Société spécialisée dans les objectifs compatibles pour
les boîtiers d’autres marques (visitez cette partie du site), Sigma se lance au début des années 90
dans la production de reflex.
Leur premier reflex numérique, le SD9
sort en 2002 et aura deux successeurs, le SD10, puis le SD14 disponible
depuis avril 2007. Avant de parler en détail de ce récent boîtier hors normes, survolons rapidement l’histoire des reflex Sigma.
Le Sigma Research Center est
fondé en 1961 à Setagaya-Ku au Japon. L’entreprise se spécialise dans les optiques compatibles.
- Elle acquière
une solide réputation en offrant une large gammes de modèle, allant du
fish-eye aux plus longs téléobjectifs. Les optiques Sigma existent en montures Canon, Nikon,
Pentax, Minolta (Sony), et Olympus. Souvent moins chères que les
optiques des fabricants de reflex, elles constituent une
alternative appréciée…
- Avec le lancement de ses premiers reflex
argentiques en 1993, Sigma inaugure sa propre monture d’objectifs
dénommée Sigma SA, qui est inspirée de la monture Pentax K. La gestion
de l’ouverture et de l’autofocus sont entièrement pilotées
électroniquement.
- Le 11 février 2002, Sigma fait parler d’elle
en annonçant que son premier reflex numérique utilisera la technologie
de la société Foveon. Le capteur du SD9 ne possède que 3,4 megapixels
effectifs (2268 x 1512 pixels), mais ceux-ci enregistrent l’image sur 3
couches (une par couleur).
- Ce capteur travaille donc à la façon
d’un film argentique. La résolution finale de ce premier SD9 est donc
assez proche du standard de l’époque de 6 megapixels, entendu que les
pixels du capteurs Foveon sont en quelque sorte « plus précis » que les
pixels des capteurs classiques.
- En effet, les trois couches de ce capteur
Foveon permettent d’éviter l’opération de dématriçage nécessaire aux
CCD et CMOS. Ceux-ci ne possédant qu’une seule couche, un filtre
mosaïque de Bayer permet de « retrouver » les couleurs, au prix d’une
légère perte de définition. Cette opération entraîne par ailleurs
diverses complications (moirage et artéfacts colorés) que les
constructeurs atténuent grâce à un filtre passe-bas (filtre flou), qui
dégrade lui aussi quelque peu la définition.
- Le SD9 reçoit un
succès d’estime auprès des professionnels car la technologie est
innovante et produit de bons résultats photographiques. L’appareil qui n’est qu’un coup d’essai souffre de quelques défauts et
d’un autofocus bien trop basique avec un seul collimateur. De plus,
le SD9 ne produit pas de JPEG, ce qui impose l’utilisation d’un
logiciel de conversion des RAW.
Le 27 octobre 2003, le SD10 est
annoncé comme étant un 10,3 megapixels. Pourtant, son capteur fait la
même taille que le précédant (2268 x 1512 sur 3 couches). Mais Sigma
préfère communiquer sur le nombre théorique de pixels (2268 x 1512 =
3,4 millions, multipliés par trois = 10,1 millions).
- L’appareil a
progressé (plus d’informations sur Sigma-sd14.com). Mais il ne propose toujours pas de format JPEG, ce
qui ne plait guère aux photographes. Les mentalités et la
puissance de l’équipement informatique moyen n’étant pas ce qu’elles
sont aujourd’hui : le RAW n’est pas encore à la mode ! Dans le même
temps, les autres fabricants continuent d’augmenter la résolution, les
algorithmes de dématriçage et la qualité de leurs reflex (le Canon EOS 20D passe la barre des 8 megapixels en août
2004).
- Le 26 septembre 2006, est annoncé le SD14 qui ne sera disponible qu’en avril 2007. Il permet enfin
l’enregistrement des images en JPEG et est équipé d’un autofocus
crédible disposant de 5 collimateurs dont un central en croix. Il est
livré avec Sigma Photo Pro 3.0, le logiciel qui permet de traiter les
RAW très particuliers de son capteur Foveon X3 de 4,7 megapixels sur 3
couches. Ce qui permet à Sigma d’annoncer une résolution théorique de
14 millions de pixels (2652 x 1769 x 3)…
Mais en pratique, la
résolution des images obtenues est assez loin d’atteindre cette valeur
théorique. D’après les résultats observés sur tirages, la définition
réelle obtenue grâce aux 4,7 megapixel du SD14 se rapprocherait plutôt
de celle obtenu par des reflex de 8 megapixels…
Les 4,7 megapixels sans filtre de
Bayer ni filtre passe bas, étant aussi précis que 8 megapixels traités
classiquement, ce qui n’est pas si mal et prouve la crédibilité du concept ! Mais le standard 2007 est
maintenant aux appareils de 10 et 12 megapixels qui délivrent une
résolution finale supérieur, même avec tous les défauts de leurs CCD et
CMOS.
Un bon viseur et quelques atouts intéressants…
Au moment de sa sortie en mars 2007, le Sigma SD14
fut proposé aux alentours de 1500 € boîtier nu (tarif revu à la baisse
depuis), ce qui plaçait malheureusement ce boîtier intéressant mais
très particulier très au-dessus du prix de ses compétiteurs. Le SD14 dispose de certains atouts :
- Un viseur très agréable et lumineux à base de prisme qui offre un fort grossissement (une qualité si rare).
- Une bonne qualité de fabrication et une bonne prise en main, grâce à sa taille (avantage ou inconvénient ?)…
- Le pilotage des flashs distants Sigma par le flash intégré (lire en fin d’article).
Un filtre amovible est disposé entre l’objectif et la chambre
miroir, il protège donc le capteur des poussières et on peut le
nettoyer. C’est tellement simple qu’on se demande pourquoi cela
n’existe pas sur les autres appareils.
- Le design plutôt efficace du Sigma SD14 ne suit pas la tendance
actuelle, qui tend à une miniaturisation extrême des reflex amateurs et
experts.
Mais beaucoup de grosses lacunes malheureusement…
S’il est novateur, le SD14 n’a pour autant pas convaincu tous
les utilisateurs. On peut reprocher un certain nombre de choses à ce
boîtier, dont certaines sont difficiles à admettre en regard de son
prix.
- La résolution un peu « limite » impose de ne pas s’aventurer
au-delà du tirage A3. Pour convaincre, le prochain Sigma devra recevoir
une version plus musclée du capteur Foveon.
- L’enregistrement des JPEG est lent (de toute façon le format
RAW s’impose pour tirer partie des caractéristiques spécifiques de son
capteur), la réactivité globale est décevante, cela commence dès
l’allumage.
- La prise de vue en rafale à 3 im/sec ne va pas au-delà de 6
images consécutives, (un EOS 20D proposait déjà 5 im/sec sur 23 vues en
2004 et plus récemment un D200 la même vitesse sur 37 vues).
- Le SD14 est assez médiocre en haute sensibilité (à cause de la nature
de son capteur ?), le bruit numérique monte dès 400 ISO (oubliez les sensibilités de 800 et 1600 ISO). Beaucoup de ses
concurrents font mieux.
- Pas de double enregistrement RAW + JPEG (ce qui pourtant serait
fort utile avec cet appareil). Cela posera problème à ceux qui hésitent
entre les deux format (le choix du RAW est donc très conseillé sur le
SD14).
-
Son autofocus (par ailleurs efficace même en faible
lumière) s’avère lent pour qui est habitué à l’efficacité des
Nikon ou Canon.
- Il n’y a pas de molette arrière pour gérer l’ouverture en mode manuel. C’est un peu dommage sur un appareil de cette taille et de ce prix qui est plutôt destiné aux professionnels…
La résolution de l’écran est de 150 000 pixels seulement (alors que le standard est maintenant à 230 000 pixels), sans être rédhibitoire cela rend la consultation des images moins agréable.
- Avantage pour les utilisateurs de téléobjectifs (pas pour les autres), son coefficient correcteur de focale de x1,74 (au lieu de x1,6 pour Canon et x1,5 pour Nikon et la plupart des autres fabricants) est plus important que la moyenne à cause de la petite taille du capteur. Le choix est donc réduit du côté des zooms grand angle.
- Il n’existe aucune possibilité de se fournir en dehors de la gamme Sigma, qui est certes intéressante mais peu répandue en occasion avec la monture spécifique Sigma. Il n’existe pas de fabricant d’optiques compatibles pour la monture de ce fabricant… d’optiques compatibles (ironie du sort) !
Le SD14 est pour l’instant seul au catalogue Sigma. Pour exister sur ce secteur très compétitif Sigma devra rapidement proposer d’autres modèles à des prix plus bas… En particulier un boîtier compact dans le gabarit des EOS 400D, Nikon D40x et Olympus E400. On peut éventuellement espérer un mouvement dans ce sens, puisque Sigma à présenté mi 2007 un élégant compact, le DP1 (Sigma-dp1.com) équipé du même capteur Foveon.
Ce qu’il faut retenir du Sigma SD14
Voici un appareil très spécifique, pas très polyvalent et plus coûteux que ses concurrents, bien que son prix vienne d’être sérieusement revu (juin 2007) :
- 1250 € boîtier nu.
- 1599 € en kit avec le 17-70mm F2,8-4,5 DC.
- 1699 € pour le kit comprenant le 18-50mm F2,8 DC EX Macro).
Pourtant son équipement reste des plus standards : flash intégré, optique trans-standard, écran arrière de 2,5 pouces de résolution moyenne… Au moins peut-on lui reconnaître un viseur au-dessus de la moyenne, une bonne ergonomie une bonne finition et une bonne prise en main.
Les images RAW sont de bonne qualité (du moins en dessous de 400 ISO), surtout lorsqu’elles sont traitées par le logiciel fournit (Sigma Photo Pro, de bonne facture)… Mais pas très visiblement meilleures que celles issues de capteurs classiques CCD ou CMOS de résolution supérieur…
La plupart des photographes n’y verront que du feu, sauf à passer leur temps à comparer des images affichées sur écran à 200%, ce qui n’est pas forcément le but recherché ! L’utilisation du format RAW semble de toute façon obligatoire ce qui exclura tout ceux qui ne veulent pas vraiment en entendre parler (et c’est bien leur droit).
Le capteur Foveon ne semble donc pas apporter d’avantages réellement déterminant au SD14… À l’exception peut-être du nombre de pages ( ! ) que lui consacrent les magazines spécialisés pour expliquer son fonctionnement spécifique.
Les Plus :
- Peu onéreuse, la gamme des optiques Sigma est assez large (sans rivaliser avec celles de Canon ou Nikon).
- Un boîtier solide et volumineux (pour ceux qui aiment) disposant d’une ergonomie classique et efficace.
- En jouant les pionniers, vous susciterez la curiosité des autres photographes, tout en encourageant l’innovation !
Les Moins :
- Une gamme de boîtier encore embryonnaire dont rien ne garantie qu’elle s’étoffe rapidement.
- Un appareil assez cher et moyennement équipé (même si Sigma est une marque crédible).
- Il ne sera pas si facile de trouver des personnes pour vous conseiller et échanger leur expérience du SD14.
Ce Sigma SD14 a donc un peu de mal à tenir ses promesses et sortira
difficilement de la confidentialité à laquelle ses prédécesseurs
avaient été cantonnés… C’est dommage, car l’initiative est courageuse
et la variété de l’offre profite toujours à l’utilisateur final.
Avec ses trois couches, le capteur Foveon est unique et novateur, mais
face aux progrès constant des appareils à capteurs CCD et CMOS, on peut
s’interroger sur son réel devenir. Espérons que le prochain SD soit enfin le bon…
- Date de présentation : 26 septembre 2006.
- Décryptage : milieu de gamme très bien équipée.
Autofocus : 5 zones.- Système anti-poussière : Oui
Mode Scènes (programme résultat) : Oui
- Coeff multiplicateur de focale : x1,74 (votre 50 mm devient 87 mm).
- Taille du capteur : 4,7 MP.
Taille des images : 3 x 2640 x 1760 pixels
Vitesse max. en JPEG : 3 im/s sur 6 images.
Vitesse max. en RAW : 3 im/s sur 6 images.
- Taille de l’écran : 2,5 pouces.
- Définition écran : 150 000 pixels.
Poids : 780 g. (avec bat.)
Quels flashs pour les reflex Sigma ?
Le système de mesure TTL d’éclairage au flash par pré éclaire de Sigma est appelé S-TTL. Le flash EF-500 DG Super permet la photo
au flash en mode automatique S-TTL, ainsi que la synchro
haute vitesse jusqu’au 4000e de sec.
Le flash embarqué du Sigma SD14 peut piloter à distance un EF-500 DG
en mode esclave. Fixé sur un boîtier Sigma, un flash EF-500 DG en mode
maître sait également piloter un ou plusieurs autres EF-500 DG en mode
esclave.
Le flash EF-500 DG ST dispose également du mode automatique S-TTL,
mais pas du pilotage sans fil à distance, ni de la synchro haute
vitesse. Sigma propose enfin le flash annulaire EM-140 DG Macro, qui
permet la synchro haute vitesse et peut se comporter en flash maître
pour le déclenchement sans fil.
Ces trois modèles Sigma existent aussi en versions : Canon E-TTL,
Sony ADI, Nikon i-TTL, Pentax P-TTL et Sigma S-TTL. Se reporter à la
fiche technique de chaque modèle sur le site Sigma-photo.co.jp,
afin de connaître les innombrables détails de compatibilité avec les
boîtiers des différentes marques.
Bel effort JF ! Mais je me demande qui peut bien avoir envie d’acheter ce Sigma ? Quel avenir pour ces reflex ? Je crois bien qu’il sont parti dans un cul de sac technologique…
Quelqu’un ici a-t-il acheté un Sigma ?
Je ne sais pas si quelqu’un a acheté un SD14, mais je connais quelqu’un qui achètera le SD1 dès sa sortie, quitte à essuyer les plâtres ! Je me souviens de la démonstration faite par Hasselblad qui voulait sortir un dos Fovéon en 1998, c’était étonnant, et en 9 ans ils ont du progresser !!!
Perso, je trouve le fuji S5 pro plus attractif, quite à jouer l’originalité.
Le nombre de défauts de cet appareil me semble tout de même rédhibitoire…
Le compact DP1 est bien plus intéressant que le reflex basé sur la même électronique. Dommage que sa sortie soit repoussée sans cesse.
Interessant peut-être, son problème est d’être un compact.
C’est justement parce que c’est un compact avec un capteur de reflex que cela le rend envisageable comme petit appareil d’appoint.
Il a moins de concurrents directs (Ricoh GR essentiellement), alors que le SD14 est pour ainsi dire limité en comparaison à ce que font les autres marques pour moins cher (K10 par exemple).
Maintenant, il a le mérite d’exister et d’offrir une autre approche.
C’est au DP1 et pas SD1 que je faisais référence !
Et quelle horreur, un compact et avec une focale fixe, on n’aura pas l’air de pros avec ça !
quel avenir pour ces reflex Sigma ? Franchement il y a de quoi s’interroger… Il ne fait guère le poids face à un EOS 30D, un D80 ou même un Pentax K10D
@arnopier
c’est certain que tout le monde ne peut pas prendre des photos volées dans les souks du Caire incognito.
Y’a encore des photographes qui bossent dans des conditions de studio meme en exterieurs.
Alors meme si ils font pro avec leurs gros boitiers et tt leur merdier de « pro » ils s’en fouttent ! Quelque part ca les fait meme rigoler de voir votre réaction qui semble quand meme hors sujet et parfaitement déplacée :P
Et oui a l’heure du numerique y’a encore des amateurs de la visée réflexe l’oeil dans le viseur. Tout le monde ne peut pas cadrer un bonne image comme vous semblez le faire sans viseur…
@ je ne sais pas qui au fait …
Désolé, mais aujourd’hui les « conditions du studio même à l’extérieur » c’est du 20 à 40 millions de pixels, pas un D30, D5 ou D2X, ni même ce Sigma, ça c’est pour ceux qui ne sont pas dans « les conditions blablabla … » autrement ça fait un peu petits bras !
Mais le problème n’est pas là car les problèmes du numérique sont bien ailleurs que dans des autofocus, antipoussières, voire même d’ergonomie, les problèmes sont dans l’adéquation du cercle de confusion sur une filtre de Bayer, sur l’ombrage de la grille avec les (très) grands angulaires (ou les bascules/décentrements sur les chambres « numériques »)l’absence d’acutance due à la faible définition des capteurs et aux algorithmes, … parce que là c’est la cata !
Cher « je ne sais pas qui » c’est là que j’attends beaucoup des compacts, bridges et autres à capteurs de « grandes dimensions », aujourd’hui c’est le APS ou Dx ou … demain je suis certain que des capteurs dédiés à une optique existeront, à moins que la structure des capteurs changent et n’impose plus cette grille stupide. On peut imaginer un Hasselblad comme le H3D (ou n’importe quelle autre marque) avec un zoom fixé sur le boîtier avec un capteur et que le pouvoir séparateur de l’optique soit en adéquation avec la résolution du capteur, je pense sincèrement que l’avenir est là, un capteur n’a pas la « souplesse » physique d’un film.
Alors, cher « je na sais pas qui » pas si déplacée que ça mon intervention et heureux de t’avoir fait rigoler et pourquoi pas poser quelques questions …
Une image vaut 10000 mots…
Carl Rytterfalk
http://www.rytterfalk.com/2007/04/15/img-sd14-and-a-studio-sd14-vs-5d/
Olga Vasilkova
http://www.pbase.com/ovasilkova/sd14
Bonjour à tous!
Je reviens du salon de la photo! Et laissez-moi vous dire une chose simple! J’ai vu des tirages en A2 et même superieur de ce sigma sd14 que certains se complaisent si bien à décrier! J’ai carrément été bluffé par le piqué de l’image, la vibration des couleurs! De plus Sigma à été quasiment le seul à jouer ce jeu dangereux! A part quelques tirages grands formats chez Nikon pour le D3 au final pas plus extraordinaires que les tirages a base du sigma! Comme quoi en photographie le plus important n’est bien évidemment pas forcément l’excéllence technique! Mais on ne mélange jamais les catégories! Je pense que Sigma à marqué beaucoup de points sur ce salon auprès des amateurs experts et même au delà! Peu à peu, l’air de rien,il fait des adeptes! La prochaine version risque de remettre quelques pendules à l’heure! Ailleurs rien sinon quelques tirages en A4 ou A3! Un comble dans un salon où les professionnels sont sensés vendre des boites à faire des images! Je vais passer au numérique: je vais m’acheter ce SD14! Comme vous dites si bien cher Richarre, une image vaut bien 1000 mots: le reste ce n’est que de la littérature! A titre indicatif, certes le Sigma est plus bruité que d’autres appareils en haute sensibilité! Pour ma part, je ne suis que rarement allé au dela de 400 Iso! Par contre et c’est là qu’il devient intéréssant:surexposez de 2 stops et vous sortez un équivalent du kodachrome 64 et 25! Là-moi çà me parle! Le Foveon n’à certainement pas dit son dernier mot! Je serai même prêt à parier que certains constructeurs à terme risque de s’y intéresser d’un peu plus près! j’ai adoré les images que peut sortir ce boitier! Des images quoi! Ici on parle bien de photographie! C’est tellement plus intéréssant que les mégapixels!
Je suis novice en photo,
le SD14 est mon premier reflex, j’ai eu entre temps dans les mains pendant quelques mois un 400d et un D40. J’ai pris le SD14 malgré les critiques acerbes à son sujet. Et après quelques jours d’utilisation je les trouve vraiment exagérées. Les seuls défauts de l’appareil sont sa lenteur et son écran. La montée en iso est gérable et pourtant je n’y connais rien en photo et je m’en sors sans trop de difficulté. Je pense qu’avec un bon objectif du genre f/1,4 le problème de bruit doit presque disparaitre, il suffit de rester à 100. Ce n’est sans doute pas l’appareil le plus polyvalent, mais de là à dire qu’il a des défauts rédhibitoires c’est vraiment exagérer. Je pense que beaucoup de personnes parlent sans l’avoir essayer.
Il est excessivement simple d’utilisation, pas de fonction super flues, les menus sont intuitifs, il fait solide et surtout c’est 100 000 déclenchement pour moins de 600 euros. Et quand on voit le rendu des images, les couleurs, les détails, on se dit que cet appareil sort du lot, il sonne différent et c’est ce qui fait tout son avantage, il n’y a qu’a regarder les galeries sur le SD14 qui sont vraiment d’une qualité autre !
Tant mieux si il reste intime, cela permettra a certaines personnes de photographier autrement, mais ne juger pas sans avoir essayer :)
A toute !
Hello. Merci pour votre témoignage…
Vous écrivez : « il suffit de rester à 100 » (ISO je complète)… Voilà un défaut complètement rédhibitoire justement (sans parler du reste). Heureusement le SD peut monter un peu au delà… Mais s’il faut s’arrêter à 800 ISO, c’est tout de même pas beaucoup. Donc rédhibitoire si l’on compare avec ce qui existe en face…
En résumé, le SD 14 fait moins bien qu’un EOS 1000D à 500€. Il est en 2009 relativement dépassé (bien que pas ridicule au moment de son annonce, mais cela commence à dater).
Disons que je ne le conseillerais pas à un ami, même à 500 ou 600€. Pour ce prix il y de meilleurs investissement à faire.
Mais peu importe l’important c’est que vous vous fassiez plaisir et fassiez de belles images. C’est ce qui compte.
Les chiffres on s’en fou les plus belles photos quej’ai pu voir sur les forums sont faites avec le sd 14 et en plus avec un effet souvent 3 D
C’est comme le son des amplis à tube, les chiffres sont nuls mais le son…le son
alors il faut arrêter de lire les chiffres de techniciens er regarder avec ses yeux