Je connais bien la photo… et je connais bien les photographes depuis le temps que j’en fréquente (et notamment depuis 12 ans que j’en forme à Lightroom et auparavant à View Media Pro). Alors pour le fun (juste le fun), voici quelques portraits « caricaturaux »… Et amusant j’espère !
Retrouvez quelques types de photographes, dont certains sont inspirés de mes amis et connaissances… Qui se reconnaitront sans doute ! Ne prenez pas la mouche : certains portraits sont le « mélange » de plusieurs personnages, dont vous ne partagez que « quelques traits » seulement…
Et vous êtes vous-même, probablement « le mélange » de plusieurs de ces portraits. Dans tous les cas : rien de méchant surtout (même si je pointe quelques détails assez juste). J’espère que ces portraits amusants vous aideront à vous y retrouver un peu. Et peut-être même, à améliorer certains de vos travers ?
Je sais que suis moi-même un petit peu tous ces photographes à la fois… (à deux ou trois exceptions près). C’est pour cela, que j’ai pondu ces lignes aussi rapidement ! Allez, c’est pour le fun :
La seconde partie est ici… et la troisème là. La 4 em partie là.
« Le photographe acheteur compulsif » : je commence par lui, car de nombreux photographes lecteurs de ce blog se reconnaitront probablement (en plus de vous reconnaitre dans d’autres catégories)… Je souffre moi-même un peu de ce travers ! L’acheteur compulsif est souvent un dévoreur de blog (voir blogueur lui-même), un amateur de tests-terrain, un décrypteur de fiches techniques…
Et pourtant malgré toutes ses lectures et ces torrents d’information : parfois il craque bêtement ! Sans réfléchir, juste parceque l’appareil est « superbe »… De retour à la maison, il se fait engueuler par sa femme, du coup il doit l’inviter au restaurant (ou pire : l’emmener en week end) pour se faire pardonner. Ce qui augmente d’autant le prix de son matériel.
Son matos : son « matos actuel » n’est pas encore au top du top… Mais son prochain reflex, son prochain objectif et son prochain compact, lui permettront (c’est certain) de passer au « niveau supérieur »…
Son obsession : s’il rate ses images, c’est toujours la faute de son matériel qui n’est jamais assez parfait, assez rapide, surtout l’AF qui n’a pas assez de collimateurs…. Il croit pour résumer : que le matériel « fait le photographe », mais oublie d’aller faire des photos… Il ferait mieux d’acheter un billet d’avion. Ou de s’offrir une « petite formation » pour progresser.
Ses travers : il est passé chez Fuji il y a deux ans car le capteur « X-Trans » est fantastique… Mais aujourd’hui il veut tout revendre, pour passer en Sony A7 RII (pas facile à revendre tout ce matos Fuji finalement)… A moins qu’il ne revienne en Canon, pour les 50 Mpixels de l’EOS 5Ds R ? En fait : il hésite… Au fait, le prochain Full Frame de Pentax : il arrive quand ? Car il veut revenir au viseur optique : trop déçu par les EVF finalement, dont il ne soupçonnait pas les petits défauts…
Ses réussites : il possède toujours le matériel le plus adapté en fonction des circonstances… Par exemple, pour le week end, il ne prend que son Panasonic GF7 et le Ricoh GR II… S’il part une semaine, il prendra ses deux reflex et trois objectifs (sauf que pour le 85 mm f/1.4 : il hésite un peu à cause du poids). Et s’il part un mois entier, il emporte tout : sept objectifs, deux reflex, un hybride et deux compacts. Et là, c’est la merde : car ça ne rentre pas, il faut acheter un nouveau sac !
De coup il ne reste plus grand chose pour le budget voyage… « Le tour du Japon ce sera pour l’an prochain » : en attendant on va juste aller aux Iles Canaries : sa femme a trouvé une promo d’enfer : hôtel all inclusive, pour 800 € la semaine avec le billet »… Il pourra toujours faire des photo de la piscine !
Le « photographe Geek » : il ne connaissait rien à la photo il y a seulement cinq ans… Mais tout ce qui est informatique le touche : de l’aspirateur robot programmable par un smartphone… A la Go Pro (qu’il fixe à l’avant d’un Velib, ce dont personne n’a rien à foutre).
Son matos : il avait acheté « au Salon de la photo » le dernier Samsung NX-1 qui est un excellent « COI » filmant en 4K (tu comprends, en dessous du 4K la vidéo c’est pourri). Mais en apprenant que Samnug arrêtait (peut-être) la photo : il l’a déjà revendu sur le forum « Hardware.fr »… En fait il n’y connait rien en photo ! Mais comme Samsung avait la cote pour les smartphones : il a pensé que ça serait cool (les « review » étaient enthousiasmants. Notamment l’essai d’un Youtubeur connu… âgé de seulement 19 ans).
Il a commandé (hyper pas cher sur un site de Hong Kong), le nouveau Sony RX1 MkII : en transite depuis 1 mois, il doit être bloqué à la douane… Mais c’est pas grave : en ce moment il fait des photos géniales, avec son Smartphone capable de shooter en RAW qu’il peut transférer à sa Surface Pro via NFC…
Son obsession : vivre dans le futur ! Au risque d’oublier le présent… Ah si, au fait : il a une question pour vous « les photographes pros » : il aimerait bien vendre des images grâce à Fotolia… Comment booster ses ventes ? Car pour l’instant il n’a gagné que 25 euros… C’est pas grand chose, mais c’est un « début » : quand il aura pu acheter du matériel professionnel, il gagnera sa vie grâce à Fotolia.
Ses travers : Il est un peu le « pendant masculin » de la blogueuse de mode (ci-dessous) : il est actif sur Flickr, Tumblr, 500 Pix, Vimeo, Youtube, etc… Il n’imprime jamais une image, mais compte des milliers de followers qui ne regardent jamais ses images (ne les regarde « pas vraiment » disons)… Vu que ces milliers de followers, suivent eux-même des centaines d’autres photographes !
Comment pourraient-ils regarder autant de photos chaque jour ? Tout en en faisant eux-même… et en postant eux-même des dizaines de photo chaque jour ? Ces réseaux sociaux de photographie, ne seraient-ils que de grands « halls de gares » ? Ou des milliers de personnes se croiseraient sans se voir, mais « hurleraient » pour se faire entendre ? Ce qui les empêcheraient d’ailleurs, d’entendre leurs voisins…
Ses réussites : le monde entier peut accéder aux 250.000 images qu’il a réalisées depuis trois ans sur son compte Flicker ! Sa mère s’y est connecté pour lui faire plaisir, mais elle n’y comprend rien…
La « blogueuse de mode » : ses amis photographe masculins, la prennent un peu pour une « cruche » ! Mais ils ont tord, car elle a un certain talent (mine de rien, c’est vrai)… Contrairement à pas mal d’hommes : elle fait preuve d’une certaine sensibilité, elle est attentive aux couleurs, aux formes et aux gens.
En tous cas, ses photos ont énormément de succès et grâce à Instagram, 500 pix, Tumblr et Facebook (etc..), elle cumule plus de followers que tous les autres photographes de cette page, réunis (excepté le geek, avec qui elle est en couple. Mais chacun son appart, pour l’instant)…
Son matos : euuuuh, elle a oublié le nom de la marque ! « Je peux changer les objectifs et il y a un écran pour prendre les photos, c’est tactile, c’est génial… Au fait, je devrais acheter quoi comme objectifs, pour faire des photos de gâteau et de « latte Art » ?
Son obsession : vivre de sa passion. Oui, mais quelle est cette passion ? « Euuuu… comment dire, je voudrais faire un truc par moi-même, tu vois ? Quelque chose d’enrichissant, j’aimerais lancer un site de recettes sans gluten, par exemple. Que j’illustrerais avec mes photos…
Ou alors un guide de tous les coffre shop « sans gluten » de Paris, vu que ma première idée : les « bars à cupcakes » c’est déjà fini ». Elle finira « attachée de presse », ou pire : « community manager »… A moins que « Youtoubeuse » soit la voie royale ?
Ses travers : une amie osera-t-elle lui dire : « arrête avec les photos de ton chat sur Facebook et surtout les gros plan de tout ce que tu mange… ma chérie » !
Ses réussites : les marques lui envoient des tas d’échantillons de maquillage et d’accessoires de mode… Sauf que pour les revendre sur le bon coin : ça commence à devenir difficile et à prendre du temps… « Il y a des tas de gens pas trop sympas, qui te tutoient directement et te demande si tu te déplace dans le « neuf trois »… et ne savent même pas écrire en Français ».
« Le photographe ingénieur » : pour lui, la photo est une « science exacte » il croit au triomphe de l’esprit sur les « superstitions ». Il est forcément Français, ou Suisse éventuellement. Car nous sommes (étions) les champions des écoles d’ingénieurs et les Suisses sont (étaient) les champions de la précision. Sa Bible, les mesures de DxO Labs (honorable boîte Française, la seule à subsister dans la photo).
Son matos : Il est évidement équipé du meilleur capteur, ce qui est un choix rationnel : pour la dynamique ! Car c’est très important la dynamique… Il possède le matos dernier cri, pour tout ou presque : même si ce n’est pas forcément le meilleur matos pour faire des photos : son boîtier est un Sony A7 RII, qui lui permet d’afficher la totalité des données de prise de vue en même temps dans le viseur : imaginez, quelle merveille !
Il n’utilise évidement que des objectifs fixes : exclusivement le top des « prime »… Des nom prestigieux sonnent à ses oreilles et le rassurent : « Caaaaaaarl Zeisssssss » ça sonne bien ça ;-)
Même si lors d’un meeting aérien, il a remarqué que beaucoup de photographes utilisaient de gros zoom blancs… Mais quel zoom choisir qui puisse délivrer le même piqué qu’un 50 mm Zeiss ? Ah, ça… il n’a pas encore eu le temps de se pencher « scientifiquement » sur la question… Il procède par étapes : une chose après l’autre. Pour le moment il est en train de relire le manuel de DxO, en commençant par le début.
Son obsession : réussir enfin une image intéressante à 128.000 ISO tout en « débouchant les ombres » pour révéler l’invisible… (si l’appareil le permet, c’est qu’il faut le faire). Et pour mettre toutes les chances de son côté il est capable de transporter un pied toute la journée, fixée par un ingénieux système de sangles réglables, dont dispose son sac photo professionnel de 30 litres… Qui est toujours impeccable : la poussière c’est mauvais pour le capteur (il transporte du papier journal, au cas ou il doive poser son sac à terre) !
Au fait l’ami : « si tu transporte un pied : tu n’aura sans doutes pas besoin d’aller au dessus de 800 ISO » ! A qui servira la dynamique alors ?
Ses travers : évidement à 128.000 ISO : il n’y a absolument rien à photographier dans la nuit noire… Pour le moment, il n’a jamais été foutu de faire une bonne photo prise sur le vif, par hasard ! Ni d’acheter un billet d’avion pour la Birmanie d’ailleurs (tout juste a-t-il participé à un voyage organisé en République Dominicaine, l’hôtel était très propre mais autour c’était limite)…
La dernière fois qu’il a vu quelque chose d’intéressant dans la rue, il l’a raté car son Noctaluxartus 50 mm f/1.0, était trop court (… vu qu’il n’a toujours pas trouvé un zoom suffisamment piqué).
Son problème est qu’il n’a « aucune sensibilité », il n’a jamais su dessiner et il n’a jamais fait une belle photo de sa vie ! Car il n’a jamais rien fait d’autre, que des photos nettes : il est aussi « rigide » dans sa tête, qu’il est « rigide » du cadrage et « rigide » du déclencheur… Evidemment il connait toute la théorie, mais question pratique : c’est la panique…
Ses réussites : un panoramique de 500 millions de pixels réalisé grâce à une coûteuse tête panoramique, pilotée depuis son PC portable en WIFI ! Mais que personne ne l’a jamais vu (vu que l’adresse est protégée du piratage par un password de 24 caractères)… Protégée aussi (mais demandez-lui le password par mail), cette incroyable photo de la voie lactée de 42 Millions de Pixels (en RAW 14 bits non compressé). Qui ressemble à toutes les autres photos de la voie lacté !
« L’africain » : il adore « ennuyer ses amis » avec les récits de ses voyage, trois fois par ans… Mine de rien, je suis un peu jaloux de ses images, surtout quand il revient d’un endroit qui est trop cher pour moi !
Son matos : un ou deux grands téléobjectifs blancs ! Ce sont des Canon évidemment (il existe aussi des télé blancs chez Sony, mais personne ne les achète ceux-là)… Et il les monte sur son EOS 1Dx qui pulvérise tous les autres au niveau de la cadence en rafale. C’est certain c’est lui qui a la plus grosse focale !
A noter que parfois il se fournit aussi chez Nikon, qui produit certains boîtiers coûteux et efficaces… Et certaines focales assez fameuses (spécialement ce nouveau 300 mm f/4, qui a le défaut de ne pas être assez repérable)…
Son obsession : photographier le « Leopard des neiges » pour l’exposer à « Montier », même si ça fait une photo « sans intérêt » d’un point de vue artistique… Il est prêt à dépenser des fortunes pour photographier les animaux dont il ne possède pas encore de « trophée ». C’est un chasseur, on le reconnait à son gilet de reportage kaki qu’il porte même dans les allées du Salon de la photo !
Mais il ne photographie pas beaucoup les gens dans les pays qu’il visite : peut-être par timidité ? Ou faute de ne pas savoir utiliser les focales inférieures à 300 mm ?
Ses travers : « lève un peu ton doigt du déclencheur l’ami ! » Il est inutile de « rafaler » à 15 images secondes ce pauvre lion tout « mité », qui dort sous cette lumière pourrie… De toutes façons, tu n’aura jamais le temps de trier tout ça dans Lightroom !
Ses réussites : au moins il voyage… Et en voyage, on change, on fait de rencontres et l’on apprend beaucoup. Tout n’est donc pas perdu… Parfois, si il n’y a rien a photographier : il poste sur Vimeo une vidéo démontrant la cadence infernale de son reflex de compétition. Toujours ce besoin irrépressible de démontrer d’une façon ou d’une autre, qu’il a « la plus grosse cadence »… Ahah !
Le « photographe de Mode… et de charme » : ce beau gosse est venu à la photo pour rencontrer les plus jolies filles. Et ça a tellement bien marché, qu’à 45 ans, il a déjà divorcé deux fois… Et doit payer deux pensions alimentaires. Depuis qu’il est devenu végétarien et qu’il a complètement arrêtée la coke, il trouve que le métier est « plus difficile ». C’est vrai… mais pas seulement à cause de ça.
Son matos : on le croise le plus souvent avec un Canon EF 85 mm f/1.2 L au poignet (pas de sangles surtout, question de look et d’aisance du poignet), monté sur un Full frame de 50 Mpix (ce qui implique pas mal de travail en post traitement pour éliminer les défauts de la peau)… C’est vrai que la colorimétrie Canon est plus adaptée à ce genre de travail. Il est tellement subjugué par les résultats, qu’il envisage de prendre un autre crédit à la consommation pour acheter le EF 50 mm f/1.2. A moins qu’un « leasing » soit plus intéressant ? Foutues pensions alimentaires…
Il prévoit déjà de laisser tomber la photo pour s’exiler à Bali, à Goa ou à Koh Phan Ngan, si jamais ces « fous » votent cette loi anti mannequins maigres…
Son obsession : pouvoir s’offrir un « Blade » ou un dos numérique haut de gamme.. Voir acheter un « studio » au Centre de Paris (ou New York), qu’il pourrait louer très cher, pour ne plus être obligé de travailler… Et oui, la photo de mode ou de charme, ça eut payé ! Mais ça paye plus…
Ses travers : gare au passage de le cinquantaine… Au delà, le succès n’est plus si facilement au rendez-vous. Ou alors on ne rencontre plus que des « nia-nia » déracinées… Et éventuellement vénales (les « nia-nia » kesaco ? ce sont ces blondes venues de l’Est, qui se font « sponsoriser » assez facilement ;-)
Ses réussites : cette série de double page dans « le Numéro » Spécial Maillots ! Même si personne (à part le studio) n’a été payé : ni le modèle, ni la maquilleuse, ni lui même… C’est un « honneur » d’être publié (en exclu Lulu) dans notre magazine Photo, Coco… Et ça va te faire « connaitre » ! Ok, il doit encore une sacrée ardoise au propriétaire du studio : mais c’est heureusement « un pote » et leurs avocats respectifs discutent encore…
A suivre ! Dans la seconde partie ici et la troisème là ! Nous retrouverons (peut-être) :
- Le « reporter de guerre »
- Le « photographe artiste conceptuel »
- Le « papy photographe inoxydable »
- Le « Leicaiste collectionneur »
- Le « photographe de mariage amateur »
- Le « street photographer cosmopolite urbain »…
- D’autres idées ? Allez-y… aidez-moi !
Ecrire des articles de fond et des test, prend énormément de temps… Mais c’est ceux-là qui vous intéressent le plus (et moi aussi). Je ne sais combien de temps je pourrais continuer à enrichir ce blog (qui existe depuis plus de 10 ans) sans rémunération directe. En effet, depuis que le Mensuel Déclic Photo a disparu, l’écriture des « tests terrain » n’est plus financée en quelque sorte).
Donc pour « garder le rythme », je compte un peu sur votre « investissement » sur ce blog, que vous pourriez faire par vos dons via Paypal. C’est rapide, sécurisé à 100% et facile ! Merci d’avance et bonne lecture…
Très drôle et tellement vrai ! :)
On attend la suite avec…
… impatience !
Merci !
j’avais peur que ça ne plaise pas à tout le monde en fait…
Ahah, je me suis bien poilé sur la partie du photographe ingénieur, je n’aurais pas fait mieux ! :)
Le collectionneur argentique fou qui a dans sa cave 300 appareils, mais ne se sert plus que de sa boîte de conserve avec un trou dedans.
Le fan de Mikaël Kenna (ou autre au choix) qui ne prend que des photos genre Mikaël Kenna et n’aime que ça.
….
Je pourrais en citer plein d’autre mais il faut venir dans un club photo vous pourrez en voir plein d’autre mais surtout échanger et ça c’est vraiment le top
Extra!!! Impatient de lire la suite…
Super, continue ! :-)
Très, très drôle… À continuer. Je me suis partiellement vu dans un des portraits, mais je ne dirai pas lequel !
Pas mal! Je suis le photographe ingénieur, plutôt bien décrit (à part que je m’en fous des 128000 isos et que j’ai un billet pour la Birmanie, décollage vendredi!). Et vive la dynamique!
Très bon ! J’attends avec impatience l’artiste conceptuel… ça serait bien qu’il y en ait un pour lequel on sente que tu as (et nous aussi) un peu plus d’indulgence et de compassion, histoire de ne pas rester une une note de fond trop négative/critique. Ce sera pour le papy, je pense…
Génial, j’aime beaucoup et c’est vraiment bien vu !
Vivement la suite …
On lit avec plaisir et sourire, y compris en se voyant découvert ;-)
Merci j’ai bien ri :)) ne m’y trouvant pas
la photographe obsessionnelle.
Son obsession : Pouvoir un jour être fier de ce qu’elle produit. Elle parle mange discute photo mais n’en vit pas vraiment car elle a un deuxième travail et qu’elle ne veut pas brader le temps qu’elle passe sur ses images pour correspondre à un contexte économique.
Ses travers : Elle finira sûrement comme blanche neige, en cure de sommeil car les heures sur un cadran sont totalement inconnue pour elle.
Son matos : Elle a du reflex qui marche bien et des objectifs série L, elle rêve bien sur un jour de pouvoir tâter du MF.
Ses réussites : Les petits mots qu’elle reçoit des minettes voulant poser pour elle et les citations quand elle va sur des évènements comme des festivals, c’est mignon, mais ça rapporte rien.
Bon dimanche :))
Bravo, j attends la suite avec impatience…
Excellent ! J’ai adoré le photographe » ingénieur » et le photographe « de mode » ! Un photographe belge, je ne me rappelle plus le nom, a également réalisé une sorte de « catégorisation » ironique de photographes, la plus marrante était celle du photographe de guerre, genre vieille veste en cuir et barbe de deux semaines.
Sinon j’avoue que je suis un peu ingénieur et un peu geek. J’attends la suite avec impatience !
A +
Enorme !
N’oublie pas le photographe de PQR (presse quotidienne régionale) capable de passer de l’inauguration d’une maison de retraite, aux catastrophes, au sport, à un meurtre sordide, …
Le paparazzi, un jour à St Barth, l’autre à Paris puis Gstaad, Monaco, Maurice, St-Trop ou Ibiza…
Le photographe de concert (LES 3 PREMIERES CHANSONS !!!)
Le photographe « social » spécialisé en politique, manifs…
Absolument fabuleux, j’étais tout le temps mort de rire, tout est tellement vrai.
L’obsedé de la pose longue…….
TOP je suis content de voir que la dérision est de sortie :D
La vie du photographe, faut savoir en rire car c’est trop triste de se prendre au sérieux…
J’ai hâte de lire les suites !!!!!!!!!!!!!
Merci JFV
excellent, continue !!!!
Désopilant Jean-François !
C’est tellement vrai. Moi je me vois bien en photographe acheteur compulsif mai pas que !
Hello,
Excellent, franchement j’en reconnait un sacré paquet qui ne sont pas loin de l’exactitude de tes propos. Je me réjouis du Leicaliste! :-)
Perso, je suis bien sur dans l’acheteur compulsif, mais aussi probablement le photographe père de famille qui envie les autres de pouvoir sortir et voyager ;-)
Salutations
Et surtout continue!
l’argentico man pour qui la vrai photo ne peut qu’être faite sur film
le fan de tirage éternellement insatisfait du papier baryté ou fine art qu’il a choisi pour tirer ses chef d’œuvre
l’iphoneman qui ne voit pas l’intérêt d’acheter un compact ou un reflex puisqu’il fait ses photos avec son mobile et qu’elles souvent réussies
le photographe fan de qui cache son reflex ou compact dans son caleçon ou ailleurs pour pouvoir faire des photos de concert de ses artistes préférés mais qui passe alors son temps à shooter en oubliant d’écouter la musique et de regarder sa star pour de vrai (il y aussi la version mode video full time pendant tout le spectacle. Pour ce genre de profil, la seule solution c’est que l’artiste s’occupe de lui… spéciale dédicasse à Izia!)
Très juste !
Excellente initiative. J’avais vu l’article, mais je ne le lis qu’aujourd’hui.
Tu as déjà fait un peu le traitement par spécialité et parlé du photographe animalier (l’africain), mais il y a aussi le fan de paysages qui se lève à 6h en vacances pour choper le lever de soleil, se couche à 23h après avoir shooté le coucher et dort entre les deux pour récupérer.
Le psychopathe macrophile qui passe son temps à 4 pattes à traquer les sauterelles ou les emmène dans son studio pour leur tirer le portrait au calme.
Le would-be-Doisneau qui se balade dans le métro avec son compact expert discret et retraite toutes ses photos numériques en N&B avec des filtres pour les vieillir.
Je découvre aussi ce soir cet article vraiment drôle.
Je suis un peu du compulsif (le coup de la femme qui gueule : y a du vécu la dedans !), du fan de paysage (tout seul à 6h du matin en bord de mer… mais bon je prend le temps d’apprécier le calme des levers de soleil), et à 4 pates dans le jardin avec mes enfants qui se foutent de moi… par contre je laisse l’insecte où il est).
Ahah ! oui, j’avais même pas pensé au « psychopathe traqueur de sauterelles » ! ! !
J’allais l’oublier celui-ci…
Sympa cet article :)
J’aime bien.