Surprise, Lightroom 5 arrive en Beta publique avec le printemps (un an environ après Lightroom 4 sorti en mars 2012), accompagné de quelques nouveautés attendues et d’autres moins… La plus apprécié sera sans doute ce nouvel outil d’ajustement radial, qui rappel vaguement les U-Points de Capture NX.
Les photographes nomades apprécieront quand à eux, cet audacieux système d’Aperçus dynamiques (basé sur des .dng), qui permettent de développer les RAW, en l’absence des fichiers originaux. Une étonnante innovation, dont on commence à peine à envisager l’énorme potentiel (notamment combiné au génial Cloud de Dropbox)…
- Téléchargement : http://labs.adobe.com/technologies/lightroom5
Revue intégrale en 3 parties (car il y a beaucoup à dire), de toutes les nouveautés de cette version Lightroom 5 ßeta.
Présentation de Lightroom 6 – Partie 1 : Bibliothèque |
Présentation de Lightroom 6 – Partie 2 : Développement |
Présentation de Lightroom 6 – Partie 3 : Autres Modules |
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Retour sur les nouveautés de Lightroom 5 |
C’est avec une certaine excitation que j’ai commencé à travailler il y a quelques mois sur cette version de Lightroom 5 beta. Ayant la chance d’être beta testeur de Lightroom depuis ses premières versions, j’ai vu ce logiciel évoluer, grandir et progresser depuis 2006 (relire Joyeux anniversaire Lightroom : 6 ans déjà).
J’ai pu contribuer à son amélioration, en suggérant certaines fonctions ou améliorations, et en corrigeant pas mal de traductions erronées (il y a d’ailleurs encore un peu de boulot de ce côté là, qui permettraient de rendre Lightroom plus compréhensible et plus facile, j’en parlerais plus loin).
Quel bonheur de voir certaines fonctionnalités que j’avais demandées en 2007, enfin prises en compte. Il me semble que Lightroom 5 soit parvenu à maturité, tout vient à point pour qui sait attendre… Voici une liste rapide des principales nouveautés, que nous allons décrypter :
- Options de vue, enfin du vrai plein écran
- Développer « à distance » grâce aux « Aperçus dynamiques »
- Outil photographique par excellence : « le filtre radial » (Partie 2)
- Géométrique, l’outil de redressement auto « Upright » (Partie 3)
- L’outil tampon bodybuildé : « Advanced Healing Brush » (Partie 3)
- Nombreuses améliorations en Bibliothèque (Partie 3)
Avertissement : ne JAMAIS convertir vos images en .dng comme montré dans cette vidéo ci-dessus (et conseillé par quelques « fans »)… C’est juste ridicule, cela ne présente ABSOLUMENT AUCUN intérêt : ça n’apport rien de plus à votre image… ça vous interdira juste d’ouvrir votre photo plus tard, avec le logiciel du fabricant de l’apareil… Ce qui serait catastrophique si un jour vous souhaitiez vous passer de Lightroom !
Installation… et précautions en version ßeta
L’installation de Lightroom 5 Beta ne posera pas de problèmes particuliers. Sauf à ceux qui ne sont pas passés en Mac OS X Lion (10.7)… Lightroom 5 n’est en effet plus complatible avec Snow Leopard (10.6). Sur PC, il vous faudra au moins disposer de Windows 7 ou 8 en 32 ou 64 bits.
Vous pourrez l’installer sans problème à côté de votre version 4. Les deux versions peuvent fonctionner avec leurs catalogues respectifs en même temps sans se gêner…
Habituellement, lors d’un changement majeur de version, une copie de votre catalogue LR4 est converti en version 5. Mais dans cette beta publique, la conversion d’un catalogue d’une version précédente est désactivée. Il faudra partir d’un catalogue vierge et importer des images… Le téléchargement est par ici :
- Téléchargement : http://labs.adobe.com/technologies/lightroom5
Evidement, un catalogue crée (ou converti) en LR5 Beta, ne pourra pas être ouvert par LR4. Et il n’est pas garanti, qu’il puisse ensuite être utilisé par la version Lightroom 5 finale… En principe oui, mais ce n’est pas une chose garantie.
Si tel devait être le cas, on pourra tout de même tenter de réimporter les images dans LR5 final. Et logiquement les .xmp transmettrnt le travail réalisé dans LR5ß, au futur catalogue LR5 final (c’était ainsi avec LR4 ß). Voilà pourquoi vous devriez rester prudent lors de l’utilisation d’une version ßeta. Les professionnels devraient s’abstenir de réaliser tous travaux de production, avec cette beta 5.
Comme rappelé au début de cette petite vidéo de présentation de l’outil Retouche de tons directes (dont nous reparlerons demain) :
Il est aussi prudent de réaliser des copies de vos dossiers avant de les importer dans la version 5 beta… Ce que je ne fais jamais ! A mes risques et périls, je préfère travailler directement sur les dossiers réels de mes archives, en désactivant l’écriture automatique des .xmp et métadonnées. Je n’ai jamais eu de soucis en travaillant ainsi (de toutes façon, j’ai des sauvegardes redondantes)… Mais soyez prévenus que ce n’est pas conseillé, sauf si vous savez ce que vous faites.
Options de vue, enfin du vrai plein écran
Commençons par une petite chose toute bête ! On se demande bien pourquoi cette possibilité toute simple et évidente, n’avait pas été proposée plus tôt (la fonction avait été demandée en beta test dès 2007)… Au prix que l’on paye les écrans, il est trop bête de ne pas les exploiter totalement !
Notamment grâce au double écran (mes deux Dell 27 et 24 photographiés il y a 10 minutes). Plein écran sur le 27 pouces de gauche :
C’est donc la touche « f » (comme Full Screen), qui permet de passer instantanément l’image en plein écran, sans être gêné par la moindre palette. Vous pourrez ensuite zoomer avant et zoomer arrière, avec la combinaison de touches Ctrl + et Ctrl -. Sur Mac Cmd + et Cmd -.On pourra aussi attribuer des notes (au clavier seulement).
La même touche « f » permet de sortir du mode plein écran. Malheureusement sur Mac, un petit bug empêche encore le bon fonctionnement de ce raccourci, il s’agit encore d’une version Beta en cours de développement… Ainsi, sur la version ßeta publique il n’est plus possible de revenir en vue plein écran sans les menus. On retombe malheureusement systématiquement en vue fenêtre flottante, mais cela devrait être corrigé tôt ou tard. Au lieu de cela, préférez la touche Escape…
Pour le moment la vue plein écran de cette Lightroom 5 Beta publique, reste totalement préhistorique face à tout ce que savait faire Expression Media en mai 2008 ! Qui offrait des tas d’options sous le clic-droit (histograme, alerte de sur exposition), ainsi que la possibilité de charger de nomvreuses photos en même temps (image ci-dessous)… Mais on est content quand même ! Car ce serait pire sans.
Je vous invite à demander sur les forums de la Beta, les améliorations suivantes : que les touches g, e, d deviennent fonctionnelles, comme en vue loupe (E)… Et permettent de revenir respectivement : à la Grille, au Module Developpement et à la vue loupe sans les menus. Il est certain que ce mode plein écran deviendra rapidement un reflex obligé pour tous les photographes. Comme sur Photoshop.
Détail apprécié des photographes d’architecture : l’arrivée d’une grille sur la vue loupe… Qui sera également accessible en Module Développement. Ainsi que des repères verticaux et horizontaux, à placer librement sur l’image :
A ce propos, nous parlerons demain (en partie 3) du nouvel outil « Upright » de redressement automatique des perspectives. EN voici déjà un aperçu vidéo :
Développer « à distance » grâce aux « Aperçus dynamiques ».
Voici selon moi, la plus belle innovation tchnologique de Lightroom 5 : la possibilité de créer des « Aperçus dynamiques » (Smart Previews), qui permettent de travailler sur les images en Développement, en l’absence des fichiers originaux…
Oui, vous avez bien lu ! En l’absence des fichiers originaux ! Contrairement aux Aperçus classiques (dont le rôle se limite à l’affichage en vue loupe et zoom de la Bibliothèque, ainsi qu’à l’affichage des images déconnectées), ces nouveaux aperçus dynamiques sont dorénavant adaptés au développement, car constitués de fichiers .DNG de 2540 pixels (pour leur côté la plus large)…
Les Aperçus dynamique sont en quelque sorte des fichiers RAW miniatures, stockés avec le catalogue.
On pourra demander leur création lors de l’importation initial des images, en même temps que la création des aperçus classiques. A noter que l’on pourra interrompre ensuite indépendamment, la construction des aperçus dynamiques, et,
ou des aperçus classiques. En cliquant sur la petite croix, située juste à droite de la barre de progression des taches…
Comme pour les Aperçus classiques, vous aurez aussi la possibilité dans les menus de la Bibliothèque, de créer et de supprimer les Aperçus dynamiques. Allez dans le menu Bibliothèque > Aperçus > Ignorer les Aperçus dynamiques… A noter que le terme « Ignorer », devrait bientôt être corrigée par : « supprimer les Aperçus dynamique ».
Les Aperçus dynamiques : incroyable atout pour les photographes itinérants
Grâce aux Aperçus dynamiques, vous pourrez donc travailler en Module Développement, même si vos images sont localisées sur un disque dur externe, déconnecté ! Ce qui veut dire pour les photographes en déplacement, de précieuses économies de batterie… Une fois le disque reconnecté, les .xmp et les métadonnées « redescendront » vers vos fichiers originaux. Qui redeviendront disponibles pour l’export et tiendront compte du travail réalisé avec les Aperçus dynamiques.
Comme nous l’expliquions, les Aperçus dynamiques sont donc des fichiers RAW intermédiaires (en format .dng) et leur taille maximale est de 2540 pixels (qu’il n’est pas encore possible de personnaliser). Ce sera donc la taille affichée lorsque l’on zoomera à 100%. Le grossissement de l’image sera donc moindre qu’avec l’image originale.
Enorme progrès pratique, les Aperçus Dynamiques autorisent l’export des images en l’absence des fichiers originaux. La seule réserve est que la taille maximale de ces exports, ne sera pas limitée à 2540 pixels (la taille maximale des Aperçus dynamiques). On risque d’onc d’interpoler exagérément les fichiers…. Mais en se contentant de 3000 ou 2540 pixels, on peut déjà imprimer d’excellents 15 x 20 cm à 300 ppp. Et même un A4, en « tirant légèrement » sur le fichier
à 240 ppp.
En ce sens, les Aperçus dynamiques constituent, une forme de sauvegarde miniature en RAW, de vos fichiers RAW… On est ravi de constater qu’Adobe a finalement trouvé une utilité à son format DNG, qui ne servait à rien précédemment !
Le format DNG est en effet un format RAW à part entière, même s’il ne sera plus possible de l’ouvrir dans le logiciel du fabricant de votre reflex. Ils permettront aux photographes, d’emporter une grande partie de leur production
dans très peu d’espace… Puisque ces aperçu Dynamiques pèsent beaucoup moins lourds que les RAW originaux.
Autre avancée pratique, ces Aperçus dynamiques permettent l’utilisation des Services de Publication et l’export par mail, toujours en l’absence des fichiers d’origine. Quel bonheur de travailler sur ces petites images RAW, plutôt que
sur les images en taille réelle.
Dernière bonne raison de construire vos Aperçus dynamiques, ils permettent aussi d’accélérer le chargement des photos en Développement. Lightroom ne chargera plus le RAW complet, sauf lorsque vous zoomez à 100%.
S’y retrouver, entre Originaux et Aperçus dynamiques
Sous l’histogramme des Module Bibliothèque et Développement, se cache un petit texte d’alerte (vraiment trop discret), qui permet de vous avertir lorsque vous travaillez sur un Aperçu dynamique. Quatre affichages alternent :
Original : indique vous travaillez sur le vrai fichier RAW.
Original avec Aperçu Dynamique : l’original est disponible, ainsi que l’Aperçu Dynamique.
Aperçu Dynamique : vous travaillez sur l’Aperçu Dynamique, en l’absence d’original.
Manquant, ou hors-ligne : impossible de travailler,
car original et Aperçu Dynamique sont absents.
Il existe plusieurs moyens de repérer les images possédant des Aperçus dynamiques. Une alerte en vue grille apparaît dans le coin droit des cellules complètes, sous la forme d’un rectangle noir.
Un filtre de la Bibliothèque permet de sélectionner les images, selon qu’elles possèdent ou non, un Aperçu Dynamique.
On pourra aussi utiliser une collection dynamique pour afficher les images possédant des apperçus dynamiques. Au passage notez les progrès ergonomiques lors de la création de collection dynamique :
Les Aperçus dynamiques me semblent donc être un immense progrès pour les utilisateurs avancés. Mais il est probable que les utilisateurs débutants soient encore un peu plus perdus dans Lightroom, qu’ils ne l’étaient avant…
Déjà qu’il n’était pas simple d’expliquer le fonctionnement de la bibliothèque, avec les notions de catalogue, d’aperçu et de fichiers originaux. Ce sera encore un peu plus compliqué dorénavant !
Aussi, je me demande si ces Aperçus dynamiques, ne devraient pas être cachés par défaut et activées seulement via une préférence, réservée aux utilisateurs avancés. Car voilà ce qui risque d’arriver…
> Comme avec les précédentes versions de Lightroom, de nombreux utilisateurs débutants déplaceront leurs image (ou renommeront leurs dossiers) en dehors de Lightroom. Vous voyez certainement ce que je veux dire ! Ce qui conduira à la perte des chemins vers les originaux (tout le monde a été confronté au fatidique point d’intérrogation sur les dossiers).
> Mais contrairement aux versions précédentes, ou l’on était rapidement alerté d’un problème par l’impossibilité d’accéder au Module Développement, il n’en sera rien ici ! Grâce – ou à cause – des Apercus dynamiques. Les
fichiers originaux seront donc égarés et certains utilisateurs n’en sauront peut-être rien… Et pourraient ne jamais s’en apercevoir.
D’un certains point de vue ce pourrait être une bonne nouvelle : puisque les Aperçu dynamiques leur permettront tout de même de travailler, sur des RAW de 2540 pixels. Mais d’un autre point de vue, le risque de perdre définitivement leurs originaux,augmentera avec le temps qui passe et les disques durs qui jonglent… Probablement du boulot en perspective pour les formateurs sur Lightroom (vous savez ou me trouver ;-)
Combien pèsent, les Aperçus dynamiques » ?
Au fait, combien pèsent-ils ces Aperçus dynamiques ? C’est une question vitale, avant de commencer à les utiliser… Ils pèsent évidemment un peu sur le disque, mais finalement très peu en regard de ce qu’ils permettent. Pour vous aider à vous rendre compte du poids des diverses options, j’ai crée un petit catalogue test, indexant 10 fichiers RAW du Canon EOS 5D Mk2 de 21 Megapixels (pesant de 22 à 27 Mo, soit 25 Mo en moyenne)… Une taille dorénavant considérée comme « moyenne » depuis le Nikon D600.
Voici les valeurs obtenues (en choisissant d’utiliser des Aperçus en qualité moyenne). Il suffira de multiplier par 100, ou par 1000, pour évaluer votre configuration :
- Poids total des 10 fichiers RAW : 250 Mo
- Poids du catalogue (.lrcat) : 1,2 Mo
- Poids des aperçus dynamiques (2540 pixels) : 10,2 Mo
- Poids des aperçus JPEG 100% : 35,9 Mo
- Poids des aperçus JPEG en Standard 2880 pixels : 9,2 Mo
- Poids des aperçus JPEG en Standard 2048 pixels : 5,9 Mo
- Poids des aperçus JPEG en Standard 1680 pixels : 4,2 Mo
- Poids des aperçus JPEG en Standard 1440 pixels : 3,2 Mo
- Poids des aperçus JPEG en Standard 1024 pixels : 2,8 Mo
Pour ce reflex de 21 Mpix, les aperçus 100% pèsent donc en moyenne 3,6 Mo chacun. Les Aperçus dynamiques (de 1 Mo chacun) sont 3 à 4 fois plus légers en moyenne…
Les Aperçus dynamiques sont aussi 25 fois plus léger (à la louche), que les fichiers RAW (dans le cas de ce réflex de résolution 21 Mpix). Mais ce facteur sera variable selon la résolution de votre reflex… Faites le test avec un reflex de 36 Mpix et vous découvrirez que les Aperçus dynamiques sont incroyablement économiques, face aux NEF d’un Nikon D800. Par contre avec des reflex en dessous de 10 Mpix, ils s’avèrent peut-être un peu moins utiles…
A noter (ci-dessus), que le panneau « Paramètres du catalogue » vous indique désormais le poids réel du fichier des Aperçus (Previews.lrcat), ici 194 Mo… Et des Aperçus dynamiques (Smart Previews.lrdata), ici 14 Mo. Ce qui est fort pratique…
En conséquence, je vous engage fortement à situer votre catalogue LR5 sur un dossier Dropbox de 100 Go par exemple (seulement 99 US$ par an), ou de 200 Go… Ce que j’ai fait bien entendu ! Et, ça fonctionne comme une horloge… Les aperçus dynamiques, sont une excellente façon de réaliser une sauvegarde Cloud de votre travail, en taille réduite ! Ce qui ne vous empêchera jamais, de réaliser une véritable sauvegarde par ailleurs… Qui reste de toutes façons : indispensable.
Dernière précision : il vous sera possible d’accéder aux aperçus dynamiques en explorant le fichier Previews.lrcat d’un clic droit (Afficher le contenu du paquet). Et vous y découvrirez les fichiers DNG de vos aperçus dynamiques. Rangés et nommés selon une logique mystérieuse, ahah ! Regardez ça :
Il ne sera évidement pas facile de trouver les images qui vous intéressent dans ce « bordel »… Sauf à les indexer dans un catalogueur. De préférence Expression media ou iView Media Pro… Avouez qu’importer dans Lightroom, des fichiers d’aperçus dynamiques crées par Lightroom pour lui-même, ce serait légèrement pervers ! Mais possible ;-)
Voici donc ci-dessus, vu dans Expression Media : le dossier « A » de la capture précédente… La bonne nouvelle c’est que la plupart des champs IPTC (mot-clefs, notations, copyright), sont conservés dans les Aperçus dynamiques. Le pied… Même si ces derniers sont penchés (mais Expression Media à la solution pour ça). On aura décidement toujours besoin d’Expression Media !
Espérons qu’Adobe nous propose bientôt un petit script d’extraction, qui nous permette très vite, d’extraire et récupérer les Aperçu dynamiques à la volée… Comme ce petit script permetait déjà de le faire avec les aperçus JPG. Relire sur Macandphoto : Extraire les aperçus d’un catalogue Lightroom.
> Lire la Partie 2… dans laquelle nous allons parler du développement.
Présentation de Lightroom 6 – Partie 1 : Bibliothèque |
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Retour sur les nouveautés de Lightroom 5 |
Ecrire des articles de fond (test terrain) prend énormément de temps… Mais c’est ceux-là qui vous intéressent le plus (et moi aussi). Je ne sais combien de temps je pourrais continuer à enrichir ce blog (qui existe depuis plus de 10 ans) sans rémunération directe. En effet, depuis que le Mensuel Déclic Photo a disparu, l’écriture des « tests terrain » n’est plus financée en quelque sorte).
Donc pour « garder le rythme », je compte un peu sur « l’investissement » sur ce blog, que vous pourriez faire par vos dons via Paypal. Merci d’avance et bonne lecture…
J’ai hate de tester la bête, mais pas le temps… :(
On aura décidément toujours besoin d’Expression Media !
C’est ben vrai ça ! (Mère Denis 1972)
Oups, c’est un aveu ou un lapsus ?
Pour ma part, je ne l’ai pas quitté même si j’espère quelques évolutions pour ce logiciel dont l’âge commence à se rapprocher de celui de la Mère Denis.
Merci pour cet article. J’attends avec impatience le troisième volet demain.
En fait, Expression Media reste irremplaçable ! Je ne pourrais m’en passer en complément de Lightroom pour certaines utilisations spécifiques (préparer les illustrations d’un article par exemple).
Lightroom 5 saura lire les fichiers .png, mais il ne sait toujours pas lire toutes sortes de fichiers, comme sait le faire Expression media.
Bon, je suis tenté de vous livrer la troisième partie de suite…
Mais, je préfère attendre demain ;-)
Pitié, un système d’ajustement des perspectives qui se respecte!
Bof Bof Bof
A quand la version définitive ?
Y a beaucoup de bon ! Comme toujours l’équipe de développeurs chez Adobe a de l’idée, et c’est tant mieux.
Perso, je regrette seulement que mon mac devra passer à Mac OS X Lion (10.7) ou Mountain Lion (10.8) pour recevoir la nouvelle mouture LR5…
Je vous informe, pour ceux qui ne le sauraient pas, que les anciennes applis (PS CS2 ou CS3, MS Office X… la liste est longue) qui fonctionnaient encore sous 10.6.8 (Snow Leopard) ne fonctionneront plus, sauf mise à jours (quand elles existent…).
Il faut juste anticiper la mise à jour… Car il n’est pas rare de se retrouver dans la panade suite à un logiciel qui évolue et qui implique l’évolution d’autres paramètres… Il y a souvent un coût aux choses, même si on ne parle pas toujours de € ou $, il y aura nécessairement un coût en temps !!! A méditer !!!!!! ;-)
A+
Philippe
Le gros avantage du Smart Preview, pardon, de l’aperçu dynamique, sera enfin de faire tourner Lightroom sur tablettes. Ou bien je n’ai rien compris. ;)
oui, alors là… il y a je pense encore pas mal d’années à patienter avant d’en arriver là !
Car par essence, les tablettes sont peu compatibles avec l’utilisation d’un tel logiciel. Pas faites pour travailler, mais pour consommer !
A moins que tu ne parle de Windows 8 ? Dans ce cas, oui, les Aperçus dynamiques faciliteront les choses. Comme sur un Macbook Air…
C’est clair qu’il est impossible de se passer totalement de certaines fonction d’Expression Media.
Comment Adobe peut-il ignorer certaines fonction comme la table lumineuse avec 6 images en plein écran ?
Tout à fait bluffant ! Le poids réduit des DNG, c’est étonnant…
Comme dit JF : « Adobe a enfin trouvé une utilité au format DNG » !
Je suis etonne de voir ce conseil tranchant de ne « JAMAIS convertir en DNG… » sous couvert de perte de portabilite des images. Tout le principe de DNG c’est justement d’assurer une compatibilité des images sans dépendance au matériel photographique utilise. Faut il se rappeler de la chute de Kodak, et de l’impact des smartphones sur les marges des Nikon, Sony et autres Canon pour se dire que la disparition d’un de ces fabricants n’est pas hypothétique?
Le DNG, s’il n’est pas parfait, est un format open (source), et sans licence. Tout editeur de logiciel a donc accès aux spécifications complète du format et au code source requis pour le manipuler. Au contraire, les fichiers RAW sont fermes et les codecs fournis par les fabricants soumis a une licence qui peut voir l’utilisation du codec révoqué dans certains cas.
En plus concret, le DNG est un fichier unique (pas de XMP) et qui est de 10 a 15% plus compact que l’equivalent RAW.
Il me semble que le choix de passer en DNG devrait etre conseille de facon plus nuancee que « JAMAIS »?
Après de heures de débats passionnés avec mes amis employés d’Adobe… Après des heures de discussion passionnées avec des tas de photographe, je persiste et signe ! Ne JAMAIS convertir vos images en DNG…
C’est juste complètement idiot ! Idiot, en pratique…
Certaines belles idées théoriques, se fracassent sur le mur concret des réalités !
Pour convertir en DNG il faut qu’adobe lise vos RAW… Donc si Adobe lit vos RAW, Photoshop et Lightroom aussi ! Donc le DNG ne sert à rien ;-) Oui ou non ?
Si Adobe devait disparaitre, à quoi servirait le DNG ? Puisque seul Adobe le lit…
Par contre le DNG n’est pas lu par plein de logiciel : convertir vos images en DNG, c’est les condamner à n’être lues que par les logiciels Adobe (ou presque).
Absolument aucun intérêt…
ET si jamais (un jour) le DNG devenait intéressant (en restant gratuit), il serait toujours temps de faire cette conversion ce jour là, si une raison impérieuse (que je n’imagine pas même en cherchant bien), vous y obligeait !
Belle évolution d’un bon logiciel !
Dis moi, comment fixes tu tes limites de résolutions concernant l’impression d’un fichier?
Apparemment tu ne descends pas en dessous de 240ppp mais pour quel format?
Si les apperçus dynamiques sont intégrés à Bridge, ça va changer ma vie!
C’est un peu exagéré mais pas temps.
tant…
Je me pose la question de l’utilité des Aperçus classiques. Il y a le gain de poids sur le disque dur bien sûr, mais si Adobe permet de définir différente tailles d’Aperçus dynamiques je ne sais pas à quoi vont servir les Aperçus classiques…
A faire de faire doublon et de prendre de la place sur le disque dur pour rien !
Il y a enfin le support du GPU ou on dois encore attendre Lightroom 6 ?
Bonjour Jean-François,
Merci pour cet excellent article sur LR5 et je suis tout à fait d’accord sur ton point de vue concernant le format DNG … Ce serait un non sens de convertir les RAW en DNG aujourd’hui.
Cordialement,
michel.
En plein écran sous Windows, les touches g,e et d fonctionnement.
Par contre pour retrouver le fonctionnement précédent de la touche F et son cycle suppression de la barre des menus puis mise en plein écran de LR (et pas de la photo elle même), il faut utiliser Maj + F.
« Les Aperçus dynamique sont en quelque sorte des fichiers RAW miniatures, stockés avec le catalogue. »
Oui, mais avoir ses images sur un DD externe et aussi le catalogue sur ce même HD externe est de pouvoir brancher son DD sur n’importe quelle machine et d’y avoir à disposition ses images avec les corrections.
Le système des aperçus dynamiques implique d’avoir le catalogue sur son ordinateur et non pas sur le DD externe.
Mettre le catalogue sur le disque externe n’est pas une super bonne idée, car l’accès est plus lent (tout dépend de la vitesse du disque et de la conectique)… Mais ça marche tout de même pas trop mal.
Mais il vous suffit de faire une copie (temporaire) de votre catalogue sur le disque externe…
D’une ça fait une sauvegarde du catalogue.
Secondo, vous pouvez travailler sur un autre Mac, ou PC…