Petit « inventaire à la Prévert » de quelques appareils, films, logiciel et matériels : qui ont changé ma vie de photographe… Comprendre : qui ont amené un nouveau confort de travail, une nouvelle créativité, de nouvelles couleurs, de nouveaux contrastes, globalement d’indiscutable progrès…
Je ne jurerai pas que je n’en oublie pas quelques uns au passage, tant j’ai souvent changé de matériel ! Et d’ailleurs, je vous invite à partager en commentaire vos témoignages à propos des appareils (ou d’autres matériels) que vous avez adoré et qui ont peut-être « changé votre vie de photographe »… Voici donc une liste des « incontournables » auxquels je pense en premier, par ordre chronologique en partant des plus récents…
2015 aux années 2020 – Du reflex à l’hybride Full Frame
2020 – Le passage au processeur Apple Silicon M1
Indéniablement il y eut « avant » et « après » les processeurs Apple Silicon… Que ce soit grâce à mon MacBook Air M1, ou mon Mac Mini M1 : tout va plus vite, tout est plus fluide, plus agréable, plus efficace… C’est en utilisant la version « Optimisée M1 » de Lightroom Classic que j’ai le plus apprécié ce changement de processeur…
Sans oublier la batterie de mon MacBook Air qui dure beaucoup plus longtemps… Si vous en doutez encore, relire : Une semaine sur Lightroom Classic avec le Macbook Air 13″ M1.
L’informatique progresse généralement assez « progressivement »… Toutefois il arrive parfois que l’on profite d’un progrès soudain et inattendu, comme le passage du Système 9 à MacOSX en l’an 2000. Ou le passage à la norme USB 3 par exemple. Le passage aux processeurs Apple Silicon est exactement ce que l’on
appèle une « rupture technologique ».
Jamais il n’a été aussi efficace d’utiliser un Mac que depuis 2020, n’hésitez pas si vous vous « traînez » encore sur un vieux Mac : passez à un processeur M1. A ce sujet lire : Quelle vitesse avec Lightroom Classic 10.3 optimisé Apple Silicon ? Mais aussi : Le Mac Mini M2 annoncé en couleurs avant l’été ?
2019 – Le passage aux hybrides Canon EOS R et aux objectifs RF
Quel plaisir d’utiliser ces hybrides Full Frame Canon EOS R, mais aussi les Nikon Z (dont je n’ai pas beaucoup parlé faute de temps, quoique vous devriez relire mon Test de 15 jours du Nikon Z7 à Hong Kong).
Ce sont surtout les progrès de la gamme d’objectifs et des Modes Autofocus (avec le suivi du visage et de l’oeil), qui auront révolutionné la vitesse et la facilité du travail et que j’apprécie le plus… Ces deux points forts : creusent la distance avec les reflex les plus évolués, qui font soudain figure d’antiquité. Pourquoi ne suis-je pas passé aux hybrides quelques années plus tôt ? Tout simplement, car c’était « trop tôt » : les viseur n’étaient pas mures et pas assez agréables (à mon goût) avant 2019 (par exemple je trouvais celui du Sony A7III : absolument horrible)…
Pour être franc, il aura fallu encore patienter quelques mois jusqu’au printemps 2020, afin d’installer quelques mises à jour firmware avant que le premier EOS R devienne vraiment très agréable à utiliser. D’ailleurs ne loupez pas mes conseils de personnalisation de son ergonomie « perfectible » dans le Test du Canon EOS R et du RF 35 mm f/1.8 IS. Une fois bien configuré, il est très efficace…
Et pour la polyvalence, il aura aussi fallu attendre quelques objectifs supplémentaires en 2021, pour que le système soit définitivement « polyvalent »… Mais c’est avec l’annonce des Canon EOS R5 et EOS R6 en juillet 2020, que la bascule aura été définitive pour la plupart des Canonistes, qui ont surtout plébiscité le Canon EOS R5. Relire : Premier « test terrain » du génial Canon EOS R6.
Et vraiment, je ne regrette pas d’avoir attendu 2019 avant d’adopter les hybrides… Définitivement on peut considérer les reflex comme mort et « sans avenir » : à partir d’aout 2021. Relire : mes 10 bonnes raisons de passer aux Canon EOS R6 et R5 en 2021
2018 – Le Profil « Adobe Couleur » et la nouvelle colorimétrie de Lightroom 7.3
Annoncée en avril 2018, la version « Lightroom Classic 7.3 » marque la fin de la « licence classique » de Lightroom 6 et de ses prédécesseurs (qui consistait à acheter une fois pour toute un numéro de série utilisable sans limite de temps sur deux machines en même temps). Et le nouveau système de Licence « sur abonnement » n’a pas été une bonne nouvelle pour beaucoup de photographes qui ont mal vécu ce changement (surtout ceux qui utilisaient une licence piratée soit dit en passant)…
Mais cette version Lightroom Classic 7.3 fut aussi marquante par la fin du profile « Adobe Standard par défaut », qui a été remplacé par un profile « Adobe Couleur par défaut » beaucoup plus flatteur, plus contrasté, plus réaliste et plus « joli » tout simplement. Il était temps : car l’ancien Adobe Standard datait de 2003 et il était vraiment « très moche » surtout dans les rouges !
Aussi vous avez vraiment intérêt à réaliser un copier coller « en lot » du profile Adobe Couleur (ou d’un autre profile qui vous convienne) sur toutes vos anciennes images, cataloguées avant 2018. En effet, le passage à la version 7.3 de Lightroom ne modifiait pas les réglages des images cataloguées précédemment. Seules les images cataloguées avec Lightroom Classic 7.3 profitaient automatiquement du nouveau Profil Adobe Couleur. Relire à ce sujet : Lightroom 7.3 révolutionne les Profils d’étalonnage.
Lightroom 7.3 a donc inauguré l’arrivé d’un nouveau système de profiles couleurs proposant plusieurs variantes (Adobe Couleur, Portrait, Paysage, etc…) que l’on pouvait désormais : installer, partager, télécharger et… acheter. Et c’est à ce moment que j’ai commencé à créer des profiles spécifiques pour mes appareils (Canon EOS, Panasonic GM1 et autres appareils)… Rapidement ils ont donné des résultats bien plus agréables que les profiles proposés par Adobe et je n’ai plus utilisé autre chose que « mes propres profiles » (au passage : ne pas confondre « profile et Preset »).
Après les avoir fait tester à pas mal d’amis photographes qui les appréciaient beaucoup, j’ai ensuite envisagé de partager mes « profiles » sur ma boutique : que je vous recommande de visiter ici. Vous y trouverez certainement votre bonheur.
2015 – La très haute résolution du Canon EOS 5Ds R
Ce premier modèle de très haute résolution chez Canon (combiné à l’utilisation d’écrans un peu plus grands) a vraiment apporté à mes image ce « petit plus » qui claque… Oui, passer à 50 Mpixels : ce n’est pas « indispensable », mais c’est tout de même notable en terme de « sensation de piqué » et de possibilité d’ajuster le micro contraste… Sans oublier les possibilité de recadrage énormes. Relire : notre Test terrain du Canon EOS 5Ds R au Kenya.
J’ai adoré ce reflex « incroyable » qu’était le canon EOS 5Ds R et l’ai utilisé intensément entre 2015 et 2020. Bien qu’étant passé à la gamme EOS R, je ne le vendrai pas et je conserverai juste trois objectifs pour les utiliser avec…
Un minuscule Canon EF 28 mm f/2.8 USM, car il est « ultra compact » et permet de profiter de la visée reflex en ballade. Mon petit zoom Canon EF 24-70 mm f/4 L IS USM qui est son complément naturel le plus polyvalent… Et un Samyang 20 mm f/1.8 que j’ai acquis récemment : idéal pour l’accompagner sous l’eau dans un sac étanche. Je l’ai utilisé pour shooter des dauphins l’été dernier à la Réunion.
2005 à 2015 – L’apogée du réflex numérique Full Frame
2015 – Le partage instantané grâce à Lightroom Mobile
Lightroom Mobile, l’ancêtre de « Lightroom » dans sa version version Cloud ; est arrivée progressivement à partir de 2015. Accompagnant la nouvelle version « abonnement » du Adobe Creative Cloud.
Cette première version de Lightroom Mobile a été le premier moyen (pour la première fois très pratique) de partager des « Collections synchronisées en ligne » à partir de son catalogue Lightroom Classic (qui reste le « vrai » Lightroom ne vous y trompez pas)… Rappelons qu’à cette époque « compliquée » : Lightroom Classic était encore nommé Photoshop Lightroom CC !
Le logiciel changeait de nom sans trop de logique presque chaque année (que c’était énervant) : preuve que Adobe « se cherchait »… Je vous laisse imaginer comme il était compliqué d’expliquer tout ça aux débutants !
Après 2017 et la sortie de « Lightroom Classic 7 » (le « vrai Lightroom » descendant des Lightroom 1, 2, 3, 4, 5, 6), Adobe à proposé un second logiciel appelé « Lightroom » (tout court) pour tablette smarrtphone et ordinateurs : qui était chargé de se connecter à Lightroom Cloud…
Ceci a été la source de nombreuses confusions puisque ce « client desktop » du Lightroom Cloud s’appelait tout simplement « Lightroom » (comme le logiciel original né en 2006). Pendant que le « vrai Lightroom » se nommait désormais « Lightroom Classic »… Pour dissiper ces confusions j’ai rédigé cet article indispensable : Les 20 erreurs les plus gênantes avec Lightroom (s’il n’existe qu’un seul article que vous devez lire absolument sur ce blog, c’est celui-ci).
2006 – La catalogage avec Adobe Lightroom : l’ère moderne
L’arrivée de Lightroom 1 en 2006, a beaucoup simplifié le flux de travail des photographe, en rassemblant un en seul logiciel : un cataloguer et un logiciel de traitement RAW. Du moins pour ceux qui en comprenaient le fonctionnement, qui semblait plutôt compliqué au début… Relire : En 2006 sortait Adobe Lightroom 1.0.
Un tel outil « unifié » pour simplifier le flux de travail du photographe a été un « ami changer » : le début de l’ère moderne… Dans 4 ans seulement : nous fêterons les 20 ans de Lightroom : c’est fou ! Ces 20 ans auront passé très vite… Tous nos articles à propos de Lightroom Classic et Lightroom (Cloud) sont ici…
2005 – Le retour au Full Frame grâce au Canon EOS 5D
Mon premier reflex numérique Full Frame, fut le Canon EOS 5D (premier d’une longue série de best sellers)… Il m’avait inspiré pour écrire l’un des premiers articles très populaires qui avait attiré du monde sur ce blog que j’avais commencé en 2004 : Essai, « grandeur nature » du Canon EOS 5D à Palawan.
Je ne vais pas détailler le « choc » qu’avait été pour moi le retour à un viseur large et lumineux, après quelques années de reflex numériques APS-C moins ambitieux : relisez cet article de 2005.
2000 à 2005 – Les débuts du reflex numérique APS-C
2001 – La stabilisation dans le Canon EF 70-200 mm f/2.8 L IS USM
L’arrivé de la stabilisation sur cette nouvelle version du EF 70-200 mm a tout changé, en 2001… Ouvrant de nouvelles possibilités et sécurisant la netteté des images prises au-dessus du 70 mm. Les jeunes photographes qui n’ont jamais utilisé un 200 mm « non stabilisé », avec de la diapos Velvia 50 ISO : ne se rendent pas compte à quel point il fallait être attentif…
Grace à cet objectif j’ai pu faire une de mes premières couverture en 1996 (qui a été publiée plusieurs années après que j’ai shooté cette image à la Clusaz).
2001 – Mon premier reflex numérique : le Canon EOS D60
J’avais pu faire acheter à mon employeur un Canon EOS D30 en l’an 2000, qui était prometteur malgré son timide CMOS de 3 Mpixels… Ensuite mon premier reflex numérique de 6 Millions de pixels à été le Canon EOS D60 en 2002, qui fut rapidement remplacé par deux EOS 10D, puis deux EOS 20D qui l’ont accompagné plusieurs années (relire ce récit de voyage au Ladakh). Leur très lointain descendant est aujourd’hui le Canon EOS 90D…
Pour la première fois, grâce au Canon EOS 6DD : je n’avais plus besoin de scanner mes diapos au retour d’un voyage, pour les publier sur Internet. Une révolution…
A cette époque : fabriquer des capteurs coûtait cher, les fabricants de reflex (Canon et Nikon principalement) ont donc choisi d’utiliser des capteurs plus petits : au format APS-C… Ce qui a causé bien des soucis de « conversion » à toute une génération de débutants qui ont du apprendre la table de multiplication par x1,5 (Nikon) et par 1,6 (Canon). Heureusement avec le retour du Full Frame (Canon EOS 5D en 2005) on allait pouvoir (progressivement) oublier l’APS-C. Même si cela a été très long finalement. Mais « la vraie photo, c’est au Full Frame » !
1999 – iView media Pro : l’antiquité classique du catalogage
Le vrai ancêtre de Lightroom c’est bien lui : l’étonnant iView Media Pro qui avait 15 ans d’avance sur tous les catalogueurs qui ont suivi… Je n’ai utilisé que lui entre 1999 et 2006, combiné à Adobe Camera Raw à partir de 2003 pour traiter les RAW.
Pour la première foi il était pratique de faire des sélections, des filtres, des recherches… Tout le travail réalisé grâce à ce logiciel a ensuite pu être récupéré dans Lightroom. Et je connais encore en 2022 : des photographes qui l’utilisent toujours…
Malheureusement le rachat de iView Media Pro par Microsoft en 2006 : a été une malédiction, malgré l’engagement de la petite équipe qui était en charge, malgré l’énergie qui j’y ai mis (en tant que beta testeur et consultant) et quelques bonnes idées. La rachat par Phase One un peu plus tard, aura été le coup de grâce (relire : Media Pro abandonné : Phase One a bien « merdé » ). Replongez-vous dans l’archéologie logicielle de iView Media Pro, en explorant la catégorie qui lui est consacré.
Années 80 et 90 – L’apogée du reflex argentique
1998 – Canon EOS 3 : mon troisième boîtier Canon
Le Canon EOS 3 (plus de détails ici) était un boitier increvable que j’ai utilisé longtemps avant de le vendre en 2001, suite au passage au 100% en numérique. Il était équipé du pilotage du collimateur AF par l’oeil, qui a inspiré celui que l’on trouve dans le Canon EOS R3 (même si en fait cela n’a plus grand chose à voir).
Quelle belle bête c’était ! Le pilotage par l’oeil fonctionnait bien, une fois configuré… Mais pas forcément pour tout le monde. Je me souviens d’une prise de vue de baleines à bosse en République Dominicaine sur un bateau. Au moment ou la baleine à sauté alors que je cadrais cette zone ou plusieurs baleines jouaient, mon oeil s’est instinctivement porté sur l’animal qui surgissait de l’eau et j’ai déclenché : le pilotage des collimateurs avait parfaitement fonctionné…
Voir cette technologie géniale portée sur l’EOS R3 presque 25 ans plus tard est assez réjouissant… Cela explique d’ailleurs peut-être le switch du YouTuber Jared Polin, qui affirme revendre tout son matériel Sony pour passer au Canon EOS R3.
1992 – Canon EOS 1 et Canon EOS 5
Le Canon EOS 5 (plus de détails ici) est le boitier que j’ai acheté pour seconder mon premier boitier Pro le Canon EOS 1 (plus de détails ici) ; que je trouvais un peu trop lourd… J’ai donc rapidement préféré utiliser l’EOS 5, notamment pour voyager. Mais la rafale de l’EOS 1 avec sa poignée était un atout précieux en sport…
Deux appareils absolument increvables qui me donnaient accès à la plus belle collection d’objectifs de l’époque : notamment le petit EF 100 mm f/2. Ou encore des raretés comme le Tokina AT-X 17 mm. La découverte du zoom télé Canon EF 80-200 mm f/2.8 L USM a tout changé pour moi… Je ne l’ai pas acheté en 1987 (année de sa présentation), mais en 1992 : année ou j’ai acheté mon EOS 1 (d’occasion)… L’arme absolue pour les photos de snowboard que je faisais à l’époque. Plus tard il a été remplacé par le premier EF 70-200 mm f/2.8 L USM (blanc) qui était non stabilisé dans sa première version. Et c’est en 2001 que je suis passé à la version stabilisée…
1990 – Fuji Velvia 50
Grâce à la Velvia RVP je pouvais enfin obtenir des couleurs vives, comme elles de Géo ou de Ushuaia… Une sensibilité de 50 ISO ne laissait pas beaucoup de l’attitude de travail : sur la neige pour les photos de ski à f/2.8 : il était difficile de dépasser le 1/500 sec, ou le 1/750 sec. Il ne fallait pas se rater, mais les résultats étaient vraiment magnifiques…
Autre difficulté : gérer le nombre de déclenchement et les rafales (5 images/sec au mieux) avec une réserve de 36 pauses… Et une petite vingtaine de films vierges dans le sac à dos.
1985 – Fujifilm HF-M Baroudeur étanche
Pour la première fois j’ai pu emporter un appareil photo dans les vagues, sous l’eau, en Canyoning, en montagne : sans craindre de la casser… (plus d’info ici et sur cette page ou l’on découvre que cette série d’appareil remonte à 1979). A cette époque j’étais un photographe très amateur et très occasionnel.
Mais j’étais passionné d’aventure, de snowboard, de Canyoning, de Windsurf, que j’avais naturellement envie de photographier : c’est comme cela que je suis venu à la photo et à la presse écrite.
Années 70 à 80 – Mon enfance de photographe…
1966 – Minolta SRT 101 : mon premier reflex dans les années 80
Il s’agissait d’un appareil photo professionnel que l’on m’a offert (d’occasion) et c’était un très beau cadeau pour un enfant… Je me suis beaucoup amusé avec pendant des années, jusqu’à découvrir le tirage noir et blanc au labo à la MJC d’Aix Les Bains (ou l’on ne trouve plus de photo . Ce modèle a été introduit en 1966, un an avant ma naissance…
Parfois je faisait juste de la photo virtuelle comme d’autre jouaient de la « air guitare » ! Comme je n’avais pas toujours des films à mettre dedans, je visais, je cadrais, je faisais les réglages d’exposition (placer l’aiguille de la cellule dans le cercle) et déclenchais « à vide » pendant des heures : je trouvais ça très intéressant.
J’ai eu aussi quelques déceptions : tout un été en Grèce (en 1980 je crois), ou tous les films ont été surexposés, car la cellule ne marchait plus à cause d’une pile usée… Quelle déception ! J’ai appris « à la dure » si l’on peut dire.
1935 – Diapositive Kodachrome 64 : mon plus ancien souvenir
Ces diapositives au mythique logo Kodak Orange, sont l’un des plus anciens souvenirs photographique dont je me souvienne… La Kodachrome c’était génial : il y avait ces couleurs si typiques bien entendu, ces rouges si particuliers. C’est aussi le souvenir de ces séances de diapos en famille au retour des vacances, ou l’on redécouvrait les souvenirs de l’été, ou des étés précédents : les générations pour qui l’image est une évidence à laquelle on accède sans effort, ne peuvent pas imaginer ni comprendre l’émerveillement de ce « cinéma à la maison » en couleur. Une époque ou je ne connaissais que trois chaines TV en noir et blanc…
Ce film était par ailleurs connu par son procédé de développement original : la boite contenait une enveloppe jaune pliée, portant l’adresse de Kodak (à Lausanne en Suisse). Une fois la pellicule exposée : on la glissait dans l’enveloppe. Puis on glissait l’enveloppe (au port prépayé) dans n’importe quelle boite aux lettres, que l’on soit en Espagne, en France, en Yougoslavie ou ailleurs… Au retour de voyage : les photos nous attendaient à la maison dans la boite au lettre, bien emballées.
Dire que les premières version de la Kodachrome remontent à 1935… C’était le film préféré de Steve McCurry, relire : Le dernier rouleau de Kodachrome 64.
1977 – Le Diana : mon tout premier appareil
Oui, le Diana était mon tout premier appareil photo, quand j’étais gosse. Il a longtemps trainé dans les placards de la maison de mes parents, avant d’être probablement victime d’une charrette de « faire du vide en se débarrassant des vieilleries »… Dommage : j’aurais bien remis la main dessus !
Relire à propos du Diana cet article : Pourquoi aimez-vous la photo ? Et vous ? Quel a été votre tout premier appareil photo ? Racontez-nous en commentaires… Relire Histoire des Holga et Diana : les Toy Cameras de Hong Kong.
Super article, merci !
Merci de me lire ;-)
Rien à voir avec la photo, mais ce qui a changé ma vie, ce sont les robots et surtout le robot tondeuse. Incroyable d’éfficacité et très fiable.
Ahah !
Non, là vraiment je devrais censurer un tel commentaire ;-)
Moi j’ai essayé l’aspirateur robot : échec total, c’était trop tôt peut-être ?
Le choix de la marque est primordial en fonction de la destination.
Article qui change, c’est sympa ! Bcp de points communs : Minolta, Kodachrome, Velvia, EOS 5, D30, iView MedioPro !
A mon histoire perso j’ajouterais la découverte de Photoshop, dingue à l’époque de pouvoir retoucher une image en couleur autrement que sous la lumière rouge du laboratoire avec toute la chimie à surveiller… :))
Et puis mon 1er boitier numérique, un Kodak DCS 620 à 2 Mpix sur base d’un Nikon F5 (ils avaient sorti le même aussi sur base Canon EOS1 mais zut je n’avais pas pu l’avoir faute de dispo alors que je bossais en Canon…) La résolution était trop faible du coup ma direction m’imposait de partir avec 2 sacs : un numérique Nikon pour les envois rapides d’images pour les info et un autre sac argentique en Canon pour les « archives » et autres utilisations classiques de qualité, moins urgentes… La bête numérique faisait prêt de 2kg avec sa carte PCMCIA… On était jeune et solide ! :))
Autre révolution : le passage au fichier RAW. Au tout début il n’y avait que des fichiers JEPG.
Oui, Photoshop, j’airais pu l’ajouter aussi…
Je l’ai découvert en 1993 en version 2 ou 3 (?) en Noir et Blanc https://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/02/20/adobe-photoshop-fetes-ses-25-ans-de-retouches_4579657_4408996.html
Tout ça sur l’écran monochrome de mon Powerbook 140 (4 Mo de RAM et 40 Mo de disque dur. Acheté en 1991 avec mes économies de job d’été j’aurais pu lui aussi l’ajouter à la liste ;-)
https://fr.wikipedia.org/wiki/PowerBook_140
Increvable ce portable : il aura résisté presque 10 ans à tous les mauvais traitements (le Raid Gauloise en Equateur en 1996 sur les hauts plateaux à plus de 4000 m sous la tente ! )
… à partir de 1995 (environ) je faisais scanner mes diapos pour les retoucher sur Photoshop bien laborieusement !
Mais tout cela n’est rien par rapport au bonheur que tu vas ressentir quand tu vas passer chez Nikon !
Nikon après plusieurs années inquiétantes, est de nouveau sur la bonne voie… Espérons que ça se concrétise ! ! !
Mais ils doivent penser aussi à « livrer » !
Car faire un Z9 fabuleux avec 12 mois d’attente : c’est embêtant…
Le Z9 sera d’autant plus fabuleux qu’il existera sa version pas monobloc pesant moins de 800 grammes.
Pour l’instant c’est gros, lourd et cher. Et très bon, bien sûr.
Pour les photographes animaliers, Nikon est clairement le constructeur le plus intéressant aujourd’hui, de loin : monobloc le moins cher, 800mm lumineux le moins cher et le plus léger, un 400/2.8 avec un 600/4 intégré, un 500/5.6 à peux imbattable…
vraiment excellent,quelle bonne idée
et oui la velvia 50 et la provia 100 que j’aimais aussi
et le 5D super boitier ,seul vrai defaut que je trouvais ,les poussieres sur le capteur sinon top
que de souvenirs
merci JF
Avec plaisir ;-)
Cet article sera peut-être enrichi un peu plus tard (il mériterait que j’y ajoute quelques oublis)…