En reportage, en voyage, en sport et dans pas mal de circonstances : si vous souhaitez saisir la vie, « l’instant décisif » : il vous faudra être prêt à déclencher en moins d’une seconde… Revue de quelques détails, qui n’en sont pas !
Relisez d’ailleurs avant tout : quelques bêtises que l’on entend régulièrement… Ceci fait, passons maintenant en revue quelques « réglages » et « actions » qu’il faudra savoir réaliser en moins de 2 seconde ! On commence par le plus simple et le plus évident :
1 – Prise en main et visée en moins d’une seconde
Il faudra en moins d’une seconde être capable de porter votre reflex au niveau de l’oeil, cadrer instantanément et « déclencher d’instinct »… Relire : Mes 20 conseils pour améliorer vos photos de rue.
Pour cela votre appareil doit rester en permanence en position « On » et allumé (avec la mise en vaille automatique réglée sur 5 minutes), jamais éteint… D’ailleurs, je n’éteins jamais mon appareil, chaque soir je le laisse dans mon sac en position veille : les batteries ne se vident pas (seule exception, lorsque j’utilise le GPS Interne, je préfère l’éteindre si je ne l’utilise pas quelques heures).
Et pour cela, je ne saurais trop insister sur le choix d’un reflex de préférence à un hybride (du moins à la date d’aujourd’hui : mai 2018). Car ces derniers consomment énormément : il y a toujours un énorme problème de batteries avec les hybrides ! Relire : mes conseils pour photographier les zombies.
Je les considère toujours incompatibles avec ma façon de travailler en voyage (ou alors préparez vous à transporter et recharger de 2 à 4 batteries par jours : trop cher, trop encombrant et trop stressant)… Vous serez souvent tentés de mettre en veille (ou même éteindre) votre hybride, ce qui vous empêchera d’être réactif lorsque des photos se présentent à l’improviste. Relire : Qu’y a-t-il dans mon sac photo ?. Mais aussi : Match : reflex Full Frame à viseurs optiques 2016
Dans le même esprit : rangez les bouchons d’objectif dans le sac et ne les gardez pas en permanence sur votre appareil… Utilisez plutôt un pare-soleil pour protéger vitre précieuse lentille avant. Ou même un filtre, qu’il faudra penser à dévisser si vous shootez en contre jour une série qui « vaut le coup ».
Un sac à dos pratique, basculant sur l’épaule facilement et permettant de sortir l’appareil du sac en quelques seconde, me semble également indispensable. Relire mon article à ce propos : « Mon nouveau sac Lowepro Dslr Video Fastpack 250 aw ».
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La courroie qui permet de porter votre appareil a elle aussi son importance… Si vous optez pour un « sling » type Blackrapid », vous serez nettement plus réactif qu’avec une courroie classique autour du coup. Ci-dessous : le « double sling » Black Rapid, que j’utilise parfois… Mais pas tout le temps, car en été il « tient chaud » et est un peu trop encombrant (mais il est plus confortable si je dois rester opérationnel très longtemps).
Je l’ai remplacé par le Sling « Yeti » qui est plus léger et permet de porter deux appareils quand même :
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Ici avec mon Blackrapid Yeti : qui est devenu mon compagnon de voyage principal… J’utilise un petit mousqueton de montagne supplémentaire, pour pouvoir détacher l’appareil plus vite et le tenir à la main sans entrave, ce qui permet des « cadrages sans viser » au raz du sol ou en plongée à bout de bras : plus audacieux, plus rapides et plus créatifs ! Franchement : adoptés un sling, cela changera votre vie de photographe… Votre appareil vous semblera moins lourd et moins encombrant ! Utilisez les liens Amazon, pour soutenir votre blog, merci.
2 – Changements d’objectifs en quelques secondes
Je suis assez partissent d’utiliser le meilleur objectif possible face à une situation donnée… C’est pour cela que je transporte toujours 2 ou 3 objectifs complémentaires (en plus de celui monté sur l’appareil).
Il faut être capable de changer d’objectif en 5 à 10 secondes… Et pour cela l’usage d’un « sling » peut aider, par rapport à la courroie classique. Avec le sling, vous pouvez « vraiment » lâcher l’appareil des deux mains, sans risque… Ci-dessous, une image faite au 24-70 mm :
Puis quelques seconde plus tard : une autre au 70-200 mm, prise du même endroit !
Mais le mieux est encore de ne pas avoir à changer d’objectif : pour cela il faut utiliser deux appareils (mon premier est un Full Frame évidement et mon second appareil est un APS-C : le plus léger possible, un simple et modeste Canon EOS 100D qui sert principalement de « porte objectif »)… Il m’arrive d’utiliser une longue focale sur cet APS-C, ou d’intervertir les deux objectifs.
Débrouillez-vous comme vous pouvez : mais le changement rapide d’objectif (sans rien faire tomber) : c’est une obligation ! Et ne craignez pas de laisser entrer de la poussière dans l’appareil… L’appareil est un outil : il peut se nettoyer ! Et il est conçu pour « encaisser »…
3 – Choisir le bon Mode de prise de vue en moins d’une seconde
Cela doit prendre moins d’une seconde de tourner la molette des modes, mais encore faut-il savoir pourquoi choisir tel ou tel mode ! On ne réussira pas forcément les même photos « dans l’instant », en Mode A (Priorité Ouverture) ou en Mode P (Programme)… Même si l’on peut facilement parvenir aux même valeurs et aux mêmes réglages, dans n’importe quel Mode. Ainsi qu’en Mode Manuel.
Pour ma part, j’utilise volontier le Mode P pour être plus rapide à déclencher. Spécialement lorsque je ne sais absolument pas à quoi m’attendre (par exemple si je me ballade en ville) et lorsque je veux rester « Prêt » à réagir instantanément à n’importe quelle situation imprévue… Généralement les meilleures images, ce sont celles auxquelles on ne s’attendait pas : c’est pour cela que je fais à peu près 1/3 de mes images en Mode P. Considérez que le Mode P : c’est elle mode « Toujours Prêt »…
Et lorsque j’anime un voyage photo : je constate que de nombreux photographes « techniciens » ratent les scènes surgissant à l’improviste, car ils sont systématiquement en Mode A. Ou même pour certains : en Mode M, ce qui est la meilleurs façon de rater beaucoup de photos ! Relire : Voyage photo Hong Kong du 05 au 13 janvier 2018 ou Voyage photo au Japon en mai 2018.
Le Mode M, je ne l’utilise pas très souvent : seulement pour des vues au crépuscule ou des cas particuliers. Les pilotes de Formule Un, ne passent plus les vitesses à la main depuis des décennies : ils se reposent sur l’automatisme (en le comprenant et en le personnalisant au mieux), ce qui les laisse se concentrer sur ce qui compte… Photographes : oubliez ces très mauvaises habitudes !
Si j’ai le temps, je passe en Mode A (Priorité Ouverture, ou Av Aperture Value chez Canon) : pour 1/3 de mes photos environ… Ou en Mode S (priorité vitesse : Tv pour Time Value chez Canon), pour 1/3 de mes photos environ et je sais pourquoi ! Face à des circonstances données, j’ai mes raisons de les choisir… Vos cinq « bonne résolutions » photo pour 2016 !
4 – Corrigez l’exposition en moins d’une seconde
Je ne travail quasiment jamais en Mode Manuel, mais j’utilise très souvent (pour 2 photos sur 3 au moins), la correction Manuelle d’exposition… Relire : Pour progresser : cherchez les contre-jours.
Rien de mieux que de l’avoir sous le pouce : et la molette arrière des Canon me semble supérieur à tout autre système pour être instinctif et hyper rapide pour le faire ! Elle me permet de réaliser le réglage sans quitter mon sujet de l’oeil dans le viseur, car elle a été placée de façon à être manipulée avec l’oeil dans le viseur… Relire : Test terrain : Canon EOS 5Ds R au Kenya.
Le pire : ce sont les molettes « à l’ancienne en coin » des hybrides et compacts (façon Fuji) ! Si elles sont trop rigides : vous devez « forcer » avec le pouce, du coup une fois sur deux vous la tournez trop fort et trop loin. Et vous devez revenir dans l’autre sens, pendant ce temps le sujet s’est envolé… Trop souple : elle se dérègle systématiquement à cause des frottements dans le sac, ou contre votre hanche…
Vous pouvez aussi être un adepte de la mémorisation d’exposition, voir de la mesure Spot ! Relire : Quel photographe êtes-vous ? Commencez par la première partie ici… Pourquoi pas si vous savez êtres aussi rapide que je le suis avec la correction d’exposition (mais j’en doute)…
Jusqu’à présent, je n’ai vu que des photographes utilisant ces techniques anciennes, être extraordinairement lents ! Pour ma part je fuis ces techniques, car je peux faire aussi bien et beaucoup plus vite en corrigeant « d’instinct » l’exposition du pouce… Vous de voir !
5 – Faire le point en moins d’une seconde
Cela est devenu facile et relativement fiable. Pour ma part j’utilise pour la moitié de mes photos, la sélection Automatique des collimateurs AF, qui donne la priorité au sujet le plus proche (ce qui m’arrange dans la majorité des cas, notamment car la profondeur de champs se situe majoritairement « au delà » du sujet mis au point)…
Cette façon de procéder me permet d’être extrêmement rapide et pour que cela marche bien, il n’est vraiment pas nécessaire que la zone couverte par les collimateurs soit trop large. Tout simplement pour des raisons de composition, on a pas trop envie que le sujet principal de la photo soit complètement sur un bord de l’image. Que le sujet principal se situe au 1/3, ou au 1/4 de l’image : c’est parfait ! Et c’est peut-être personnel, mais je considère inutile (et parfois même génant) que la zone couverte par les collimateur s’approche trop des bords.
J’observe parmi mes « élèves », que ceux qui ratent systématiquement leur mise au point (ou la réussisse bien trop tard et trop lentement) : sont ceux qui se prennent la tête en déplaçant des collimateurs AF avec le Joystick. Ou ceux qui sont obligés de « pointer / recomposer », car ils ne font pas suffisamment (ni assez souvent) confiance à la sélection Auto du meilleur collimateur AF.
C’est à l’époque du Canon EOS 3 (argentique) dans les années 90, que j’ai commencé à faire confiance à cette technique (par exemple lors d’un reportage sur des baleines à Samana en République Dominicaine)… Croyez-le ou non : sur cet appareil, le collimateur AF sélectionné était celui que votre oeil regardait ! Il y avait un « coup à prendre », mais ça marchait à peu près. Toutefois le système a été plus ou moins refusé par les photographes pro : beaucoup refusaient de l’utiliser.
Remarque en passant : j’ai personnalisé mon AF pour qu’il soit plus réactif… En choisissant la « Priorité au déclenchement » pour la première image en rafale en AF continu, de préférence à la « Priorité à la mise au point ». Pas un détail si l’on veut déclencher vite…
Cette image par exemple a été prise totalement sur le vif alors que l’on sortait l’animal de l’étable : l’instant d’après c’était trop tard…
La mise au point en Mode manuel ? Pourquoi pas… Mais seulement pour des cas très particulier : à réserver à une image sur 1000 seulement !
6 – Manipulations diverses en quelques secondes
Certaines manipulations reviennent régulièrement : changement de batterie, changement de cartes… Vous devez les maitriser ! Et surtout bien savoir : ou vous rangez vos cartes vierges et vos cartes pleines.
Et bien entendu : ou vous rangez vos batteries vides et vos batteries pleines !
Encore faut-il être très rigoureux dans la recharche systématique de vos batteries chaque soir… Encore une fois : cela prend un peu de temps et d’attention en voyage… Notamment lorsque l’on change d’hôtel tous les soirs ou tous les 2 ou 3 soirs. Il faut systématiquement sortir les chargeurs (2 chargeurs sont conseillés, pour prévenir un éventuel oubli dans une salle de bain).
C’est pour cela que je transporte aussi : une « multiprise » et une rallonge légère : de façon à pouvoir placer tous mes chargeurs au même endroit. Disposer de deux (ou même trois) chargeurs, vous évitera de vous relever au milieu de la nuit, afin d’échanger les batteries sur le chargeur (spécialement nécessaire avec des APN hybrides)…
Plus vous voyagerez longtemps et loin, plus vous utiliserez un appareil consommant de l’énergie (hybrides à viseur électronique spécialement) : plus cette logistique « batterie » vous paraitra fastidieuse chaque soir… Relire : ultimes conseils pour photographes voyageurs.
Selon moi : le gain de poids des appareils hybrides actuels, est encore (en 2017) largement annulé par les inconvénients liés aux batteries… Mais aussi au viseur électronique (c’est un autre sujet : Votre viseur électronique est-il… « dépassé » ?).
Vos questions et commentaires sont bienvenues… N’oubliez pas d’encourager votre blog, en effectuant vos achats « chez nous » ! Moteur de recherche Amazon à votre disposition :
Ecrire des articles de fond et des test, prend énormément de temps… Mais c’est ceux-là qui vous intéressent le plus (et moi aussi). Je ne sais combien de temps je pourrais continuer à enrichir ce blog (qui existe depuis plus de 10 ans) sans rémunération directe. En effet, depuis que le Mensuel Déclic Photo a disparu, l’écriture des « tests terrain » n’est plus financée en quelque sorte).
Donc pour « garder le rythme », je compte un peu sur votre « investissement » sur ce blog, que vous pourriez faire par vos dons via Paypal. C’est rapide, sécurisé à 100% et facile ! Merci d’avance et bonne lecture…
Faudra que tu fasses un article sur POURQUOI VOUS DEVEZ TOUJOURS METTRE H24 VOTRE PARE-SOLEIL, c’est tellement LA meilleure protection pour ses optiques. Et accessoirement, comme tu l’as mentionné, ça évite de mettre le bouchon et donc ça évite les soucis du « mince, mon image est noire ». (Et les filtres UV ne font que rajouter du flare, pas pratique pour faire des contre-jour.)
En effet !
Là Jf, voilà un bel article qui va aider les amateurs / experts. Rien à ajouter. Je ne suis pas pour les sangles (je préfère les courroies à chaque épaule) et mon image préférée est celle de l’étable (sujet, cadrage, et surtout les lignes qui lui donne de la puissance : magnifique !) BRAVO !
Merci ;-)
Suite à l’un de tes précédents billets j’ai essayé la correction d’exposition via la roulette. Et je suis bien d’accord, l’essayer c’est l’adopter! Bon, ça prend un peu de pratique mais on y arrive assez vite. En tout cas, plus efficace que d’utiliser le bouton de réglage ou de passer en mode M… Donc, à mon avis, un excellent conseil que tu donnes là.
Pour les points AF auto, c’est quelque chose que j’ai commencé à plus utiliser et je dois avoué que jusqu’à maintenant les choses se sont plutôt bien passé. Mais bon, pour un vieux « old school » comme moi, ça reste difficile de faire totalement confiance à ce système quand on a appris l’inverse: c’est à dire de ne jamais faire confiance à l’AF auto. Mais bon, encore là, une question d’habitude à prendre…
Qui t’a appris à ne « pas faire confiances » à l’AF ? Car aucun enseignant de photo ne donne ce conseil, à ma connaissance ;-)
AU contraire, l’idée est d’apprendre aux gens à exploiter leur AF, dont les performances sont étonnantes. L’AF est capable de faire mieux que ce que l’on croit…
On peut faire confiance à l’AF Auto, pour 95% des situations… Reste 5% des situations, ou c’est la connaissance technique complète du fonctionnement de l’AF utilisé, qui fera la différence entre les photographes. Il faut connaitre « par coeur » le manuel de son AF et avoir fait des exercices…
Ça remonte à très loin, lors de mes premiers cours photo à l’époque argentique au milieu des années 90. Je faisais aussi partie d’un club photo où c’était aussi pas mal de mot d’ordre. Mais bon, faut dire que beaucoup d’entre eux avait aussi appris à l’époque où l’AF n’était même pas une option. Une chose expliquant sans doute l’autre… J’imagine qu’aujourd’hui l’enseignement a évolué, heureusement d’ailleurs!
Enfin bref, tout ça pour dire que lorsqu’on a appris et pratiquer pendant des années avec la présomption, fausse aujourd’hui et même peut-être à l’époque, qu’il faut se méfier de l’AF même avec un unique point, ça laisse des des traces dans le subconscient!
Mais bon, l’important c’est d’évoluer. D’ailleurs, suite à ton billet, j’ai réglé pour la première fois mon boitier pour qu’il utilise la totalité des points AF en automatique. Je vais essayer ça pendant le W-E et je verrai bien que ça donne…
Oui, tu verras… C’est un coup à prendre (il faut savoir déjouer le piège du sujet qui « interfère » car il est au premier plan et va « voler » l’attention de l’AF).
Ne pas oublier que c’est « priorité au sujet le plus proche ». Il faut faire avec ça ;-)
Ensuite, tout est plus rapide.
ET de temps en temps, il faut savoir revenir à un « collimateur unique » (10% des images), ou à un groupe de collimateurs (20 % à 50% des images selon les sujets, les photographes et leurs habitudes)
Je fais exactement l’inverse pour la photo de rue. Jamais de pare-soleil qui rend l’appareil encore plus voyant et un filtre UV de bonne qualité.
Cela ne change rien, un bon objectif peu sensible au flare le reste derrière un filtre pas trop sale. Dans des cas extrêmes, il faut un peu protéger avec la main. C’est rare même en contre-jour violent avec le soleil direct dans le champ.
De plus en plus, j’évite le réflex (j’utilise un LX100). Le mieux, c’est de passer inaperçu… être un blaireau ordinaire.
Le mieux est de cacher, les marques sur le boitier, sur la sangle et pare-soleil ; éviter les grips qui ne servent à rien (en photos de rue) sauf alourdir inutilement et par contre laisser le pare-soleil, sans bouchon, ni filtre et toujours sur ON (comme le précise JF) . Sur les 70-200, l’avantage du pare-soleil est de poser les appareils verticalement.
Oui, parfois j’enlève aussi le pare-soleil pour que l’objectif soit moins long…
Mais chercher à passer inaperçu, c’est de toutes façons impossible…
Il vaut mieux suffit de passer pour un touriste photographe amateur, naïf et peu habile ! C’est ce que je cherche : et le mieux pour ça : c’est encore un « bon gros reflex » qui ressemble à celui de « tous » les touristes ;-)
« tous » les touristes: c’est ce que j’appelle le « blaireau » ordinaire.
En général, il n’a pas de pare-soleil (le 18-55 est vendu sans), venir avec un 24-70 pare-soleil monté cela se remarque.
La position de l’appareil avec la BlackRapid se remarque, mais je ne suis prêt à y renoncer.
L’autre choix pour moi c’est un petit compact (j’utilise un LX100) qui passe inaperçu et permet des photos « interdites » quand il y a un laissé faire pour les téléphones et les petits appareils.
1/ Merci
2/ beaucoup de bon (sens) et c’est là le maître-mot, non? l’appareil n’est qu’un outil à la création. donc comme en informatique KISS: keep it stupid and simple.
3/ merci.
Merci aussi !
J’aime toujours autant ta maîtrise du contre jour qui prouve l’imbécilité des personnes qui pensent que plus un appareil est bon en haut iso « 25000 iso yes je serai le meilleur » malgré mon objectif 4.5 – 6.2 27-75 alors que un bon 24-70 f4 ou un 70-200 f4 stab est nettement plus judicieux.
Non vraiment un 5d mk2 avec un 24 mm 1.4 des chez Sigma est plus judicieux qu’un 5dmk4 avec 28-300 à ouverture glissant de 3.5 à 6.3 comme j’ai pue le voir la semaine dernière dans les collines du Pays basque, soit 4000 € de boîtier et 400 € d’objectif. Et c’est là que je me suis rappelé que l’argentique avait eu pour mérite de m’apprendre que le couple objectif pellicule était le plus judicieux que le boîtier lui même et que d’ailleurs ce couple orientait vers une marque en fonction de la gamme d’objectif disponible en adéquation avec son besoin.
Juste faux se rappeler de la polémique mondial dans le monde des photographes quant Canon a abandonné l’ancienne monture prés Af aux profit de l’actuel alors que Nikon conservait dans le même temps la sienne. Pour autant depuis Canon à largement compensé et même surpassé sur ce sujet son principale concurrent.
Oui mon orientation chez Canon est bien sur aussi du à la qualité de son ergonomie qui des le 50D à dépassé à mes yeux les Nikon alors que franchement à cette période un D300S de chez Nikon avait un meilleur AF et un capteur très performant l’arrivé du 7d à pour moi entériné ce chois tous en utilisant des objectifs plein format car je savais q’un jour je migrerai.
Je suis passé au plein format avec un 1ds mk2 d’on le capteur est de seulement 16 M de Pix puis le mk3 puis le 5dmk3 car plus léger et même si le capteur du 5Dmk3 et franchement au dessus des 2 autres les Photos prouvent que ça ne m’influence pas sur ma prise de vue, seul le gain de pois et vraiment un plus à mes yeux.
donc pour déclencher vite faut pouvoir réagir vite seul Nikon et Canon permettent ça et c’est aussi parques on connaît bien l’ergonomie d’une marque que l’on reste fidèle ou pas, clin d’œil à ceux qui vienne de faire un allez retour Nikon Sony Nikon que je côtoient
En effet !
Que de haine vis à vis des hybrides ;-)
Petits correctifs :
– La correction d’exposition peut aussi se faire, au choix du photographe, sur les Fujifilm XT-2 ou X-PRO2,… sur la molette avant (-5EV à +5EV).
Correction rapide sans quitter le viseur des yeux et avec la lecture du résultat directe.
– Une batterie générique de qualité coûte 12 à 15 euros. Ce n’est pas un gros investissement d’en avoir 3 ou 4, ni un problème de poids, car elles sont petites et lègères. De plus, le grip accueille 3 batteries, et je constate une autonomie de plus de 900 photos..
Amitiés photographiques.
Mais si tu assigne la correction d’expo à la Molette Avant… Tu ne peux plus utiliser cette molette avant pour autre chose (me semble-t-il) !
Hors on a bien besoin de cette molette pour piloter le boitier en Priorité Vitesse, ou Ouverture…
Enfin, la plupart de gens ne « pensent » pas à personnaliser à ce point leur boitier…
il n’y a pas de haine pour les hybrides mais au niveau ergonomie ce n’est pas le top en plus le viseur qui est nul cela fait beaucoup
Article intéressant Jeff, même si je fais jamais de photo de rue :)
L’image du vacher et de sa vache wouhaou !! Sublime, on dirait une photo travaillée tellement le modelé est beau (un beau coup de bol)
Pour la confiance en l’af, tu as totalement raison sur les génération récente. Après l’épisode 1D3, j’ai mis 2ans à recommencer à lui faire confiance :)
Merci ! Oui, il y a eu un peu de belle lumière à ce moment là…
C’était en fin d’après midi, elle est arrivée par le côté, j’étais la depuis un moment…
Permettez-moi de me joindre au club des « fans » de la photo du vacher sortant son animal sacré et bossu de l’étable !
Simplement superbe, touchant, beaucoup de force et d’émotion…
J’en profite pour glisser que j’aime beaucoup également votre magnifique série sur le thème du « contre-jour » (et que vos conseils me permettent de progresser !!).
Merci de régaler nos yeux :)
Merci ! c’est sympa ;-)
Très jolies photos d’illustration pour agrémenter des conseils de bon sens. Bien connaître son matériel en maîtriser ses code et anticiper la prise de vue en s’y préparant sont utiles à libérer sa créativité. Dommage pour la petite touche polémiste, mais JF a des convictions chevillées au corps.
A l’instar de certains commentaires, j’ai du mal à comprendre le refus de l’hybride dans ces articles, qui plus est pour une pratique de la photo en voyage. Se balader avec un double sling avec un reflex au bout de chaque sangle n’est pas vraiment la solution la plus mobile, voire discrète pour les vacances.
On part du postulat que le gain de poids des hybrides ne compense pas l’inconvénient du manque d’autonomie (à chacun ses critères bien sûr). En mettant entre parenthèse les progrès récents, comme sur le Pana G80, il me semble que le gain de poids permet d’emmener quelques batteries et d’avoir plusieurs boitiers avec leur objectif toujours monté, toujours prêt. Et finalement il y a juste le gain de poids lui-même. Ce weekend je me suis baladé avec 2.5kg de matos, cela se faisait sentir et je n’imagine pas porter beaucoup plus, mais je couvrais une plage focale de 15 à 600mm disponible sans changement d’objectif.
A chacun sa pratique j’imagine, et autant être prêt avec le matos qu’on connaît bien plutôt que de changer par effet de mode. Je vais peut-être défendre les hybrides parce que le plus gros de mes photos est fait avec des compacts ou des hybrides, car les reflex trop lourds et encombrants restaient à la maison, qui plus est quand on a juste droit à un bagage à main sur un vol. Je dirais même plus, aujourd’hui pour amener les gens à lâcher leur smartphone pour un appareil photo dédié il faut que l’ergonomie ressemble à ce qu’ils connaissent. Les hybrides d’entrée de gamme visent justement ces utilisateurs, mais difficile d’innover aussi vite que la photo sur mobile….
Disons qu pour les photos « sans importance », j’utilise… mon iPhone ! Ou un hybride (si c’est trop difficile avec l’iPhone)… Et j’ai choisi les plus petit et le plus léger pour cela : le Panasonic GM1 . relire ces articles assez anciens :
https://photoetmac.com/2014/02/panasonic-lumix-gm1-lhybride-qui-riidiculise-les-compacts/
https://photoetmac.com/2014/11/dilemme-panasonic-dmc-gm5-lx100-partie-22/
Je pourrais le remplacer éventuellement par un Panasonic GX 80 (qui n’est pas trop gros, mais un peu plus lourd quand même…)
https://photoetmac.com/2016/05/panasonic-gx80-prise-main-rapide/
Je ne « refuse pas l’hybride », j’en possède un avec trois objectifs. Mais je ne fais vraiment pas les mêmes images qu’avec mon reflex Full Frame (c’est quand même beaucoup moins beau en général)… Et il y a ce problème de viseur électronique (que je déteste utiliser).
Aussi quand je suis vraiment motivé par les photos (autrement dit assez souvent en voyage) : je prends bien entendu mon reflex Full Frame ! Car les résultats sont sans commune mesure… tellement meilleurs et plus impressionnants ! CF photo ci-dessous, que je n’aurais jamais pu réaliser comme ça avec un hybride (faute de visée optique, faute de capteur Full Frame, faute d’objectif à grande ouverture, faute de grand angle efficace à grande ouverture)…
Autrement dit : le choix de l’hybride : pour moi, c’est seulement quand on je ne suis pas vraiment motivé par les photos. Et peut-être que je ne l’utiliserais finalement jamais davantage qu’aujourd’hui, lorsque d’ici un ou deux ans, mon iPhone 6 sera remplacé par un modèle plus récent qui shootera en RAW. Ce jour là, je n’aurais peut-être plus vraiment besoin d’un hybride…
J’avais un peu suivi vos articles au fil du temps, ainsi que vos choix de matériel. J’ai aussi eu le GM1 fut un temps, c’est à la fois assez compact pour se balader avec quand on n’a pas vraiment prévu de faire de photos, mais aussi sympa avec un petit télé en complément de son boitier principal avec un grand angle monté dessus. Et comme vous le signalez le GX80 est un bon rapport qualité-prix. Mais justement pourquoi conseiller le réflex à tout prix, alors que dans cette gamme de prix l’offre en reflex va être un peu castrée par rapport aux gammes plus intéressantes ?
Il est évident que pour l’utilisateur averti qui a ses habitudes sur un reflex Full Frame ce n’est pas forcément pertinent de passer sur un hybride où les optiques de qualité vont coûter un bras. Mais dire qu’il n’y aucune commune mesure, c’est un peu démago, non ? on trouve toute une gamme hybride FF chez Sony (dont les capteurs sont utilisés par Nikon pour certains reflex FF), les objectifs suivent (on est d’accord, payer plus cher que chez Canon sans avoir un gain de qualité, je signe pas), un 16-35mm f2.8 va sortir… j’ai également chez Olympus un 7-14mm (eq 14-28) f2.8 qui est utilisable sans compromis à la pleine ouverture, à côté d’un 12-100mm (eq 24-200) f4 qui n’a juste pas d’équivalent sur d’autres montures.
Le viseur optique contre électronique est surement un débat à part entière. Ce weekend ensoleillé était une torture pour les viseurs électroniques, mais ça restait d’un confort raisonnable par rapport à un écran. Le problème là aussi est que les modèles de gamme intermédiaire vont avoir un viseur petit avec peu de grossissement. J’ai cependant essayé ceux de l’E-M1 ou X-T1 et je les ai trouvés agréables.
Bref, c’est un long débat. « Est-ce que j’aurais fait de meilleures photos avec un reflex FF ? », « Est-ce que j’ai raté des photos parce que je n’avais pas le bon équipement ? ». Quand j’ai acheté mon Canon 6D, je l’ai beaucoup utilisé dans les soirées, mais j’ai raté un certain nombre de photos parce que j’avais pas anticipé la faible profondeur de champ dans les photos de groupe… il faut évoluer quand on voit les limites de son équipement, je l’ai appris sur le tas (ou sur le tard). Pour parler de limites, j’ai même été étonné ce weekend de voir qu’on pouvait récupérer pas mal de détails d’un contre-jour sur le Canon G7x II de ma femme.
Même si on garde des différences d’ergonomie et de réactivité, dans l’ensemble les différences entre reflex et hybride se sont amoindries ces 2-3 dernières années…