Avant tout, une précision : ces quelques étapes représentatives du travail quotidien d’un photographe numérique ne doivent pas prendre plus de 5 à 10 minutes par images (sinon on ne s’en sortirait plus)… A noter que toutes les images produites par nos reflex numériques ne nécessitent pas ce genre de traitement !
1 / Sur un fichier JPEG « brut de prise de vue », mon premier réflexe est d’appliquer un calque de réglage « Niveau » afin de vérifier la qualité de l’exposition. Ici l’expo est ok, mais cette photo prise au téléobjectif est quelque peu grisâtre ce qui donne de grandes zones plates à gauche et à droite.
2 / Je resserre donc les curseurs pour encadrer la zone centrale. Je garde d’ailleurs une infime zone plate de part et d’autre de façon à ne pas rogner de précieux pixels « quasi blanc » et « quasi noirs ». Ma photo initialement terne, retrouve la pêche avec de vrais noirs et de vrais blancs. Cette étape ne nécessite pas vraiment d’écran calibré car on ne se fie pas à l’oeil, mais seulement à l’histogramme.
3 / Dans certains cas (rarement), j’utilise avec beaucoup de prudence la nouvelle fonction de Photoshop « Tons clairs, tons foncés » et généralement, seulement ton foncés. Attention : employée sans de solides connaissances et sans écran calibré, cette fonction surpuissante peut irrémédiablement endommager l’image. Mais sur la neige, le résultat est souvent extraordinaire !
4 / Je n’hésite pas à recadrer fortement certaines images afin de donner plus de dynamisme à la composition (attention toutefois à la taille de l’image finale). Ici, je veux éviter que le skieur ne « flotte au milieu de l’image » Le bon cadrage n’est pas forcément le premier. Je fais des essais. En cas de doute : le pire est de faire n’importe quoi. Le mieux est de ne rien faire Méditez cela !
5 / Je peux ensuite ajouter plus ou moins d’accentuation, qui sera fonction de la taille finale de l’image et de sa destination. Pas trop, en vue d’un tirage sur papier photo. Et beaucoup pour la presse. Seule l’expérience et de nombreux tirages peuvent vous guider. À ce moment-là, il y a un risque de massacrer l’image, alors je travaille éventuellement sur une copie du calque de fond.
6 / Reste à éliminer quelques petites pétouilles (poussières sur le capteur) grâce aux outils « retouche » et « tampon ». Je me pose aussi la question d’appliquer un calque de réglage « teinte saturation » ou « courbe ». Ce sera inutile sur cette image, mais je test quand même car il est facile de les supprimer. Dernier conseil : je n’utilise jamais « luminosité contraste » ni « niveaux automatiques ».
Amusez-vous bien !
Bonjour,
Vous dites :
Sur un fichier JPEG « brut de prise de vue », mon premier réflexe est d’appliquer un calque de réglage « Niveau » afin de vérifier la qualité de l’exposition.
Pourriez-vous m’expliquer plus en détail cette manipulation
Merci
Le calque de réglage niveau (ou autre) est beaucoup plus intéressant que d’appliquer directement le réglage à l’image… Pour de très nombreuse raisons que je ne puis détailler ici faute de temps… Venez faire un stage avec moi ! JF
Salut,
Oui l’utilisation de calques de réglages (niveau, couche alpha???) nécéssitent certainement du temps pour être maîtrisés. Néamoins ne serait-il pas possible de nous pondre un petit article qui nous explique à nous néophytes pourquoi il est tellement mieux d’utiliser une telle couche et non pas de corriger l’image directement.
Merci
Stéphane
Ah et au fait tu les donnes ou tes cours?
Merci
Stéphane