Adobe Photoshop Lightroom 3 vient d’être présenté en version ßeta, apportant son contingent de nouveautés plus ou moins discrètes, plus ou moins vitales, plus ou moins remarquées… Plutôt que de les lister systématiquement unes par unes, je vous propose de nous arrêter plus longuement sur les innovations que j’ai jugé vraiment utiles, en me basant sur un vécu de plusieurs mois au cours desquels j’ai pu tester les versions successives soumises aux ßeta testeurs (cette ßeta public étant la release 13).
- Télécharger et Installer Lightroom 3 ß (PC et Mac)
- Télécharger et Installer Lightroom 2 (PC et Mac)
- Le Forum Adobe Lightroom 3ß (bugs, feedback…)
- Learning Center Adobe Lightroom3 (conseils, tutoriaux, etc…)
- Lightroom Journal Tips and advice straight from the Lightroom team.
Nous commencerons cette revue de détails dans l’ordre chronologique, en détaillant les dialogues d’importation qui ont étés revisités afin de sécuriser les premiers pas des débutants. Mais juste avant, je ne résiste pas à anticiper sur la seconde partie de cet article (à paraître ici-même), pour évoquer immédiatement une nouveauté importante qui aura des conséquence sur notre façon de travailler. A ma grande surprise, cette innovation majeur n’a d’ailleurs jamais été soulignée dans aucun article que j’ai lu jusqu’à présent à propos de LR3… Je veux parler de la visualisation de la netteté des images à tous les facteurs de zoom en Module développement.
Enfin la visualisation en temps réel de la netteté à 25, 33 et 50 %
En tant qu’utilisateur de iView Media Pro, de Nikon Capture NX et de Photoshop (depuis presque 15 ans), j’ai depuis la toute première beta publique de LR1, supplié les développeurs d’Adobe de nous offrir la visualisation de la netteté des images aux tailles de 25, 33 et 50%… Visiblement, ce ne fut pas simple à mettre en place, mais ce souhait est enfin exhaussé dans LR3 (comme vous pouvez le constater sur l’image ci-dessous, affichée à 50% à gauche dans LR3 et à droite dans LR2)…
Certes, une conséquence négative de ce progrès est une moins grande vélocité à afficher les images, conséquence qu’il faut mettre également sur le compte de nouveaux algorithmes de dématriçage, beaucoup plus fins (on y reviendra). Mais cette inertie relative sera compensé rapidement par la montée en puissance de nos machines. Et l’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs…
MAJ : il existe une différence de netteté apparente entre la vue loupe (E) et la vue développement (D). Cette différence existe oui… Mais pour s’en rendre compte il faut pousser les curseurs assez loin. Elle reste faible si l’on utilise l’accentuation normalement. En tous cas, on peut déjà se rendre compte de ce qu’on fait et cela me semble tout de même un progrès (c’est encore une ß n’oublions pas)… Il suffit de faire un export dans Photoshop (puis de l’afficher à la même taille à côté de LR) pour comprendre que c’est la vue Loupe (Bibliothèque) qui montre l’accentuation réelle. C’est normal car pour l’afficher, LR doit « réellement » convertir l’image afin de construire un aperçu JPEG (stocké dans le fichier preview.lrdata). C’est comme dans LR2 d’ailleurs… La vue en Développepment est un poil trop accentuée. Il vaut mieux ça que l’inverse d’ailleurs, ça incite à la prudence. Comme je le dis toujours (ahah), méfiez vous des images trop nettes, pour être honnêtes !
Revenons un peu en arrière : auparavant dans LR2 il était nécessaire de reconstruire systématiquement les aperçu à 100%, afin de se faire une idée de la netteté aux affichages inférieurs à 100%. Et cette visualisation n’était malheureusement possible qu’en Bibliothèque (je l’ai bien expliqué dans un chapitre de mon livre consacré à l’accentuation). Car patatras, dès que l’on repassait en Module développement on se retrouvait avec une visualisation nulle de la netteté (je parle toujours des affichages inférieurs à 100%, qui sont d’ailleurs ceux qui nous intéressent le plus).
Car, personne ne peut se faire une idée du piqué d’une image de plus de 10 Mpix en l’affichant en permanence à 100%… Il reste absolument indispensable de prendre un peu de recule à 50%, de temps à autre (surtout si l’on travail sur un écran de 24 pouces ou moins)… Etudier la netteté d’une image à 100% à l’écran revient un peu à coller son nez à 15 cm d’un tirage A2, ce qui est parfaitement ridicule en vue d’imprimer une image en A4 ou A3… Formulé autrement : si vous n’avez jamais eu besoin d’évaluer la netteté de vos images à 50%, c’est que vous êtes peut-être passé à côté de quelque chose… CQFD.
Dorénavant LR3 – à l’image de ce que sait faire Capture NX depuis longtemps – est donc capable d’afficher la netteté des images RAW à 50%… Mais aussi à 33% et à 25%. Croyez moi cela change tout dans le flux de travail au quotidien. Dire que pendant ce temps Aperture 2 ignore totalement l’affichage à 50 et 25% (je ne parle pas de la netteté ici, mais de l’affichage tout court) ! Oui, Aperture vous impose la vue plein écran (ajustée), ou à 100%… Et rien d’autre ! Ce que j’ai toujours considèré comme rédhibitoire. Refermons cette parenthèse et passons à l’étude des nouveautés de LR3, en commençant par les dialogues d’Importation.
Un dialogue d’import totalement revisité
Il est vrai que parmi les dizaines (centaines ?) de personnes que j’ai formé à Lightroom depuis deux ans (après une longue expérience de formateur sur iView Media Pro que j’utilisais depuis 2001), j’ai rencontré un certain nombre de photographes qui « bloquaient » sur la question de l’import des images (certains ayant vécu de mauvaises expériences avec iPhoto, soit dit en passant)… Il est vrai que l’interface d’iPhoto est rassurante, mais le logiciel d’Apple a très longtemps interdit aux utilisateurs de référencer leurs images sans les dupliquer dans sa base, ce qui entraînait parfois des catastrophes (un réglage dans les préférence l’autorise dorénavant comme dans iTunes)…
Très loin des habitudes d’un iPhoto donc, le nouveau dialogue d’importation de Lightroom permet aux utilisateurs de paramétrer plus facilement la gestion des images par Lightroom. A cet effet, les nouveaux boutons « Copy as DNG, Copy, Move et Add » restent visibles en permanence et remplacent un menu déroulant que beaucoup oubliaient de paramétrer (ce qui pouvait s’avérer problématique dans certains cas, appelons cela le « syndrome iPhoto »)… En sélectionnant « Add », il sera dorénavant plus facile aux débutant d’importer leurs images dans Lightroom, sans risquer de les déplacer ou de les dupliquer : autrement dit, les « référencer » à leur emplacement d’origine…
Il s’agit du cas le plus standard si vous souhaitez gérer dans Lightroom une photothèque existante (nous avons tous des archives, déjà bien structurée dans les dossiers et sous-dossiers de nos disques durs internes ou externes). Ce nouveau dialogue d’import devrait donc contribuer à faire sauter un premier « verrou ergonomique » pour les utilisateurs intimidés par la nature de « catalogueur » du logiciel. Rappelons que le catalogue Lightroom (le fichier .lrcat rangé dans le dossier Lightroom du dossier Images) est en effet une puissante base de donnée reposant sur SQL Light. Ce catalogue qui est la grande force de Lightroom, génère parfois de l’appréhension et de l’incompréhension chez certains utilisateurs.
Il est donc nécessaire de bien comprendre son principe pour savoir comment le sauvegarder et comment sauvegarder ses fichiers originaux pour travailler en toute confiance. Une fois cette étape passée, Lightroon révèle son incroyable puissance, qui est vraiment sans équivalent chez des logiciels concurrents…
Des « paramètres prédéfinis » d’importation
Le nouveau dialogue d’importation permet de visualiser tous les dossiers et les sous-dossiers des dossiers d’origine et de destination, ainsi que leur arborescence complète (et même l’espace disponible sur les disques de destination, lorsque Copy ou Move sont sélectionnées). On peut choisir de n’importer que le contenu du premier niveau d’un dossier, ou d’importer le contenu de tous les dossiers et sous-dossiers sous-jacents. S’il permet de visualiser l’arborescence totale des dossiers, Lightroom ne « voit » toutefois que les fichiers images susceptibles d’être importés (RAW, DNG, JPEG, TIFF, PSD en RVB, LAB, CMJN, Niveau de gris, 8 ou 16 bit).
Lightroom ne voit pas les autres fichiers (pdf, fichiers bureautiques, multimedia ect), pour ceux-la Bridge est la solution. La partie centrale de la fenêtre d’import, affiche les images importables. Il est possible de les visualiser « en grand » grâce au curseur zoom. Un double clic sur une image passe en vue loupe (plein écran).
Il est alors possible d’obtenir une vue zoom (toutes les tailles jusqu’à 1100%), exactement comme en Bibliothèque : pour cela cliquez sur l’image ou en utilisez le curseur de zoom… Autre astuce pratique : toutes les images précédemment importées dans Lightroom s’affichent en « grisé » et sont désélectionnées (ci dessus à droite). Notez enfin, qu’il existe une version réduite du dialogue d’importation (ci-dessous). Vous remarquerez la transition animée très élégante entre la version complète et la version réduite…
Vous aurez même la possibilité de mémoriser certains imports « typiques », sous forme de paramètre prédéfinis… Lightroom n’est d’ailleurs pas avare de « paramètres prédéfinis », c’est une des constantes du logiciel que l’on trouve dans tous les outils ou presque. Tous ces « paramètres prédéfinis » contribuent beaucoup à l’efficacité du logiciel que l’on peut « faire à sa main », on reparlera plus loin des nouveaux « paramètres prédéfinis de Watermark », qui nous avaient tant manqué précédemment… Dernier point lorsque vous êtes dans l’onglet Dossier du Module Bibliothèque, il est possible de faire un clic-droit sur un dossier pour demander « Importer ici ». Cela lancera le dialogue d’Importation, ce dossier « cible » étant présélectionné et l’option « Copy » activée par défaut. Reste ensuite à sélectionner la source d’importation, par exemple une carte mémoire, un CD, ou un disque externe…
Noir, c’est noir…
Tout cela devrait beaucoup plaire… Même si personnellement ce n’est pas au niveau des dialogues d’import que j’attendais le plus impatiemment des innovations. Deux petits détails me gênent encore sur cette beta : premièrement il est impossible de redimensionner à sa guise le dialogue d’import (sauf à redimensionner la fenêtre de Lightroom en passant en Mode d’affichage Normal avec la touche f).
Ensuite, pourquoi ne pas avoir conservé une fenêtre à dominante blanche, ce qui présentait l’intérêt de « trancher » avec l’interface standard du logiciel toute faite de gris et de noirs… Les débutants savaient grâce à cette fenêtre « blanche » qu’ils évoluaient dans une partie « tout à fait spéciale » du logiciel, cette remarque n’est donc pas qu’une question de « goût et de couleurs ».
D’ailleurs, depuis les tous débuts de Lightroom j’avais suggéré à l’équipe de développement d’Adobe d’offrir un choix de deux ou trois « skin » alternatives… Tant ce noir omniprésent m’ennuie et même me pèse à la longue ! Je donnerais cher pour une interface toute en gris délicats comme celle d’Aperture et je suis certain que les nuances plus légères de ce dernier ont beaucoup contribuées à ses premiers succès, masquant un peu le « bordel ergonomique » qui était caché derrière (Apple reste quoiqu’on en dise le champion du design). Aussi, j’espère que vous serez nombreux à faire remonter ce souhait auprès d’Adobe, en espérant qu’un jour on ai le choix de l’interface, à l’image de ce qu’offre dorénavant Photoshop Element 8…
Catalogage des images CMJN enfin (et des vidéos bientôt ?)
Innovation vitale pour de nombreux professionnels, la possibilité nouvelle de visualiser et de gérer les images CMJN dans Lightroom, ce qui était impossible auparavant et gênait beaucoup de photographes. Précisons tout de même que Lightroom travail en RVB sur ces images CMJN (il s’agit d’un travail virtuel comme toujours dans Lightroom) et que l’export avec les modifications apportées par LR, sera fait en RVB.
Il sera cependant possible d’exporter les images CMJN, au format original (en CMJN donc), pour des raisons pratiques, cela présente parfois un intérêt… Mais les modifications effectuées dans Lightroom ne seront alors pas appliquées. Lightroom reste donc un outil destiné aux photographes qui travail en RVB uniquement ! Sa vocation n’est pas encore de remplacera Photoshop auprès des photograveurs…
On peut enfin supposer que d’ici la sortie de LR3 final en avril, la visualisation et la gestion des séquences vidéo (et leur import depuis l’appareil photo) seront également disponibles… Selon le même principe que la gestion des fichiers CMJN : indexation des fichiers, visualisation (et conversion éventuellement)…
Nombreuses améliorations du Module Bibliothèque
Une fois dans l’interface de la Bibliothèque, de nombreuses améliorations ergonomiques contribuent à une meilleure efficacité du logiciel au quotidien. La plupart répondent directement aux souhaits des utilisateurs et des beta testeurs, dont certains avaient étés exprimés (et gardés sous le coude) depuis la beta de LR2. Il est possible que les utilisateurs basiques de Lightroom ne découvrent pas immédiatement ces nombreuses subtilités, mais elles n’échapperont pas à ceux qui se servent « réellement » du logiciel pour indexer (et rechercher) de centaines de milliers d’images.
Qui aura remarqué par exemple, l’apparition d’une commande « Optimiser le catalogue » dans le Menu Fichier ? Alors que cette commande n’était disponible que dans les Paramétrages du catalogue auparavant, ou dans le dialogue de sauvegarde du catalogue proposé au lancement…
Il est ainsi beaucoup plus pratique d’Optimiser de temps à autres son catalogue en passant par le Menu fichier, au moins on y pensera plus souvent ! N’hésitez pas à le faire de temps à autres, car le catalogue Lightroom est une base de données très sophistiquée, qu’il convient d’entretenir… Ceux qui travaillent « vraiment » avec Lightroom béniront l’apparition – enfin – d’un menu « Show missing photos»… Il permet – enfin – de retrouver instantanément les images manquantes et de faire du ménage dans sa photothèque. Par exemple pour réparer les liens cassés ou mettre à jour son catalogue au cas ou l’on ait fait du ménage « manuellement » dans les dossiers (pas une bonne idée de faire ça, je vous recommande de le faire plutôt depuis Lightroom).
Cette absence était précédemment inexplicable… Très étonnant, le fait que la plupart des articles que j’ai lu sur Lightroom 3ß, aient oublié de signaler l’ajout de cette fonction 200% vitale, qui existait dans iView Media Pro depuis 7 ou 8 ans.
Le Film fixe devient lui aussi plus efficace dans LR3. Apréciable, même si je ne m’en servais finalement pas si souvent, faute de le trouver très pratique d’une part… D’autre part car j’utilise Lightroom en double écran, ce qui me permet de disposer de la Grille de la Bibliothèque sur l’écran secondaire même lorsque je travail en module Developpement. Désormais, un clic droit propose une liste des emplacements favoris (Dossiers et Collections) et permet d’ajouter n’importe quel emplacement à la liste de favoris. Comme dans LR2, la liste s’enrichi automatiquement des emplacements visités (liste que l’on peut heureusement netoyer), cela n’a pas changé.
Collections et Collections Dynamiques
Il est désormais possible de savoir si une image appartient à une collection grâce à un petit logo rectangulaire qui apparaît dans le coin inférieur droit de l’image (ça ne marche pas pour les collections dynamiques cependant). Un clic sur ce bouton fait apparaître la liste des collections auxquelles appartient l’image et l’on peut y accéder en cliquant dessus… Malin ! Auparavant il fallait un clic-droit sur l’image pour lire la liste des collections et y accéder.
A noter que les Collections et Collection Dynamiques sont désormais accessibles directement depuis le Module Développement, on évitera ainsi quelques allers-retours fastidieux avec le Module Bibliothèque… Ce Module était le seul à en être privé, ce qui était difficilement justifiable (c’était gênant même pour ceux qui disposaient de la Grille sur un écran Secondaire).
Ainsi, la navigation dans Lightroom devient de plus en plus transversale et les reproches fait par les tenants d’Aperture sur ce point me semblent un peu moins justifiés. Rappelons que dans Aperture ce sont en quelque sorte les fonctions (Modules) qui « gravitent » autour de images. Alors que dans Lightroom ce sont les images qui passent de fonctions en fonction (les Modules)… Au final, je ne crois pas qu’un système soit plus pratique qu’un autre, notamment si l’on accède aux les collections depuis tous les Module (ce qui est le cas dorénavant), en plus du film fixe (qui a gagné des emplacement favoris)…
Un dernier détail à propos des Collections Dynamiques : les photographes de mariage et les reporters seront peut-être intéressés par un nouveau critère, désormais disponible dans la longue liste de tous ceux qui permettent de paramétrer les collections dynamiques : l’état du flash (déclenché, non déclenché, inconnu).
Enfin un véritable outil de Watermark
Voilà qui va en soulager plus d’un ! Un nouvel outil de Watermark (filigrane) est – enfin – accessible dans le Menu Lightroom… Il sera disponible (à l’image de l’outil de renommage des fichiers), partout ou vous en aurez besoin (Export, Publish Collection, Web, ect…).
Ce Watermark manquait cruellement aux professionnels qui étaient obligés d’utiliser des plug-in externe (par exemple Mogrify). Dorénavant on pourra donc faire avec Lightroom ce qu’on faisait depuis des années avec iView Media Pro. Pas la peine de détailler davantage cet outil, car il est très facile d’utilisation et permet de mémoriser des « paramètres prédéfinis » de Watermark. Nous sommes presque comblés.
Publish Services
Une grande nouveauté de cette version 3 va certainement attirer un public de plus en plus large vers Lightroom. Les Publish Services sont des collections permettant l’upload et la mise à jour des images, vers des services de publication Web tels que Flickr, Smugmug, ect… Que l’on pourra ajouter au fur et à mesure qu’ils seront mis à notre disposition.
Certes, il existait auparavant des plug-in gratuits pour LR2, que l’on pouvait installer et ajouter aux dialogues d’Exports (relire le dernier chapitre de mon livre à ce propos). Mais l’apparition de ces services directement dans un onglet du Module Bibliothèque est significatif de l’importance qu’Adobe accorde à cette fonction. Il y a même eu des versions préliminaires de LR3 dans lesquelles ces nouvelles fonctions étaient regroupées dans un Module Publish à part entière (entre Bibliothèque et Développement), c’est dire…
Pour le moment seul le Service Flicker est installé (celui-ci permet même de récupérer les commentaires fait en ligne par les visiteurs sur vos images, ce qui explique le mystérieux onglet Comments qui a fait son apparition en bas du panneau de droite du Module Bibliothèque)… Mais comme je déteste Flickr et son interface peut avenante (sans parler des conditions d’utilisation), je n’ai pas encore testé ce système (à l’impossible nul n’est tenu).
J’attend qu’un service Smugmug (que j’utilise déjà grâce au plug-in), ou Photoshelter soit disponible pour en reparler. Quoiqu’il en soit, c’est ici que se trouve l’avenir du partage web. Bien davantage que dans la création de galeries Web statiques, grâce au Module WEB. A suivre de très près donc…
Améliorations diverses du Module Bibliothèque
Voyons encore quelques améliorations mineures du Module Bibliothèque… Une des plus utiles sera de pouvoir verrouiller le filtre de Métadonnées qui restera ainsi actif sur l’ensemble des dossier successivement visités. Attention, déverrouiller le cadenas ne reproduira pas le comportement habituel de Lightroom 2 (à savoir un filtre qui restait mémorisé et actif dossiers par dossiers). Au contraire le filtre de Métadonnées sera systématiquement désactivé à chaque fois que l’on explorera un nouveau dossier (moins dérangeant, car il fallait penser précédemment à désactiver le filtre avant de changer de dossier).
Il faudra cliquer à chaque fois sur le bouton de filtre de Métadonnées pour retrouvé les derniers filtres activés dans un précédent dossier (on perd donc la faculté qu’avait LR2 de mémoriser pour chaque dossier, un ensemble de filtre prédéterminés). Je ne sais pas encore si c’est mieux ou moins bien qu’avant… Le mieux est donc de continuer à mémoriser ses ensembles de filtres préférés (bouton à droite Custom filters).
C’est un détail, mais il est possible dorénavant de classer les images par Aspect Ratio dans le module Bibliothèque (l’outil « Classer par », qui est situé en bas dans la barre d’outils). Alors qu’autrefois cet outil ne proposait qu’un classement en Portrait / Paysage. Comme dans Bridge, il est devenu possible de ne visualiser que le contenu d’un dossier, sans visualiser le contenu de tous les sous-dossiers inférieurs (options Show Photos in subfolder dans le bouton + de Dossiers)… C’est plus pratique pour faire du ménage dans ses dossiers.
La zone sensible des panneaux latéraux à été réduite (pour leur ouverture et leur fermeture automatique) et le délais de survole nécessaire allongé (maintenant c’est presque un peu trop long). Auparavant il était conseillé de les passer en Manuel (via un clic-droit sur le petit triangle visible au centre du panneau)… Le dialogue de sélection des catalogues au démarrage a été amélioré (touche Alt enfoncée au lancement de Lightroom). Cela n’intéressera que les rares utilisateurs de catalogues multiples (une pratique que je ne conseille pas vraiment d’ailleurs, sauf aux experts…
Dans mon cas un catalogue unique ne pose aucun problème pour gérer mes 990.000 image professionnelles et personnelles). Finissons l’étude de la Bibliothèque et signalant que le back-up du catalogue est dorénavant proposé au moment de quitter le logiciel. Ce qui est plus logique et moins gênant qu’au lancement du logiciel (on hésite à procéder au back-up alors que l’on a besoin de travailler au plus vite).
Rendez-vous très bientôt pour la suite de cet article, dans laquelle nous étudierons le Module Développement, les nouveaux algorithmes de dématriçage et les nouveautés des autres Modules.
PS : à noter que mon ouvrage : « Travaux pratiques avec Photoshop Lightroom 2 » (quasi épuisé), est en cours de réimpression chez Dunod sous le titre : « Travaux pratiques avec Photoshop Lightroom (dispo chez Amazon)« … Seules quelques minuscules corrections ont étés nécessaires pour le rendre compatible avec LR3ß, car dans les grandes lignes les 20 exercices que je propose dans ce livre ne changent pas du tout avec la nouvelle version. La finesse du dématriçage fera la différence.
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Lightroom team.
excellente analyse, j’y vois plus clair merci !
Oui, j’avais remarqué un changement dans l’aspect des images affichées à 50% dans le Module Développement…
Mais pour le constater il faut basculer en Setting 2 (le nouveau moteur de dématriçage).
Ca c’est de l’analyse ! Merci a toi, JF. Et maintenant qu’on annonce Aperture X pour la fin de cette annee… :-)
Nickel, j’y vois enfin un peu plus clair sur ce qui est vraiment important dans le catalogue à la Prevert des nouvelles fonctionnalités apportées par cette nouvelle version!
Merci JF !
J’espère qu’on pourra faire la màj directe LR1->LR3 sans payer le prix fort…
Au fait, que pensez-vous des fonctions de géolocalisation et de reconnaissance des visages présentes dans iPhoto et Picasa? J’ai été littéralement bluffé par leur efficacité, mais intégrer ces logiciels dans le workflow LR est super lourdingue.
D’après vous, ces deux fonctions auraient-elle leur place dans Lightroom?
Très bon analyse en effet, moi qui compte me mettre sérieusement à lightroom depuis quelques temps, je dois dire que cela me donne encore plus envie !
Merci Gilles, pour cette remarque sur le netteté et sur le lien depuis utiliser-lightroom.fr Je vous conseille d’ailleurs la lecture du site de Gilles qui très productif en ces temps de ß3 :
http://www.utiliser-lightroom.fr
A propos de la différence de netteté apparente entre la vue loupe (E) et la vue développement (D). Elle existe oui, mais elle reste faible si l’on utilise l’accentuation normalement (en tous cas, elle permet déjà de se rendre compte de ce qu’on fait)…
Il suffit de faire un export dans Photoshop (puis de l’afficher à la même taille à côté de LR) pour comprendre que c’est la vue Loupe qui est la plus proche (Bidliothèque) de l’accentuation réelle (normal car pour la construire le logiciel converti l’image réellement pour construire un aperçu JPEG). Comme elle l’était dans LR2 d’ailleurs…
La vue en Développepment est un poil plus accentuée (il vaut mieux ça que l’inverse d’ailleurs, ça incite à la prudence).
Comme je le dis toujours (ahah), méfiez vous des images trop nettes, pour être honnêtes !
Oui, désolé Gilles, j’avais pas vue le 4eme point de la liste des nouveautés du module Développement de ma présentation…
Oui, mais bon, c’est pas écrit gros hein (en gris sur gris en plus ;-) Il me semble que ça méritait un long développement (d’autant plus qu’il y a cette histoire de différence de netteté qui subsiste).
mmmh ! mon Macpro est réparé (nouvelle carte graphique), J’en ai profité pour virer la poussière accumulée à l’intérieur…
La poussière accumulée à l’intérieur peut elle être néfaste pour le macpro ? Genre un plus mauvais refroidissement ?
noooon… sauf s’il y en a des tonnes ! C’est plus par maniaquerie…
Quel régale de lire un article qui met en avant les petits détails que l’on a pas lus ailleurs ! Merci JF ! :-)
Merci ! Et quel régale de lire des commentaires de lecteurs qui… s’en sont rendu compte ;-)
Est-ce que le moteur de rendu des raw de Nikon a été modifié ?
C’est un détails certes mais pour les plus exigeants c’est important.
Sinon on reste sur Aperture ou NX2 pour la qualité et on utilise LR quand on est pressé ou qu’on a trop de franges….
Bon article!
Je me permet juste un correction, le moteur de base de données est : Sqlite (www.sqlite.org) qui est également utilisé dans Mac OS X entre autres..
Le nouveau module de watermarking est plus qu’intéressant (cela m’évitera de passer par Mogrify ou iWatermark’s) mais le problème est le même qu’avec les logiciels préciter : quand on prépare un watermarking (signature dans mon cas) sur une photo en mode portrait, ce même watermarking paraît beaucoup plus grand sur une photo en mode paysage.
Cela oblige à faire 2 types de signatures : 1 pour les photos en sens portrait et l’autre pour les photos sens paysage, à trier mes photos selon leur orientation, et à exporter le premier groupe avec le modèle de signature portrait et l’autre groupe avec le modèle de signature paysage, avant d’uploader le tout sur internet. Dommage et un poil fastidieux. En tant que beta-testeur, auriez-vous un moyen de faire remonter cet aspect avant la release candidate ?
Par contre ce qui marche très bien d’un point de vue proportion : watermark sur une photo grande taille portrait, et watermark sur une photo petite taille portrait : la taille de la signature reste bien proportionnelle donc nikel. C’est juste en cas d’orientation différente que le watermark est plus ou moins imposant.
Désolé d’avoir été un peu long, mais cela est important pour 90% de ma production hebdomadaire : apposer ma signature sur mes nombreux clichés de façon automatique, mais néanmoins esthétique :-)
Merci pour ces articles. GL.
Merci pour tous ces bons conseils.
Après de longues attentes du renouvellement je me decide à passer sur lightroom.
Est ce que je peux directement essayer la beta 3 ou vaut-il mieux que je debute sur la 2.5.
mon utilisation est celle d’un photographe expert mais ce n’est pas mon metier.
Merci
attention ! Cette ß3 est expérimentale… Téléchargez la pour l’essayer. Mais travaillez avec la 2.5 plutôt ! ! !