Oui, les optiques de rêve ne manquent pas chez tous les fabricants ! Mais il est souvent difficile de trouver des optiques de qualité qui restent accessibles financièrement et c’est très précisément sur ce point que les marques revenues récemment au reflex numérique ont encore du travail à faire…
Le principal intérêt d’opter pour un reflex est de pouvoir choisir ses optiques au sein de gammes pléthoriques allant du 14 au 600 mm. Le choix de l’objectif et de la focale est déterminant dans la réussite d’une image, car c’est en adaptant la focale que l’on cadre son sujet (ainsi qu’en se déplaçant, ne l’oublions pas). D’autant que les progrès technologiques de l’optique et l’arrivée de zooms de haute qualité ont depuis une quinzaine d’années radicalement changé notre façon de faire des photos (il faudrait un jour consacrer un livre entier à ce sujet pour aller véritablement au fond des choses)…
D’impressionnantes évolutions depuis 10 ans
Par le passé, de nombreux photographes considéraient que seuls leurs objectifs fixes étaient en mesure d’offrir des caractéristiques optiques suffisantes. Il leur fallait donc transporter jusqu’à 5 ou 6 optiques pour couvrir tous leurs besoins. Par exemple un 15 mm, un 24 mm, un 50 mm, plus un 105 mm sans oublier un 200 mm…
Exploit technique pour ce Canon EF 28-300 mm f/3.5-5.6 L IS USL. Une optique rare qui réussit l’exploit de réunir une amplitude de focale extrême, une qualité optique acceptable, une ouverture correcte et un stabilisateur… Aucun photographe n’aurait pu espérer tenir une telle optique en main il y a seulement quinze ans.
Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui : quelques zooms de très haut niveau réussissent à se hisser au niveau des meilleurs optiques fixes ! C’est notamment le cas de certains 28-70 mm f/2.8 et 70-200 mm f/2.8, devenus des « classiques » faisant systématiquement partie de l’équipement des pros qu’ils ont contribué à alléger.
Ajoutez à cela que leurs versions récentes sont maintenant équipées de stabilisateurs qui compensent le flou de bouger et vous autorisent le travail à des vitesses plus basses… Il est possible d’envisager des images dont on n’aurait pas osé rêver il y a seulement dix ans (et l’on oublie pas que certains fabricants intègrent la stabilisation directement à leurs boîtiers).
Très appréciés des amateurs, les kits double objectif (popularisés notamment par Sony et Olympus) sont une excellente façon de commencer du bon pied la photo au reflex…
Toutefois, à l’impossible nul n’est tenu. Pas même les ingénieurs des plus grands laboratoires d’optique : la qualité d’un cliché issu d’un zoom extrême de 18-200 mm f/6.3 ne pourra en aucun cas égaler celle d’un zoom à l’amplitude plus raisonnable, par exemple 70-200 mm f/4.5. Gardez cela en tête au moment de choisir :
- Un zoom unique de grande amplitude mais de qualité moyenne et d’ouverture modeste… ;
- Deux zooms de bonne qualité offrant une plus grande ouverture et de meilleures performances…
La fin de la dictature des grandes ouvertures
Il est à considérer une autre donnée nouvelle qui est directement liée à l’arrivée du numérique. Depuis bien longtemps, l’ouverture maximale des optiques était un critère de référence, à tel point que l’on a pu parler de « dictature du f/2.8 ». Mais cette époque est peut-être révolue… La sensibilité des capteurs numériques étant plus élevée que celle des films, il est possible d’utiliser couramment des sensibilités de 400, 800 ou même 1 600 ISO, sans perte de qualité rédhibitoire (le capteur full-frame du Nikon D3 est même capable de produire des images utilisables à la valeur fabuleuse de 25 600 ISO).
On peut donc en 2008 travailler à des ouvertures de f/4 ou de f/5,6, là où l’on avait d’autre choix d’ouvrir à f/2.8 auparavant… Plutôt qu’un zoom 70-200 mm f/2.8, vous pourrez donc éventuellement choisir un 70-200 mm f/4 qui aura certainement l’avantage d’être moins lourd, moins cher et moins encombrant.
Et, si vous avez ponctuellement besoin d’une grande ouverture (de plus en plus rarement), rien ne vous empêche d’utiliser un objectif fixe. Par exemple un 50 mm f/1.8 d’un prix modeste mais offrant des performances excellentes ou un 50 mm f/1.4. Ce 50 mm vous servira de temps en temps pour un portrait par exemple si vous désirez une très faible profondeur de champ. Ou lors d’un spectacle très faiblement éclairé : à vous la photo nocturne sans flash. Combinez cela à la stabilisation et vous obtenez un cocktail détonnant.
Gammes d’optique, comment s’y retrouver ?
Les amateurs de belles images rêvent de s’offrir quelques optiques complémentaires de celles livrées en kit lors de l’achat de l’appareil… Mais, dans ce domaine encore, les photographes se trouvent confrontés à une avalanche de références au sein desquelles il semble impossible de s’y retrouver.
Nous allons donc tenter de structurer l’offre actuelle en quelques familles typiques, et vous verrez qu’en gardant à l’esprit cette « classification des espèces » tout semble plus simple finalement. Nous donnerons à chaque fois quelques exemples d’optiques représentatives, mais sans tenter évidemment de faire ici le tour complet de l’offre disponible, tant elle est immense et en évolution permanente : chaque marque présente plusieurs nouvelles optiques chaque année (aussi, nous vous encourageons à vous saisir d’un catalogue des optiques de votre marque parallèlement à la lecture de ce chapitre).
Les zooms trans standard grand angle : environ 17-55 mm
Voici le premier objectif ambitieux dans lequel vous désirerez investir afin de passer à la vitesse supérieure. Les photographes confirmés préféreront acquérir leur boîtier directement avec ce type d’optique et délaisseront si possible l’achat du kit de base.
La plupart des constructeurs portent le gros de leurs efforts sur ces gammes, et l’on trouve assez facilement son bonheur chez les grandes marques, sans oublier Tamron, Tokina et Sigma, qui proposent d’intéressants 17-35 mm f/2.8-4 en montures Canon et Nikon. Leur prix dépend de l’ouverture maximale et de la présence de la stabilisation.
Voilà un trans standard quasi idéal : EF-S 17-55 mm f/2.8 IS USM. Le point fort de cette optique destinée aux Canon à petits capteurs est son ouverture constante de f/2.8, combinée à un stabilisateur embarqué. On le trouve aux alentours de 1050 €, ce qui reste accessible à un acheteur d’EOS 450D ou d’EOS 40D.
Le 17-55 mm sera votre compagnon au quotidien… Autant dire qu’il convient d’investir un minimum. Il doit être léger, discret et rapide à mettre en œuvre, afin de ne jamais rater une image se présentant par hasard. Comme lors de cet orage bloquant une route de montagne, dans la région du Jammu Kashmir.
Les zooms trans standard longs : 24-70 mm et 24-105 mm
Ils deviennent de vrais petits zooms télé sur les reflex à petit capteur (un 24-105 mm devient un 38-170 mm). Le choix est immense pour ce type d’objectif, Tamron, Tokina et Sigma proposent d’ailleurs d’intéressantes solutions (accessibles financièrement) en 24-70 mm f/2.8 pour diverses montures.
Attention, certains de ces zooms 24-70 mm sont en fait des trans standards classiques issus d’anciennes gammes argentiques 24×36. Veillez à choisir des modèles récents qui ont été spécifiquement conçus pour le numérique.
Quant aux 24-70 mm professionnels récents, ils sont des références en termes de qualité optique pour les reflex full-frame notamment. Par exemple le Zoom 24-70 mm F2,8 ZA SSM Carl Zeiss Vario-Sonnar T* que l’on trouve aux alentours de 1590 € et qui n’attend que l’arrivée du futur reflex Sony Full Frame pour démontrer ses qualités…
Citons aussi le Canon EF 24-105 mm f/4L IS USM (qui est le range focal traditionnel du trans standard), assez représentatif et pas trop coûteux (aux alentours de 1100 €). Il est tout particulièrement apprécié des utilisateurs d’EOS 5D à capteur Full Frame. Ainsi que le nouveau Nikon AF-S 24-70 mm f/2.8G ED, particulièrement compact et léger (mais un peu plus coûteux aux autour de 1600 €).
Transstandard ou petits téléobjectifs ? Double personnalité pour le 24-70 mm avec le coefficient multiplicateur des reflex numériques, ce transstandard devient un petit téléobjectif idéal pour les portraits pas trop serrés…
Les zooms super trans standard : environ 18-200 mm
Voici une vision du trans standard allongé pour ceux qui tiendraient absolument à n’utiliser qu’un seul zoom à tout faire afin de partir en voyage, le sac léger…
Le zoom étendu 18-200 mm est l’objectif rêvé des voyageurs… Si vous n’en emportez qu’un sur une île déserte ou dans le désert, ce sera sans doute celui-ci ! L’arrivée de la stabilisation (intégrée au boîtier ou embarquée dans l’objectif) est une véritable aubaine qui rend ce genre d’optiques plus polyvalentes.
Attention, une telle ampleur de focale se paye fatalement du côté de la qualité optique ! Bizarrement, Canon ne propose pas beaucoup de solutions sur ce créneau, alors que Nikon propose un excellent objectif stabilisé, le 18-200 mm f/3.5-5.6 AF-S DX VR IF ED (Nikon ne craint personne pour la qualité optique ni pour la longueur du nom). Franchement à 700 € il serait bien dommage de s’en priver ! Je l’ai utilisé durant plusieurs mois et je me suis régalé (et je suis plutôt un adepte du 70-200 f/2.8 habituellement).
Tamron et Sigma sont également présents avec leurs 18-200 mm f/3.5-6.3 en montures Canon et Nikon, des produits plus accessibles financièrement… Le Tamron AF 18-250mm F/3,5-6,3 Di II LD Aspherical [IF] MACRO a notamment été élu produit de l’année 2007-2008.
Immanquable dans la gamme Nikon (ci dessous), le 18-200 mm f/3.5-5.6 AF-S DX VR IF ED est l’objectif à tout faire des experts. La qualité des images obtenues est très étonnante en regard de son range focal étendu et de son prix de 700 € environ… A gauche, voici un exemple de ce que donne un tel zoom à 6 focales différentes (18mm, 24mm, 35mm, 50mm, 80mm, 135mm et 200 mm.
Les zooms supergrand-angle : de 10-20 mm à 14-24 mm
Indéniablement, ceux-là font très envie ! Surtout aux adeptes de paysage et de reportage sportif, pour qui ils sont indispensables pour rester au cœur de l’action et ne rien rater…
Indispensable pour « rentrer » dans l’action, le 10-22 mm sait voir large. Les amateurs de sport de glisse et les reporters ne pourront s’en dispenser, surtout s’ils ont été habitués à l’utilisation d’un 16-35 mm…
Une fois montés sur un reflex à petit capteur, ils correspondent plus ou moins à des zooms de 17-35 mm. Malheureusement, l’offre actuelle est extrêmement réduite, tant ces optiques demandent aux constructeurs d’importants efforts de recherche et de développement. Leurs formules optiques sont très complexes à cause de la nécessité impérative de limiter l’angle selon lequel les rayons frappent les bords du capteur.
À souligner l’arrivée en cette fin 2007 d’un fabuleux zoom professionnel Nikon : l’AF-S 14-24 mm f/2.8G IF-ED, qui à près de 2 000 euros n’est malheureusement pas à la portée du premier venu…
Un peu dommage tout de même que Nikon ne propose pas d’équivalent à l’excellent EF-S 10-22mm f/3.5-4.5 USM de Canon, qui a l’avantage de rester léger et accessible dès 800 euros (si, au niveau des appareils professionnels, Nikon a repris une très courte avance technologique sur Canon, force est de reconnaître que les gammes optiques Canon destinées aux passionnés et aux experts restent plus larges et plus accessibles). Lire à ce propos mon comparatif Canon EOS 40D versus Nikon D300.
Petite merveille relativement accessible financièrement, ce zoom grand angle EF-S 10-22mm f/3.5-4.5 USM est le complément grand-angle idéal d’un trans standard. Accessoirement le seul moyen de retrouver l‘équivalent d’un 16-35 mm sur un Canon à petit capteur.
Pas vraiment bon marché, le Nikon 12-24 mm f/4 AF-S IF ED G est pourtant très apprécié des nikonistes. D’autant qu’on peut optimiser grandement ses performances, à l’aide du logiciel Nikon Capture NX… Ou encore avec le logiciel « made in France » DxO Optics Pro.
Le zoom grand-angle Olympus Zuiko Digital 7-14mm ED f/4.0 est l’équivalent d’un 14-28 mm, compte tenu du facteur x2 des boîtiers à la norme 4/3. Comme la plupart des optiques Olympus, il est assez compact (lire mon test de cette optique réalisé pendant 3 semaines en Guadeloupe).
Les zooms télé : environ 70-200 mm
Outil principal des grands reporters, les 70-200 mm (ouvrant traditionnellement à f/2.8 constant) sont des optiques d’exception offrant un piqué et une qualité d’image inégalés. Le rêve de bien des amateurs et un investissement indispensable pour quiconque affiche des ambitions professionnelles.
Ils sont parfaits pour les images de sport, d’animaux et tous les sujets distants et mobiles en général. Une optique indispensable lorsque le cadrage doit s’adapter à l’action. À compléter éventuellement d’un multiplicateur de focale x1.4 ou x2…
Ils deviennent sur votre reflex à petit capteur des 112-320 mm. Autrement dit de longs téléobjectifs… La stabilisation est bienvenue si vous pouvez vous l’offrir, car elle transforme ces optiques en arme absolue pour réaliser des images hors du commun.
Le couple Nikon D300 et AF-S VR 70-200 mm f/2.8G ED-IF est l’une des armes photographiques les plus redoutables jamais produites jusqu’à présent, tout en restant d’un poids et d’un encombrement raisonnables. Ajoutez-lui un Extender x1.4 (lire note en bas de page) pour augmenter encore sa polyvalence.
L’offre tend à se démocratiser avec l’arrivée de modèles à ouverture médium, moins encombrants et moins coûteux. Citons une fois de plus Canon, qui propose aux amateurs passionnés un très large choix : grâce à ce zoom stabilisé particulièrement performant en regard de son prix serré d’environ 1180 €, je veux parler de l’EF 70-200 mm f/4L IS USM. Sa version non stabilisée existe aussi, le EF 70-200 mm f/4L USM qui ne coûte que 750 €.
Mais l’objectif le plus fameux de Canon est certainement le fabuleux EF 70-200 mm f/2.8L IS USM que l’on trouve aux alentours de 2100 €. Sa version non stabilisée EF 70-200 mm f/2.8L USM est toujours au catalogue pour environ 1330 €. À vous les portraits exceptionnels avec cette optique qui coûte plus cher que la plupart des boîtiers de 10 megapixels. Elle vous fera changer de dimension…
Sigma est également présent sur ce créneau avec un 70-200 mm f/2,8 II DG MACRO APO EX très bon marché à 800 €, qui existe en montures Canon et Nikon. A ce prix-là il serait dommage de s’en priver…
L’objectif professionnel (autant par ses performances que par son prix) Zuiko Digital ED 35-100 mm f/2.0 est l’équivalent d’un 70-200 mm f/2.8 compte tenu de la taille du capteur au format 4/3.
Les zooms télé long : environ 100-300 mm
Il existe enfin une grande variété de longs télé zooms extrêmes dont les performances optiques ne sont pas toujours recommandables : souvent, qui trop embrasse mal étreint… C’est notamment le cas de beaucoup de 75-300 mm ou 100-300 mm, peu coûteux, à ouverture moyenne de f/3.5-5.6. Évitez-les, ils répondent plus à des logiques marketing qu’à de réels besoins photographiques.
En cherchant bien et en y mettant le prix, les photographes exigeants pourront toutefois trouver quelques merveilles qui se révéleront pratiques dans quelques circonstances exceptionnelles (reportage, safari, chasse photo…).
Les zooms professionnels de range 200-400 mm sont une évolution naturelle de la famille des 70-200 mm. Canon propose par exemple un EF 100-400 mm f/4.5-5.6L IS USM extraordinairement polyvalent…
Et Nikon s’adresse résolument aux professionnels avec son 200-400 mm f/4.0 AF-S VR G IFED PP au tarif malheureusement prohibitif.
Probablement l’arme absolue pour le safari photo. Il coûte malheureusement plus de 6 500 euros…
Citons également un incroyable Sigma 100-300mm f/4 DG APO HSM EX (l’ouverture f/4 constante en fait tout l’intérêt) en montures Canon, Nikon et Pentax, pour la modique somme de 2700 €.
Les multiplicateurs de focale x1.5 ou x2 sur les 70-200 mm
Avec un multiplicateur de focale x1.4, votre télé zoom 70-200 f/2.8 mm devient un 98-280 mm f/4. Ajoutez le taux de conversion (x1.5) d’un boîtier à petit capteur (par exemple Nikon D200, D80, D40, Pentax K10D, Sony Alpha), et vous voilà en possession d’un 147-420 mm f/4 ! Avec les boîtiers Canon à petits capteurs (EOS 20D, 30D, 40D, 400D, 350D, etc.), le coefficient de conversion est même de x1.6, ce qui donne un 156-448 mm f/4. Sur les reflex 4/3 Olympus, Panasonic (Lumix L1) ou Leica (Digilux 3), il monte à x2.
S’ils sont des accessoires pratiques, il faut rester conscient que les multiplicateurs de focale posent certains problèmes. Le premier est que les performances optiques baissent d’un cran, c’est normal puisque vous ajoutez des « couches » de verre qui ne sont pas parfaites. La perte reste acceptable en utilisant un multiplicateur x1.4 sur une excellente optique de base (70-200 mm professionnel)… Mais la dégradation optique devient gênante avec un doubleur. Évidemment, cela dépend de votre niveau d’exigence… À ce propos, pour évaluer le « piqué » de vos images à l’écran, affichez-les à une taille de 50 %, c’est amplement suffisant (allez jusqu’à 100 % si vous avez des prétentions professionnelles, mais pas au-delà)…
Le second problème lié aux multiplicateurs de focale est que vous perdez en ouverture. Celle de votre 70-200 f/2.8 tombe à f/4 avec le x1.4… Et à f/5.6 avec le multiplicateur x2. Si un diaphragme fermé n’est pas extrêmement gênant pour photographier par grande luminosité (on peut toujours monter la sensibilité d’un cran), un effet secondaire se révèle plus embêtant : moins il y a de lumière, moins votre autofocus « accroche » facilement sa cible ! Heureusement, la dernière génération des boîtiers Expert de Canon et Nikon (EOS 40D et Nikon 300D) disposent d’autofocus plus accrocheurs (multiplication des capteurs croisés)…
À propos des multiplicateurs de focale Canon
Depuis sa disponibilité, j’ai souvent utilisé le multiplicateur Canon x1.4 seconde édition avec mon EF 70-200 mm f/2.8L USM et j’ai pu noter que les progrès ont été notables par rapport à sa première édition, notamment en termes de vignettage.
Rappelez-vous de cela si vous recherchez cet accessoire d’occasion. Concernant le multiplicateur x2, il a lui aussi réalisé d’importants progrès par rapport à sa première édition.
Au point que son utilisation devient presque envisageable, même si les images « souffrent » de défauts très visibles notamment sur fond de ciel bleu. Défauts qu’il est possible de corriger plus facilement que du temps de l’image argentique grâce aux logiciels de post production.
Toutefois, son utilisation doit rester très exceptionnelle. Dernière chose, il est possible d’emboîter ces deux multiplicateurs l’un derrière l’autre ! Un 200 m f/2.8 devient donc un 560 mm f/5.6… Ajoutez le taux de conversion (x1.6) d’un EOS à petit capteur (EOS 20D, 30D, 400D) et vous voilà en possession de l’équivalent d’un 896 mm f/5.6 full-frame. Utile aux paparazzi uniquement !
Des optiques fixes pour tous les goûts et toutes les bourses…
Si vous êtes intéressé par les grandes ouvertures sans sacrifier la qualité optique (pour le portrait, les photos en basse lumière, les effets de flou à faible profondeur de champ), il est indispensable d’investir dans une ou plusieurs optiques fixes. Car leur rapport « qualité optique »/prix est toujours plus avantageux que celui des zooms. C’est particulièrement vrai si vous êtes amateur de macrophotographie.
Le choix est vraiment immense et l’étude attentive des catalogues des fabricants est indispensable… Les 85 mm à grande ouverture restent de grands classiques : le Canon EF 85 mm f/1,2L USM II est notamment un must. Remis au goût du jour, également, un autre grand classique de Canon, le fabuleux grand-angle EF 14 mm f/2.8L USM II, qui est désormais compatible avec les EOS numériques full-frame (2 600 euros tout de même). Les nikonistes disposent même d’un AF DX 10,5 mm f/2.8G ED.
Avantage aux optiques fixes en basse lumière, c’est souvent avec une optique fixe que l’on obtient les meilleures images. Par exemple celle-ci, qui a été réalisée avec un Canon EF 24 mm f/2.8.
Macrophotographie : Canon EF-S 60 mm macro f/2.8 USM. Les passionnés de macrophotographie se tourneront vers cette excellente optique unique en son genre. Une grande réussite du format EF-S.
Si vous avez besoin d’une grande ouverture sans pouvoir investir dans les optiques de pros, ce Canon EF 50 mm f/1.8 est un outil idéal (il devient un 80 sur l’EOS 400D). Depuis le temps que l’on fabrique des 50 mm, vous vous doutez que la formule optique est au point !
Ce supergrand-angle Nikon 10,5 mm f/2,8D AF DX G IF ED, créé spécifiquement pour les reflex à petits capteurs, n’a pas d’équivalent sur le marché. C’est avec ce genre d’optiques exceptionnelles que Nikon et Canon font la différence avec toutes les autres marques…
Ce smc Pentax DA 21 mm f/3,2 AL Limited fait partie d’une gamme d’objectifs fixes très originaux et extraordinairement compacts proposés par Pentax.
L’utilisation d’objectifs à décentrement (tels que le Canon TS-E 45 mm f/2.8) permet aux professionnels de corriger les déformations verticales de la perspective des bâtiments.
C’est quasiment indispensable en studio et fort pratique en architecture, comme le montre cette image des rues de New York.
La part du rêve, les super télés : 300, 400 et 500 mm
Juste pour rêver, citons pour conclure ce chapitre la catégorie des super téléobjectifs extrêmes : les 400, 500 ou 600 mm, que l’on croise au bord des circuits de formule un ou des stades d’athlétisme…
Il faut les avoir essayés un jour pour comprendre ! Citons le très classique Canon EF 300 mm f/2.8L IS USM ou encore le dernier Nikon AF-S VR 400 mm f/2.8G ED…
Ces focales sont la promesse d’une qualité d’image superlative mais restent malheureusement hors de budget de la plupart d’entre nous… Ce n’est pas trop grave, consolez-vous en vous disant qu’elles ne sont pas toujours les plus pratiques (car sont très encombrantes).
S’il est effectivement possible aux photographes les plus costauds d’utiliser ponctuellement un 300 mm stabilisé à main levée, le monopode ou le pied sont absolument indispensables au commun des mortels. En plus de leur énorme télé fixé sur pied, la plupart des pros gardent donc systématiquement un 70-200 mm suspendu à l’épaule…
Wow, un grand merci pour ce cadeau que vous nous faites !!!
Un article très intéressant qui me donne envie de découvrir votre livre.
Deux pointes notamment :
– Je n’avais jamais remarqué que les optiques Nikon étaient si chères par rapport à Canon.
– Je comptais investir dans un Nikkor 70-300 VR, mais selon vous c’est plutôt une catégorie d’optiques à fuir… Pourtant j’ai un ami qui a acheté un 55-200 (non VR : la cata) et qui m’a confié que 200 mm, c’est un peu court pour faire un safari.
Avez vos déjà testé le Nikkor 70-300 VR ? Que pensez vous de cet objectif ?
Wow, un grand merci pour ce cadeau que vous nous faites !!!
Un article très intéressant qui me donne envie de découvrir votre livre.
Deux points notamment :
– Je n’avais jamais remarqué que les optiques Nikon étaient si chères par rapport à Canon.
– Je comptais investir dans un Nikkor 70-300 VR, mais selon vous c’est plutôt une catégorie d’optiques à fuir… Pourtant j’ai un ami qui a acheté un 55-200 (non VR : la cata) et qui m’a confié que 200 mm, c’est un peu court pour faire un safari.
Avez vos déjà testé le Nikkor 70-300 VR ? Que pensez vous de cet objectif ?
bonjour,
le 70-200 2.8L pour le portrait ?
oui c’est vrai qu’il pique tres fort pour un zoom, que son range est polyvalent, mais là a en faire une optique pour le portrait ! Ca reste une optique tres polyvalente qui ne quitte que rarement mon sac, mais en studio pour le portrait, je préfère le fabuleux 135mm F2 sur un fullframe ! Moins lourd, moins encombrant, c’est certainement la formule optique la plus extraordinaire pour le portrait chez canon… et vu son prix il serait dommage de s’en priver !(environ 650€)
Sinon merci Jeff, bel article.
Article très intéressant car très complet (même si un peu orienté Canon ;-)).
En revanche, je pense que les grandes ouvertures (et donc certaines optiques fixes) ont encore toute leur place malgré les progrès qualitatifs dans les hauts ISO.
Il serait en particulier bien de préciser qu’avec les capteurs APS-C, on perd environ un cran d’ouverture vis-à-vis de la profondeur de champ. Les grandes ouvertures (f/1.8, f/1.4) ont donc encore toute leur place pour la photo de portrait en particulier.
Mouais… je comprend bien qu’on joue pas dans la même cour, mais d’ici à dire qu’il faut fuir les 70-300… à vrai dire, question rapport qualité/prix, je trouve mon Tamron 70-300 excellent: certes, il n’est pas très lumineux, mais pour son prix ridiculement bas (<200€), il est parfait!
merci jef
je prendrai le temps de lire tout ca ce soir a tete repose cela me donnera des idees pour faire ma lettre au pere noel
j’utilise depuis l’année dernière un Canon 300 mm f/4 L IS… et c’est une grande découverte ! performances optiques de premier ordre, poids léger, IS performant, et prix contenu ! je trouve que c’est une super affaire au rayon télé. je l’utilise en complément de mon excellent 70-200 f/2.8 L de plus de dix ans (…mais il est tellement génial), et souvent avec un multiplicateur. c’est pas un 2.8, on est d’accord, mais vu la différence de prix, ça se discute quand même !
Merci Jean-François pour ce superbe article !
Je suis terriblement tenté par le Sigma 70-200 mm f/2,8 II DG MACRO APO EX, mais aussi par le EF 70-200 mm f/2.8L USM et le SP AF 70-200mm F/2,8 Di LD [IF] MACRO…
commentaire numéro 3: Un 135 f2 à 650 euros? Où ça?
à priori c’est pas plutôt dans les 1000 euros?
Une fois de plus, un grand bravo pour la qualite de ton blog, Jean-Francois, et merci de nous faire partager gratuitement tes infos.
@froggy
oui c’est ca…
bhphoto : 935$ soit 600€ HT…. dans tt les cas Google est ton ami..
Et ne me parle pas de la garantie… les optiques serie L ont une garantie internationale contrairement aux boitiers dixit CPS.
Je viens de le lire, il va falloir que le pere noel fasse de sacre economie !! :-) (meme si il passe a honk hong).
Tu pourrai mettre 3 niveaux de prix pour les exemples
1 pour les amateurs pas encore confirme
1 pour les passionnes
1 pour les quasi pro
Le 135 reste la focale « idéale » pour le portrait.
Le 70-200 f2.8 L IS a une super bonne cote. J’ai vraiment envie de le tester.
Il y a aussi le 90 mm à décentrement qui est une optique exceptionnelle.
C’est sympa sinon de partager ton livre.
La phrase « Car ce sont les ventes de mes livres qui financent pour une bonne part, la rédaction bénévole de ce blog » me choque un peu.
Si c’est du bénévolat, tu dois rien attendre en retour ? Donc pas de financement ?
Ben…. il faut bien que je « croûte » en attendant ! Car pendant que j’écris ce blog, je vends moins de photos ;-)
Donc la vente des bouquin est une compensation… Enfin presque car ça ne rapporte pas grand chose. Mais au moins je fais ce qui m’amuse quand ça me plaît !
Merci pour le partage de ce chapitre ;-)
Salut Jean-François et merci d’avoir partagé gracieusement une partie de ton bouquin.
Très intéressant ! Félicitations et merci beaucoup (au fait, j’ai acheté ton livre ;-) )
Très intéressant ! Félicitations et merci beaucoup (au fait, j’ai acheté ton livre ;-) )
Mon 80-200 2.8 (Minolta HS G) me sert énormément pour le portrait. Le portrait à 135-150-180-200m donne des rendus de perspectives très intéressant, en permettant d’écraser un peu le fond et de le rapprocher du modèle. De plus, les tons chauds de ce genre d’optique se prêtent particulièrement bien pour ce genre d’exercice. Je ne fais mes portraits qu’avec cette optique là!
Sinon l’article est bien écrit et fait saliver!
Merci pour cet article ! Vraiment enrichissant comme approche ! C’est pas chiant à lire…
Je me suis commander il y a quelques heures un « zoom trans standard long » (comme tu les appelles), à savoir, le 24-70 f2.8L pour mon 40D. Miam miam ! (suite à ton article d’ailleurs de comparaison entre le 40D et le 300D)
Tu en penses quoi sinon du couple 40D + 24-70 2.8L ? Est-ce un bon choix (pour une utilisation polyvalente ?
Génial article ! Merci
Bonjour
Que pensez vous du Sigma 50-500 pour faire un peu de photo animalère ?
Merci !
Merci pour ce travail de qualité étant également une bonne synthèse du marché.
Une petite remarque (détail, car qui aurait envie d’essayer?): un 200 f2,8 avec un multiplicateur et un doubleur ne devient-il pas plutôt un 560 f8 ? Tu perds 3 ouvertures en fait: 1 à cause du multi et 2 à cause du doubleur…
Sinon, quelques réflexions:
-comme je connais un peu le secteur et que beaucoup de monde autour de moi me demande souvent des conseils d’achat, je dois dire que je ne suis jamais parvenu à leur faire admettre que 800 ou 1000 euros étaient des sommes raisonnables pour UN caillou à visser sur leur boîtier coûtant à peine la moitié…
-même si les progrès sont réels dans le domaine des objos, force est de reconnaître que les miracles n’ont pas (encore) eu lieu. Si le 28-300 IS de chez Canon était impensable il y a 15 ans, son « père spirituel », le 35-350 (non IS) n’est quand même pas tout récent. Je pense que la vraie avancée, c’est l’IS. Mais il faut dire que la rapidité des évolutions au niveau des boîtiers fausse peut-être ma perception?
-toi JF qui aime tant taper ;-)) sur le clou de Apple qui refuse de nous faire une machine raisonnablement puissante et évolutive pour un prix décent, tu comprendras aisément mon coup de gueule ici: je ne crois pas qu’on aura un jour un 28-400 IS f4 à 1500 euros MAIS qu’est-ce qui empêche les fabricants d’optique de nous sortir des objos « milieu de gamme » ? A savoir par exemple des télés 400 f4,5 , 500 f5,6 ou 600 f5,6 ou 6,3 … L’équivalent dans les longues focales du très répandu 300 f4 en fait. Entre un Canon 400 f5,6 (vieux de 15 ans) à 1100 euros et un 400 f2,8 à, euh, 6-7000, quel choix avons-nous? (le 400 f4 DO chez Canon, LOL !)
En fait la réponse est la même que pour Apple: ce serait bien bête de se priver du très lucratif marché des optiques « super PROS », maintenant que le numérique n’exige plus le f2,8 ou f4 systématiquement…
Et la gamme optique 4/3 ?
Je ne sais pas si je suis surpris que l’article ne parle pas plus des objectifs 4/3 (Olympus, Panasonic, Leica) ou si j’aurais été agréablement surpris qu’il en fasse plus mention.
Les optiques Zuiko sont quand même reconnues pour leur qualité. Je me permets donc de reprendre le fil de l’article de JF Vibert pour y apporter quelques compléments.
Les zooms trans standard grand angle (environ 17-55 mm) et les zooms trans standard longs (24-70 mm et 24-105 mm) :
L’Olympus Zuiko ED 12-60mm 1:2.8-4.0 SWD (équivalent 24-120mm en 24×36) devient le trans standard incontournable du catalogue Olympus : Zoom 5.0x, Grand angle, Système AF Supersonic Wave Drive, Protection contre la poussière et les éclaboussures d’eau. Prix : 920€.
Les zooms super trans standard (environ 18-200 mm) :
Le PANASONIC Leica D Vario-Elmar 14-150 mm f/3,5-5,6 Asph MEGA OIS (équivalent 28-300m en 24×36). très bien noté dans chasseur d’Images, il a frôlé les 5 étoiles. C’est LE zoom à tout faire stabilisé de la gamme 4/3. Prix : 1230€.
Les zooms supergrand-angle (de 10-20 mm à 14-24 mm) :
JF a déjà évoqué l’Olympus Zuiko ED 7-14mm 1:4.0 (équivalent 14-28mm en 24×36). C’est le zoom dont on parle tout le temps, un peu la vitrine du catalogue Olympus. Prix : 1722€.
Les zooms télé (environ 70-200 mm) et les zooms télé long (environ 100-300 mm) :
Avec le coefficient de conversion x2 des capteurs 4/3, les longues focales sont faciles à atteindre sans faire exploser le budget et avec des objectifs relativement compacts.
Olympus Zuiko ED 50-200mm 1:2.8-3.5 SWD (équivalent 100-400mm en 24×36) : Zoom Téléobjectif 4x, Système AF – Supersonic Wave Drive, Protection contre la poussière et les projections d’eau. Prix : 1135€.
Citons l’incroyable Olympus Zuiko ED 70-300mm 1:4.0-5.6 qui nous donne un équivalent 140-600mm pour la modique somme de 394€ !!!
Si en plus vous ajoutez à ces objectifs les convertisseurs 1.4x ou 2.0x, vous pouvez décrocher la lune
Oserais-je vous parler du Sigma APO 300-800mm F5.6 EX DG HSM qui, monté sur un capteur 4/3, équivaut à 600-1600mm en 24×36 ? Prix : 7000€
Des optiques fixes pour tous les goûts et toutes les bourses…
Il convient de noter l’effort d’Olympus qui vient de sortir un sympathique ZUIKO DIGITAL 25 mm 1:2.8 Pancake, équivalent 50mm en 24×36. Prix : 238€
Il existe d’autres objectifs réputés comme l’Olympus Zuiko ED 50mm 1:2.0 Macro. Prix : 525€
Je ne vous parle pas de la gamme TOP PRO dans la catalogue optique d’Olympus, à laquelle appartient le 7-14mm dont on a fait mention. Les prix sont souvent prohibitifs pour un amateur/expert.
Alors je suis en partie en désaccord avec cet article surtout en ce qui concerne l’ouverture.
J’ai d’autant plus besoin d’une grande ouverture que :
1- le bruit numérique est toujours fort présent à haute sensibilité, que son aspect ne me convient pas encore par rapport au « granuleux » des film sensibles et que certes on peu fort bien le faire quasi-disparaître en post-traitement mais justement moi, le post-traitement, moins j’y passe de temps, mieux je me porte.
2- le problème de la profondeur de champ (j’aime les très faibles pdc) est d’autant plus critique que sur les reflex grand public et expert les capteurs étant plus petits que le film 24×36 on se retrouve très rapidement (dès f8) avec une impression de netteté à l’infini. Ce qui n’est pas le cas sur les films et capteurs au format 24×36 … et encore moins en moyen et grand format.
3- franchement f2,8 c’est vraiment le strict minimum comme « grande » ouverture si on veut pouvoir photographier confortablement, en toute circonstance, sans flash et sans pousser des iso artificiels.
4- moi je ne suis vraiment à l’aise qu’avec des focales fixes lumineuses (pas forcement hors de prix : le Canon 50 1,8 me va très bien, et, chez pentax j’ai quelques otiques un peu anciennes, comme un 135 f2,5, qui me donnent plus qu’entière satisfactions).
Salut skeud…
1 – tu sais un EOS 5D ou même le petit EOS 450D à 800 ISO, c’est encore très propre ! ET rien n’interdit un petit traitement pour remettre du bruit argentique !
En tous cas à 400 ISO c’est impeccable… Dire qu’à une époque pour la même finesse et des couleurs aussi saturées et éclatantes, il fallait de la Velvia 50 ou de la Provia 100. Aussi le progrès me paraît monstrueux !
2 – D’accord avec toi sur la prof de champs… Pour ça il y a le 5D !
3 – Pas d’accord avec ce point (CF point n°1)
4 – D’accord avec toi… J’ai toujours un petit 50 mm f/1.8 acheté il y a 10 ans 800 FF (pas euros) et dont l’autofocus ne marche plus à cause du sable du Grand Sud ! Il est tout pourri, mais fait des images superbes…
Ce genre d’article est toujours intéressant et a le mérite d’exister. Cependant je suis d’avis que c’est en effet très orienté : 60% canon – 25% nikon – 15% Olympus 5% Sigma – 3% sony/minolta – 1% tamron – 1% pentax …
Comment peut-on parler des zoom ultra-grand-angle sans évoquer les sigma EX 10-20 et 12-24 récompensés chacun par TIPA ou EISA ?
Comment aborder les focales fixes sans évoquer l’excellentissime pentax limited FA 31mm f/1.8 au piqué hallucinant ?
Je comprends qu’un article peut ne pas être exhaustif (il peut difficilement l’être d’ailleurs) et comme vous le disiez, il faudrait un livre entier pour parler correctement des objectifs. Ceci dit, je vois mal l’intérêt de faire les choses à moitié en évoquant principalement canon et nikon…
Pentaxiste convaincu, je suis un peu déçu qu’on ne parle ici que d’un seul objectif (DA21mm f/3.2 limited) quand tant d’autres ont une qualité au moins égale aux optiques que vous évoquez… d’autant que par la stabilisation des boitiers numériques pentax, on s’affranchit de la stabilisation des objectifs, lourde, couteuse et optiquement dégradante.
Oui, je suis d’accord… ET il me faudrait du temps (que je n’ai pas en ce moment) pour lister les 5 ou 6 meilleurs optiques de chaque marque.
Et j’espère trouver ce temps un jour !
Par contre je ne sais pas sur quoi vous vous basez pour dire que la stabilisation optique dans l’objectif dégrade l’image… Comment l’expliquez-vous ?
J’ai eu le 70-200 f/2.8 Canon non stabilisé… puis la version stabilisée et je n’ai vu absolument aucunes différences !
Par ailleurs cela se saurait et aurait été ressorti depuis longtemps par la presse photo !
à JFV :
bien d’accord pour le 5D mais je ne le range pas dans les reflex « grand public » ni même « expert », vu son prix…
C’est peut-être pas un « pro » mais pour mon budget, si.
pour le bruit je maintiens mais je pense qu’il s’agit d’une question d’habitude et surtout de goût. Le bruit n’a pas le même aspect ni la même « répartition » dans les zones de l’image que le grain, surtout en noir et blanc (suis-je clair ? pas sûr… )
bon et pour revenir à la pdc, plus ça ouvre, plus on peut la réduire.
et ce pouvoir là, il est précieux.
idem pour la lumière, plus ça ouvre, moins on en a besoin, qu’importe la sensibilité (je veux dire : f:1,8 à 800iso c’est mieux que f:5,6 à 800iso).
on me prette (genial) le 5D Mark 2 + 70-200 ouv a 4 non stabilisé pour un safari photo je voudrai louer un multiplicateur de focale 1,4 canon bien sur . avez vous des avis ? est ce inssufisant comme focale pour ce type d evennement ? MERCI DE VOS CONSEILS…………….
un petit détarrage sur cet article qui a bientôt 10 ans… j’ai déniché enfin un 17-55 2.8 pour mon tout nouveau 200D (boitier pris chez Camara dans le 9eme)… certains crient au sacrilège avec un si petit boitier, mais j’avoue que je suis bluffé par le résultat de cette optique qui reste vraiment formidable même avec les derniers capteurs 24 MPix. Il remplace un ancien 24_85 qui n’était pas mauvais mais pas à ce niveau de rendu, et finalement le trou entre le 55 et mon 70-200 ne me gène pas du tout