Petit rappel (avec toutes les explications techniques) à l’attention de ceux qui en doutent, dans une excellente et longue vidéo. Il « faut » appliquer à la focale et à l’ouverture un même coefficient multiplicateur avant de comparer des objectifs montés sur des capteurs de taille différente.
Oui, c’est comme ça ! On avait déjà eu de longues discussions à ce propos, en voici une nouvelle démonstration mathématique… Il faudrait donc pour un appareil Micro 4/3, qu’un constructeur sorte un éventuel grande angle de 12 mm à l’ouverture faramineuse de f/0,7 (ce qui est improbable)… si il voulait égaler l’image d’un grand angle de 24 mm f/1.4 monté sur un capteur Full Frame.
Ne cherchez pas à « négocier » avec la physique et avec l’optique : c’est mathématique et c’est vérifié par l’expérimentation…
Et c’est pour cela que le « Full Frame » restera encore longtemps la taille de capteur utilisée de préférence, par la majorité des professionnels… La vraie photo, c’est au Full Frame (allez, je vous titille).
Du moins tant que des capteurs de tailles supérieurs (comme celui adopté par Fuji récemment ou par Pentax sur le 645Z) resteront financièrement inaccessibles… Et nécessiteront des optiques trop encombrantes !
Et surtout : tant que les gammes optiques destinées à ces capteurs de tailles supérieurs, resteront des « écosystèmes financièrement innacessibles ». Mais cela changera peut-être : dans ce cas là, les professionnels passeront progressivement à ces capteurs « encore plus grands », que les « Full Frame ».
Autre point intéressant : il faut appliquer le coefficient multiplicateur de focal « au carré », afin de connaitre l’équivalent ISO entre deux capteurs de tailles différentes. Ainsi, une sensibilité de 200 ISO sur un Micro 4/3 est équivalent à 800 ISO sur un capteur Full Frame (200 x 2 x 2).
- A lire : Tableau des équivalences de focales, d’ouverture et de ISO.
- A lire : Appliquez le coefficient à la focale et… à l’ouverture.
- A lire : En finir avec les Fake News à propos des équivalences entre capteur
Ah ah : c’est sur que si tu passes du m4/3 au FF il y a un gros ecart, mais avec l’APS-C ca se reduit a un doublement (ouverture ou ISO). Et tout est affaire de compromis, bien evidemment : un jour on t’apprendra qu’il y a aussi le(s) moyen(s) format(s) qui feraient passer ton Canon pour un Dinky Toys. Et alors ? C’est a celui qui a la plus grosse maintenant ?
Ca devient vraiment n’importe quoi cet humour a repetition, surtout pour apres faire le grand ecart entre « Panasonic/Olympus c’est super », et apres « l’APS-C ca pue ». Claque ton fric comme tu l’entends, pas la peine de vouloir donner de lecons, on ne vient pas ici pour ca.
Reste cool Eric ! C’est de l’humour…
Mais plus sérieusement : si les capteurs moyens formats étaient dans mes moyens : alors j’y passerais, c’est probable (tout en conservant mon petit GM1, et ou mon Full Frame, pour sortir léger lorsque je suis moyennement motivé et qu’il n’y a pas d’enjeux)…
Car plus gros : c’est mieux… c’est souvent comme ça !
Le taille de capteur idéale : c’est une affaire de moyens financiers d’abord… Et d’ambition ensuite !
Sauf qu’à un moment « les courbes se croisent » : et celle du prix explose dangereusement… et la courbe du rapport qualité / prix s’effondre. Et c’est pour ça que pas grand monde n’achète de moyens formats.
Je crois que le capteur Full frame se trouve exactement au croisement des courbes (pour des raison historiques liées à l’histoire de la photo et du choix du créateur du Leica en 1014… et non pour des raisons techniques)…
En 2016 : le 24×36 (avec l’immensité du travail effectué depuis 1914, puis 1959 par des milliers d’ingénieurs) est donc la meilleure solution technique, sans exploser le prix… indéniablement !
C’est un peu comme la taille des avions : le A380 est peut-être un peu trop gros pour être un succès commercial ! Il y a un risque que la chaine de montage soit arrêtée faute de clients.
Ou encore la largeur des rail de chemin de fer : il y a une taille idéale… il y a des endroits ou elle est restée trop étroite pour être efficace… (comme en Birmanie). Mais à l’inverse, il n’est pas nécessaire d’avoir des rail avec 3 mètres d’écartement : car ça ne sert à rien vu le traffic ferrovière… et la concurrence de la route !
Il existe dans tous les domaines un juste milieu : idéalement adapté aux besoins moyens et à l’environnement (que ce soit un environnement naturel, ou économique).
Je me souviens avoir vu un reportage fantastique sur la taille des libellules préhistoriques : alors que l’atmosphère était riche en oxygène, elles faisaient 1 mètre d’envergure… Ce n’est plus le cas !
Je crois que face à la crise économique, la taille du capteur idéal pourrait diminuer… en ce sens le micro 4/3 avait ses chances (étonnamment c’est après 2008 que le Micro 4/3 a émergé)…
Mais avec les progrès technologiques (APN hybrides) et le cout du capteur diminuant progressivement… la taille du capteur idéal serait plutôt en train d’augmenter (dans les compacts, on est passé au 1 pouce, et de plus en plus de marques viennent au Full Frame depuis 10 ans) !
Je parle évidement de la « vraie photo » : car en dehors de ça : la taille du capteur idéale, sera celui qui rentre dans un smartphone.
Puisque en dehors des reflex / hybride (au dessus de 1500, ou 2000 €) : il est assez probable que les appareils photo disparaissent progressivement… et soient tous remplacés par des smartphone à long terme.
Ceux « qui doutent » sont les débutants ou ex, qui se sont contentés de prendre pour argent comptant les faussetés dites par d’autres débutants mal avertis et n’ayant pas assimilé le b-a-ba. Ils n’y a pas de débat quant à savoir que le trop factor ne concerne que l’appréciation du champ et en aucun cas l’exposition, il n’y a qu’une très mauvaise pédagogie.
Bonjour,
il n’y a peut etre qu’un stop sur l’iso comme vous dites mais il y a aussi tout autant sur l’ouverture….donc si vous voulez obtenir la meme profondeur de champs et le meme rendu et la meme luminosité qu’un f/1.8 d’un full frame, il faudra utiliser une ouverture a F/1.2 sur l’APS-C et la le budget objectif passera de 150€ à ……oulalaa !! Ca fait cher le « stop »……tout cela n’est que mathematiques, apres tout depend uniquement de ce que chaque photographe souhaite….l’important c’est d’etre en phase avec son appareil. Ceci dit, generalement lorsqu’on a gouté au full frame, on comprend toute la difference et le gap à l’usage et on ne revient jamais sur l’APS-C.
Bonjour.
Je suis parfaitement d’accord avec vous Eric. Cet article se veut extrêmement sectaire et prônant du même coup l’exclusion de tout système ayant une surface photosensible différente que 24 par 36mm.
En plus, on nous met une vidéo en Anglais.
La valeur d’ouverture est un quotient calculé à partir de la longueur focale et divisé par le diamètre de l’ouverture du diaphragme (les deux exprimés en millimètres).
Par voie de conséquence, la quantité de lumière entrant au travers d’une optique ouvrant (par exemple à f/2) restera toujours à f/2 au terme de ce calcul, mais aussi en terme de lumière, et en terme de résolution.
Il est absurde de sectariser l’ouverture du diaphragme à la seule fonction de régulateur de profondeur de champ. Cette dernière ne dépend pas uniquement de la valeur d’ouverture.
Cette capacité à une optique de restituer finement les détails (résolution) est d’autant plus visible lors d’une utilisation adjointe avec un convertisseur de focale qui tire sur cette résolution.
L’utilisation d’un convertisseur par 2 abaissera de 2 I.L. (Indices de Luminosités) soit 2 X le radical de 2.
En plus, l’utilisation abusive du terme micro 4/3 montre bien que ces personnes ne connaissent pas ce système (il est très méconnu du public). Le capteur micro 4/3 n’existe pas. Il n’existe que le capteur 4/3 numérisant 13mm X 17,3mm (pour 21,6mm de diagonal d’où le recadrage par 2 via un capteur Full Frame).
Olympus a fait 2 montures pour ce capteur : la monture 4/3 (propre à leurs anciens réflex) et la monture micro 4/3 étant donné la suppression de miroir sur leur mirrorless (hybride) qui faisaient se rapprocher les optiques du capteur numérique.
Appliquer en plus un coefficient sur l’ISO ?! N’importe quoi ! Et bien que la personne qui a écrit ça essaye de contrôler la portée de l’éclair d’un flash avec ça ou bien encore d’introduire la taille d’un capteur sur un posemètre indépendant ! La sensibilité ISO (anciennement appelée ASA) est fixée par l’A.F.N.O.R. (Association Française de Normalisation) via l’ISO 12232.
Un posemètre indépendant ou bien un posemètre intégrée à un APN permet tout de suite de faire la vérification en terme d’exposition et la taille de la surface photosensible n’y changera rien du tout.
Personnellement, pour le numérique, j’ai toujours travaillé avec du boîtier Olympus (réflex et un sans miroir) et les optiques proposées par Zuiko étaient excellentes : certaines tout en ayant une plage de focale permettaient même une ouverture fixe de f/2 (du jamais vu chez la concurrence !). Et comme elles étaient télécentriques, elles étaient bonnes dès la P.O. (Pleine Ouverture) évitant ainsi de monter 4 fois plus en sensibilité car il est vrai qu’un capteur 4/3 sera toujours perdant à ce niveau là face à un plein format.
J’utilise également de l’argentique (format 35mm soit 24X36) et j’ai aussi appris à d’autres tout en administrant un forum photo.
De toute façon, quand je pense aux longues heures que j’ai passées à faire de la photo de studio (par exemple) et que tout est question d’éclairage et de mise en scène, ces gens là me font bien marrer à frimer sur du Full Frame.
Avec tout l’écosystème que je possède via Zuiko (Fisheye, U.G.A., Transtandard, Téléobectifs, Optiques Macro, etc…), cela me coûterait des milliers d’€uros pour réobtenir tout ça chez la concurrence. Pour quoi ? Pour moins de bruit numérique ? Pour un bokeh plus intense ? Pour des optiques deux fois plus longues, bien plus lourdes et donc bien plus dispendieuses ?
La photographie, c’est comme le dessin. Ce n’est pas une question de matériel ou de mode, mais de connaissance, d’expérimentation. Avec du travail et de la motivation, on peut aller très loin.
Par exemple, ce n’est pas le plein format qui va remplacer une mauvaise keylight. J’ai déjà vu des gens investissant sur un D750 négligeant l’optique et shootant à l’automatique et comptant ses pixels : ça pue le pognon oui !
Moi par exemple (car j’en ai fait des thèmes différents), j’ai 51 séances de photos de feu d’artifice au compteur (numérique et argentique inversible). Combien ont été motivé pour faire tout ça ?
Photographiquement.
Une partie de ce que vous dites ici est juste…
Et cela ne m’empêche pas d’avoir raison pour autant.
Vous vous méprenez en croyant que f/2 : c’est la même quantité de lumière…
f/2 : cela veut dire (pour prendre une image) : une demie bouteille !
Sauf que ça peut-être une demie bouteille de 5 litres… Autant qu’une demie bouteille de 1 litre !
Pour reprendre l’image de la bouteille, je vous accorde qu’avec un capteur moins grand qu’un Full Frame, on réadaptera la longueur focale de manière à obtenir le même angle de champ ce qui est tout à fait logique d’où votre image analogique de la hauteur de bouteille (comme nous le savons, plus le capteur est grand et plus il faudra une longueur focale conséquente).
Mais ce qui est malhonnête, ce n’est pas de faire un choix (il manquerait plus que ça !) mais d’affirmer que du f/2 sur un capteur 4/3 sera équivalent à du f/4 sur un capteur full frame car lorsque nous disons cela, nous parlons de la profondeur de champ.
C’est faux du point de vue l’exposition (les posemètres et l’observation des clichés le montrent). C’est faux du point de vue de la résolution de l’optique (les convertisseurs de focale le démontrent).
C’est la même quantité de lumière qui arrive (un EF 50mm 1.8 sur FF ou sur APS C c’est pareil) ! C’est pour ça qu’on parle en valeur d’ouverture et non du diamètre direct du diaphragme parce que nous avons besoin de connaître ce rapport. On parle alors d’une optique plus ou moins lumineuse. Vous savez tout ça autant que moi puisque vous êtes dans la photo.
Je fais parti des rares à posséder du Zuiko TOP PRO (c’était la catégorie des optiques à ouvertures fixes d’Olympus lorsque ces derniers faisaient des réflex).
Avec ma Top PRO 2.0/35-100mm, j’ai eu l’occasion de lui adjoindre un convertisseur de focale à coefficient 2. Je suis donc passé de 2.0 à 4.0. La qualité ne change pas : c’est du au fait que la résolution de la Zuiko est tellement exceptionnelle qu’elle devient encore très bonne et plus fine que mes 4,2 micromètres de photosites.
Ma 35-100mm recadrera bel et bien comme une 70-200mm en 24 X 36. Nous sommes d’accord. Sa profondeur de champ sera équivalente à du f/4 sur plein format. Toujours d’accord.
Maintenant, regardons une optique 70-200mm à ouverture fixe de f/4 montée sur plein format.
Le capteur numérique sera plus performant (meilleure sensibilité, meilleure dynamique). Ok. C’est logique (il n’aura pas ma stabilisation ni mon meilleur anti poussière mais bref…).
Mettons-lui un convertisseur de focale de coefficient 2. Perdant 2 stops, elle arrivera à du f/8 en fixe. Et que faites-vous avec du f/8 en fixe à mains levées ?
Vous pouvez considérer que la bouteille est plus grande parce que votre longueur focale est plus importante de 2 fois par rapport à mon équipement (dans l’ensemble moins performant je vous l’accorde), mais vous aurez toujours un manque de lumière.
La théorie nous dit qu’il faut 2 stops en-dessous de la P.O (pleine ouverture) pour obtenir le meilleur piqué d’une optique. Cela nous ferait du f/16 avec un pourcentage plus élevé des rayons diffractés que ceux ne l’étant pas impactant directement la qualité de l’image.
Mais même sans ça, pour rééquilibrer la perte de 2 I.L. il vous faudrait monter 4 fois plus en sensibilité (logique et si nécessaire posemètre à l’appui) sous peine d’avoir un cliché 4 fois moins lumineux (à vitesse équivalente naturellement ^^).
Cette montée ne vous posera pas de problème vu votre capteur 3,8 fois plus gros que le mien (moi j’ai le plus petit de la famille des grands).
Mais ça prouve bel et bien que du f/2 reste du f/2. Que ceci indique la résolution d’un caillou à savoir sa capacité à restituer finement les détails au même titre par exemple qu’un tube en astronomie (que ce soit via des lentilles comme pour nous ou via des réflecteurs).
C’est ça que je trouve dommage. C’est ce manque d’impartialité sur l’ensemble des systèmes, l’oubli que c’est le photographe et non l’APN qui fait la photo mais plus grave : ça trompe les débutants, les personnes qui souhaitent apprendre. Si vous tenez à leur dire ça, il faut toujours leur préciser que c’est valable UNIQUEMENT pour la profondeur de champ mais pas pour l’exposition : qu’une valeur reste une valeur. C’est même une donnée physique : un quotient.
Photographiquement.
Et bien désolé : vous vous trompez complètement d’un point de vue scientifique…
f/2 sur un capteur 4/3 ne sera jamais équivalent à f/2 sur un capteur full frame : du point de vue de la quantité de lumière (et vos valeurs de posomètre ne valent pas un clou, car 100 ISO sur un grand capteur : c’est très différent de 100 ISO sur un petit capteur… cela ne correspond absolument pas à la même quantité de lumière. C’est là ou vous croyez des chiffres qui ne sont en faut qu’une « convention arbitraire » ne servant qu’à faciliter le raisonnement… Mais ces chiffres ne représentent absolument aucune valeur standardisée.)
Vous employez ces valeurs comme un géomètre, qui mesurait des distances dans un pays ou un « 1 mètre » mesurerait effectivement 1 mètre. Alors que dans le pays d’à côté (Micro 4/3) : un autre gars utilise un mètre, qui ne mesure que 70 cm.
f/2 est un rapport… donc un rapport reste identique dans tous les systèmes (une moitié reste une moitié : que l’on parle d’un verre ou d’une bouteille)… Pourtant la quantité de donnée n’a rien à voir : le contenu d’un demi verre est bien moindre que le contenu d’une demie bouteille.
En terme de quantité de lumière (une donnée analogique transformée en signal numérique) : 100 ISO en Micro 4/3 : c’est beaucoup moins de lumière que 100 ISO en Full Frame…
Mais je ne vais pas expliquer ça encore ici… pour la énième fois. Renseignez-vous !
Bonne journée !
Bonjour.
Où ai-je déclaré qu’un capteur Plein Format recevait la même quantité d’informations qu’un petit capteur 1/2,5 pouces (par exemple) ?
Je sais très bien que si un capteur plein format monte davantage en sensibilité qu’un petit capteur 1/2,5 pouces c’est parce qu’il reçoit davantage de données et qu’il a donc moins besoin d’amplifier le signal justement. On le voit par le poids du fichier brut de capteur (par exemple). Nous sommes d’accord.
Je n’essaye pas de vous convaincre sur des rapports d’ouverture (moi aussi je ne suis plus un débutant depuis belle lurette). Vous les connaissez. J’ai souhaité vous amener à être plus honnête dans vos affirmations en faisant (et par deux fois !) la démonstration d’éléments universellement admis par tout photographe.
J’ai répondu sur le post d’Eric par rapport à vos propos dont j’étais en droit de les trouver on va dire « mauvaise foi » et même « assez sectaire » prônant l’exclusion de tout système extérieur au Full Frame.
J’ai fait par deux fois la démonstration d’éléments universels et vérifiables par tout un chacun, mais comme avec les autres intervenants, vous n’en faites qu’à votre tête.
Oui il y a une standardisation des éléments (j’en ai parlé si vous les avez lu). Pourquoi ? Parce qu’un photographe n’est pas censé être un scientifique et heureusement !
Comment feriez-vous pour calculer la portée de l’éclair d’un flash par exemple ? La portée de l’éclair établie en mètre est calculée par le nombre guide divisé par le rapport d’ouverture.
Et en sensibilité, c’est pareil ! Lorsque l’on quadruple, on double la portée de l’éclair.
Pour les films, on retrouve exactement le même principe. C’est juste que les photosites qu’ils contiennent sont plus gros et ont donc plus de chance d’être impressionnés.
Si vous vous dîtes « Ah mais non : moi je ne suis pas d’accord avec tout ça, je veux rester scientifique ! ». C’est votre problème !
Photographiquement parlant, il n’y a aucun intérêt de partir sur des considérations scientifiques sauf si l’on désire les utiliser pour prôner un système plutôt qu’un autre comme vous le faites.
Moi je parle photo dont en effet, il y a des éléments qui ont été standardisés dans l’objectif d’éviter de partir dans l’étude électronique ou dans l’étude optique. Pourtant, j’en ai parlé de l’optique comme par exemple que la pleine ouverture était possible sur les optiques quasi télécentriques de Zuiko (lorsque les rayons plusieurs fois réfractés arrivent le plus perpendiculairement sur le capteur). Je doute que ce soit le cas pour toutes les optiques.
Si vous trouvez que c’est pédagogique de ne pas apprendre aux débutants commeJe sais très bien que si un capteur plein format monte davantage en sensibilité qu’un petit capteur 1/2,5 pouces c’est parce qu’il reçoit davantage de données et qu’il a donc moins besoin d’amplifier le signal justement. On le voit par le poids du fichier brut de capteur (par exemple). Nous sommes d’accord.
Je n’essaye pas de vous convaincre sur des rapports d’ouverture (moi aussi je ne suis plus un débutant depuis belle lurette). Vous les connaissez. J’ai souhaité vous amener à être plus honnête dans vos affirmations en faisant (et par deux fois !) la démonstration d’éléments universellement admis par tout photographe.
J’ai répondu sur le post d’Eric par rapport à vos propos dont j’étais en droit de les trouver on va dire « mauvaise foi » et même « assez sectaire » prônant l’exclusion de tout système extérieur au Full Frame.
J’ai fait par deux fois la démonstration d’éléments universels et vérifiables par tout un chacun, mais comme avec les autres intervenants, vous n’en faites qu’à votre tête.
Oui il y a une standardisation des éléments (j’en ai parlé si vous les avez lu). Pourquoi ? Parce qu’un photographe n’est pas censé être un scientifique et heureusement !
Comment feriez-vous pour calculer la portée de l’éclair d’un flash par exemple ? La portée de l’éclair établie en mètre est calculée par le nombre guide divisé par le rapport d’ouverture (le vrai rapport pas celui de votre point de vue).
Et en sensibilité, c’est pareil ! Lorsque l’on quadruple, on dit alors que l’on « double » la portée de l’éclair.
Est-ce que cette règle (de quadrupler) se vérifie autant en numérique qu’en argentique ? OUI ! Pour les films, on retrouve exactement le même principe. C’est juste que les photosites sur un film fait pour être développé à 400 ISO (400 en nominal) sont plus gros qu’un film fait pour être développé à 100 ISO et ont donc plus de chance d’être impressionnés au moment de la prise de vue. Là, vous essayerez de calculer comment sont formés les photosites d’un film et vous verrez si c’est possible. Regardez quelques vues prises au microscope et vous verrez que contrairement aux photosites d’un capteur numérique, il n’y en a pas un qui est pareil, ni au même endroit, ni au même espacement. Par conséquent, les photons émis par le flash auront davantage de chance d’être vus que ce soit sur un capteur ou sur un film.
Si vous vous dîtes « Ah mais non : moi je ne suis pas d’accord avec tout ça, je veux rester scientifique ! ». C’est votre problème !
Mais puisque vous avez des personnes autour de vous qui écoutent vos conseils, je vous invite à les respecter en faisant preuve d’honnêteté intellectuelle et en ne racontant pas n’importe quoi. C’est tout.
Photographiquement parlant, il n’y a aucun intérêt de partir sur des considérations scientifiques sauf par curiosité ou bien pour des tests laboratoires ou bien encore si l’on désire les utiliser pour prôner un système comme vous le faites.
Moi je parle photo dont en effet, il y a des éléments qui ont été standardisés dans l’objectif d’éviter de partir dans l’étude électronique ou dans l’étude optique. Pourtant, j’en ai parlé de l’optique comme par exemple de la pleine ouverture possible sur les optiques quasi télécentriques de Zuiko (c’est lorsque les rayons plusieurs fois réfractés arrivent le plus perpendiculairement possible sur le capteur). Je doute que ce soit le cas pour toutes les optiques (en tout cas, je ne le constate pas avec mes Canon EF sur mes réflex argentiques). J’ai parlé aussi de la taille des photosites présentes dans un capteur numérique.
J’ai aussi fait la démonstration que je n’étais pas ignare. Mais apparemment, vous n’avez pas l’air de me croire. Très bien !
De quoi voulez-vous que je vous parle ? De ce qu’est la lumière ?
C’est une onde. Il y a des doutes sur la représentation du photon (si oui ou non est-il une particule). D’après moi oui, mais c’est sujet à caution.
Cette particule va avoir un champ éléctromagnétique c’est à dire électrique et magnétique.
Il y a des oscillations constamment et pourtant en même temps cette énergie est fixe. D’où vient ce paradoxe ?
Lorsque l’une des deux (électrique ou magnétique) est au maximum de son intensité, l’autre est à l’opposé ce qui fait que cela permet une énergie constante. Le nombre de fois où l’onde oscille est appelé fréquence et est comptabilisée sur l’espace temps d’une seconde.
C’est établi en Hertz (Hz). Une oscillation par seconde est égale à 1 Hz.
Pour que cette onde soit dans le spectre visible (et donc être de la lumière visible), il faut que la fréquence d’oscillation soit entre 428,5 billions (pour des tons rouges) et 750 billions de fois (pour des tons violets). Mais pour faire plus simple, on utilise la notion de longueur d’onde.
C’est la mesure entre 2 extrémités de ces oscillations.
C’est de là d’où l’on parle non plus tellement de fréquence mais en terme de longueur d’onde d’où les 400nm à 700nm (le nanomètre étant le millionième de millimètre). Ces ondes sont à cheval entre les Ultraviolets (ondes plus courtes et donc fréquence plus élevée) et les Infrarouges (onde plus longue et donc fréquence moins élevée).
C’est de là d’où vient la perception des couleurs.
Alors êtes-vous toujours convaincu que je sois débutant ou ignare ? Je suis photographe et j’ai appris à d’autres et autant vous que moi, nous ne nous sommes pas attendus je crois !
Soyez honnêtes envers les personnes qui vous lisent. C’est tout ce que je souhaite.
Nos échanges s’arrêteront là.
Bonjour, c’est pas pour vous embêter mais la lumière n’est pas une onde, mais l’interaction d’un champ électrique et d’un champ magnétique, on appelle ça un rayonnement électro-magnétique, l’onde quant à elle, est une représentation géométrique obtenue par une fonction mathématique appelée fonction d’onde.
Les aspects ondulatoires et corpusculaires sont deux approches distinctes d’observations qui mettent chacune en évidence des comportements ondulatoires et corpusculaires de la chose observée, c’est cette double approche que l’on nomme la dualité onde-corpuscule. En l’occurence la lumière fait montre des deux comportements, quant à ce qu’elle est, on n’en finira pas de la découper en petits bouts toujours plus petits…
Salut JF, moi c’est Wil
tu t’exprimes mal, à focale équivalente, ouverture F identique et iso identique l’intensité lumineuse et donc l’exposition est la même, c’est tout l’intérêt d’exprimer une ouverture relative ;
mais comme tu le dis la quantité supérieure de photons collectée par un « trou » réel plus gros et un capteur plus grand va enrichir un même champ photographié, la différence est qualitative et n’est pas proportionnelle au crop factor, c’est juste que par le truchement de la physique quantique on aura plus de piqué, de modelé, de nuances, et cela varie selon le nombre et la taille de photosites, plus de photons et de surface sensible à fortiori des photosites plus gros ça donne effectivement un rendu plus qualitatif.
Un petit mot entre nous, titiller avec des « la vraie photo », « c’est meilleur », c’est pas une bonne ouverture à la discution, et il est vrai que les débutants sont déroutés par des informations incomplètes, mal exprimées, et subjectives.
Je te recommande cette lecture : http://www.blog-couleur.com/?Quelle-est-la-vraie-difference
oops, petite précision que j’ai oubliée ;
ce qui vous est reproché principalement entre les lignes de certaines réactions, c’est votre faculté à mélanger jugement objectif et jugement de valeur, en vous efforçant d’imposer votre propre jugement en le superposant à des arguments tangibles et justes ; personne ne doute de votre connaissance, compétence, expérience ; avez vous visité ces forums et autre lieux physiques ou du « moyen formatiste » au « smartphoniste », les passionnés échangent et critiquent de manière constructive et confraternelle pour le plaisir de découvrir, d’apprendre, de progresser, sans jamais s’opposer de jugement de valeurs quant aux choix de matériel, de pratique ?
Cher monsieur Eric, il est n’est pas nécessaire d’être aussi agressif. M. Vibert tient un blog informatif de qualité, que bien des photographes professionnels suivent avec attention.
Cette video est pertinante et intéressante, aussi a-t-il le droit de « titiller » ses lecteurs comme il le dit avec humour.
De plus vous vous trompez, M. Vibert connait parfaitement les qualités d’un capteur moyen format et il en parle d’ailleurs dans son article -vous ne l’avez peut-être pas bien lu – donc votre phrase « un jour on t’apprendra que… » n’a rien à faire ici, comme d’autres expressions vulgaires que je ne citerai pas.
Je vous souhaite une excellente journée en espérant que vous retrouverez vite le sourire.
+1
Effectivement la vidéo est pertinente, puisque c’est le b-a-ba ;
« de longues discussion » ? il n’y a pas à discuter, beaucoup de foin pour une chose simple à dire.
Continuer à faire des photos avec votre 4/3 ,JF donne des explications de différence entre les capteurs, ne vous vexez pas à chacun ses moyens et ses envies
Sans vouloir polémiquer, voici un article intéressant en contre-pied : plus petit c’est mieux !
Personnellement je partage l’avis de Jean-François, je m’éclate avec mon plein format, je redécouvre la photo ; mais je ne suis qu’amateur du dimanche, pas pro. C’est donc instructif de voir qu’un pro a fait le chemin inverse.
http://leblogphoto.net/2017/03/28/la-bataille-est-terminee-jai-vendu-plus-de-photos-avec-mon-appareil-micro-43-quavec-mon-reflex-plein-format/
Ahah !
Oui, j’ai vu ça il y a quelques temps… Des dizaines de sites ont fait un lien vers cet article (toujours le même, ce qui démontre peut-être l’aspect isolé et rare de ce phénomène) : une exception pour confirmer la règle (il en faut)…
A mon avis, c’est parceque’il n’a pas réussi à faire les bonnes photos avec son Full Frame !
Encore plus simple: le FF n’est peut-être pas indispensable à son style de photographie. Le FF, c’est bien, mais si on est pas constamment à la recherche d’une faible profondeur de champ, c’est loin d’être essentiel.
D’ailleurs, c’est ce qu’on voit bien sur la photo donnée en exemple. Pas besoin d’un FF pour obtenir ce genre de résultat. Et donc pas de raison de payer cher et traîner gros… Dans ce cas, le m43 est un choix qui se défend très bien, tout comme le choix d’un FF s’imposera pour d’autres usages… Si le type utilise du m43 et que ça fonctionne pour lui, pourquoi pas ?
Oui, mais alors dans ce cas, autant aller jusqu’au bout de la logique… et utiliser un compact ou un smartphone ;-) Faire une croix sur le Full Frame, c’est faire une croix sur une infinité de possibilités…
Je crois que son article : c’est juste pour faire du buzz… le mec a besoin d’audience pour vendre des cours et des stages photo ! C’est une position marketing :
Car des tas de gens seront plus enclins à acheter des cours à un gars qui leur expliquera qu’ils peuvent réussir des photos avec moins de matériel et sans se fatiguer à transporter 4 kg de matos…
C’est un peu un mensonge je trouve : une fausse promesse…
En une phrase : Ce qui peut le plus, peut le moins. Si un pro a decidé de revenir sur de l’APS-C c’est que son besoin est couvert par l’APS-C. Donc son choix de depart vers le full frame etait juste un mauvaise evaluation. Et le fait qu’il s’en soit rendu compte ne veut pas dire que le passage de l’APS-C vers full frame presente un avantage general.
Sans oublier que le rapport signal/bruit à traiter à ISO équivalent, c’est en gros un rapport de 1/4 avec le FF pour une résolution d’image identique. Sur ce point, ceci dit, le moyen format gagne beaucoup aussi, forcément. Mais là on se bat dans le domaine du software surtout.
Juste un mot : attention à la taille des pixels !
Si l’on compare un APSC 24 Mpix avec un FF à 36 mlix on a des pixels de même taille donc générant le même niveau de bruit par pixel.
Donc un APS-C avec un 24 mm à f/1.4 est equivalent à un 35mm f/2 sur un FF. Mais l’APS-C exposera à 1/40 à 200 ISO quand le FF sera à 1/40 à 450 ISO. À pixels de même taille on aura plus de bruit (un peu) sur le FF (dû aux 450ISO) que sur l’APS-C !
Il est juste de dire qu’une optique de f/1.4 sur un APS-C génère une PdC d’un objectif de f/2,1 sur un FF mais l’exposition est bien celle d’un f/1.4…
Non, je crosi que vous avez compris les choses à l’envers !
Il ne faut pas observer les choses à l’écran à 100% : mais les ramener à une taille d’impression identique.
Donc dans ce cas : le surcroît de résolution et la taille des pixels plus petites, permettent d’imprimer plus de détails et de meilleur qualité… Le lissage du bruit est plus efficace lorsqu’il y a davantage de pixels (même si le bruit peut paraitre plus élevé lorsque l’on observe à 100%) : l’échelle de ce bruit est plus petite : il est donc moins visible…
Dans tous les cas de figures : un capteur de même génération en Full Frame ayant une taille de photosite identique (ou proche), délivrera une image de meilleure qualité (y compris en hauts ISO). Car il y a plus d’informations à la base : cette information permettra une accentuation plus vigoureuse en même temps qu’u lissage du bruit plus efficace…
Au final : l’image est plus détaillée et ne semble pas davantage bruitée…
Rappelons des valeurs au passage :
Canon EOS 5D Mark IV : 30 Mpix et surface des pixels de 28.73 µm²
https://goo.gl/OvtXwa
Fujifilm X-T2 : 24 Mix et surface des pixels de 15.21 µm²
https://goo.gl/tsMox9
Avantage théorique très largement en faveur du Full Frame de 30 Mpix par rapport à APS-C de 24 Mix ! ! !
Mais si vous aviez raison plus haut (mais vous avez tord) : il vaut mieux un Full Frame de 50 Mpix qu’un APS-C de 24 Mix…
Canon EOS 5DS R : 50 Mpix et surface des pixels de 17.06 µm²
https://goo.gl/exSr70
D’accord avec JF, il ne faut pas oublier non plus que la photo n’est plus seulement papier, il y a aussi à considérer la photo numérique, celle qui n’a pas vocation à sortir de l’ écran, et il suffit de préciser qu’on a pas forcément à la regarder à 100%, mais bien-sûr si on se plante à la prise de vue… et bien on recommence.
https://goo.gl/OkzYzq
Nikon D810
Non. La surface de l’APS-C est 2 fois plus petite. Pour avoir les mêmes tailles de pixels il faut comparer 24M avec 48M (à même techno).
Si les capteurs ont la même résolution on pert un dia (ou iso equivalent doublé).
Dans ce cas l’image de l’APS-C est un bout de celle du full frame (la profondeur de champ est la même).
Ce qui va changer c’est qu’il va falloir modifier la distance (ou la focale) pour avoir la même perspective. La profondeur de champ va changer ainsi que le cercle de confusion (parce que pour avoir la même image il va falloir agrandir).
Le règle de doubler l’ouverture, ce n’est pas vrai. Le calcul est plus compliqué (on peut se reporter au cours de Marc Levoy ou prendre un calculateur de profondeur de champ), cela va dépendre de la focale et de la distance. Ce qui est vrai c’est que la profondeur de champ sera plus importante en APS-C.
Oui, enfin l’expérience entre Full Frame et Micro 4/3 tendrait à démontrer qu’il faut bien appliquer à l’ouverture, le même coefficient que la focale…
CF photo ci-dessous.
Une expérience avec deux zoom APS-C tendrait je crois à démontrer la même chose… Ce que de nombreux experts pensent par ailleurs.
ET si ce n’était pas ça : quelle serait la formule à appliquer ?
La formule, c’est celle de la profondeur de champ, en n’oubliant pas de changer le cercle de confusion (parce qu’il faudra agrandir l’image de l’APS-C ou du micro 4/3).
Par exemple avec un télé à courte distance, il y a plus de différence que le facteur.
A 4m, FF 200mm f/4 = APS-C 100mm f/1.4. Ceci dit avec l’APS-C f/4, on aura +/- 11 cm de au lieu de +/- 5 cm.
A 1 m, 16 mm f/2 APS-C et 24 mm f/2.8 FF ont la même profondeur de champ.
Le facteur n’est pas idiot, mais pas exact.
Au passage, à 1 m en FF 24mm f/1.4 16cm de profondeur de champ contre 24cm avec f/2. A 3 m en FF 24mm f/1.4 1.5m de profondeur de champ contre 2.3m avec f/2.
Le rapport poids ou prix / interêt du 24 f/1.4 n’est quand même pas évident.
christophe metairie a fait un article la-dessus il y a qq temps (http://bit.ly/2nuhJ33), où il règle le cercle de confusion en fonction de la taille des photosites avec le logiciel ProfChamp (http://bit.ly/2nugUaD).
Alors il y a un énorme écueil à ton discours : dans ce cas, il faut aussi impérativement décaler les ISO de un stop en défaveur des plein format vs les APSC (et deux stops vs les m4/3), puisqu’on prend des ouvertures à profondeur de champ équivalente.
C’est bien la raison pour laquelle je suis *très* frileux vis-à-vis de cette équivalence d’ouverture. Ce qui est perdu en ouverture équivalente est alors gagné en ISO équivalents… (et du coup, on fini surtout par se mélanger les pinceaux).
Oui, c’est ça : tu finis par te mélanger les pinceaux…
Ne retient qu’une chose : pour avoir la même profondeur de champ (le même bokeh) que sur un Full Frame : il faut une ouverture double en Micro 4/3…
ET l’autre chose : à génération de capteur équivalente et à densité de capteur équivalente (qui est moindre sur un Full Frame de 50 Mix que sur un APS-C de 24 Mpix : oui, c’est vrai) : la qualité d’image sera meilleure en Full Frame, pour la simple raison que la résolution globale est plus élevée…
ET que « plus de résolution » (plus de pixels), permet une meilleure correction du bruit…
Car le lissage (à l’échelle du pixel) peut être un peu plus fort, tout en faisant disparaitre moins de détails…
On pourrait dire la même chose vis-à-vis du moyen format vs le full frame.
Tu perds en ISO ce que tu gagnes en faible PDC, au sens où pour une PDC donnée tu vas devoir fermer plus. Si tu ne fermes pas plus, tu perds en PDC et en piqué brut (donc au final, ton image sera moins piquée).
Tant qu’il n’y a pas de besoin de jouer avec les faibles PDC, le FF n’a pas un intérêt colossal, en fait.
Je trouve toujours un peu ridicule ces longues discussions sur l’équivalence. Simplement parce que même si tout ça est totalement vrai en théorie, en pratique on s’en contrefiche totalement. À moins d’être complètement stupide, on ne travaille pas exactement de la même manière avec un FF, un m43, ou un APS-C, ou un autre format. On ne fera pas les mêmes choix de focales, d’ouverture, et pourra décider de travailler plus proche, plus loin…
Bref, on prend la photo en fonction du résultat voulu et on s’ajuste en fonction du matériel qu’on a sous la main. Personne ne commence à se demander ce qu’il ferait avec un boitier ou un objectif qu’il n’a pas et à calculer une équivalence pour ce qu’il a… En pratique, si on a un m43 ou un APS-C, ou autre format, en s’en contrefiche de savoir ce qui serait « équivalent » en FF, parce que cela n’a aucune importance. Pas plus que lorsqu’on utilise un FF on calcule à savoir ce qu’on aurait utlisé en APS-C ou en MF…
Oui, enfin si… ça a une ENORME importance quand même !
Pas le moindre équivalent à un 14 mm f/2.8 en Micro 4/3
Pas le moindre équivalent à un 24 mm f/1.4 en Micro 4/3
Pas le moindre équivalent à un 35 mm f/2 en Micro 4/3
Vu ce qu’on peut faire avec ces objectifs (et j’ai montré des exemples) : mieux vaut être prévenu avant de se lancer dans ce format Micro 4/3 : que ce type de photo restera interdites…
Impossible de les réaliser même en y mettant le prix : car ces objectifs n’existent pas (et n’existeront probablement jamais) ! ! ! Donc que le Full Frame reste incontournable…
Le gars qui s’achète un deux chevaux un 4/3 et qui veut le comparer une ferrari un FF, le résultat il est frustré il argumente, il s’énerve il est jaloux, JF courage!!!!!!!!
Je comprends, mais ce que je veux dire c’est que, par exemple, lorsque tu utilises ton GM1, tu ne commences pas à te poser ces questions. Tu ne prends pas ta photo et te demandant comment tu ferais avec ton 5DS, pour ensuite calculer l’équivalence, et t’autoflageller en versant des larmes parce que l’objectif n’existe pas… J’imagine plutôt que tu travailles en fonction de ce que ton GM1 peut te donner, en fonction des objectifs que tu as sous la main, de la scène et du résultat que tu recherches. En pratique, ça veut dire, par exemple, que si tu veux du flou d’arrière-plan, tu travailleras sans doute avec des focales un peu plus longues et en te reculant un peu relativement à ce que tu aurais fait avec ton FF. Peut-être même en te disant que du flou, au pire, tu en ajouteras au traitement si la photo en vaut la peine. Bref, tu travailles en fonction du résultat voulu, dans les limites du matériel disponible. Pas en fonction d’une équivalence théorique avec du matériel qui n’est pas disponible à ce moment là ou n’existant pas… En tout cas, je l’espère!
Pour les objectifs grand angle sur les capteurs à plus petit format, je vois plus ça comme un compromis que comme un désavantage. On peut tout autant dire que sur FF, des téléphotos légers, lumineux et abordables, ça n’existe pas… On gagne d’un côté ce que l’on perd de l’autre, et tout dépend alors si l’on est plus du style « grand angle » ou « téléphoto »… Chacun y voit midi à sa porte.
Oui, c’est vrai… lorsque je prend mon GM1, je sais qu’il y a un style de photos que je ne ferais pas :
Donc, je prends un autre style de photos… un peu moins créatives, un peu plus descriptives, plus classiques… mais j’essaie de trouver des sujets, pour compenser, ce que je ne peux pas faire au cause du manque de grandes ouverture. Je fais aussi un peu de vidéo.
Mais en gros : lorsque je sais que je vais avoir des choses très intéressantes à photographier… je ne prend pas mon Micro 4/3 !
Je prend mon Micro 4/3 lorsque je ne suis pas très motivé… Mais quand le sujet « vaut le coup » : c’est là que je prend mon Full Frame…
Quand tu vois le prix (2500 €) du :
M.ZUIKO DIGITAL ED 300mm f/4.0 IS PRO
Tu ne peux pas vraiment dire que le Micro 4/3 présente un énorme avantage en longues focales… Car cela fait un 600 mm f/8
Je suis prêt à prendre le pari : que tu obtiendra mieux avec le « vieux » EF 300 mm f/4 (1300 €) + multiplicateur x1.4 (469 €)… ce qui donnera un 420 mm f/5,6 (en équiv. Full Frame)…
Si tu monte ça sur un APS-C de 24 Mix, tu obtiens un 672 mm f/5.6.
ET ne parlons même pas de le monter sur un FF de 50 Mpix : cela donne plus de détails que le même objectif sur un APS-C (et son chef de x1.6).
Des solutions à 400 ou 600 mm en APS-C ou Full Frame : il y en a pas mal (Tamron, Sigma, etc…) à tous les prix…
Pour les longues focales : il y a quand même pas mal de choix en Full Frame entre 100 et 200 mm : très accessible financièrement…
Du coup, je ne vois pas vraiment ou serait l’avantage du Micro 4/3 (faut chercher)… surtout que l’ouverture doit être multipliée par deux : ne pas l’oublier…
Un exemple : pour concevoir un équivalent en micro 4/3, du Canon EF 70-300mm f/4-5.6 IS II USM (environ 590 €en gamme EF compatible Full Frame et APS-C, pèse 710 gr) : il faudrait que Olympus ou Panasonic proposent un zoom de 35-150 mm f/2.0-2.8
http://www.canon.fr/lenses/ef-70-300mm-f-4-5-6-is-ii-usm/
Et c’est une très grande ouverture ! Qui n’existe pas vraiment en micro 4/3, du moins pour les zooms à moins de 600 €…
Pourrais-tu me dire quel objectif à moins de 600 € s’approcherait à ce zoom Canon récent et moderne ?
Par exemple chez Olympus ? gamme ici :
https://goo.gl/2d1NJc
Par exemple chez Panasonic (ou il y a un peu plus de choix) : https://goo.gl/lvtSwa
J’aime bien le 35-100 mm f/2.8 qui coute dans les 1000 € (c’est plus de 1/3 plus cher qu elle Canon… )
Mais ça n’est pas mieux, plutôt moins lumineux (c’est un f/5.6 constant)… Alors avantage : il pèse 357 gr, c’est 350 g plus léger que le zoom Full Frame, c’est vrai (mais 350 gr c’est pas grand chose dans un sac de photographe)
Mais ça n’est pas mieux, plutôt moins lumineux (c’est un f/5.6 constant)…
Non, c’est tout autant lumineux. L’équivalence, ça s’applique uniquement pour l’angle couvert. Pour l’exposition, ça ne change rien… Et en téléphoto, le problème est souvent plus la luminosité pour obtenir une vitesse élevées que d’obtenir une faible PdC, qu’on obtient souvent de toute manière même à de relativement petites ouvertures. Et à très longue focale, le surplus de PdC offert par le petit capteur peut parfois même s’avérer un avantage plus qu’un inconvénient.
Pour des exemples, regarde le Pana 100-300 stabilisé… Ou encore le 100-400 stabilié, un peu plus cher mais pas non plus inabordable. Voire même l’Oly 300mm stabilisé… Il n’y a rien en FF qui offre ces portées à moins d’être près à payer très cher et porter très lourd… Et si on n’est pas disposer à payer 10 000 euros pour en acheter un, en pratique ce n’est pas mieux que si ça n’existait pas… Tu me diras que ce sont des objectifs pour des usages de niche, mais c’est tout aussi vrai des grand angle à grande ouverture.
Mwoaui…. bof ! En admettant que l’on ai vraiment besoin d’aller au delà de 300 mm (je n’ai jamais eu besoin de plus, même en Safari au Kenya… Les 400 et 500 mm : c’est une niche extrêmement étroite)…
Jusqu’à l’équivalent de 400 mm en FF : je crois il faudra mieux acheter un EOS 5DsR de 50 Mpix et recadrer une image prise au 300 mm à f/5.6, plutôt que d’utiliser un Micro 4/3 de seulement 20 Mpix avec l’équivalent d’un 400 ou 600 mm (donc un 200 ou 400 mm)…
Enfin : il faudrait faire le test… j’ai une petite idée du résultat !
Test que j’ai fait en tous cas entre mon APS-C de 18 Mpix et mon Full Frame de 50 PMix. Victoire Full Frame !
D’autant que les performances de ces zoom Micro 4/3 sont bien modestes jusqu’à présent (peut-être pas cher, mais on en a pour son argent) :
https://goo.gl/ECljol
https://goo.gl/Z5ieHy
Par exemple : je ne me souviens pas que les testeurs aient étés tous enthousiasmés par le Panasonic LUMIX G VARIO 100-300mm/F4.0-5.6/MEGA O.I.S (l’un des meilleurs choix en Micro 4/3, qui coute dans les 490 €) :
https://goo.gl/3EYpmB
https://goo.gl/y3maio
https://goo.gl/IEgdG3
Bref : tout ça pas évident à défendre quand même… ET le choix de longues focales n’est pas vraiment immense ! Alors peut-être sur une plage très spécifique…
Mais lorsque l’on voit ce que Sigma et Tamron proposent avec leurs 150-600 mm ! Ou le Sigma 100-300 mm f/2.8 que j’utilise au Kenya… je ne donne pas cher du Micro 4/3 !
Et ne pas oublier que pour les reflex : le Multiplicateur x1.4 de focal est sacrément efficace et sa version III est devenue très propre.
Bref : on peut retourner le problème par tous les bouts, au niveau des longues focale, le Micro 4/3 ne me semble pas battre le reflex Full Frame (en partie à cause de la faible résolution du capteur… et en partie à cause du manque d’objectifs).
Mais je n’ai jamais dit que le m43 était un choix qui battait, ou même rivalisait, qualitativement le FF. Juste qu’il pouvait être une option acceptable pour certains, tout dépendant des priorités de chacun… Si je trouvais le m43 si génial, j’en aurais déjà un depuis longtemps…
Test que j’ai fait en tous cas entre mon APS-C de 18 Mpix et mon Full Frame de 50 PMix. Victoire Full Frame !
Oui, mais bon, faut quand même dire que ton APS-C est équipé d’un capteur qui n’est pas exactement un champion qualitatif pour ce format. Refait le test avec un 80D, pour rester en Canon, ou l’un des multiples boîtiers équipés d’un Sony 24MP (non, aucune crainte, tu ne chiperas une maladie même si tu leur touches) et le résultat risque d’être beaucoup moins convaincant…
Oui, c’est vrai…
En terme de résolution et de détails : la différence de résolution entre le vieux 18 Mix (photosite = 18.4 µm²) et le 24 Mix Dual Pixels (photosite = 13.91 µm²) existe… mais elle n’est pas si énorme que ça.
Donc, je suppose que le capteur Canon de 50 Mpix (17.06 µm² qui reste meilleur à l’échelle du pixel que les capteurs de 24 Mpix celui du Sony A6500 fait 15.13 µm²) l’emportera encore face aux 24 Mix APS-C
(pas testé mais j’en suis presque sur)… Il faudra tester !
Et si, si bien entendu : il faut aussi multiplier l’ouverture par le coefficient de focale…. pour connaitre l’équivalent de « sensibilité ».
Car à f/4 (par exemple) : la quantité de lumière récupérée par le capteur n’est pas (du tout) identique entre un Micro 4/3 et un Full Frame !
Le trou par lequel passe la lumière à la même taille… ça d’accord. Pour un 200 mm f/4 : la taille du trou est précisément de 50 mm ! Pour un Micro 4/3 (qui devient un 400 mm) comme pour un FF.
Oui ! Mais : la surface qui récupère cette lumière (qui passe par un trou identique) est 4 fois plus large dans le cas du Full Frame ! Donc la qualité aussi est 4 fois meilleure… Le capteur récupère 4 fois plus de photons (physiquement) : ce qui donne un potentiel 4 fois plus grand…
Il faut donc pour fabriquer un équivalent à un 200 mm f/4 Full Frame : qu’un fabriquant en Micro 4/3 propose un 100 mm f/2.
Oui, bien sûr, mais je crois qu’il y a ici un malentendu. Ce que j’exprime est simplement que pour la mesure d’exposition, le format du capteur ne change rien et qu’un objectif 2.8 reste un objectif 2.8. Pour un même ISO, on aura des vitesses d’obturation plus rapide avec un 2.8 sur m43 qu’un 5.6 sur un FF.
Oui, la vitesse d’obturation ne changera pas selon le format du capteur pour la même ouverture (donc si on change l’ouverture, la vitesse changera). Mais il y a moins de photons collectés par le capteur : donc un moins bon potentiel d’exploitation des détails et de correction du bruit sur le petit capteur.
ET je fais un test de vérification immédiatement : avec mon EOS 5DsR, mon GM1 et mon EOS 100D
Même cadrage, même focale (35 mm), même sensibilité ISO (200 ISO), priorité ouverture à f/4… Résultats absolument identiques :
Full Frame : il me donne 1/40 sec
APS-C : il me donne 1/40 sec
Micro 4/3 : il me donne 1/40 sec
Mais il y a moins de photons collectés par le capteur : donc un moins bon potentiel d’exploitation des détails et de correction du bruit sur le petit capteur.
Vrai, mais ça n’implique pas non plus obligatoirement que le plus petit capteur n’offre pas des performances plus que suffisantes. D’autant plus vrai qu’avec les capteurs modernes, ça ne pose plus aucun problème pratique dans l’immense majorité des cas.
Quand je vois sur DPR, dans une review d’un boitier APS-C récent, des commentaires comme: « Thanks to the noise reduction, it even punches above its sensor size and price bracket, showing a similar performance to a D750, outperforming the X-T2 by nearly a stop, and coming close to the a7R II. » , je me dis que c’est devenu plus un débat théorique qu’autre chose. On est dans le domaine du « bien assez bon » pour 99.9% des cas, même si ce n’est pas du FF…
Oui, c’est vrai…
Reste le problème (insoluble à court terme) du viseur électronique, qui reste absolument insupportable…
Le problème de la disponibilité de nombres de focales en Micro 4/3 (spécialement en grand angles)…
Et la question de la magie du bokeh… qui manque à l’appel !
Mais je suis d’accord on peut faire beaucoup de choses.
Les Micro 4/3 sont bien assez bon pour la plupart des gens !
Mais les photographes ne veulent pas êtres « la plupart des gens » ! ! !
Et ces 3 points faibles : sont tout de même, de gros points faibles…
Donc il me semble faux de dire que le Micro 4/3 présente véritablement un avantage pour les longues focales…
Juste un avantage de poids éventuellement…
Juste un avantage de poids éventuellement…
Et n’est-ce pas là LA raison pour laquelle des gens choisissent ce format ?
Sinon, ça perd beaucoup de son attrait… Pas de raison d’utiliser du m43 si on est disposé à trimbaler plus gros. Surtout si l’on compare à l’APS-C, pas beaucoup plus encombrant et souvent plus économique…
Tout ça pour des photos de vacances prises en isos auto 100-6400 en mode P pour finir sur un disque dur et au mieux montrées à Papy, mamy parce que les gosses, ils n’en peuvent plus des séances
Comment prononcer le mot Bokeh ?
https://www.youtube.com/watch?v=Y0Brf2l8Ysc
moi j’dis beau cul…
C’est comme l’application WAZE, tout le monde dit « ouaize » alors que c’est « vazi » comme vas-y !
Mais comme dit un ami, grand photographe qui shoote minimum à f4-5.6, « cette histoire de bokeh, ce n’est pas très net ! »
Et il n’y a pas de fixe entre 120mm et 150mm stabilisé en FF.
En m4/3: Sigma 60mmf2.8 (moins de 150€) et 75mmf1.8 (moins de 7cm de longueur).
Et un avantage des m4/3, c’est la distance min. de MAP. Ça compense un peu des bokeh moins prononcés à distance équivalente.
Pour le culinaire en studio, un Olympus Om-d e-M5 mark II est suffisant avec le pixel shifting.
Donc c’est le type de photographie qui conditionne le format le plus adapté. Chacun a ses avantages et ses inconvénients.
Comme en FF, le zoom stabilisé Tamron 24-70mmf2.8 et les Sony/Tamron 85mmf1.8 sont des atouts propre au FF.
Oui, il y a des atouts et désavantages dans chaque système. Les petits capteurs sont avantagés en Macro par exemple (ou l’on manque de profondeur de champs).
Sinon : personne n’a (vraiment) besoin d’un fixe stabilisé entre 120 et 150 mm ! ! !
Vu la qualité incroyable des zooms 70-200 mm à f/2.8 ou f/4 stabilisés : personne n’achèterait un fixe stabilisé entre 120 et 150 mm…
Si il existe des télé fixes entre 85 et 105 mm : c’est qu’il s’agit d’objectifs à portraits (et à très grande ouverture genre f/1.4 récemment, ou f/2)… Car on cherche la plus longue focale possible (pour un beau bokeh), mais pas trop longue quand même : car au delà de 100 mm, on perd toute évocation de l’environnement et la géométrie du visage devient trop différente de ce à quoi l’oeil est habitué… ET l’on se retrouve par ailleurs très loin de son modèle ! Ou l’on manque de recule.
Les Téléobjectifs fixes n’ont d’intérêt qu’à partir du 200 mm… car à partir de là, les zoom deviennent trop peu lumineux, ou alors trop gros et trop chers (il en existe bien entendu quelques uns : les 150-600 de Tamron et Sigma par exemple)
Sinon : personne n’a (vraiment) besoin d’un fixe stabilisé entre 120 et 150 mm ! ! !Vu la qualité incroyable des zooms 70-200 mm à f/2.8 ou f/4 stabilisés : personne n’achèterait un fixe stabilisé entre 120 et 150 mm…
C’est le discours habituel des Canoniste et Nikoniste depuis des années. La stabilisation, ça ne sert à rien, mais il sont les premiers à sauter, comme la misère sur le pauvre monde, sur un nouvel objectif stabilisé dès sa sortie pour nous dire combien c’est meilleur. On a entendu la même chose pour les 70-200 mm, les 85 mm… Bref, pour certains lorsque quelque chose n’existe pas pour Canon ou Nikon, ça demeure inutile jusqu’au jour où ils y ont accès. Et ce discours amusant n’est pas près de changer!
Ben : si la stabilisation c’est très important… On a toujours dit ça : et c’est justement ce que l’on reproche à Fuji : manquer d’objectifs stabilisés (et bravo à Olympus et à Panasonic au passage pour la double stabilisation)…
En 2001, j’avais revendu mon EF 70-200 mm f/2.8 non stabilisé, pour prendre la nouvelle version stabilisée ! et j’ai bien vu la différence… Depuis je suis un grand partisan de la stabilisation.
Par contre lorsque l’on a les 70-200 mm avec la qualité que l’on a : on a pas vraiment besoin de télé fixes entre 120 et 150 mm (stabilisés ou pas) : je reste sur cette position…
Quoi! La stabilisation ça sert à rien ?
En street peut-être mais dans certains cas, elle est absolument génial !
Faire une image à 200 au 1/40 parce que la lumière est fantastique et quelle ne sera plus la quand le trépied qui est pendant sur le sac dans ton dos sera posé sur le sol avec sa télécommande… mdr. Bien sûr la stabilisation est un réel plus!
Combien de fois j’ai pesté d’avoir choisi la version sans is de mon 70-200 f4… faut pas etre de mauvaise fois.
J’ai testé pas mal de matériel apsc dont Fuji. À chaque fois que je suis revenu sur mon vieux 5dmkii, j’ai eu le ouaaa c’est quand même mieux, rien que la colorimétrie (canon) déjà mais pour le rendu bokeh en FF juste incroyable et inimitable en apsc quoi qu’on en dise.
Après Ben le poids c’est malheureusement le compromis…À part chez leica mais la c’est la légèreté de mon porte monnaie… et encore prendre trop plombe pour faire la Map c’est pas mon truc..
Tout cela est bien beau mais si je compare des photos similaires (cf des exemples sur la toile) prisent avec un full frame 85mm f1.4 et un APSC de même marque avec un 56mm f1.4…. et bien le résultat est le même avec la même ouverture, et à peu de chose près la même vitesse, le bokeh est aussi parfaitement comparable…. ce qui veut bien dire qu’un 56mm f1.4 équivaut bien à un 85mm f1.4 et non pas f2.1, il n’y a que la profondeur de champs qui est un peu différente ainsi que le piqué dans certaines situation. Donc le juge c’est bien le résultat et non pas des théories de ceux qui pensent avoir la plus grosse.