Voici la suite de notre article : Prise de vue : quelques « classiques » de composition… Dans ce second volet, il s’agit moins de composition, que de figures imposées qui reviennent dans le vocabulaire formel des photographes…
Nous avons tous (même par hasard), réalisé un jour une image basée sur un des principes suivants… Vous allez probablement vous reconnaitre ! Vos commentaires sont bienvenus…
Lire la partie 1 : Prise de vue, quelques « classiques de composition »…
« L’hyper premier plan »
Astuce bien connue des utilisateurs de grand angle : organiser son image à partir d’un premier plan « signifiant »… C’est pratique, notamment lorsque l’on manque de recule. Par exemple, à bord d’un bateau : on a souvent pas d’autre solution. C’est le reflex du reporter de presse, qui essaye d’inclure dans son image, le maximum d’éléments significatifs d’une scène. Afin de raconter toute une histoire en une seule image.
Au premier plan : un personnage ou un sujet. A l’arrière plan, la situation et le contexte… Et éventuellement un troisième élément dans un coin, pour apporter encore plus d’information. Relire à ce propos : 16-35 mm + 70-200 mm = photo journalisme. Le travers (une fois de plus), c’est de faire toujours le même genre d’images. C’est pour cela, que j’ai fini par me débarrasser de mon zoom 16-35 mm f/2.8 (trop facile finalement), au profit d’un Sigma 24 mm f/1.4. Relire : Le Sigma 24 mm f/1.4 Art : mon objectif préféré.
Le « plein cadre »
Remplir le cadre avec votre sujet quitte à éliminer l’arrière plan… Quitte à le couper un peu : rien de grave, tant que ça claque ! Si le sujet sort un peu du cadre, il n’en sera que plus présent… Robert Capa avait dit : « si vos photo ne sont pas assez bonnes, c’est que vous n’étiez pas assez près ».
Le « point de vue en contre-plongée »
Selon que vous photographiez votre sujet d’en haut, ou d’en bas : l’impression donnée par l’image sera très différente… La contre-plongée (vue par en dessous), a tendance à rendre le sujet plus immense, plus impressionnant et dominateur.
Le « point de vue plongeant »
Un point de vue légèrement plongeant est plus naturel et plus fréquent. La vue plongeante est courante notamment pour photographier de petits objets : on comprend facilement qu’un objet est de petite taille lorsqu’il est vu de dessus, ce qui correspond au point de vue habituel d’un être humain (on imagine mal un plateau de sushis photographiés en « contre plongée »)…
En paysage, la vue « d’en haut » permet de voir plus de choses bien entendu et permet de voir plus loin… Généralement en abandonnant l’idée de montrer le ciel (on ne peut pas tout avoir). Elle devient plus fréquente depuis la démocratisation des drones d’ailleurs : mais ça ne fait pas toujours de beaux paysages pour autant… Faute de premier plan.
La « belle lumière »
Tôt le matin, ou en fin de journée, c’est évidement la « belle lumière », appréciée des photographes : forte, chaude, contrastée… C’est le moment de mitrailler. C’est en vous plaçant perpendiculairement à l’axe de la lumière, c’est la que vous aurez le plus de contrastes sans sacrifier les couleurs (lumière latérale).
Plus vous serez à contre jour, plus le contraste augmente, mais les couleurs disparaissent progressivement… En vous tournant de l’autre côté (dos à la lumière), vous récupérez des couleurs mais perdez en contraste.
La « perspective atmosphérique »
Elle suggère la profondeur et la distance… Tenter de l’éliminer (avec un filtre sois-disant « anti voile atmosphérique ») est une bien mauvaise idée. Appliquez ce filtre sur toute votre l’image : voilà le meilleur moyen de massacrer une photo…
Les peintres de la renaissance, ont compris les premiers comment la dessiner, à l’aide de couleurs pastelles, plus claires, moins saturées, moins contrastées et plus froides à l’arrière plan. Au contraire : au premier plan, remontez le contraste, réchauffez les couleurs et leur saturation.
Les « confrontations d’échelles »
Rien de plus ennuyeux que de photographier des choses de même taille. Si vous confrontez des éléments d’échelles différentes, vous allez recréer une « métaphore » du monde réel : ou le microscopique côtoie de gigantesque… D’une façon ou d’une autre, tentez d’introduire un « effet d’échelle » dans vos paysages.
Les « contre-jours »…
Il ne s’agit pas tant d’une astuce de composition, qu’une astuce de photographie en général. Souvent, peu importe la composition lorsque l’on tourne son objectif en direction de la lumière. Car le contraste d’un contre jour se suffit généralement à lui-même. Relire cet ancien article : Prise de vue : osez le contre jour.
On peut éventuellement combiner contre-jour et bokeh à grande ouverture. Ce qui engendre souvent du « flare » avec une diffusion de la lumières parasite qui nimbent le sujet dans un brouillard lumineux (souvent intéressant). Si au contraire on ferme le diaphragme, on obtiendra un effet « d’étoile » : moins de reflets parasites et plus de contraste.
Le « bokeh » : arrières plans flous…
A la limite, voilà qui ne demande pas beaucoup de talent. Mais nécessite un porte monnaie bien garni. Encore que… Avec un simple EF 85 mm f/1.8, on obtient déjà un bokeh considérable (relire : Ce qui compte c’est l’objectif : partie 2). Plus on sera proche du sujet, plus l’arrière plan sera éloigné, plus la focale sera longue et l’ouverture large : plus on obtiendra un fond flou. Pas si compliqué.
Attention, cela peut-être répétitif, ici comme ailleurs il faudra avoir un sujet » dans le cadre. C’est le sujet qui fait la photo. Pas l’arrière plan flou (qui n’est pas un sujet en lui-même, juste un aspect formel)…
Contrastes « chaud – froid »…
Souvent le crépuscule, puis les images urbaines de nuit, permettent d’exploiter les contrastes de couleurs « chaud – froid ». C’est parfois ce qui donne ce côté si attractif aux images de nuit. De jour, il est plus rare de trouver ce genre de contrastes naturellement.
D’ailleurs, c’est très étonnant de constater lorsque l’on demande à des photographes débutants quelle serait la première chose qu’ils désirent « savoir faire » en matière de photo : trois fois sur quatre, leur réponse est : « réussir des photos de nuit ». Etonnant, non ? Et bien je suis pret à parier, que ce sont les contrastes chaud – froid qui les attirent vers la photo de nuit… Comme la lumière attire les papillons les soirs d’été…
Les « textures »
Ici l’enjeu est de reproduire et d’exagérer la matière… Une lumière dure et rasante, devrait vous y aider. Ainsi qu’un peu de « post traitement », mais attention à l’abus du curseur « Clarté » : qui est dangereux pour la santé de vos images : tellement reconnaissable, tellement systématique…. La plupart des gens qui l’utilisent pour rehausser leurs textures ne parviennent qu’à massacrer leurs images. Mieux valait faire une belle photo avec de la bonne lumière.
Les « reflets multiples et transparences des plans »
Il ne s’agit pas ici d’une forme de « composition » mais plutôt d’un élément formel pratique, pour introduire un peu de hasard et de surprise dans une image. Lorsque je me promène en ville et que je n’ai plus d’idée : je recherche reflets et transparences qui permettent de mélanger plusieurs plans. Une source d’inspiration infinie… Mais attention à ce qu’elle ne se transforme pas en habitude, en « maniérisme ».
Les « silhouettes intriquées », cachées, ou suggérées
Je trouve intéressant qu’une silhouette à contre jour soit à demi lisible, ou à moitié fondue dans le noir. La définition de Intriquer est : « Emmêler des choses, les enchevêtrer les unes dans les autres : Intriquer des fils, des motifs ».
Il est rare que cela marche et donne quelque chose du premier coup. Pourtant je persiste à chercher assez souvent à composer dans ce sens… Il faut admettre le risque que lorsque l’on recherche des choses compliquées, souvent on ne trouve rien. Mais si l’on ne recherche rien, il sera encore plus rare que les choses intéressantes se présentent d’elles-même devant vous.
Chercher à réaliser des choses compliquées au risque d’échouer : voilà bien la seule façon connue d’avoir une chance de se différencier de toutes la choses faciles, que la majorité des gens font… Justement, parcequ’elles sont faciles. Dit plus simplement : prenez des risques, c’est l’unique moyen de créer la surprise et l’intérêt.
Le « vide » ou « l’espace négatif »
Intégrer une zone de vide comme élément principal de la composition est assez difficile. Mais très formateur et peu donner des résultats intéressants. Le tout est de rester « zen », si ça ne marche pas du premier coup ! Photographier l’absence de forme, peut faire ressortir ce qui n’est pas immédiatement visible au delà. Exactement comme dans la cuisine asiatique : le « non goût » (du moins le fade) sert a mieux ressentir le goût un peu plus tard.
« L’espace ouvert devant le sujet »
Il est généralement plus agréable de laisser un espace ouvert devant le sujet, notamment si il se déplace, cela ajoutera de la dynamique à votre image… Mieux vaut également laisser un espace ouvert, dans la direction ou regarde une personne.
Si vous faites l’inverse, vous pouvez éventuellement tenter de créer un « malaise volontaire » : attention, il faut que l’on comprenne que c’est voulu. Et non une maladresse…
« L’éllipse »
Ici, le sujet n’est que suggéré de façon élliptique… Il ne s’agit que d’une évocation, non d’une description. « Suggérer, c’est créer. Décrire, c’est détruire », avait dit Robert Doisneau. Par exemple, lorsque vous photographiez l’ombre portée d’un sujet, plutôt que le sujet lui-même (un classique en Street photo)…
Définition littéraire de l’éllipse : « procédé grammatical qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci. Elle oblige le récepteur à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence.procédé grammatical qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci. Elle oblige le récepteur à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence ». Voilà qui est intéressant à appliquer en photographie…
« Sujets en nombres impaires » ?
Je doute personnellement que cette règle présente… le moindre intérêt. Mais il est vrai que l’on ne compose pas de bouquets avec un « nombre paire » de fleurs. Ainsi, un nombre impaire d’éléments serait plus agréable en photo ? Jugez par vous-même, avec ces exemples contradictoires :
Le « format carré »
Tout à fait entre nous, je trouve ce format trop facile… J’ai l’impression, que quoique l’on cadre en format carré : c’est bien ! D’ailleurs, pourquoi instagram, vous propose-t-il de préférence ce format carré ? Tout simplement, parceque c’est le plus facile. Essayez, vous verrez : ça marche presque à tous les coups… Vous aurez rapidement l’impression d’être très bon photographe, grâce au format carré !
Les exemples ci-dessous s’afficheront au format carré en vue agrandie, cliquez dessus :
Lire la partie 1 : Prise de vue, quelques « classiques de composition »…
Ecrire des articles de fond et des test, prend énormément de temps… Mais c’est ceux-là qui vous intéressent le plus (et moi aussi). Je ne sais combien de temps je pourrais continuer à enrichir ce blog (qui existe depuis plus de 10 ans) sans rémunération directe. En effet, depuis que le Mensuel Déclic Photo a disparu, l’écriture des « tests terrain » n’est plus financée en quelque sorte).
Donc pour « garder le rythme », je compte un peu sur votre « investissement » sur ce blog, que vous pourriez faire par vos dons via Paypal. C’est rapide, sécurisé à 100% et facile ! Merci d’avance et bonne lecture…
La première partie est à lire ici :
https://photoetmac.com/2018/05/prise-de-vue-quelques-classiques-de-composition-1-2/
Plutôt que le coucher du soleil et l’heure dorée, j’ai appris à apprécier le lever du soleil. Déjà, c’est un sujet moins vu et revu, et ensuite la lumière est tout aussi douce, les environnement bien plus vides (surtout urbains) et la lumière est moins chaude (enfin différemment chaude, moins saturée je dirais). Par contre, il faut se lever tôt le matin. Chose pas donnée à tout le monde.
Une autre figure imposée, pour moi, c’est l’ouverture d’un site, et l’exposition de (petites) séries. Certaines photos sont assez quelconques seules, mais prennent une toute autre dimension en série. Alors il ne faut pas une série trop petite ni trop grosse (5 à 15 images forment un ensemble que je trouve plutôt conséquent sans noyer le lecteur).
Et enfin : l’impression. On réalise alors que les nuances sombres sont nettement plus riches que ce que peut renvoyer notre écran 8 bits (sauf pour les riches qui ont un écran 10 bits/HDR ; espérons que le 4K/10 bits se démocratise un jour, pour profiter de photos encore plus belles sur nos écrans (et dans quinze ans le 8K/12 bits pour visualiser direct les RAW)) et ça offre une nouvelle dimension supplémentaire.
Formidable article mon cher Jef, c’est ce genre d’article qui me manque et qu’on trouvait au début de ton site (l’époque d’iview media pro).
Un article que je conseille à tous, débutant ou photographe confirmé.
Merci pour tout le travail que tu fais pour nous.
La bise
Ahhhh, oui… superbe commentaire l’ami ;-)
L’époque de View media pro : ça remonte à 2006 quand même… ahah ! ça nous rajeuni pas !
Et oui c’est
à causegrâce à toi que j’avais acheté un bundle iView media pro + Dxo et si mes souvenirs sont bons c’était avant que lightroom ne sorte…Putain… du boulot cet article bravo !!
Merci pour ces 2 super articles sur les différentes pratiques photographiques. Cela change des débats sur le matos.
N’hésites pas à nous alimenter encore sur ce genre d’articles car, moi, j’adore !
Si tu pouvais nous livrer 1 ou 2 de tes astuces au passage, comme par exemple pour réaliser un beau contre-jour et une belle ombre chinoise (mesure spot ou sous-exposition…).
Un grand merci pour ce superbe article, Jean-François !
Un appareil photo numérique au format carré, serait un non sens… ce serait absolument débile et personne n’achèterait ça !
Si cela a existé en argentique, c’était juste pour des raisons économiques, car il était trop couteux de photographier en plus large avec le format de l’époque et le prix des films…
Et qu’un format vertical (encore plus économique) était encore moins pratique (mais il est vrai que le format vertical a été tenté pour des raisons économiques, mais vraiment c’était encore pire)…
Juste par curiosité : selon vous quelles images démontrent que je ne maitrise pas certaines composition ? Je suis curieux de la savoir (juste pour savoir, SVP ;-)
« Pas mal de monde intéressé par un 6×6 numérique. »
Un 5,3×4 numérique, c’est un H6D (ou l’équivalent PhaseOne) et ça coûte 35.000€. Sans optique. Alors 6×6 ça coûterait monstrueusement cher. Sans compter le besoin de faire un tout nouveau système/monture, acheter les optiques, etc.
Donc « pas mal de monde » parmi les gens qui ont 50 ou 100k€ à mettre dans un appareil photo, peut-être.
Non, non, pas vexé du tout ;-)
lorsque quelqu’un confrère critique mes photos, ça m’intéresse toujours… c’est tout ! J’essaye de comprendre en quoi, je peux améliorer les choses. Après je regarde les photos du photographe en question, et si ses propres photos m’impressionnent, alors je me dit qu’il y a toujours des choses à apprendre de la part d’autres photographes. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai progressé et que je continue de progresser…
Il serait intéressant d’expliquer un peu en quoi et comment, ces espaces négatifs pourraient être amélioré (et si vous aviez des exemples, alors c’est encore mieux).
Concernant le cadrage carré : je persiste : idée débile ! Je ne vois pas ce que ça apporterait par rapport à un capteur Full Frame (que l’on peut recadrer autant que l’on veut en carré).
Il faudrait faire un capteur de 36 x 36 mm, ce qui alourdirait encore plus l’appareil (qui est déjà assez lourd et encombrant comme ça).
Imaginons que l’on fasse un APS-C carré : il serait aussi lourd et encombrant qu’un Full Frame : dans ce cas, pourquoi ne pas prendre un Full Frame au ratio 3/2, directement : qui lui présente l’avantage de nous laisser le choix.
Car personne n’a envie de faire 100% de photos carrées (sauf peut-étre 0,5% des photographes, parmis les plus illuminés)
Ii l’on est d’accord là-dessus : alors on sera d’accord sur le fait qu’un capteur carré est idiot ;-)
Si c’était malin : quelqu’un l’aurait fait… (tous les constructeurs sont prêt à tout pour vendre des appareils : si il y avait un « marché potentiel », quelqu’un s’en emparerait). La preuve il y a des Modes panoramique et il y a eu des appareils panoramiques (nombreux).
Mais 100% de format carré : c’est juste idiot, donc personne ne le fait… Car personne ne l’achèterait !
Tout simplement… Faites un sondage !
Beh en fait quand on recadre au format carré un FF on n’utilise pas 36×36 mais 24×24… après c’est un débat un peu stérile, rien n’empêche de recadrer au format carré une image prise en 3×2, 4×3 ou 16×9 comme rien n’empêcherait de recadrer un format carré en 3×2, 4×3 ou 16×9 suffit de couper en haut et/ou en bas. On n’a pas envie non plus de faire 100% de photos 3×2 ou 4×3, en fait, mais je suis d’accord qu’un capteur carré serait moins pratique, les 3×2 et 4×3 sont plus centrés (un peu à couper pour passer en 16/9 et un peu à couper pour passer en carré). Après, tant qu’on ne fera pas des capteurs ronds ou des objectifs rectangulaires, on n’utilisera jamais toute l’optique ;) .
« C’est le sujet qui fait la photo. Pas l’arrière plan flou (qui n’est pas un sujet en lui-même, juste un aspect formel)… » à faire tourner sur le forum chassimages dont les membres se bagarrent pour savoir qui a le meilleur flou dans des discussions de 50 pages lol.
Ce forum n’étant (pour 95% de son contenu), qu’une accumulation d’âneries (les 5% intéressants se reconnaîtront… peace) : je suis bien content que l’on y trouve à peu près exactement l’inverse, de tout ce que je raconte sur mon blog depuis 2004…
Par exemple sur l’importance de la dynamique, qui est le truc le moins utile du monde en photo… Qu une lit on pas comme conneries aussi à propos des logiciels et de Lightroom spécialement ! C’est pathétique.
Apprendre la photo sur les forums (comme Chasseur d’Image) : c’est un peu comme si l’on voulait apprendre à lire et à écrire à ses enfants… en ne les inscrivant qu’au Club Mikey (et encore uniquement au mois de juillet aout) !
Non : pour apprendre quelque chose, mieux vaut aller dans une vraie école…
Si j’ai crée ce blog, c’est aussi parce que ce genre de forum sont des « alambiques »… ne pouvant que promouvoir les idées les plus « simplettes »… Pour en pas dire le plus bêtes ! Seules les grandes gueules (qui n’ont qu écart à faire), peuvent y imposer leurs idées.
Ceux qui savent, n’y participent pas ! Et ceux qui y participent, font semblant de savoir…
Mais comme 95% des gens, ont envie de faire 70% de photos en horizontales… + 20% de photos verticales et peut-être +/- 10% de photos carrées !
C’est assez logique de ne pas proposer à la vente que des capteurs rectangulaires ! Sachant qu’ils ne seront utilisé que rarement pour faire du carré.
Un capteur carré serait considéré comme un gaspillage inutile, par au moins 95% des utilisateurs. Qui regretteraient : soit d’avoir un capteur inutilement petit…. Soit un appareil photo inutilement encombrant.
Bref : idée, débile… de chez débile !
Je ne sais pas mais c’est tellement évident ! ! !
Débile, à tous points de vue : du point de vue de l’optique, de la mécanique et bien entendu du point de vue commercial…
Et même écologique : fabriquer un truc inutile qui n’intéresserait personne : c’est de la pollution inutile.
Un petit HS un sujet fort interessant et fort bien traite: Panasonic avait bien fait plusieurs appareils avec différents formats « natifs », dont le 1:1.
Le dernier en date dont je me souvienne est un compact m4/3 avec objectif intergre, mais il s’agit d’un crop. Sur un format 3/2, on ne récupère que 12MPix sur les 16 présents (je parle encore de mémoire). Dommage.
Un « vrai » format carre (36 x 36, et non 24×24 issu du crop) serait pas mal, interessant, mais je doute qu’il ai beaucoup d’acheteurs.
Merci Jeff pour cet article très intéressant et fort utile, à lire et relire donc. Tu as dû passer un peu de temps à la terrasse de ton établissement préféré pour le rédiger…(et j’ai noté le clin d’oeil, Japon 2016)
Moi je vois plusieurs intérêts au capteur 36×36 mm, qui serait le plus polyvalent.
– Pas besoin de nouvelles optiques, les optiques plein format couvrent le 36×36 mm !
– Possibilité de faire du format carré à pleine résolution.
– Posibilité de faire du 24×36 avec la même qualité qu’un plein format traditionnel.
– Et aussi du 36×24, c’est à dire de cadrer en vertical sans basculer l’appareil !
– Et tous les autres formats, 4:3, 5:4… en vertical et horizontal !
A mon avis ce serait le format de capteur le plus polyvalent et qui exploiterait au maximum les optiques.
Le 24×36, c’est déjà un recadrage par rapport au cercle couvert par l’optique. Alors le recadrer en carré (24×24 mm), c’est vraiment du gâchis !
En plus, sur un hybride cela n’augmenterait quasiment pas la taille de l’appareil (pas de miroir plus grand à caser…).
Le seul frein, ce serait le prix un peu plus élevé du capteur.
En reflex ça implique de redesigner intégralement les module autofocus et cage reflex (avec miroir, miroir secondaire). En fait c’est même impossible tel quel, parce que le tirage optique reflex est conçu pour un format 24×36 (le miroir au repos est à 45°, et prend donc 24/sqrt(2) en épaisseur, cette épaisseur est difficilement compressible et probablement pas possible en 36×36).
Par contre sur un mirrorless oui c’est sans doute jouable.
Très bel article ! Les leçons de photo c’est tout de suite beaucoup plus parlant quand c’est bien illustré…
Et là je suis scotché par la qualité des photos : beaucoup de belles choses et quelques photos excellentes, bravo !
Par contre, pas d’accord pour le format carré… D’ailleurs ce sont les moins réussies de votre sélection !
Et je dirais même que certaines fonctionnent mieux en 24×36. Les N° 1, 4 et 9 par exemple, je les trouve mieux sur les vignettes 24×36 qu’en carré !
Un grand merci Jean-François pour ces deux très beaux et très intéressants articles sur la prise de vue et la composition ! Ça ne fait pas de mal de temps à autre de revoir les règles de base pour mieux les transgresser dans un second temps… Qui ne tente rien, n’a rien. Et les photos sont magnifiques ! De belles idées dont on peut s’inspirer pour son propre travail tout en laissant libre cours à sa créativité.
Merci pour ces deux articles que je vais garder sous le coude.
Et bien sur superbement bien illustrer avec tes magnifiques photos !
Merci pour cet article.
Ne mérite-t-il pas l’édition ?
J’acquiers de temps en temps un ouvrage photo… et ne dois pas être le seul puisque plusieurs auteurs sévissent en toute impunité alors que vous dites des choses plus frappantes illustrées de photos non à la portée de tout un chacun.
Merci, j’ai publié 5 ou 6 livres entre 2005 et 2010…
Mais je considère que ce n’est plus suffisamment rentable pour un auteur Français, d’écrire en Français (pour le marché Français).
Du coup, on ne manque pas d’ouvrages américains (écrit en anglais puis traduits), qui sont immédiatement rentables pour leurs auteurs (même si le livre est médiocre), car le marché Anglophone est beaucoup plus large…
DU coup, je préfère publier sur mon blog : au moins j’ai un contact direct avec mes lecteurs. Et pas besoin du regard extérieur d’un éditeur (qui ne servait pas à grand chose, au vu de mes expériences passées).
Bonjour Jean François…
Je ne commente que peu, et le peu de fois que je l’ai fait c’était parce que je n’étais pas trop d’accord. Mais je continue à venir régulièrement… et je voulais quand même vous dire un grand bravo pour ces 2 articles sur les compositions !
Et les photos illustrant ces articles sont magnifiques pour beaucoup d’entre elles, j’apprécie beaucoup votre regard ! Autant que ce soit dit.
Il y a peut être des gens comme Rico qui vont aller dire qu’il n’y a pas que du bon sans en dire beaucoup plus de peur de vous vexer (alors que mois aussi j’aime quand on critique mes photos, sinon comment avancer)… mais dans la globalité, vous tenez votre style et c’est très homogène. Alors merci pour le partage de vos clichés. Il y a un endroit où on peut en voir plus ?
Merci du retour C’est sympa…
Un peu plus de mes images ici (et des images anciennes aussi) : http://www.vibertphoto.com
Que je tiens trop peu à jour malheureusement ;-)
Merci beaucoup !