Pour les plus pressés d’entre vous, Adobe met à votre disposition en ßeta publique sur Adobe Labs, les versions « Release Candidates » de Lightrooom 3.3 et Adobe Camera Raw 6.3 (en Français)…
Voilà qui va nous faire des vacances ( ! ) après plusieurs journées de débats enflammés… Je pourrais d’ailleurs me fatiguer de lire TOUS les commentaires pour vérifier qu’il n’y a pas de dérapages (c’est comme ça que les extrémistes et les intolérants finissent par tuer le débat ;-) Je salue toutefois 99% des lecteurs pour leurs commentaires enrichissants et leur relative retenue, même lorsqu’ils affirment des positions tranchées. On déplore seulement quelques « casseurs de débat », qui postent plusieurs fois sous différentes identités (on appel ça des trolls). Je les invite à continuer les commentaires (mêmes multiples), mais en signant du même pseudo.
Pour revenir à ces Release Candidates de Lightroom et ACR, rappelons encore qu’il sagit de version ßeta publiques, destinées à détecter les derniers bugs (que vous êtes invités à faire remonter ici, directement à l’équipe de développement).
De nombreux nouveaux boîtiers et profiles d’objectifs sont ajoutés (lire les Release notes), notamment les nouveaux Nikon D7000, D3100 et P7000, ainsi que les Canon G12 et S95.
Par curiosité, »Release Candidate« , cela veut dire qu’il s’agit de l’ultime version interne (théoriquement) définitive, candidate à la diffusion massive auprès du publique (sauf si l’on découvrait un ultime bug)… Ces terminologies (versions « Beta », « Alpha », etc…) nous viennent de chez IBM et des années 70. Fin de la parenthèse.
mmmm ! yabon !
ha zut toujour pas de profil pour le 10-24 nikkor pourtant sortie bien avant le 55-300 :(
Le Lens Profile Downloader est bienvenu mais pourquoi Adobe n’a pas prévu de faire la distinction entre la marque de l’appareil et la marque de l’optique ?
Comme dans LR3 d’ailleurs, où le module de correction est incapable de détecter une optique Tamron sur mon Nikon (en tout cas en 3.0 et 3.2) !
Je vais maintenant aller me plaindre à Adobe directement ;-)
Ca y est, ils corrigent l’erreur du process, qui repassait en 2003 au lieu de 2010 lorsque l’on utilisait des presets a l’import. Et il y en a plein qui ne s’en sont toujours pas rendus compte… ;-)
Merci Eric pour l’info, je n’avais pas vu ce bug ! (pourtant j’ai fait remonter plus de 50 bug sur le programe ßeta privé (avant la ß publique)…
j’ai même été elu ßeta testeur du mois (sans me venter hein ;-) avec un petit interview sur l’intranet des ßeta testeurs et j’ai reçu un petit cadeau de Californie : une jolie pochette Adobe avec stylo et papier (manque de bol elle est juste un peu trop petite pour y faire rentrer mon iPad ! ça m’a fait rire ça… Fait exprès ? ;-)
En fait, appliquer un Preset de Devloppemnt à l’import ne me plait pas beaucoup… Je préfère nettement modifier les paramètre de Développement Prédéfinis boîtiers par boîtiers (Menu Développement dans le Modul Developpement). Là ça marche très bien…
J’attends toujours la possibilité de lire les valeurs de couleur en cmjn (cmyk).
C’est aberrant de ne pas pouvoir faire ça avec LR (Aperture le permet)…
Toujours pas de profile pour le Nikkor 80-200 f 2/8 ED…
Disons que les valeurs CMJN sur du raw cela n’a pas beaucoup de sens… (je ne sais comment fait Aperture, mais j’ai des doutes sur la crédibilité des valeurs).
Toute la retouche colorimétrique se fait en RVB (d’ailleurs on pense RVB), ensuite on passe ça Photoshop, qui converti et travail en CMJN, mais ce n’est en principe plus du ressor du photographe…
Je ne suis pas tellement d’accord. :)
Si tu dois préparer des photos pour l’impression en quadrichromie et que l’on te fourni des fichiers raw c’est beaucoup mieux de pouvoir, dès le départ, avoir une idée de ce que seront les valeurs en cmjn.
Cela ne veut pas dire faire les corrections en cmjn, mais seulement avoir la possibilité de lire les valeurs de couleur en cmjn, ce qui peut être extrêmement utile, même si lors de la conversion dans Photoshop les valeurs seront sûrement différentes (mais pas tant que cela), le profil de conversion utilisé ayant lui aussi son importance (et son effet).
Ensuite dans Photoshop les corrections à faire seront quand même moindres et tu y gagneras en qualité finale (visible lors de l’impression en quadrichromie).
Personnellement je travaille depuis 35 ans dans le monde de la publicité et de l’édition, soit comme photographe que comme graphiste et directeur de la création, et il ne me viendrait jamais à l’idée d’exprimer une couleur différemment qu’en utilisant des valeurs cmjn. Quand je parle de 7, 100, 95, 0 je sais exactement quelle couleur c’est, ainsi que tous ceux qui avec lesquels j’ai à travailler – par exemple.
Faire de la retouche colorimétrique en rvb ou utiliser les numéros rvb est, de mon point de vue, une totale absurdité.
Bien souvent la qualité des photos déjà « corrigées » (je devrais dire détériorées) par la majeur partie des photographes auxquels nous avons à faire ne permet pas d’obtenir des images cmjn d’excellente qualité. Regarder une image sur un écran, même bien étalonné (calibré comme disent certains), et être capable de comprendre quel sera le résultat final une fois l’image imprimée sont deux choses totalement différentes, mais c’est la qualité du résultat final qui compte, pas ce que tu vois sur ton écran.