoir un avis après quelques années…
Oui, le RF 24-105. Et effectivement 700 grammes au lieu de 400 …
Bonjour
Merci pour ce nouveau test qui met en avant les qualités relatives du produit au regard du positionnement marketing du produit et pas uniquement les résultats en labo.
J’ai cependant une question technique, entre ce zoom USM et le 24-105 STM que vous aimez entre autre pour son poids, y’a t’il une différence notable de réactivité AF si on les utilise sur un boîtier R8 qui est plus performant sur ce point que le R que vous avez utilisé pour ce test ?
De rien !
Je n’ai pas remarqué de différence perceptible entre les AF des RF 24-105 STM et RF 24-240 mm USM. Mais je n’ai pas spécialement « étudié » cette question avec attention. Donc : cela reste à vérifier…
En principe, il devrait exister un léger avantage au USM…
Mais cet avantage ne pèse pas grand chose à mon avis, face à la problématique poids.
Oui, l’EOS R8 est un très bon choix, probablement meilleur que l’EOS R6 (première version). Pas seulement pour l’AF mais aussi pour d’autres petites améliorations.
Cherchant a remplacer mon RP, je regarde les R6 (v1) et les R8: certes le R8 est plus recent, mais le R6 a pour lui une meilleure batterie, la stab et un mode C3.
Il est certes plus lourd avec le 24-240, mais surement mieux équilibré. J´ai noté une sacrée difference quand je suis passé du RP au R avec des optique pas spécialement lourdes (notamment un EF 50L avec bague dans mon cas).
Grand utilisateur de « super zooms », notamment Tamron (18-270 puis 28-300 sur 6D puis sur R), je me retrouve totalement dans la review. Ils sont tres pratiques, et on ne doit pas les les comparer avec leurs équivalents (ie: le 24-240 fait il mieux a 50mm qu´un fixe?), mais a: Ai-je faite la photo que j’avais en tete ou pas? Souvent l’alternative est de ne pas faire de photo parce que la focale n’est pas disponible de suite (dans le sac, pas de teleobjectif…).
J’ai voyagé 1 an avec un 6D, un 28-300PZD, un 20mm pancake et un EF 50L (qui était mon optique principale). J’avais commence le voyage avec un 135L a la place du 28-300, des que qqn est venu me voir j’ai demande de me ramener mon super zoom, tellement plus pratique.. Le 135 m’a fait de superbes clichés (évidement), mais ou restait a l’hôtel, ou au fond de mon sac sauf cas tres spécifique.
Ne serait-ce pas le moteur USM qui offre un léger avantage de vitesse ?
Oui, absolument… USM devrait être un peu plus rapide.
STM est moins couteux.
Je corrige !
Merci Jean-François et Sebas
En attendant mieux (plus grande focale) le 24-240 m’attire vraiment pour sa polyvalence
R8 plutôt que R6, l’AF principalement encore une fois la polyvalence
Amateur qui ne sait pas encore ce qui va lui plaire le plus je cherche un mouton à 5 pattes en étant conscient qu’il n’existe pas même, à lire tous les articles, le plus cher des boîtiers.
Bonnes photos à tous
Hello, je reviens sur ce post.
Ben moi, je fais mes trips photos, aujourd’hui avec le RF 24-105 F4 L IS et le petit RF 15-30 STM.
J’ai pris le F4 en apriori avec le f7.1 qui me faisait peur avec son ouverture glissante et son vignetage
Franchement, je ne regrette pas. Le 24-105 F4 L IS et juste excellent. (bien sur je n’ai pas testé le petit 24-105 STM…) et si j’ai besoin d’un grand angle, le 15-30 STM est parfait. Je suis à chaque fois surpris de la qualité image que cela peut sortir sur mon vieux R premier du nom.
Un 24-240… bof… Je préfère sortir ce que j’ai besoin. Me manque juste peut-être un Rf 70-200 F4 L Is, qui me manque beaucoup depuis que j’ai laissé partir mon EF 70-200 F4 L. Ou alors le 100-400… Me suis pas encore décidé… Généralement, je me très long :-)