Non, il n’y a pas que le « bokeh » dans la vie d’un photographe… Je tiens à le redire ici, car trop souvent les « jeunes photographes » qui commencent à progresser, passent par cette phase plus ou moins longue : ou ils sont obsédés par le « bokeh »…
Ce qui passe en général, par une quête (quasi exclusive) d’objectifs à la plus grande ouverture possible… Parfois jusqu’à l’excès… Parfois plus raisonnable, selon leurs moyens : avec l’achat d’occasion, ou l’achat de très anciens modèles « vintage » et exotiques, totalement manuels et finalement assez peu recommandable (bien qu’étant très lumineux)…
Avant de commencer, je précise que j’ai tenté d’illustrer cet article, avec des photos « totalement dépourvues de bokeh », justement pour vous montrer que l’on peut s’en passer. Du moins, j’aurais essayé… Et je vous invite (en vue « d’oublier le bokeh 5 minutes ») à relire ces deux articles, dans lesquels je vous propose quelques « classiques de composition » et quelques « figures imposées ». Autant de « pistes créatives » afin d’échapper à la quête systématique du « flou d’arrière plan » :
Rappelez-vous vos débuts : votre période « zoom 18-55 mm f/3.5-5.6 »
Sans doutes, êtes-vous déjà passé par là, surtout si vous avez moins de 35 ans… (et d’ailleurs si vous vous « reconnaissez », votre témoignage en commentaires nous serait précieux) : c’est un phénomène qui a touché tout photographe ayant d’abord appris la photo à l’aide d’un de ces zooms d’entrée de gamme peu coûteux : par exemple un Zoom 18-55 mm f/3.5-5.6 pour APS-C (ils sont bien pratique et heureusement qu’ils existent).
Au tout début, durant cette première phase d’apprentissage : il vous était très difficile d’obtenir des images présentant ce joli flou d’arrière plan qui fait « pro ». Et si vous ajoutez à cela, toutes les autres difficultés normalement rencontrées par un photographe débutant : vous avez probablement traversé une première phase photographique assez décevante… C’est normal (à moins que vous n’ayez beaucoup voyagé, ce qui permet de passer ce cap).
Puis vous avez connu la phase : « bokeh systématique au 50 mm f/1.8 »
Puis arrive une sorte de révélation miraculeuse, la seconde phase photographique. Appelons-là : « Période bokeh, bokeh, bokeh »…
En effet, si l’apprenti photographe survit à la première phase « décevante » sans s’être égaré dans des pratiques accessoires « gadget et inutiles » (pilotage d’un drone, ou réalisation de « Time Lapse » que personne ne regardera jamais, ou autres amusements idiots tels que le Light Painting), survient alors un moment miraculeux : sur les conseils d’un ami, le débutant (qui n’est est plus exactement un) fait l’acquisition ce 50 mm f/1.8 très léger et très peu cher, eu égard à ses possibilités créatives…
Ou mieux encore : ce 85 mm f/1.8 d’occasion, qui lui permet de débuter ses première « portraits romantiques ». C’est la phase « Bokeh, bokeh, bokeh » : on a l’impression de « maitriser »… Et c’est en général au moment ou l’on croit « avoir tout compris », que l’on est le plus nul et le plus ennuyeux ! La confiance en sois est en général inversement proportionnelle au « talent du moment » et elle débouche sur le « maniérisme » : on applique une « manière », une « recette », plutôt que de chercher et d’inventer… Oui, la courbe du talent reste sans cesse « variable » : on passe par des phases et l’on peut très bien passer « du meilleur au pire », assez rapidement.
Ce qui peut arriver de pire : arrive en général à ce moment là… Le photographe débutant se cale définitivement en « Priorité Ouverture à f/1.8″… Et n’en sortira plus. Durant une période qui peut sembler bien longue à ses amis (invités à liker ses photo sur 500pix). Comme il shoot absolument tout à f/1.8 (en ne cherchant à produire que du bokeh), il en oubliant tout le reste : c’est à dire son sujet, la lumière, la composition…
Après la « révélation bokeh » : la « rechute » et la déprime…
Le drame : c’est que quiconque équipé d’un objectif fixe raisonnablement lumineux, parvient très facilement à jouer avec le bokeh. Et du coup : on cesse totalement de progresser et l’on se contente de photographier n’importe quoi, du moment qu’il y a du « bokeh ». On prend toujours le même genre d’images : des panneaux de signalisation, des portes, ou des boites aux lettre : tout ce qui est facile à viser et qui pourra se détacher facilement de l’arrière plan. Et rapidement c’est le drame : on finira par s’ennuyer… Et par ennuyer ceux qui regardent nos photos !
Pourtant la photo c’est autre chose. La photo c’est chercher et trouver un sujet, ou une idée… C’est « montrer » ce sujet, cette émotion, transmettre cette idée, cette fulgurante (si possible). Alors parfois le « bokeh va dans le sens » de cette « intention photographique », tant mieux ! Par exemple si vous souhaitez exprimer le contraste existant entre la netteté d’un object au premier plan et l’arrière plan lointain, qui est flou.
Mais parfois au contraire : le bokeh « nuit » à la transmission de votre idée… Par exemple lorsque vous tentez de retranscrire la « densité » d’une ville en shootant une « accumulation » de buildings, à l’aide d’une longue focale (c’est juste un exemple en l’air). Il faut savoir quand choisir et quand éviter le « bokeh ».
Le cas particulier du 100 Macro : un contre exemple…
Justement l’actualité nous rappel que ce ne sont pas exclusivement (ni obligatoirement) les objectifs les plus « ouverts » qui seront obligatoirement les plus utiles, ou les plus incroyables. Par exemple le nouveau Canon RF 100 mm Macro L IS USM présenté la semaine dernière, est un objectif « incroyable » (je suis étonné que cet article n’ai pas été beaucoup lu d’ailleurs)… Et il sera certainement pour de nombreux photographes beaucoup « plus utile » que par exemple : un RF 85 mm f/1.2 L. Et j’écris ceci, même si leur prix était identique.
Tout simplement car ce 100 mm f/2.8 (il n’ouvre qu’à f/2.8) dispose de nombreuses caractéristiques uniques… Spécialement une distance de mise au point extrêmement courte et une capacité « d’agrandissement » phénoménale (c’est une première pour un 100 mm Macro) de x1.4. Bien entendu : précisons immédiatement (à l’attention des débutants) que cet objectif n’est pas conçu « exclusivement » pour une utilisation en « Macro photographie ». Mais qu’il a été conçu aussi pour une utilisation généraliste : portraits, produits, paysages, tout sujet ou l’on désire un piqué extrême…
Ajoutons qu’il propose justement (et c’est une première pour un objectif Macro), un nouveau dispositif (SA Control) servant justement à « moduler » le niveau et les caractéristiques du bokeh… Ce qui est pile dans notre sujet. Si vous avez bien compris le message de cet article, alors vous saurez peut-être comment utiliser la bague « SA Control » et quoi faire avec…
Les 100 mm Macro sont traditionnellement les objectifs les plus piqués… Et c’est d’ailleurs avec le prédécesseur (le Canon EF 100 mm f/2.8 L IS Macro pour reflex) de ce nouveau RF, que j’avais réalisé en 2016 une de mes photos préférés. Et il n’était pas question de « bokeh » dans cette photo, ni de Macro d’ailleurs…
Séparer ou non le premier plan et l’arrière plan…
D’une façon générale, pour revenir à la question du « bokeh » : toutes les images ne nécessitent pas d’introduire une « séparation » entre premier plan et arrière plan, à l’aide du flou. Parfois, on désire même l’inverse : une « confrontation » (ou une « superposition ») des plans… Dans ce cas-là : on fermera le diaphragme. Mais en s’arrêtant (probablement) avant f/16 ou f/18 : donc avant que le phonème de « diffraction » n’apparaisse (phénomène optique qui brouille les fins détails et entraine une perte de piqué et de micro contraste)…
Le choc des couleurs et des contraste… plutôt que le jeux net / flou
Une photo peut « reposer » sur divers types de contrastes. Par exemple : chaud / froid… Ou : clair / foncé. Ou encore : texturé / lisse… Par exemple en street photo (si l’on peut définir ainsi cette pratique qui consiste à se promener en ville en faisant des photos) : j’aime particulièrement jouer sur les forts contrastes Soleil / Ombres… Bien qu’il soit assez difficile trouver (provoquer) les circonstances permettant de jouer vraiment avec les ombres : il faut une forte lumière crue… Par une belle matinée ensoleillée de printemps, ou une fin de journée lumineuse.
Je m’aide pour cela d’une forte correction manuelle d’exposition négative. Assez souvent entre -2/3 de diaph. Et jusqu’à -2 ou -3 diaph. (oui carrément). Et j’aime que tout soit bien net dans ce genre de cas, ce qui permet d’augmenter la sensation de contraste et de bien détacher les plans les uns des autres… C’est un peu l’inverse d’une image à bokeh.
Ci-dessus à gauche : compression des plans dans la profondeur… Tout doit rester net, donc on ferme à f/8. Cette photo de Tokyo a été réalisée avec un 85 mm f/1.4, à l’ouverture de f/8. Une ouverture que l’on oublie trop souvent d’utiliser, lorsque l’on travail avec un 85 mm f/1.4…
On peut aussi jouer sur l’effet silhouette, sur l’effet de « couches » (successions de plans dans la profondeur), sur l’effet de frontalité (reposant sur l’utilisation de longues focales), sur l’effet de « reflet », sur les différences d’échelle… Et encore : sur des tas d’autres pistes créatives. Pour cela, relisez ces deux articles ou je vous propose quelques « classiques de composition » et « figures imposées » :
J’ai hâte de lire vos commentaires à la suite de cet article… Et n’hésitez pas à les illustrer avec vos images d’exemple, si vous le souhaitez. Les commentaires offrent un bouton pour cela.
Ha bin voila !
Merci JF ! ça fait tellement de temps que tu nous dis que sans boitier FF on ne peux pas faire de photo a cause du bokeh moindre alors que toutes tes plus belles photos sont sans gros bokeh ! Ca fait plaisir de voir Ca !
C’est superbe, quand on sait composer une image, on a pas besoin de flou pour cacher la misère
Oui, en effet !
Mais parfois on peut aussi « aimer » le bokeh…
Tu verra : dans quelques temps je préparerai cet article aussi ;-)
Je sais pourquoi je suis toujours ce blog : quand un expert parle, bah on ce tait et on apprend. Merci JF.
D’un amateur qui n’aime que lire et rarement écrire de commentaire.
Vous devriez participer, plus souvent ;-)
L’intérêt est de générer des discussions, car en photo : plusieurs points de vue sont toujours possibles !
Ce n’est pas une « science exacte »…
Voilà, perso, je préfère quand tu abordes ce type de sujet plutôt que lorsque parles matériel… :)
Belles photos
Bien entendu, l’un ne va pas sans l’autre…
car si l’on ne comprend pas le matériel (les ouverture des objectifs, les prix, les plages focales et même les questions de « profiles couleurs »…) : on ne maitrise pas vraiment ce que l’on fait avec.
Merci pour ce chouette article et les très belles photos
merci !
merci JF pour cet article (je vais arrêter de photographier les boîtes aux lettre exotiques à 1,4 :))))
Bravo pour ces conseils
H
ahah ! Non, surtout pas ;-)
Très sympa et de bons conseils JF ! Je partage également tes points de vues. J’ai une panoplie de f/1,4 que je n’utilise presque jamais à f/1,4 justement (sauf en faible lumière evidemment ; une sorte de réserve lumineuse en cas de besoin en ne sacrifiant pas la vitesse), mais ils permettent d’avoir les rendus optimum aux focales que j’apprécie le plus à savoir : portrait f/2,4-2,8 ; groupe f/4-5,6. Et, à ce jeu, les f1,4 E de Nikon sont les maîtres absolus.
Merci, c’est toujours un bol d’air frais que de lire des articles à contre-courant des modes ambiantes !
la photo de la femme girafe est quand même ultra canon !
Merci pour ce plaidoyer en faveur du micro 4/3 :) lol
La bonne photo c’est bcp plus de net que de flou de façon générale
Finalement le bokeh est surtout recherché par les photographes qui photographient des sujets (visage, sportif, animal…etc) et ne veulent pas du reste autour (son environnement) ou bien fortement l’atténuer (pour le suggérer ? car il est moche ?).
Bref, on a au final peu souvent besoin de bokeh violent.
Vive le m43 :) lol
Sinon pour le village Karen, il me semble avoir photographié la même personne, et j’étais alors dans un groupe d’une vingtaine/trentaine de touristes… (la 1ère et dernière fois que je faisais un voyage organisé… décidément pas mon truc) donc pas sur que ce soit un village « pas touristique »… après y’a ptet pire, mais bon… (en effet on ne payait pas pour les photos dans ce village)
Peu probable, ici c’était près de Mae Salong… Ou étiez-vous précisément ? Maintenant cette photo datant de plus de 2009, ce village peut depuis, avoir été repéré par des « tours » et être régulièrement visité.
N’oubliez pas que les femmes Karens se ressemblent toutes beaucoup ;-) J’en ai photographié dans divers endroits et c’est stupéfiant à quel point elles ont les même traits (une homogénéité ethnique rare).
Bonjour, j’ai eu cette phase pendant 1 an je dirais. Aujourd’hui il m’arrive encore de mettre un peu de bokeh mais pas à outrance. J’utilise plus le bokeh d’avant plan que d’arrière plan, que je trouve intéressant pour créer des cadres par exemple en paysage, comme si les branches et les feuilles de l’arbre à 2m de moi étaient une fenêtre sur un paysage lointain.
Par contre je suis pas trop d’accord sur l’âge des amateurs de bokeh. Les fonctions de photo « portrait » des smartphones imitant le bokeh sont prises d’assaut par tout un tas de gens de tout âges… ce qui prouve que leur intérêt dépasse les photographes et séduit aussi ceux qui ne font que profiter des photos. C’est facilement beau donc ça plaît donc les instagrameurs en abusent…
Après autre remarque, à l’inverse on voit arriver une grosse tendance de faire du focus stacking pour avoir du net bien piqué partout, et c’est aussi un peu la même problématique finalement, ce sont des techniques qui dénaturent le côté réaliste de la scène, à utiliser avec parcimonie…
merci de cet avis ! ! !
Oui, la tendance « focus starking » est en pleine explosion actuellement… Elle est arrivé avec le succès de la Macro et de la photo culinaire. Merci les émission « Top Chef »… Et merci le confinement aussi : qui a obligé pas mal de monde à faire de la photo « à la maison » !
Sympa cet article, cette logique s’applique aussi à la photo animalière actuelle ou il faut acquérir de objectifs très couteux pour obtenir à tout prix des oiseaux avec de magnifiques flous devant et derrière, ça donne certes parfois de très belles images et aide à détacher le sujet mais on en oublie souvent que l’animal c’est aussi son environnement, du coup les photos qui mettent intelligemment l’animal dans son contexte sont moins nombreuses, un exercice pourtant intéressant à faire et pour lequel Canon a justement sorti 2 télés pas trop chers.
Oui! Et je trouve le RF 600 mm spécialement intéressant d’ailleurs ;-)
A lire ici !
https://photoetmac.com/2020/07/canon-rf-600-mm-f11-si-stm/
A lire, le Test terrain du Canon RF 600 mm f/11 IS STM
https://photoetmac.com/2020/07/canon-rf-600-mm-f11-si-stm
…
cela dit, qui peut le plus peut le moins, donc de mon point de vue si on a les moyens, ça peut être sympa d’avoir de beaux objectifs qui ouvrent à 1.4 voir 1.2 aujourd’hui. Ça permettra plus de polyvalence et de varier les plaisir…
Après je suis d’accord et j’aime assez varier les ouvertures. Mais j’avoue que je rêve d’un magnifique futur 85 1.2 pour coller à mon Z6 II.
Le RF 85 1.2 est, de l’avis de tous, une arme redoutable.
Après pour barouder une version 1.4 ou même 1.8 c’est plus discret….
Très intéressant de réfléchir sur le sujet. Merci JF.
Je me pose la même question sur mes photos et je me dis que les grandes ouvertures amènent évidemment ce bokeh pour décoller les sujets des arrières plans mais aussi souvent pour rendre illisible ces arrière plans souvent moches. C’est souvent plus facile de flouter que de ranger une table, un bureau …
Jouer sur les plans, les contrastes ou les couleurs demande souvent plus de travail ou au moins plus de réflexion dans la construction des images.
De là à dire que le le bokeh rend feignant il n’y a qu’un pas!
Je me fais régulièrement rouspéter dans ma boîte car je ne bloque pas mon appareil sur f2 ou f1.4. Le bokeh est un outil qui a parfois du sens, qui peut même sauver une prise de vue mais il peut aussi nuire à la lecture d’une image que ça soit en photo ou vidéo.
Bref je vais continuer à faire de la résistance « quoi qu’il en coûte »
Petit hors-sujet : Vos articles les plus intéressants portent sur votre réflexion de photographe et il est salutaire de rappeler que vous n’avez pas besoin d’un boîtier 45 mo, d’une dynamique importante et d’un objectif pesant et coûtant un bras pour réaliser des clichés réussis.
Quand on songe aux plus beaux clichés du siècle dernier (souvent en argentique, donc iso bien inférieurs à ceux proposés par des appareils d’entrée de gamme d’aujourd’hui, souvent en focal fixe, mise au point manuelle et parfois sans mesure automatique), on est étonné de constater que les départements marketings des principaux constructeurs arrivent à nous vendre leurs derniers produits comme étant le minimum requis pour une pratique photographique sérieuse.
C’est bien dit… Une de mes photos les plus belle à été faite en JPEG en 2001 avec un appareil de 6 Mpixels.
Pour autant, j’ai toujours autant de plaisir à acheter un nouvelle appareil, plus performant que le précédent.
Et c’est ce que je me disais le jour ou j’ai fait cette photo magnifique en 2001. Et il est vrai que mon appareil de cet époque était
immensément plus performant que celui que j’utilisais deux ans plus tôt (c’était en argentique deux ans plus tôt).
Et sans être passé à ce nouvel appareil : je n’aurais jamais réussi cette photo.
Si je remonte plus loin : en 1996 : j’ai réalisé une photo de snowboard incroyable : mas plus belle photo jamais réalisée : et c’est ce que je me disais ce jour de 1996, ou j’ai fait cette photo magnifique. Et il est vrai que mon appareil de cet époque était
immensément plus performant que celui que j’utilisais 5 ans plus tôt en 1991 (ou j’ai acheté mon premier reflex Canon EOS).
Bref : parfois : un nouvel appareil permet de nouvelles photos, qu’il était impossible de réaliser avant…
Et bien entendu : pour certaines autres photo, on peut les réaliser avec un appareil âgé de 50 ans ! Ou avec son téléphone…
Donc, vous avez raison. Et tord en mùe^me temps ;-)
J’ai aussi fait ce constat en tirant le bilan d’un voyage, les photos les plus parlantes qui ramenaient le plus de détails, et donc de souvenirs étaient celles prises au Ricoh gr en snap, contrairement à celles prises en full frame à 1,4. Certes le portrait était réussi, mais on ne savait plus ou on était, aucun détails, rien à raconter…