Les plus belles photos sont souvent les plus simples… C’est une chose qu’il est malheureusement bien plus facile d’expliquer, que de réussir !
Comment définir la « simplicité en photo » ? Pour me faire comprendre, j’ai recherché dans ma photothèque quelques exemples d’images « simples »… Qui correspondent (plus ou moins) à ce que j’aimerais réussir plus souvent. Comment « faire simple » ; sans « faire vide » ? Je n’ai pas encore totalement trouvé la solution, mais j’y travail… Voici le seconde partie de notre article ! Vos commentaires sont les bienvenus.
Relire la Première partie ici : Composition : recherchez la simplicité – Partie 1
Simplifier à la prise de vue
Simplifier grâce au flou d’arrière plan (et au Full Frame)
Ici l’utilisation d’un capteur Full Frame à une ouverture de f/4 à permi d’obtenir un arrière plan suffisamment flou, pour détacher le sujet… Dit autrement : la même photo réalisée avec un objectif à f/4 sur un capteur APS-C ou Micro 4/3 aurait donné un arrière plan « plus net ». Produisant une image « plus complexe », ou si vous préférez : « moins simple »…
Je suis convaincu depuis de longues années, que l’utilisation d’un grand capteur participe à la « simplification » des images. Ceci est un exemple « non extrême » de ce que j’avance. Mais c’est un exemple extrêmement parlant, car très « courant » : réalisé à l’aide d’un zoom polyvalent de moyenne gamme (au tarif accessible). Relire Un grand capteur : c’est (toujours) bien mieux !
Simplifier grâce au vignettage
Noyer les bords de l’image dans l’ombre, en augmentant (au post traitement) le vignettage naturel de l’objectif : cela permet de simplifier les choses. Une image réalisée en 2005 au Ladakh au monastère isolé de Lingshed, avec un assez ancien EF 16-35 mm f/2.8 au vignettage très prononcé à sa plus grande ouverture. Les détails de l’arrière plan sont masqués et noyés dans l’ombre… Seuls les éléments intéressants restent lisibles.
Simplifier en vous limitant à un seul sujet dans l’image
Cette image est simple, car j’ai attendu que ce petit moine se retrouve seul devant ce mur (à ce moment des tas d’autres enfants jouaient au foot et passaient ici). L’image semble d’autant plus simple, qu’elle ne comporte quasiment que deux couleurs : le bleu et l’ocre (avec quelques nuances voisines). Les quelques éléments parasites ne gênent pas, car il sont légèrement flous (grâce au capteur Full Frame), donc assimilés à un « plan » différent. Photo réalisée dans un monastère à Mandalay, ville du Nord de la Birmanie.
Simplifier grâce à la frontalité
Exemple déjà évoqué dans la première partie de cet article, la composition d’images « plates » est un moyen de trouver des idées : par exemple en milieu de journée lorsque la lumière est « très dure ». Il faut se placer bien « en face » du sujet… L’appareil ne visant « ni vers les haut, ni vers le bas » : afin de ne pas créer de fuyantes verticales, ou latérales… Et bien entendu : il faut éviter d’inclure des éléments parasites dans l’image. Exemple ici dans un temple en Birmanie : la « frontalité » de l’image, ne servirait à rien en l’absence de ce visage, révélé derrière les grilles.
Simplifier grâce au noir et blanc
Cette image était déjà pas mal en couleurs… Mais la passer en noir et blanc a permis de la simplifier un peu plus. J’ai plutôt chercher à « enfoncer » les quelques nuances qui restaient visibles dans les ombres : de façon à ce qu’elles se « noient » dans les noirs. Une « idée simplette » aurait été de « déboucher les ombres » : je n’ai même pas essayé… J’ai voulu au contraire que les formes des corps, soient comme des notes sur une partition, ou des idéogrammes Chinois sur une feuille blanche. Réduites à l’état de silhouettes.
Leur rythme étonnamment régulier qui fait la simplicité du graphisme : est le fruit de dizaines de déclenchement, réalisés durant de longues minutes (ce déchargement d’une barge de riz venant de Chine a duré plus d’une heure). Il a fallut une certaine patience, d’autant qu’il faisait vraiment chaud sur les bords du fleuve Irriwaddy. Toujours en Birmanie.
Simplifier encore
Simplifier grâce à des « parti pris évidents »
Si l’on décide « très visiblement » que le premier plan occupera (comme ici) les 4/5 de l’image : on « simplifie » la composition de celle-ci… Car il s’agit d’une photo cadrée avec un « parti pris évident ». Et lorsqu’un « parti pris » est évident : alors l’image devient plus lisible.. Et « plus simple » à comprendre, qu’une image n’affichant aucun « parti pris évident ».
Autre point intéressant ici : on comprend immédiatement le « parti pris » du cadrage basculé… Ce qui donne de la dynamique à l’image et induit une notion de mouvement. Mouvement qui est déjà suggéré par le capot de la voiture en train de rouler… Une image compréhensible : est toujours une image « plus simple ».
Simplifier grâce aux « découpages » en contre jour
Je trouve extraordinairement difficile de réaliser ce genre de photos en « deux dimensions ». Mais lorsque ça marche : j’adore cela. Etrangement, ce n’est pas le genre d’images que je réussi « naturellement »…
Je dois me forcer à voir le monde de façon différente en deux dimensions, de façon un peu abstraite. Et certains photographes y réussirent mieux que d’autres : mieux que ceux qui (comme moi), auraient tendance à voir le monde plutôt en 3 dimensions.
Ici en tous cas, ce qui « simplifie » l’image : ce sont ces « à plats de couleurs » qui dessinent des formes un peu abstraites. Comme dans un tableau de Matisse.
Simplifier par le vide
Ce n’est pas mon fort, pas mon domaine ! Parfois je m’y essaye mais je trouve toujours ça décevant. Sauf parfois par un hasard, que je ne comprend pas vraiment. Ici j’ai tenté de cadrer « le rien ». Et dans cette image dans la région du Landmannalaugard en Islande ; les seuls centre d’intérêt semblent « périphériques ». Je ne sais trop pourquoi : je l’aime beaucoup, car c’est une image assez simple mais vivante. On sent l’orage qui menace… On sent une sorte de « vide habité » en léger déséquilibre. Je suis curieux d’avoir votre avis sur cette image.
Simplifier par la symétrie
C’est l’une des formes les plus faciles de la simplicité. A tenter avec des portraits de face : bien centrés en évitant toutes « contre-plongées » et toutes « vues plongeantes ». Ici une jeune fille des montagnes de la région de Meo Vac au Vietnam… L’utilisation du EF 70-200 mm f/4 L IS USM permet de gouter l’arrière plan et augmente la « frontalité » de l’image.
Simplifier plus encore
Simplifier en transformant les formes en silhouettes
C’est en post-traitement que j’ai simplifié ce contre-jour (qui l’était déjà à l’origine), en éliminant autant que possible les gris moyens… Jusqu’à presque transformer toutes les formes de l’image en « simple silhouettes ». Je n’ai conservé que quelques zones saturées à l’origine.
Une image réalisée en Birmanie dans un village Karen (et non dans une de ces boutiques ou l’on peut acheter de l’artisanat et ou vous payez pour prendre des photos, je précise).
Simplifier grâce aux « gros plans »
Parfois un gros plan permet de cadrer en éliminant tout élément parasite. Ici j’ai utilisé un ultra grand angle et me suis approché autant que possible, jusqu’à « sortir du cadre » tout élément moderne ou gênant. Ici dans un vieux village des environs de Hong Kong.
Simplifier grâce à la « bichromie »
Les couleurs parasites ont été supprimées en post traitement et la bichromie (présente à la prise de vue dans une moindre mesure) à été renforcée. Le contraste a été renforcé également dans un but de simplification. Par ailleurs l’horizontalité et les fuyantes latérales ont été neutralisées (outil Transformation dans Lightroom). La géométrie a été redressée (simplifiée) sans toutefois éliminer les fuyantes verticales, ce qui était une option possible éventuellement. On voit l’effet obtenu en mode Avant / Après. L’image à la lecture la plus « simple et évidente » est celle retouchée, à droite.
Simplifier grâce aux « rythmes »
Les « rythmes » permette de donner une « structure simple et prédominante » aux images. Ici le rideau d’arbres au premier plan constituent un « rythme simple ». Je l’avais repéré dans mon viseur et j’ai pu l’isolé grâce à mon 70-200 mm (qui permet comme expliqué plus haut, d’isoler une partie intéressante du paysage au alentours). La scène se passe Place du Palais Royale à Paris, durant un stage de formation photo…
je rythme des arbres ne fait pas une photo à lui tout seul : il manquait un sujet ! Je me suis donc assis et j’ai attendu 10 bonnes minutes, qu’un sujet se présente… Et bingo ! Coup de chance, un oiseau s’est envolé lorsque cette petite fille est passée à l’arrière plan avec son chien… Mais sans le « rythme » donné par les arbres cette photo n’existerait pas.
Simplifier en misant sur le « chaos »
Le chaos coloré est finalement une chose « simple »… Lorsque j’écris « chaos » : je pense à des images constituées de « patchwork régulier de couleurs ». Ce que l’on désigne parfois sous le terme de « pattern » en peinture, dont exemple le plus frappant sont les oeuvres de l’américain Jakson Pollock, qui consistent en une « tapisserie de couleurs », plus ou moins uniformément réparties (on parle d’Expressionnisme Fractal). A partir d’un certain niveau de complexité et à une « certaine échelle » d’observation : le chaos se transforme en structure régulière et prévisible. Donc en « simplicité »…
On peut tenter de reproduire ce principe en photo, lorsque le sujet le permet (ce qui est rare). Pour y parvenir, il faut répartir des taches de couleurs sur toute la surface de l’image : aussi uniformément réparties que possible… Ci-dessu dans une arrière cours au Rajasthan. Ou ci-dessous : lors de funérailles traditionnelles à Bali, à l’aide d’un filtre polarisant… Je trouve que cette « complexité » est… « assez simple ». Mais je ne sais pas si vous serez d’accord !
Simplifier grâce aux longues focales
L’utilisation d’une longe focale (ici un 500 mm au Kenya) permet de « sélectionner » dans le paysage, les zones les plus simples… C’est un peu comme du « découpage » dans le paysage ! Il est plus facile d’éliminer les zones complexes lorsque l’on dispose d’une large gamme de focales. Et notamment lorsque l’on dispose d’un zoom… J’ai par exemple pu m’amuser avec l’impressionnant zoom Canon EF 200-400 mm f/4L IS USM Extender 1.4x : c’est un outil incroyable pour réaliser ce genre de paysages, cadrés aux petit oignons !
Bien entendu, on peut toujours « recadrer » une telle zone en post traitement à l’intérieur d’une image plus large… Mais en pratiquant ainsi : on perd « en résolution ».
Simplifier en limitant le nombre de couleurs
On simplifie la lecture de la photo et on lui redonne une unité en éliminant les couleurs parasites. Et en principe : c’est « au cadrage » que cela se passe : on recherche des lieux et des scènes comportant une couleur dominante. Comme ici au Rajasthan ou les couleurs vives des maisons, permettent de réaliser plus facilement ce type d’images… Deux couleurs seulement dans cette photo (et c’est tout) : beaucoup de bleu et une touche de jaune ! Difficile de faire plus simple.
Le parti pris de composition (3/4 de l’image cadrée sur le mur de droite) et la « frontalité » assumée, augmentent la « simplicité » de l’image. Cette image n’existerait pas sans le « gros coup de bol » : un chien qui passe juste à ce moment là…
Simplifier (encore) grâce aux couleurs
Cela peut aussi se faire (avec discernement) en post traitement : il est éventuellement possible de dé-saturer un peu, certaines couleurs « parasites ». Sur cette image seconde réalisée au Rajasthan, on note par ailleurs « l’effet de simplification » crée par le « rythme » des ombres formées sur le mur à l’arrière plan. Un « s’imposant » à nos yeux, cet effet de rythme rend les (éventuels) éléments parasites : moins visibles et moins présents… Donc paradoxalement, la prédominance du rythme participe à « simplifier l’image ».
Simplifier à nouveau
Simplifier en augmentant la netteté et le contraste sur le sujet
Ici j’ai augmenté la netteté (et la texture) sur le centre de l’image : sur le sujet principal… Afin de « centrer le regard » vers cette zone. J’ai aussi augmenter un peu l’effet de vignettage sur le pourtour de l’image, afin de simplifier sa lecture. Méthode identique à la seconde image de notre série (le moine au Ladakh en haut de la page).
Simplifier à l’aide du « cadre dans le cadre »
Si la scène le permet, il est souvent intéressant de tenter la formule pratique du « cadre dans le cadre ». Je trouve ça parfois un peu « facile », mais ça se tente quand même… Et parfois ça marche. Ici l’effet silhouette du premier plan renforce l’effet… Vue sur un affluent du Mekong, depuis un petit temple au dessus de Luang Prabang, au Laos.
Simplifier grâce à l’effet d’échelle
Le contraste entre de éléments de tailles très différentes, permet de créer des images « simples » et évidentes. Ici deux (petites) écolières dans un (grand) parc au Japon :
Sur cet autre exemple (panneau publicitaire à Causaway bay à Hong Kong) ajoutez à ce « contraste de taille » : plusieurs « effets simplificateurs » déjà évoquées plus haut… Qui se combinent et augmentent encore la « simplicité globale » de l’image.
Un effet de contraste clair-obscure extrêmement simple. Un effet de silhouette « découpées » très lisible. Des lignes fuyantes qui pointent en « V » en direction du coin en bas à droite de l’image. Et même un effet de « cadre dans le cadre » qui structure l’ensemble… Une image riche de détails, mais simplement construire.
Vos avis et vous photos (que vous pouvez ajouter) : ici en commentaires.
Relire la Première partie ici : Composition : recherchez la simplicité – Partie 1
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J’ai lu la partie 1 et 2 et j’adore ce type d’article. Généralement les autres photographes parlent plutôt du matos et des techniques sur LR, ce qui est bien aussi mais insuffisant pour prendre des photos.
Je souhaite revenir sur ce point: Simplifier grâce au flou d’arrière plan (et au Full Frame) : ici l’utilisation d’un capteur Full Frame à une ouverture de f/4 à permi d’obtenir un arrière plan suffisamment flou, pour détacher le sujet
C’est possible de le faire avec un capteur plus petit (genre APS-C et M43), mais uniquement avec des objectifs à focale fixe, ou bien les zoom Sigma f/1.8 mais vu le point de la bête, autant prendre un boîtier plein format et un objectif f/2.8 ou f4 plein format dédié.
Mais avec les objectifs EF-M et le EF-S 55-250 avec un distance de mise au point réduite je réussi à avoir un bon résultat.
Idem pour le vignetage, j’adore utiliser le vignetage naturel de mon objectif à pleine ouverture.
Je reviens sur la partie 1 quand tu parles de minimalisme et de simplicisme, je pense être entre les deux courants car le minimalisme dans ma possession de vêtements, me permet de me libérer du choix que j’ai à faire chaque matin pour m’habiller.
Je possède plus d’objectifs EF-M que de chemise ^^. La simplicité dans la photo, mais minimaliste pour la quantité de photo que je prend :).
Oui, pour le minimalisme : il peut s’appliquer à beaucoup de choses ;-)
Se débarrasser de pas mal de choses matérielles, permet de se concentrer sur ce qui compte…
Merci JF t le meilleur, j’aime grave ces petites astuces genre tuto sur écrit.
On apprend toujours plus et en même temps on révise nos fondamentaux.
Au passage jolie photos.
Vivement la reprise des voyages.
Merci ! Oui, vivement la reprise des voyages, en effet…
Simplifier par le vide : pour mo la diagonale de cailloux qui emmène l’oeil jusqu’à l’arc en ciel soutient l’image
Oui, c’est probablement ça… D’ailleurs, je n’ai jamais su si ces cailloux étaient naturellement posés là, ou pas !
Superbe article, là on touche les fondamentaux de l’image avec des exemples à la fois beaux et didactiques. C’est tellement rare. Je note avec plaisir ton gout pour les contre jour, exercice difficile mais que tu réussit magnifiquement. Encore encore !!
Merci !
JF, est ce que tu m’autorise à publier un lien vers cet article sur ma page FB ?
Oui !
Salut Jean-François,
Merci pour ton très bel article en deux parties sur la composition en photographie dont les « règles » dérivent plus ou moins de celles de la peinture. La simplicité en est une, elle s’appuie sur les jeux de lignes, de volumes, de couleurs complémentaires, de contrastes, de clair-obscur, de rythme, etc. Willy Ronis y était très attaché., notamment au rythme basé sur les nombres impairs. Sa formation de musicien y était sans doute pour quelque chose.
Pourquoi la simplicité convient-elle bien à la photographie ? D’abord parce qu’elle en améliore la lisibilité. Trop de détails sans pertinence avec le thème d’une photo nuisent à sa lecture. Autrement, il faut qu’il y ait convergence entre tous les éléments afin d’arriver à une certaine cohérence, comme sur tes images « misant sur le chaos ».
La simplicité n’est pas « l’organisation » du vide non plus. Je prends pour exemple tes photos de paysages : celui en bleu et jaune du premier article, et les trois du second : la photo prise de la voiture sur un chemin de terre, le très beau paysage d’Islande et l’arbre isolé sur un fond nuageux.
Prenons le paysage islandais par temps d’orage : le regard suit la diagonale de cailloux au premier plan jusqu’à l’arc-en-ciel à gauche pour ensuite longer la ligne montagneuse du fond vers la droite jusqu’à la trouée de nuages. En réalité, le « vide habité » dont tu parles nous attire vers les cimes en évoquant les légendes islandaises.
Une bonne photo est une image qui amorce le début d’un récit. Elle suscite une émotion proche de celle qu’a ressentie le photographe au moment où il a déclenché, comme si elle avait une âme. Rappelons-nous les mots d’Henri Cartier-Bresson à propos de l’acte photographique : « … mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le coeur. » Cela dit, la transgression des « règles »permet aussi de donner libre cours à la créativité, mais dans quelle mesure ?
Deux photos à suivre.
Oui, on est bien d’accord, c’est vraiment ça…
Je l’aime bien cette image ! Simple, sans être simpliste.
Deuxième photo « misant sur le chaos ».
Oui noient vue aussi… Mais ce n’est un chaos, que pour ce qui concerne les bulles (encore que : pas si chaotique, car elles sont organisées selon une sorte de diagonale…)
Le reste de l’image n’est pas si « chaotique » non plus, car plutôt organisé. La partie supérieure sombre, et la moitié inférieur claire… Le sujet bien calé dans les 2/3 à droite.
C’est une photo simple et bien lisible, je je dirais plutôt par l’unité de couleur et par lumière intéressante, que par le chaos…
Tu as raison, la photo des bulles n’est pas vraiment « chaotique ». Elle a été un peu travaillée dans Lightroom, comme tu le sais déjà. En cherchant dans ma photothèque, je me rends compte que je n’ai pas de photo répondant à ta conception du chaos qui n’est bien souvent qu’apparent. Dès le moment où tu cadres ta photo, tu commences déjà à organiser le désordre pour lui donner du sens.
En complément, une image bien tranquille.
Celle-ci correspond exactement à la définition de la « simplification par la silhouette » ! ! !