Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Et même, « inutilement » compliqué voire « tortueux »… C’est la première réflexion que m’a inspiré la lecture du » DAM Book en Français » (DAM signifiant Digital Asset Managment), ce qui donne : » Catalogage et flux de production pour les photographes « , brillament traduit par mes collègues Volker Gilbert et Gilles Théophile.
Soyons franc : en dépit de l’excellente traduction (que je tiens à souligner), je déconseillerais ce livre à tous les « non experts » c’est à dire à 95% des photographes amateurs ou professionnels…
L’éditeur aurait mieux fait de commander un ouvrage plus court, plus synthétique (ce qui demande un vrai effort d’écriture) et beaucoup plus « à jour » des tendances récentes… Car ce DAM Book n’est que la mise à jour d’un ouvrage déjà dépassé (disons, en partie dépassé).
Tout le problème, est que les lecteurs novices seront bien en peine de deviner, ce qui est (ou n’est pas) dépassé, dans ce livre qui se veut être « référence ». Je n’ai pas l’habitude de descendre en flamme des bouquins. J’en reçois pas mal et de bien plus mauvais que celui-ci, la moitié des livres techniques de photo étant totalement inintéressants ou insignifiants. Dans ces cas-là, il suffit de ne pas en parler !
Mais ce DAM book a toutes les apparences du guide crédible ! Bien réalisé, très illustré et documenté : une « sorte de Bible », ce qui le rend d’autant plus dangereux pour ses adeptes éventuels. Car il risque de vous orienter sur de bien mauvaises pistes et de vous conduire à imaginer qu’un flux de travail « doit nécéssairement » être très compliqué, pour être efficace et sécurisé… Alors que c’est au contraire la simplicité, qui est mère de sûreté et d’efficacité.
Ce bouquin me semble donc totalement à côté de la plaque ! Une opinion qui n’engage que moi et que d’autres ne partageront pas forcément… Ce sera donc à vous, de vous faire votre idée ! J’invite donc tous les lecteurs de ce livre, à préciser en commentaire, ce qu’ils ont pu en tirer. Et au delà de la discussion sur cet ouvrage, je vous invite à ouvrir le débat sur le « flux de travail photo en 2010 ».
Pour les experts, seulement…
Toutefois, certains photographes experts en gestion de photothèque, liront éventuellement le DAM Book, par curiosité… Ils y trouveront quelques idées intéressante. Et surtout, ils disposeront d’un panorama de tout ce qu’il est possible de faire (mais ce n’est pas parceque quelque chose existe, qu’on doit l’adopter).
Le DAM Book risque par contre, d’aiguiller tous les autres sur d’assez mauvaises voies, (auxquelles ils n’auraient pas pensé tout seul, c’est ça le drame ;-) Par exemple laisser croire que renommer systématiquement ses images est une nécessité (cela peut l’être, mais pour une minorité d’utilisateurs). Ce livre peut aussi vous conduire à utiliser un logiciel de conception ancienne dont on ne connait pas précisément le devenir (je veux parler d’Expression Media récemment racheté par Phase One)…
Mais il y a pire : le DAM Book pourrait vous pousser à convertir toutes vos images en DNG ! Ce que je considère comme « assez catastrophique » (j’en reparle plus bas). Heureusement, je connais beaucoup plus « d’ex utilisateurs du DNG », que d’utilisateurs récents du DNG…
Tout ça pour ça ?
Articulé autour d’un plan très alambiqué, le résultat me semble être exactement l’inverse de ce que devrait être un bon bouquin sur le workflow photo. J’avais déjà lu en 2005, la première version de cet ouvrage en Anglais (il n’était pas encore traduit). J’avais déjà trouvé la description du flux photographique inutilement « sinueuse »… Toutefois une chose m’avait intéressé : il était un des seuls ouvrage disponibles (sinon le seul), à décrire un workflow basé sur iView Media Pro.
Hors, il n’existait rien de mieux qu’iView Media Pro à l’époque, (j’en ai très souvent parlé). Mais ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui et ce logiciel ne peut plus être considérer comme un bon choix (sauf dans certains cas très particuliers)…
Nous avons changé d’époque…
Cette nouvelle édition du DAM BOOK continuer d’évoquer un workflow articulé autour de ce logiciel (un chapitre de 40 pages lui est intégralement consacré). Qu’on se le dise : bien que récemment racheté par Phase One, il a été trop longtemps abandonné par Microsoft à son destin (sa dernière version nommée Microsoft Expression Media 2.0.2, date plus ou moins de mars 2009).
Je trouve donc extrêmement discutable d’orienter les lecteurs vers une voie, probablement sans issue, en ometant toute information sur la destinée « aléatoire » du logiciel (d’ailleurs au moment ou le livre a été publié, Expression Media n’avait pas encore été racheté et son développement était totalement suspendu).
Aujourd’hui, on ne sait encore rien de ce que Phase One sera capable d’en faire… La seule bonne solution serait de le fusionner avec Capture One, en vue de réaliser un « tout en un », comme le sont Lightroom et Aperture. Autant repartir d’une page blanche face à un tel défi. Par ailleurs, je doute que Phase One dispose des équipes de développement capables de mener à bien un projet aussi ambitieux. On le leur souhaite. Mais de là, à parier toute la gestion de son stock à long terme la dessus… il y a un pas que je n’encouragerais personne à franchir.
On lira heureusement avec plus d’intérêt le chapitre 9 (de 46 pages), entièrement consacré à Lightroom 2 (chapitre déjà légèrement dépassé puisqu’il ne prend pas en compte les nouveautés de LR3). La question des différences entre Lightroom et Bridge aurait également mérité de plus amples explications (un choix qui coûte cher : pas moins de 700 €)… Plus intéressant, le chapitre 10 (de 38 pages) est consacré à Bridge et ACR. Malheureusement il se termine par une abomination (selon moi) : on vous invite de convertir vos images traitées, en DNG. Ce que je vous déconseille vigoureusement (la question est développée plus bas)…
Du côté des bonnes choses
Du côté des bonnes choses, un long chapitre (le 3) est consacré aux métadonnées. Il est intéressant et s’avérera utile à tous… Utile également, les pages consacrées à la notation par étoile (notamment si vous n’avez pas élaboré votre propre méthodologie). Car si l’on veut être rapide et efficace, il est toujours bien de structurer un peu sa façon de procèder (j’enseigne la même méthode « progressive » lors de mes cours sur Lightroom).
Les rappels sur la notion de .xmp sont tout aussi vitaux (comme le sont les fichiers .xmp eux-mêmes… Qu’en aucuns cas vous ne devez » supprimer parcequ’il ne font pas joli dans les dossiers « , comme je l’ai déjà entendu ;-)
Les quelques pages consacrées aux données GPS sont à mémoriser dans un coin de nos tête, pour le jour ou tous les APN seront équipés de modules GPS (ce que je trouve bien long à venir). Les pages consacrées aux disques durs sont intéressante, mais incomplètes… Notamment à propos des systèmes RAID 1 qui sont si faciles à installer sois-même grâce à Mac OSX (seulement 4 pages y sont consacrées, alors que c’est vital et si facile à faire sois-même)…
Malheureusement, en se voulant encyclopédique, l’auteur noie les points vitaux sous une énorme masse d’informations qui seront inutiles à la plupart des photographes… Sans parler de quelques tartes à la crèmes et banalités ennuyeusement diluées sur des chapitres entiers, qu’il aurait fallut absolument couper…
Quel « capharnaüm numérique » !
Osons le dire : les notions de fichiers de travail et de fichiers archivés prônées par ce livre sont à oublier… Quel « capharnaüm numérique » quand on y pense !
Les choses doivent être beaucoup plus simple que cela : une base de donnée (Lightroom ou Aperture), un seul exemplaire des fichiers… Le tout stocké sur disques RAID 1 (ou 5). Plus deux ou trois sauvegardes sur disques à l’exterieur, régulièrement mises à jour… Point final, rien de bien compliqué ! Et pour faire plus simple, je me débarrasse des TIF et JPEG exportés dès le livre ou le magazine imprimé. Je ne conserve que les RAW et leurs ajustements en .xmp, tout le reste est du consommable…
Quel besoin de s’encombrer de sauvegardes sur disques optiques qui sont terriblement lentes : mieux vaut les remplacer par 2 ou 3 sauvegardes sur disques. Plus fiables et 1000 fois plus rapides ! Sur ce point le livre à 5 ans de retard…
Lorsqu’une procédure de sauvegarde devient contraignante (et les sauvegardes sur disque optiques le sont terriblement), il y a de grandes chances pour qu’elle ne soit jamais rigoureusement et systématiquement effectuée. Qu’on se le dise : au prix des disques dur (depuis 4 ou 5 ans déjà), persister à graver des disques optiques (à la fiabilité discutable), est totalement préhistorique.
Qui a peur du renomage des photos ?
Le chapitre sur le renomage des fichiers ne me convient pas trop, comme vous pouvez vous en douter… Il sera néanmoins utile à 5 ou 10 % des photographes. Mais dans le même nombre de pages, il aurait aussi été nécessaire d’expliquer les avantages et inconvénients (il y en a pas mal) du renomage… Afin que chacun puisse choisir s’il en a besoin (ou pas).
Précisons que pour certains professionnels le renomage des fichiers est indispensable, mais pas pour tout le monde ! Il se transforme parfois en véritable source de problèmes et de perte de temps, c’est ce que je constate très régulièrement chez les photographes pro (ils se reconnaitront) pour lesquels j’interviens… La moindre des choses serait d’avertir les adeptes du renomage : si vous renommez, vous devrez être extrêmement rigoureux.
Le choix fatidique de la conversion en DNG !
La conversion systématique en format DNG est à proscrire ! En plus d’être inutile, le DNG présente l’énorme défaut de vous faire perdre » l’essence même » de vos fichiers RAW qui ne pourront plus êtres ouverts par le logiciel du fabricant de l’appareil. Vous interdisant ainsi, de profiter des avancées des futurs moteurs de développement des fabricants d’APN. Qui sait, de quels merveilles seront capables Nikon Capture NX4 ou Canon DPP5 ? Pourquoi fermer des portes, alors qu’on ne gagne rien en échange…
Démonstration par l’absurde, le DAM Book trouve très bien qu’un DNG pèse moins lourd, que le RAW à partir duquel il a été produit. Ce n’est pas un miracle, seulement la preuve que des informations (propriétaires à Canon, Nikon, etc…) ont étés irrémédiablement détruites (ou compressées), lors de la conversion en DNG… Ne faites pas confiance au DAM Book sur ce point : fuyez à tous prix le DNG qui ne présente aucun intérêt, (ou des avantages très anecdotiques, comme se débarrasser des .xmp, ou d’afficher un preview de l’image ajustée dans iView Media Pro).
D’autant que si Adobe DNG Converter est capable de convertir un fichier RAW d’un type donné, en DNG… Cela veut aussi dire que ce type de fichier RAW, peut être directement ajusté par Lightroom ou ACR (qui utilisent le même moteur), directement et sans conversion… Ce qui à l’énorme avantage de laisser le choix d’un processus paral
Eh bien tu vas encore te faire des copains…
En fait le seul média libre n’est pas Radio Bistrot, il y a AUSSI MacandPhoto et on ne le dit pas assez!!!
Perso je renomme mes fichiers en leur donnant le nom du bled ou la région ou j’ai pris la photo.
C’est tellement facile à faire avec LR que c’est dommage de s’en priver et cela me donne une possibilité de recherche supplémentaire soit dans LR soit dans le finder du mac.
ET pourquoi ne pas appliquer quelques mot-clefs à la place… C’est encore plus rapide (d’un coup sur des milliers d’images), plus précis et plus confortable (tu n’est pas limité par les 256 caractères du nom de fichier ridiculement réduits)…
Et question recherche, c’est 100 fois plus efficace : que ce soit dans le Finder, sur le net ou dans un logiciel !
Le renommage n’est une obligation que pour les pro qui doivent impérativement respecter les demandes de leur agence… (vu qu’elles disparaissent à vue d’oeil, bientôt plus personne ne sera concerné).
Pour tous les autres : ce n’est qu’une perte de temps !
on est bien d’accord sur l’inutilité et le risque de la conversion en DNG d’autant que rien ne dit que dans quelques années on ne découvre un bug dans le convertisseur DNG. L’avancée serait que tous les appareils produisent nativement du DNG pour assurer la perénité du format.
renommer ses fichiers n’a plus tellement de sens aujourd’hui si on gère ses fichiers en utilisant un catalogue/bibliothèque et les métadonnées. La seule raison de renommer ses fichiers serait pour éviter d’avoir des fichiers avec le même nom dans un même répertoire. Ce qui est évitable facilement en adoptant une structure Année\Année – Mois\Année – Mois – Jour
et même si on a plusieurs appareil il suffit juste de les configurer à la base avec des préfixes différents.
Les noms de fichiers n’ont pas à être porteur de sens, c’est le rôle des métadonnées.
Quel bonheur de découvrir tous les jours (ou presque) tes post sur Macandphoto !
A bas la langue de bois ! ! ! Perso je suis 100% d’accord avec toi sur ce livre que j’ai acheté et qui m’est tombé des mains. Trop complexe et trop brouillon. Pas utile…
Oui, Florent ! ET même si l’on travaille avec deux appareils neufs, qui produisent des images portant le même nom (genre _MG_0001.CR2 ), et que celle-ci tombent dans le même répertoire… alors Lightroom ajoute un suffixe au second fichier lors de l’importation ! Pas de soucis..
On classera alors les images par date de prise de vue (il est par contre mieux que la date des appareils soit parfaitement synchronisée, je ne sais pas si c’est précisé dans le DAM Book)…
En fait j’utilise les collections / sous-collections pour la géo : France / Savoie /
le nom du fichier sera le niveau le plus fin pour la géo par exemple Annecy.
Les mots clés pour la description de la photo :
lac, bateau, montagne, neige, ville, canal, rue etc
Comme ça je peux voir toute les photos d’Annecy d’un coup
ou toutes les photos avec le mot clé lac.
C’est sur que je pourrais me passer du renommage mais franchement cela ne me prend pas de temps parce que je fais mes 100 photos d’Annecy d’un coup en conservant la numérotation du boitier.
Et surtout, historiquement, je me suis tellement fait…suer… quand je suis sorti de cette daube d’iPhoto
qu’au moins si une fois je devais changer de soft (je doute mais on ne sait jamais) les noms des photos me donne une sécurité en cas de cata…
Mmm ! Je sens qu’il va y avoir du sport en commentaire en bas de ce post.
Les inquiets vopnt défendre le renommage, les paranos vont défendre le DNG… et les réalistes seront probablement d’accord avec JF sur l’inutilité de ce bouquin et l’intérêt de Lightroom pour simplifier le workflow.
Pour ma part je suis passé par de longues années sur iView, puis par Bridge, puis par Lightroom et depuis tout est bien plus simple !
Je dois malheureusement confirmer cette analyse. Je suis un garçon un peut entêté, du coup j’ai lu et re-lu (malgré son caractère indigeste) « LE » Dam Book. Présenté comme étant LA bible de la gestion des fichiers, j’ai fini par me dire que j’allais continuer a faire mes petites sauvegardes sur disques dures en RAW avec les noms d’origines.
pour répondre à Chrsb63 :
utiliser les mot-cles est la meilleur sécurité qui soit (au cas ou tu veuille changer de logiciel)… Car ils sont normés et lisibles par toutes les applications aujourd’hui.
Attention aux collections : ce sont des regroupement virtuels « propriétaires » à Lightroom (qu’il sera peu pratique de récupérer dans un autre soft, sauf à le faire manuellement collections par collection). Donc elles sont pratiques, mais seulement après avoir appliqué des mot-cles, ce qui est (par contre) absolument vital !
Bonjour JF,
Je suis surpris par ton affirmation sur « la conversion initiale irréversible » en DNG.
Cela est vrai lorsque tu convertis en DNG en choisissant l’option « Convertir en image linéaire ». Cette appellation des plus confuses indique que tu obtiendras un DNG sans mosaïque. Dans ce cas, le dématriçage est bien définitif.
Si tu choisis l’option « conserver l’image brute » tu gardes un raw « brut de décoffrage », et tu peux tout à fait redévelopper ton fichier avec le nouveau moteur ACR.
En tout cas, je viens de faire le test avec des DNG créés à partir des NEF d’un D80 et j’ai pu utiliser le nouveau moteur et les nouveaux outils de LR3.
Salut Emanuel.
Dans ce cas, tu applique effectivement le nouveau moteur ACR 2010 sur un nouveau RAW (celui extrait du DNG), pas sur le RAW original (c’est donc différent, même si la différence est invisible le plus souvent)… La preuve est que le RAW ne peut plus être ouvert dans le logiciel Nikon ou Canon : car il a été modifié.
Par ailleurs l’option « conserver l’image brut » embarque une copie du RAW d’origine (en plus du RAW DNG converti), ce qui double le poids de l’image. L’avantage est que tu pourras l’extraire à nouveau pour utiliser un autre logiciel (mais cela double le poids de ta photothèque, cela n’a donc aucun intérêt).
Précisons encore que lorsque tu convertis avec l’option « Linéaire », tu obtiens quelques chose de très lourd, comparable à du TIF (des pixels rangés les uns à côté des autres).
On est bien d’accord que c’est à proscrire absolument pour une question de poids, mais surtout de potentiel de l’image irrémédiablement endommagé (essaye avec une balance des blanc tungstène : il sera impossible de revenir à une balance des blancs normale ensuite)… On sera d’accord au moins sur ce point !
j’ai feuilleté ce bouquin en rayon, et j’ai été surpris par les pages consacrées aux fichiers de travail, etc… je suis resté 15 minutes à relire bêtement un début de chapitre sans rien comprendre (vous savez quand on relis 5 fois la même phrase sans en saisir le sens).
Alors, je l’ai reposé et me suis dit qu’il n’était pas fait pour moi ! tant pis…
Sinon entièrement d’accord sur l’inutilité du renommage (d’autant plus d’accord que je l’ai pratiqué des années) et que j’ai laissé tombé…
En entendant certains commentaires élogieux sur ce bouquin je me suis mis à douter. Moi qui ai un flux de traitement plutôt simple mais qui me convient très bien, j’ai un instant cru qu’il fallait absolument qu’un flux de traitement soit compliqué pour être efficace. La conversion en DNG j’ai déjà essayé puis abandonné … le renommage idem, essayé puis rapidement abandonné. Et pour les sauvegardes, Time Machine et Carbon Copy Cloner travaillent à merveille et me font des backups sur disque dur super fiables. Et pour finir ta critique du DAM book, ouf, je suis rassuré.
Merci !
Pour le backup j’utilise aussi Time Machine et SuperDuper.
Ca fait longtemps que je ne sais plus a quoi ressemble un cd ou un dvd…
Salut JF,
Effectivement en passant au DNG, tu ne peux plus ouvrir ton fichier dans les logiciels Canon ou Nikon. Car pour l’instant ces logiciels n’acceptent que leur propre format Raw.
Qui sait, un beau jour, ils s’ouvriront à d’autres formats…
Avec le DNG, il y a bien une modification, mais c’est avant tout une conversion.
Entraîne-t-elle une perte quelconque ? Adobe affirme que non : Les données propriétaires des marques seraient conservés même s’ils sont inaccessibles, les changements de poids résulteraient de méthode de compression différentes.
Je trouve quand même un gros avantage au DNG : les métadonnées sont dedans. Plus de fichiers annexes XMP. Pratique non ?
A bientôt
Moi je renomme mes fichiers.
A l’époque, il n’y avait pas Aperture ou Lightroom.
C’était un vrai bordel entre iView MP, Bridge et Photoshop et iPhoto (en dernier pour le côté ludique des livres, diaporama…).
Ca me permettait d’avoir une organisation logique que j’ai gardé depuis.
Tout est bien rangé dans le Finder et aujourd’hui Lightroom s’appuie dessus.
Mes dossiers sont rangés comme suit; DROBO FW800/Photos/2010/06 Juin/18-06.
Ensuite mes fichiers sont renommés tel que 20100618-001.CR2.
Cette organisation me convient bien depuis 2004.
Pour renommer les fichiers j’utilise A Better Finder Rename qui est quasi instantané et pas très cher.
@Emmanuel, c’est bien actuellement le seul avantage que l’on peut y trouver mais cela en vaut-il la chandelle ?
Exemple j’ai tout une vieille série de .nef (les raw nikon) qui sont devenu irrécupérables suite à un bug dans une version de Capture (pas NX à l’époque). En effet Capture enregistre les modifications et les différentes variantes dans le fichiers mêmes => bilan raw perdu.
Si l’on veut limiter au maximum les risques il faut mieux ne jamais modifier le « négatif » numérique quelque soit son format
Sauf à envoyer régulièrement des raw (mais qui le fait ? je doute que les pro envoient des raw à leur agence mais je peux me tromper) la présence de fichier xmp n’est aucunement gênante d’autant qu’avec LR on n’a plus besoin d’accéder directement aux répertoires de stockage des fichiers.
@Bob Janvier : oui mais quel intérêt à part conserver un vieille habitude ?
20100618-001.CR2
ce renommage n’apporte aucune information à part qu’il s’agit du 1er fichier du 18 juin 2010 et éventuellement de classer les fichiers dans l’ordre chronologique ? Mais c’est déjà faisable sans renommage en utilisant simplement la date de prise de vue comme critère de tri.
par ailleurs si on veut pouvoir classer les dossiers chronologiquement il faut nommer les répertoires sous la forme numérique mm-jj et jj-mm
donc avoir un hiérarchie de dossier permettant de stocker les raw par date oui ça c’est intéressant même dans LR, renommer les fichiers non.
la meilleure structure étant alors
aaaa\aaaa-mm\aaaa-mm-jj
ça me chiffonne ton opinion sur Expression Média… Je gere trois ans de photo soit 60000 vues avec EM. Elles sont toutes sur un serveur Win2000 d’un réseau hétérogene et accessibles grace au catalogues de EM sur n’importe quelle machine partout dans le département avec un investissement logiciel de 150 euros et la distribution des visionneuses… j’ai essayé Lightroom, mais j’arrive pas à voir comment il pourrait remplacer EM auprès des « rechercheurs » de photos non qualifiés… Mais je suis ouvert au changement d’autant qu’on cherche à harmoniser avec les archives départementales… Pour l’instant, je vois pas comment faire mieux que EM …
Jf le renommage peut être utile quand tu changes de boîtier de même référence (cas MkIII) et que dans ton catalogue tu as 2 x le même nom, tu epux betement perdre ta photo alors qu’elle peut être différente, la réinitialisation auto d’un boîtier en retour de sav est un vrai problème
Manu, tu écris : » Plus de fichiers annexes XMP. Pratique non ? »
Justement je considère ça comme un handicape.
Car les .xmp sont sacrément pratiques. Un exemple : pouvoir stocker différentes versions d’une photo en conservant plusieurs .xmp dans un sous dossier était (durant pklusieurs années) un bon moyen de disposer de « copies virtuelles » à peu de frais dans Bridge / Camera Raw… (avant l’arrivée de Lightroom et des copies virtuelles).
Un autre exemple : copier les .xmp d’un dossier à l’autre est un moyen rapide de copier des anotations rapidement… Bref je n’y vois que des avantages !
Pour répondre à abachell : oui, tu es dans le cas précis ou Expression Media garde un certain avantage (catalogues interrogeables depuis le réseau)… travail multi postes.
Très bien dans le cadre d’une gestion de photothèque pour des iconographes (qui n’ont pas trop besoin de modifier des RAW).
Mais pour des photographes il n’est plus trop dans le coup…
Pour répondre à Phil : le cas que tu cite n’est absolument pas un problème ! (tu fais références à des photos crées par deux appareils identiques et neuf (ou remis à zéro), à quelques secondes (ou minutes) d’intervale….
J’ai été maintes et maintes fois dans ce cas (et ne suis pas le seul) : aucun soucis…
Car le logiciel ajoute un sufixe (-1, -2), aux images portant un nom identique, à des images déjà présentes dans le même catalogue.
Pas d’inquiétude ! Vous pouvez tourner et retourner le problème dans tous les sens : le renommage des images est parfaitement inutile à 99% des photographes…
Certes l est devenu facile et très efficace (notamment dans Lightroom), mais ce n’est pas parceque l’outil est impressionnant qu’il faut l’utiliser !
En tous cas, j’ai rencontré beaucoup plus de gens qui ont perdu du temps parcequ’ils avaient renommé… que de gens qui on perdu du temps faute d’avoir renommé ! Et je forme des dizaines de photographes par mois depuis des années…
Alors là bravo, c’est une excellent article !
Cela fait longtemps que j’ai compris que le dng était une grosse erreur à ne pas commettre.
Dans la vie, tous comme dans le catalogage photo, la simplicité et l’ouverture sont les mamelles de la réussite ;)
La conclusion de tout cela, c’est que tu devrais écrire un bouquin sur le sujet ! (ou un sur Lightroom 3, ce qui reviendrait un peu au même)
Et je connais déjà la réponse, malheureusement justifiée : l’écriture n’est plus rentable aujourd’hui, trop peu par rapport au temps nécessaire…
Oui, c’est ça le problème… Il faudrait bosser 6 mois tranquilles sur un tel sujet !
Financièrement, ce serait catastrophique. Au lieu de cela, je donne des cours, c’est plus intéressant.
Pour être plus précis : un éditeur ne prendrait pas le risque de donner plus de 3000 à 4000 € d’avance sur un tel sujet (ça c’est pour un éditeur en bonne santé et pour auteur connu. Mais pas mal d’éditeurs ne proposent que 1000 à 2000 € d’avance seulement)…
Voyons ensuite le pourcentage de l’auteur (sur les ventes nettes hors taxe) : il est de 7 à 8%… EN négociant serré, vous pouvez monter à 10% au delà de 5000 exemplaires vendus… L’éditeur en prend pas grand risques car cela n’arrive quasiment jamais dans le domaine de la photo.
Il faut savoir que les ventes d’un bouquin sur un tel sujet ne seraient probablement pas énormes… A mon avis il ne faut pas espérer plus de 3000 à 5000 ex, avec de la chance, une bonne promo et un ouvrage faisant référence…
Conclusion : quel expert reconnu sera prêt à arrêter toutes ses activités pendant 4 à 6 mois, pour pondre une bible sur le Workflow et ne gagner que 4000 à 6000 € au final (l’avance sur droit et les ventes suivantes) ?
Un rentier peut-être ? En tous cas, pas quelqu’un habitant à Paris et devant faire face aux dépenses normales d’un habitant de la capitale…
Dommage, car j’aurais bien acheté un livre sur ce sujet, et les cours c’est trop cher…
as tu pensé à publier des livres électroniques, le pourcentage de l’auteur passe alors à 80% ! ! !
Oui, j’y ai pensé… Mais entre penser et faire, il y a un gap !
@Florent (qui me repondait)
Pour moi le principal intêret est le classement chronologique dans le Finder.
Tout le travail effectué dans Lightroom reste dans Lightroom.
Si demain je decide de passer à Aperture, tout le boulot sur les RAW sera perdu.
Mais je garde mon classement bien propre dans le Finder.
Je n’ai pas compris où était le problème de renommer ses fichiers ?
Je renomme par année et mois, éventuellement date du jour mais en fait pratiquement jamais, je ne fais pas assez de photos pour ça.
Cela donne par exemple : répertoire 2010, puis sous répertoire 2010_06, puis fichier 2010_06_0001, etc. Ainsi, je n’ai jamais deux noms de fichiers identiques, et ça ne prend que quelques secondes avec Bridge.
Pour le DNG, puisqu’il semble que tu sois en contact avec Adobe France, j’aimerais savoir ce que tu leur dis et ce qu’ils te répondent ?
Cordialement,
Pascal
P.S. Merci pour l’adresse à Hong Kong (mais je n’ai pas encore eu le temps de passer).
(suite)
Rien à voir, ou presque (il s’agit quand même en partie de fichier RAW), je trouve à l’instant cette technique de suppression du bruit, quelqu’un a déjà essayé avec d’autres boitiers ?
http://theonlinephotographer.typepad.com/the_online_photographer/2010/06/iso-6400-from-an-ep1.html
Je suis très très loin de partager ton avis sur le DAM book que je considère vraiment comme un excellent ouvrage.
L’auteur ne cherche jamais dans ce livre à imposer une méthode précise de Workflow ou des façons de faire. Au contraire je trouve ce livre très bien construit et il offre de nombreuses possibilités et surtout réflexion quand à notre flux de travail.
Le temps me manque pour répondre à chacun de tes points et ce n’est pas le plus important je pense. L’important dans un workflow c’est d’en avoir un qui convienne à ce que l’on fait, qu’on s’y tienne dans la durée, qu’il soit utilisable dans le temps et qu’on sache exactement ce que l’on fait. Dès lors chacun à le sien.
Le DAM book donne de très bonne pistes pour cela, c’est un livre outil, pas une fin en soit. Je le recommanderais toujours chaudement.
Enfin je rajouterais que l’auteur discute énormément sur son forum qui est une référence en matière de Workflow et de catalogage. Je crois pas qu’il ait fait ça tout seul. JE vous invite à y jeter un œil, il y a beaucoup d’informations pertinentes et de débats sur les points que tu soulève :
http://thedambook.com/smf/index.php (en anglais)
Merci pour le lien vers le forum de l’auteur, mais je reste sur mon avis : inutilement tortueux !
Pour préciser ma pensée, ce que je reproche d’abord au DAM Book, c’est d’être la mise à jour d’un ouvrage dépassé.
L’auteur aurait vraiment du se donner la peine de tout ré-écrire en partant d’une page blanche, car une grosse moitié de l’ouvrage n’est pas d’actualité… Du coup, l’ouvrage est mal structuré.
Il manque aussi certaines choses qui sont devenues vitales en 2010 :
– Comment oublier de parler de systèmes de publication comme Photoshelter (et équivalents), dans un ouvrage destiné aux ppro et aux experts…
– Comment laisser de côté les publish service de Lightroom ?
– Comment ne pas faire un véritable état des leiux du stockage (la question est mal traitée je trouve)…
– etc…
Un travers de ce bouquin est de tout mettre en vrac dans un grand sac (l’utile, l’inutile, le récent et le vieux), sans rien trier…
Il ne peut donc être utile qu’aux seuls experts capables de trier ce grand bordel (mais les experts ont-ils vraiment besoin d’un tel bouquin : ils savent chercher l’info sur le Net)…
Par contre pour tous ceux qui manquent des bases, qui sont perdus (et pour qui le net est difficile à exploiter car non structuré), et qui auraient besoin d’un tel bouquin, le DAM book risque de les orienter vers de mauvaises pistes (DNG, Expression Media et multiplications des logiciels concurrents…) !
Selon moi, le DMA Book est tout simplement raté.
@Bob je comprend bien mais même en cas de changement de soft demain il sera toujours possible de trier les photos par date de prise de vue qui est une donnée inscrite dans le fichier lui-même et non en utilisant le nom de fichier.
Par ailleurs l’intérêt des fichiers XMP c’est qu’il sont lisibles par n’importe quelle appli (il s’agit de simple fichier XML, éditable à la main). On peut donc être relativement confiant sur leur pérennité (plus en tout cas que les formats raw propriétaires).
@Pascal Riben en soit il n’y a pas de problème mais ça ne présente aucun intérêt. Le nom de fichier n’est pas destiné à être porteur d’information. Quand à la question des noms de fichiers identique elle ne se pose pas car Lightroom gère automatiquement la question comme l’indique JF en ajoutant un suffixe en cas de nom identiques (et il en est probablement de même pour les autres softs). La structuration des dossiers de stockage sous la forme aaaa\aaaa-mm\aaaa-mm-jj par contre ajoute une réelle plus value en permettant de sélectionner en un clic les photo d’une année, d’un mois ou d’un jour.
Un copier-coller des 35 commentaires précédents comme référence personnelle dans un fichier texte et j’ai économiser le prix du bouquin. ;-)
Merci J-F Vibert.
sans aller jusque là, si tu suis tout ce qui a été dis sur ce blog depuis qu’il existe, tu aura économisé quelques bouquins en effet !
Pour ceux qui tiennent absolument à renommer leurs fichiers, je leur conseille de garder le nom d’origine du fichier. Par exemple : Paris-Madeleine-IMG_0512.CR2.
A la fois pour des raisons informatiques (chaque photo a un nom unique), d’organisation dans un catalogueur (si je dois rechercher dans le nom, je peux jouer avec les deux critères) et pour l’avenir (si demain je change de système, je pourrai facilement – avec un logiciel de renommage – supprimer la partie du nom rajoutée manuellement).
MERCI JF…
…de mettre les pieds dans le workflow !!
Viel utilisateur de iView et Expression Media 2 (EM2), je me mets la rate au court-bouillon depuis l’annonce de la reprise par Phase one.
Après l’espoir, qqs tests de cohabitation entre EM2 et Capture One (C1) me laissent à penser qu’ils n’obtiendront jamais une interface sans couture : on ne fait pas un Lightroom avec un EM2 + un C1 !!
Le dernier papier de Phase One « Best Pratice – integration between EM2 and C1 » n’est pas rassurant à cet égard.
EM2 en tant que catalogueur indépendant est, pour moi, moribond.
Donc il faut se rendre à l’évidence…me voilà face à LR3…alors à bientôt peut-être dans un de tes cours !!
@Thierry
Les formation de JF sont abordables et efficaces.
Je m’en referai bien une autre à la rentrée, une mise à jour utilisateur sur LR3.
MERCI pour ce franc parler typique de ce blog que je consulte régulièrement.
Mon seul regret : point de salut en dehors de LR3 ? .. ok je l’ai aussi (très complet , simple, un bon niveau en haut ISO (même si la concurrence C1 ou autre Dxo est là aussi) un outil d’accentuation super… )mais bon je reste aussi fidèle au logiciel propriétaire (NX pour ne pas le citer) parce que j’apprécie son rendu et sa retouche localisée… le Hic de LR3 du coup c’est qu’il ne permet plus le catalogage puisque systématiquement le fichier est dématricé par ACR… je rêverais de pouvoir désactiver cette fonction au besoin et d’afficher si on le veut le jpeg encapsulé… comme cela catalogage avec LR3, traitement avec LR3 (70 à 80% des photos) et traitement avec NX le reste…
en attendant reste la visionneuse NX et comme catalogueur .. iview !
Je suis adepte de la méthode DAM book depuis la sortie de la première édition (version Image Ingester Pro + EM + Bridge).
Complexe au départ certes, voire prise de tête.
Mais marche tout seul une fois mis en place et réglé.
Avec un sentiment de sérénité bien agréable.
Les bases :
– protéger ses photos en étant à l’abri des accidents (cambriolage, virus, erreur humaine..),
– se protéger de l’obsolescence des formats de fichiers (ex : essaye d’ouvrir un CD photo Kodak en 2010 !),
– pouvoir retrouver ses photos en toutes circonstances quelque soit le logiciel utilisé,
etc..
JM : les réponses à tes questions (pourquoi ne pas tout baser sur la bibliothèque d’un logiciel, pourquoi renommer, pourquoi le DNG, pourquoi EM, pourquoi des disques optiques, etc..) …sont dans le bouquin !
Et non, le DNG (si Raw encapsulé) n’interdit pas de convertir ultérieurement tes meilleurs fichiers avec le logiciel propriétaire.
Les plus fanas pourront s’intéresser au site de la Société Americaine des Photographes dédié au workflow, en collaboration avec La Librairie du Congrès Americain :
http://www.dpbestflow.org/
et au bouquin issu de ces travaux :
http://www.amazon.fr/Digital-Photographic-Workflow-Handbook-Staying/dp/0240810953/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=english-books&qid=1266620977&sr=8-1
Ils exposent comment mettre au point un flux de travail sûr et pérenne.
Et recommandent le DNG !
Merci Renaud pour ces liens je connaissais pas ce livre (on peut feuilleter les pages du bouquin c’est cool, mais à double tranchant ! Car gaspiller 10 pleines pages avec seulement des photos sur « comment se tenir droit sur sa chaise pour travailler » n’est pas hyper rassurant sur le densité du livre… Afin, à voir tout de même. Je l’ai commandé pour en savoir plus).
Mais ce n’est pas parcequ’une institution recommande le Dng… que c’est obligatoirement une garantie.
L’armée Française recommandait en 1940 la Ligne Maginot ce qui était une erreur stratégique (ils n’avaient pas compris qu’il fallait changer la stratégie, car la technologie avait changé)…
Pour moi, les méthodes du DAM book, sont (pour partie) une sorte de ligna Maginot numérique ! Basée sur des principes anciens, éprouvés (certes), mais terriblement lourds et lents…
Autre question : oui, le DnG peut encapsuler les fichiers RAW : au prix d’un (quasi) doublement du poids… Donc un doublement du prix aussi. Faites donc le compte
– Doublez l’espace de stockage (4 To au lieu de 2 To)
– Doublez l’espace de sauvegarde primaire (4 To au lieu de 2 To)
– Doublez l’espace de la double sauvegarde (4 To au lieu de 2 To)
Pour la même quantité d’image au départ (2 To), vous devrez donc posséder à la fin 12 To de disques au lieu de 6 To, dans le but d’assurer une double sauvegarde…
Alors qu’on peut faire aussi sécuritaire, bien plus rapide et bien plus facile en sauvegardant des catalogues Lightroom.
Peut-être une simple confusion à la base?
Pour moi le DAM book est un livre très spécialisé voire pointu sur le catalogage, mais pas vraiment voire pas du tout sur le flux de travail dans le sens actuel (effectivement des logiciels comme lightroom ont bien fait avancer les choses, notamment pour mieux intégrer catalogage et traitement dans un même flux).
Lu avec ces lunettes là, ça permet d’y trouver des infos intéressantes (oui, il y a du filtrage à faire), même dans le cadre actuel.
Et sinon, heuu… mordu par un DNG pendant l’enfance? ;)
@JF :
l’obsession de P. Krogh, c’est la fragilité -réelle- des supports numériques et la profusion des formats de fichier, et des images elles-mêmes !
D’où la recherche de sécurité, de pérennité et d’universalité par rapport au format de fichier, à l’appareil, au logiciel utilisé…
Par exemple : quid des Raw et de leurs XMP d’un appareil peu diffusé aujourd’hui en 2020 ?
Quid si gros crash ou virus contaminant les sauvegardes ?
Quid de la photo de Tartempion à Bangkok qui était répertoriée (ou pas..) dans un logiciel que je n’utilise plus ? Et les photos de ma petite si je suis cambriolé ?
Etc..
D’où le DNG (dont le promoteur n° est .. Adobe), les sauvegardes « 3-2 » (3 copies, 2 lieux et deux supports différents, dont un non modifiable, le disque optique), etc…
C’est vrai, c’est ch… Et ça ne s’appréciera que dans 10 ou 20 ans.
Amitiés.
Merci Renaud… Mais c’est justement parceque je partage les mêmes préoccupations que je trouve les réponses qu’il propose – parfois – inappropriées ! D’ailleurs tout le monde est obsédé par ces questions…
Par exemple, tout ce qui est CD, DVD devrait être proscrit ! Je ne comprend même pas qu’il en parle…
La question du DNG : justement la meilleur garantie de pouvoir conserver toutes les infos de ses RAW est de conserver ses RAW intactes (et ne pas les convertir, il sera toujours temps de le faire plus tard, si un jour le besoin s’en fait sentir)…
En plus il y a un paradoxe assez cocasse avec le DNG : pour créer un DNG vous devez obligatoirement utiliser le moteur Adobe (personne à part Adobe ne s’occupe du DNG)… Donc cela veut dire que le RAW est forcément lisible par les logiciels Adobe (de la même année que le convertisseur DNG). Donc cela veut dire que le DNG est inutile, puisque ‘on peut le lire dans ACR ou Lightroom !
Si Adobe sait lire un fichier RAW donné, à quoi sert le DNG ?
Si un jour un logiciel Adobe ne sait pas lire un fichier RAW donné, il ne saura pas non plus créer un DNG !
Au sujet des xmp, le concept m’est apparu au départ comme un handicap (2 fichiers plutôt qu’un seul) mais après réflexion, il me semble que c’est un avantage, lorsqu’on modifie un mot clé, on écrit dans un fichier de qq octets (xmp) plutôt que dans le fichier raw original de 20 Mo. Le gain de temps est d’autant plus bénéfique si l’on applique cette modif sur une collection de plusieurs milliers de photos et qu’on synchronise les annotations dans LR…
@JF « Si Adobe sait lire un fichier RAW donné, à quoi sert le DNG ? »
le DNG contient une « épreuve » haute qualité du fichier principal, et de ses modifs dans ACR ou autres. Et plein d’autres données (dont le fichier Raw d’origine éventuellement), qui voyagent toutes ensemble.
Cette épreuve permet -généralement- de voir ses fichiers dans le finder, EM, etc.. même si le logiciel ou OS ne le permet pas encore avec les raw.
Je suis passé au DNG il y a quelques années que c’était alors le seul moyen de cataloguer mes photos dan iView, OSX n’ayant pas été mis à jour pour lire les Raw de mon appareil (et ça a duré un moment..).
Oui, Renaud, j’ai bien compris… Et bien tout cela, ne sert absolument à Rien (à l’exception de quelques cas particuliers : logiciels dépassés (iView Media Pro), ou boîtiers rarissimes non supportés).
En dehors de ces deux cas, il me semble totalement inutile de visualiser les RAW dans le Finder (car Lightroom ou Bridge sont bien plus indiqués pour ça).