Très intéressant article de 01Net à propos de l’iA suggéré par un de nos lecteurs : La tactique d’Adobe pour vous convaincre d’utiliser Firefly, son IA générative.
C’est passionnant, écoutez ça : « Si vous êtes attaqués en justice, nous prenons en charge vos frais juridiques : voici ce que propose Adobe aux entreprises qui utiliseront Firefly, son outil d’IA générative d’images et d’effets textuels. L’objectif est de faire disparaître les réticences des entreprises, en promettant une « IA sûre, éthique et responsable ».
En effet au moment d’utiliser éventuellement une iA pour générer du contenu : les agence de création, les graphistes (bientôt les photographes) ou encore les rédacteurs peuvent éprouver une appréhension légitime (pour eux-même ou de la part de leurs commanditaires). Hors de question de s’exposer à un risque juridique d’accusation de « plagia »…
« Des ayant-droits ou des plateformes de photographies comme Getty Images, une plateforme de photographies, ont porté plainte en février dernier contre Stable Diffusion. Son système d’IA aurait collecté sans autorisation ses photographies, protégées par le droit d’auteur, estimait la plateforme. En janvier, c’était la même société qui était attaquée cette fois par trois artistes, avec deux autres entreprises du secteur, Midjourney et DeviantArt, aussi pour une collecte à des fins d’entraînements qui n’a pas été autorisée. » La suite à lire par ici !
Peut-être qu’Adobe pense que les risques juridiques sont très faibles, voir inexistants (comme moi ;-) ).
Bien entendu cela s’apprécie dans le cadre de la législation actuelle qui peut évoluer afin de réguler de trops grandes inégalités comme tu le disais dans l’autre billet de blog.
Quant aux procès en cours est-on certains qu’ils concernent des droits d’auteurs ?
J’en doute fortement car pour attaquer sur ce plan il faut identifier des images que l’on soupçonne d’être des plagiats, puis prouver image par image qu’il y a eu préjudice.
Or il me semble que les procès concerne le fait d’avoir collecté de façon automatique des données, ce qui est probablement interdit dans les CGV de ces sites. Du coup le préjudice est très faible.
J’y vois plutôt un coup de poker juridique comme les américains savent le faire plutôt qu’une vraie défense des intérêts des photographes (ce serait un comble pour ces plateformes qui ont précipité vers le bas ce beau métier !).
ça se tient ! J’espère qu’on le saura bientôt…
et pas dans 8 ou 10 ans (parfois c’est long ce genre de procès).
Moi aussi j’espère qu’on le saura vite, car dans 8 ou 10 ans nous serons tous exterminés par les IA
;-))