Pourquoi ne peut-on pas travailler le dimanche dans notre beau pays ? Dont la devise, commence pourtant par « Liberté » qui précède « Fraternité et égalité ».
Tout simplement car tous les « réac » du pays (si, si) se donnent la main pour défendre leurs intérets et décourager les politiques de réformer une loi désuette datant de 1906 : les « gauchos » (par principe), les « cathos » (par conservatisme religieux), les « fachos » (pour embêter tout le monde), les « bobos » (qui n’ont pas besoin de « travailler plus pour gagner plus » puisqu’ils sont des héritiers) et bien entendu les « crypto syndicalistes » (par intérêt, les syndicats touchant de l’argent a chaque procès gagné. Bien qu’ils ne représentent que 1 à 2 % des salariés).
Etrange alliance, que celle des adversaires du travail le dimanche !
Je viens d’ailleurs d’avoir une discussion avec un de mes amis, cadre dans une de ces enseigne de bricolage, qui me confirmait (vu de l’intérieur) que : oui ! Les jeunes qui travaillent le dimanche sont « vraiment » volontaires et payés 200% du salaire normal. Et même 250% les dimanches fériés. Les 3/4 des travailleurs du dimanche dans cette enseigne, sont des étudiants qui n’auraient aucun moyen de financer leurs étude autrement (puisque en semaine ils étudient). Et les priver de ce travail me semble tout simplement criminel, c’est révoltant !
Ce genre d’absurdité « kafkaïenne », ça ne vous mine pas vous ? Savoir que des étudiants vont certainement perdre leur emploi et peut-être devoir arrêter leurs études ? Que des bus entiers de touristes partent tous les dimanches pour Londres car à Paris tout (ou presque) est fermé ? Qu’a 100 mètres près, un magasin doit fermer, alors que son concurent d’en face peut prospérer ? L’injustice ne vous semble-t-elle pas insuportable ? Le droit de travailler pour préparer son avenir (ou ses vacances), n’est-il pas l’un des droit de l’homme les plus élémentaires ?
Ce qui m’inquiète un peu, c’est que la personne chargée de démêler cette histoire de dimanche… est un ancien patron de la poste, institution bien connue pour son dynamisme ! Les photographes qui durant des années sont allés récupérer leurs « retours » à la poste du coin, savent exactement de quoi je veux parler (Jean-Paul Bailly, ancien patron de La Poste, planchera sur le travail le dimanche)… Espérons qu’il ne s’agisse pas d’une de ces commissions dont le but est justement d’endormir l’opinion. Et de décider… qu’il ne faut rien décider.
Alors comme demain on est dimanche, j’en remets une couche. Il faudrait que tous les Français de bonne volonté se bougent les fesses et défendent leur liberté la plus élémentaire : travailler. C’est pour ça que je vous invite à faire connaitre et signer cette pétition (déjà 7000 signataires) initiée par le journaliste Eric Brunet. Qui a écrit cette lettre à François Hollande, dont voici le début :
Alors que notre pays traverse une crise économique et sociale sans précédent, de nombreux Français s’interrogent sur les lois qui leur interdisent l’accès au travail en soirée et le dimanche.
Voici les 10 raisons qui m’amènent à vous demander d’engager la France sur une voie nouvelle : la libération du travail le soir et le dimanche.
> Lire la lettre complète d’Eric Brunet à François Hollande. Vous êtes déjà plus de 7000 à avoir signé la lettre, continuez à en parler autour de vous !
2 – La libération du travail relancerait l’emploi. Dans un pays où le chômage frappe plus de 3,2 millions de Français, le travail en soirée et le dimanche constitue un réservoir d’emplois considérable. Au Canada, l’emploi a augmenté de 3,1% dans le commerce de détail à la suite de l’ouverture des magasins le dimanche. Aux Etats-Unis, la hausse a approché les 4,5 %. Appliqué à la France qui compte 1,7 millions salariés dans le commerce de détail, une telle hausse signifierait la création d’environ 80 000 emplois.
3 – La libération du travail augmenterait le pouvoir d’achat des salariés. Le taux horaire des heures travaillées le dimanche est, en moyenne, majoré de 150 %. Par ailleurs, ces mêmes salariés bénéficieraient de compensations plus importantes en matière de repos hebdomadaire.
4 – La libération du travail augmenterait le chiffre d’affaire des commerces concernés. Les visiteurs étrangers n’iraient plus à Londres ou à Rome, mais resteraient en France pour leur week-end shopping.
5 – La libération du travail répondrait au désir de liberté de chaque citoyen. Le choix du travail dominical ou d’un travail en soirée, s’effectuerait sur la base du volontariat.
6 – La libération du travail serait une mesure égalitaire: la réglementation des heures d’ouverture des commerces impose trop de disparités par branches et par zones. Par exemple, jardineries et magasins d’ameublement sont autorisés à ouvrir le dimanche, en revanche les magasins de bricolage doivent rester fermés. Autre exemple, dans les zones touristiques, c’est au maire de définir les quartiers concernés. Ainsi, à Paris, les Champs-Elysées et Saint-Germain-des-Prés sont classés « zone touristique » mais le boulevard Haussmann ne l’est pas… Les aéroports bénéficient d’une dérogation pour ouvrir le dimanche, mais pas les commerces situés dans les gares…
7 – La libération du travail ferait évoluer une législation archaïque. Est-il normal que la loi de 1906 établissant le repos hebdomadaire le dimanche, soit encore applicable au XXIème siècle ?
8 – La libération du travail serait conforme aux principes de la laïcité: le choix du dimanche comme jour de repos fait écho à la tradition chrétienne. Or, dans notre république laïque, le dimanche pourrait être indépendant de toute tradition confessionnelle. Le choix du jour chômé serait du ressort de chaque citoyen.
9 – La libération du travail renforcerait l’attractivité touristique de la France. Il est paradoxal que notre pays, 1ère destination touristique mondiale, voit ses boutiques des Champs-Elysées, fermer à 21h ainsi que le dimanche. Les touristes sont particulièrement demandeurs de shopping dominical. Les villes de Bordeaux et Marseille se privent de la clientèle des croisières qui fait escale le dimanche. …
10 – La libération du travail harmoniserait la loi française avec celles de la plupart des pays européens. La majorité des démocraties européennes disposent d’une législation moins contraignante sur la question du travail en soirée et le dimanche.
Dans l’espoir que vous prendrez en compte cette démarche qui peut améliorer le quotidien de millions de Français, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments les plus sincères.
Eric Brunet
La signature de cette lettre n’est pas disponible depuis notre application mobile. Pour la signer, rendez-vous sur www.rmc.fr
Encore de la désinformation grossière orchestrée par la grande distribution et quelques libertariens qui font du prosélytisme pour leur « religion ».
1 – Le travail le dimanche favoriserait l’emploi :
Entre 1970 et 2011, le nombre de salariés concernés par le travail le dimanche est passé de 20 à 29 %.
Est-ce que l’on a vu le chômage baisser ?
2 – Les salariés seraient favorables au travail le dimanche :
On a vu, lors de la manif parisienne qu’ils n’étaient qu’une cinquantaine, aux ordres des responsables de la communication d’une grande enseigne de distribution de produits de bricolage.
3 – Le travail donminical augmenterait le chiffre d’affaire des commerces concernés :
Oui, mais au détriment des commerces fermés le dimanche.
Mais non Murier… Mais non ! ! !
La désinformation grossière et la propagande idéologique, est dans le camps des anti travail le dimanche ! Qui sont prêt a inventer n’importe quoi, pour combattre l’évidence…
L’avenir me donnera raison, tu verras ;-)
Comment dans la situation actuelle, encore prétendre que le travail le dimanche n’est pas une chance a saisir ?
Et surtout, de quel droit décider à la place des gens, ce qui est bien pour eux ?
C’est ça le vrai scandale ! Certains n’ont rien a foutre d’aller a la messe, ou de se promener en famille au musée…
Le pire, c’est que ce ne sont pas les conseilleurs qui sont les payeurs ! Que va tu expliquer aux étudiants qui vont perdre leur joib du dimanche ?
Merci JF pour ce lien, ça y est c’est signé
On en peut plus de ces réactionnaires, qui empêchent notre pays de respirer et de travailler !
Il va sans dire que je n’ai pas signé ta pétition.
Tien, tu ne nous mets plus de lien du fameux chroniqueur de BFM qui nous annonçait la fin de l’euro en 2012 !!.
Je te rappelle que l’on est en 2013 -)
ahah ! C’est parceque j’y pense plus…
Mais peut-etre ne s’est-il trompé que de 5 ou 10 ans ?
Qui vivra verra…
SOan chez Ruquier, non mais quel petit con ! ! !
Avec des mec comme ça, on est bien parti pour la barbarie, l’égoïsme, et la décadence
Pour moi, le réac est celui qui veut faire bosser le dimanche. On devrait aussi faire bosser les retraités s’ils veulent financer leurs retraites comme l’étudiant, ses études, si on va par là. Ce qui me désole, c’est de voir des bobos cautionner ce monde de tout pour le fric, système qui nous petera à la gueule c’est certain…
Mais non Rage… Ce qui nous pète à la gueule, ce sont justement les 35h et une politique économique archaïque et idéologique basée sur des concepts du siècle dernier qui ont démontré leur échec… Et l’endettement (honte d’une génération), qui est la conséquence de cette politique menée depuis 20 ans…
Et les victimes de ces archaïsmes, ne sont pas les bobos (qui sont des friqués et des héritiers)… mais les plus modestes qui aspirent à la devenir (friqués). Les petits vieux, qui sont désormais imposables, les PME qui ferment écrasées d’impôts… les ouvriers qui perdent leur emploi, et certains jeunes qui n’ont aucune chance d’en trouver.
La relance économique ne peut passer par des « emplois aidés » et plus de dépense de l’état. Mais par la libération du travail et des entrepreneurs (ce sont eux qui créent la richesse, pas l’argent dépensé par l’état, basé sur une dette explosive qui pesera sur nos descendants).
Peut-on rappeler que les travailleurs du dimanche sont payés entre 150 et 250% du salaire normal… Qu’ils ont des repos compensateurs… Qu’ils restent aux 35h !
Quel aveuglement !
Quelle faute collective !
Quelle bêtise… Pourquoi refuser de comprendre l’évidence !
Je suis étonné qu’aucun auditeur de France Inter n’ai encore bavé… sur Eric Brunet, RMC ou RTL ! Radios sois-disant de baufs ;-)
Mais comment peut on ne pas voir plus loin que le bout de son nez -) ils sont payés 150% en plus……….uniquement que parceque’il y a un droit du travail en France et que justement il fixe la durée du travail à …35 heures. Quand tu auras réussi à mettre à bas tout le système de protection en France, et bien, ce sera comme aux US : le dimanche, c’est même tarif que les autres jours.
Ce que tu ne vois pas, c’est que le monde obscur de la grande finance toute puissante est en train de manger les acquis sociaux. Elle ne s »arrêtera pas aux travailleurs, mais s’attaquera aux malades, aux retraités, aux jeunes (elle a déjà commencé) L’histoire des moutons de Panurge, tu connais ?
Béééé, béééé, béééé…
Alors, évidence, je m’en méfie !
Excuse moi Rage, je ne partage pas ton avis !
C’est de l’obscurantisme religieux datant d’une époque révolue : non les entrepreneurs, les patrons, les cadres ne sont pas tous des salauds…
On est en 2013, des centaines de lois protègent les salariés qui sont aux 35 heures…
Interdire a ceux qui le souhaitent de travailler le dimanche, est une atteinte à leurs droits fondamentaux ! Point barre…
Le travail le dimanche peut être encadré de garde fous… Mais accélérer la récession et entraver l’économie au nom d’une idéologie dépassée et obscurantiste, c’est punir d’abord les plus jeunes.
Des tas de professions ont le droit de travailler le dimanche… Je l’ai fait moi-même. On est donc face a une inégalité manifeste.
Je crois plutôt que les moutons suiveurs, sont ceux qui ne réfléchissent pas…
Bref, tu pourras faire la somme des arguments pour et contre… Au final, la société progresse (comme dans tous les pays).
Les anti travail le dimanche, ont a peu près les mêmes arguments que les anti mariage gay !
Ceci tient du fantasme et du délire paranoïaque, mon ami !
Vraiment… ce genre d »affirmation est déraisonnable.
Le même genre de superstition interdisait aux explorateurs d’aller au delà de l’horizon, sous peine de tomber dans des chutes d’eau vertigineuses… C’est toujours la peur irrationnelle qui empêche l’innovation.
Certains sont prêt a raconter n’importe quoi pour empêcher la France de se réformer… On serait menacé par une apocalypse sociale ? Avec le nombre de lois qui protègent les salariés dans notre pays ?
Non, soyons sérieux…
Actuellement le tissus économique est en train de crever, les défaillances d’entreprises se multiplient, les entrepreneurs se sauvent, car ici tout est fait pour décourager l’entreprise…
Il faut reposer les pieds par terre et revenir aux réalités tout de même !
En effet, je ne suis pas de ton avis !
Pour la simple est bonne raison, que c’est un retour en arrière social du fait qu’il faille s’aligner sur des pays émergents où les travailleurs n’ont pas encore acquis le niveau de protection sociale des nôtres.
Pour toi c’est une évidence, mais elle n’est basée que sur des faits communs et ponctuels à un instant T. Pousse un peu plus ta réflexion et tu verras que ce n’est si noir/blanc sauf si tu as toujours des idées préconçues auxquelles tu t’accroches définitivement (ça rassure d’avoir toujours une réponse à tout tranchée et définitive)
Je ne peux qu’abonder dans le même sens que toi, JF.
Je prends pour exemple la Suisse qui connaît actuellement une situation proche du plein emploi (de l’ordre de 3 % de taux de chômage en moyenne) et qui, pourtant, emploie une forte proportion de main d’oeuvre étrangère !
En Suisse, on laisse les entreprises faire leur business, alors qu’en France, je trouve incroyable que pas un seul gouvernement n’a au les ****lles de prendre le problème des charges, des taxes et du coût de l’emploi à bras le corps, et de réformer en profondeur pour assurer notre compétitivité sur le long terme.
En France, des décisions sont prises par des ministres et parlementaires qui n’ont jamais dirigé une entreprise de leur vie, c’est bien ça le drame. Il y a également trop de fonctionnaires dans notre pays : ces gens coûtent au contribuable et ne produisent aucune richesse. Et plus personne ne veut devenir ouvrier, manutentionnaire ou que sais-je, des métiers où l’on produit de la richesse, le vrai moteur de l’économie, avec la consommation.
J’ai un pote – français – qui a monté sa boîte en… Suisse. Avec sa quarantaine d’ingénieurs et spécialistes, il installe des solutions informatiques pour de grands comptes (UBS, Novartis, etc.). Lors de ses premiers rendez-vous avec l’administration fiscale suisse, quand il a demandé comment ça se passait et ce qu’il devrait payer, on lui a fait comprendre deux choses :
– qu’on lui laisserait le temps de gagner de l’argent.
– que, dès lors qu’il créait de l’emploi, de l’activité et de la richesse, avec les retombées positives pour le canton, les charges et taxes étaient largement négociables !
Pffff ! ! !
décidément, j’ai l’impression de parler à un mur… Il y a suffisamment de lois sociale et de contre pouvoir dans notre beau pays, pour éviter de tomber dans l’exploitation des salariés… et de revenir en arrière socialement !
Cela ne risque pas !
Par contre perdre son emploi, parceque ta boite est concurrencée (et coulée finalement) par Amazon, et d’autres multinationales, ça n’est pait-être pas un recul social ça ?
Travailler le dimanche ça veut dire : avoir des repos compensateurs (on échange le dimanche contre un autre jour), gagner entre 150 et 250% du salaire habituel et ça reste totalement une décision personnelle…
Pourvoir si on le souhaite travailler le dimanche, c’est au contraire une libertée supplémentaire pour laquelle les salariés devraient se battre ! La liberté de s’organiser autrement, en dehors de shémas catholiques issus des siècles passés…
Cela veut dire aussi participer à la relance économique et donner une chance supplémentaire a son entreprise… de survivre à la crise ! Mais l’idée qu’un salariés puisse souhaiter la survie et la prospérité de sa boite, semble dépasser la plupart des syndiqués…
Ne pas comprendre que sa propre prospérité, passe d’abord par la prospérité de son employeur, est proprement ridicule.
Compter sur l’état pour offrir des boulots subventionnés (bidons) aux plus pauvres et aux jeunes, financés par un endettement qui ruinera nos descendants… voilà qui ne traverse pas l’esprit égoïstes des adversaire de la libre entreprise !
L’état d’esprit qui nous entoure explique notre déclin… et notre ruine probable !
Je te cite : « Cela veut dire aussi participer à la relance économique et donner une chance supplémentaire a son entreprise… de survivre à la crise ! »
Ton raisonnement pourrait éventuellement être valable dans le cas de petits commerces, voire même de commerces de taille moyenne, mais tu oublies que nous parlons de grands groupes comme Castorama ou Leroy Merlin. Ces grands groupes obéissent à des logiques économiques qui depuis les années 80, ont beaucoup évolué. Car nous sommes passé du capitalisme rhénan qui valorise fortement la réussite collective, le long terme et qui peut se satisfaire de taux de profits de l’ordre de 10 %, à un capitalisme anglo-saxon ayant une vision à court terme et exigeant des taux de profits supérieurs à 20 %, à cause de l’influence devenue déterminante de l’actionnariat collectif.
Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple de Castorama.
En 2011, Castorama a fait 69 millions d’euros de bénéfices, en augmentation de 364,5 % par rapport à 2010. Mais le groupe britannique Kingfisher qui a pris le contrôle de Castorama en 2004 veut une hausse accrue du retour sur capitaux employés, du coup 1 167 emplois sont menacés.
Ce qui montre que la création ou la suppression d’emplois dans la grande distribution n’est pas liée à l’amplitude horaire d’ouverture des magasins ou à l’effort des salariés, mais liée à des logiques financières de l’actionnariat collectif plus intéressé par leurs bénéfices à court terme, que par l’emploi ou l’avenir à moyen ou long terme de l’entreprise.
Tu aurais mieux fait de ne pas prendre le mauvais exemple sur le plan éthique de la Suisse.
1 – Tu nous dis que la Suisse : « …qui, pourtant, emploie une forte proportion de main d’œuvre étrangère ! ». Tu oublies (volontairement ?) un détail, la Suisse ne procède pratiquement à aucune naturalisation, du coup les étrangers installés en Suisse restent des étrangers, alors qu’en France ils deviennent rapidement français.
2 – La Suisse étant un double paradis fiscal, ceci favorise des taux de crédit très bas et cela permet aussi de favoriser l’emploi dans le secteur tertiaire, surtout dans les banques.
Vendu va !
On nage en plein cauchemar là !
Oui, donc si je te suis bien, il faudrait que les employés de Castorama et de Leroy Merlin… « sabotent » leur entreprise ? Parceque les patrons sont de méchants investisseurs étrangers ? Là, on rêve…
Ils n’y a pas deux positions possible : soient les salariés souhaitent que l’entreprise prospère. Soit ils préfèrent qu’elle périclite (attitude suicidaire, pas si rare)… Si vraiment ils détestent leur employeur, ils feraient mieux de démissionner…
Moi, tout ce que je sais, c’est que moins une entreprise gagne de l’argent, plus ses employés risquent de perdre leur boulot. Surtout si les propriétaires sont des investisseurs étranger !
Plus l’état socialiste handicapera l’industrie et l’économie (comme c’est le cas en ce moment), plus il y a de risque que les propriétaires ferment leurs boites, dégraissent et délocalisent tout ce qu’il est possible de délocaliser…
Heureusement, on est encore en démocratie et les entrepreneurs sont encore libres de créer des emplois et d’embaucher, lorsqu’il y a possibilité de le faire (notamment le dimanche) ! C’est leur intérêt…
Si des emplois sont menacés, c’est que l’état de l’économie Française est « anxiogène », et que l’on ne fait rien pour changer ça (avec des lois aussi stupides que cette histoire de travail le dimanche)…
Tout est fait pour terroriser les investisseurs en ce moment dans notre pays.
Et si j’étais investisseur, j’irais évidement investir ailleurs ! Il faut être un peu logique…
Moi la seule chose que je revendiquerais c’est d’avoir la liberté de choisir si oui ou non j’ai envie de bosser le Dimanche et non qu’on m’impose l’un ou l’autre !!!
Le mot DEMOCRATIE ne veux malheureusement plus dire grand chose de nos jours, pour preuve, je suis Belge, la Belgique est une démocratie mais je suis OBLIGE d’aller voter sous peine d’amendes …. belle démocratie … et je ne peux voter que ppur les élus de ma circonscription ???
Je rebondi sur le message à propos de la Suisse, et pour y vivre, je peux vous dire que contrairement à ce que l’on pense la Suisse n’est pas un paradis fiscal.
En fait les impôts sont élevés, sauf pour les étrangers bénéficiant de forfaits fiscaux ou pour les entreprise multinationales qui sont accueillies à coup de facilités fiscales.
Mais on a peut-être la meilleure démocratie du monde, tout étant soumis à référendum du peuple en cas de pétition suffisamment appuyée.
A propos du travail le dimanche ou même d’élargissement des tranches horaires, le peuple a voté non à une large majorité. Cela a provoqué à Genève la rupture du dialogue entre le patronat et les syndicats et failli conduire le canton à la fermeture des magasins le 31 décembre ! heureusement une solution se dessine de ce point de vue.
Je soutiens JF pour sa croisade mais pas pour ses arguments. J’ai été moi-même chef d’entreprise et je peux te dire que non tous les patrons ne sont aussi gentils que tu le pense. Ils ne pensent qu’à survivre dans un monde hyperconcurentiel et pour cela sont prêts à tout. Non, les acquis sociaux ne sont pas une régression mais un progrès.
Et maintenant le risque est grand de les perdre.
Alors, je pense qu’il ne faut pas être idéologique ni dans un sens ni dans l’autre, mais qu’il faut être pragmatique : négocier, aménager, faire preuve de bon sens.
Oui, Genève le dimanche c’est triste sans personne dans les rues.
Oui, à l’ouverture des magasins pour recréer un contact humain.
Mais attention pas au prix de la perte de nos acquis sociaux, car les perdre serait revenir en arrière dans un monde qui ne fait pas qu’avancer.
Il ne s’agit pas de reculer sur les acquis sociaux… Le travail le dimanche doit être encadré, ça doit etre négocié ! Mais pas avec les syndicats qui ne sont pas représentatifs… Directement avec les salariés.
Il s’agit de gagner un nouvel acquis social : le droit de décider de son jour de congé ! Si certains préfèrent travailler le dimanche ; c’est leur droit !
La fédération départementale d’un seul syndica touche dans les 2 millions d’euros, suite à la condamnation de grande enseignes pour travail le dimanche (source Le Monde)…
Tu m’étonnes qu’ils sont motivés pour défendre ce système archaïque au détriment des salariés…
Et ces syndicats ne représente que 2 % des salariés du privé ! On marche sur la tête : ils ne défendent que leurs intérêts : pas ceux des salariés.
La différence, cher Murier, c’est que j’ai bossé 22 ans en Suisse et j’ai toujours vécu baigné soit par ce pays, soit par le milieu frontalier qui y travaille.
On en a rien à cirer de la naturalisation, dès lors qu’on puisse travailler légalement. Dans la compagnie qui m’employait les dix premières années, on était 120 nationalités différentes.
Quant à la fiscalité, elle dépend fortement du pays d’origine du travailleur et des accords bilatéraux.
Alors au lieu de venir avec ton argument éculé et à deux balles de l’éthique, va déjà y bosser ou regarde les chiffres de l’emploi ou de l’économie de la CH. Bien sûr, tout n’y est pas parfait mais il y règne une certaine efficacité et un certain dynamisme.
Entièrement d’accord avec toi Andreas. Mon intervention précédente était le point de vue d’un étranger qui y a travaillé, et pas celui d’un résident, et je n’ai effectivement pas abordé le travail dominical, le plus important pour moi étant de souligner une certaine efficacité qui règne en Suisse.
En quittant l’Alsace pour m’installer en France ;-)
Je dois dire que j’apprécie grandement de trouver les commerces ouverts le dimanche matin. Et vu le monde qui y a, et au vu de l’attitude du personnel, je n’ai pas l’impression que cela pose un problème particulier.
Ce qui est profondément stupide, dans notre pays, c’est la règlementation incompréhensible qui autorise certains corps de métiers et certaines enseignes à ouvrir le dimanche, et pas d’autres. C’est du grand n’importe quoi.
Soit on laisse les entreprises faire ce qu’elles veulent (dans le cadre d’une législation, bien entendu) soit on fait comme dans les pays germaniques : personne n’ouvre le dimanche. Malheureusement, on a choisi la complication, ce qui pousse certaines enseignes à se révolter, ce qui va leur coûter puisqu’elles devront payer de lourdes amendes, comme si c’était le moment, et comme s’il n’y avait pas d’autres problèmes à régler.
Que tu le veuilles ou non le capitalisme a évolué, il fut un temps c’était le mode de production le moins pire, mais aujourd’hui, quel qualificatif peut-on employer ?
Le conseil que je pourrais donner aux salariés des grands groupes, c’est de faire leur travail le mieux possible, mais de ne pas en faire trop, comme travailler tous les dimanches ou tous les soirs jusqu’à 22h. Car, comme je l’ai démontré en prenant l’exemple de Castorama, ce n’est pas comme ça qu’ils arriveront à préserver leur emploi.
Pour préserver leur pouvoir d’achat et leur emploi à moyen et long terme, l’ensemble des salariés des pays du G20 devraient plutôt essayer de se mobiliser pour pousser l’ensemble de leurs dirigeants à se réunir, pour commencer à réformer le capitalisme. Mais bon, c’est très certainement un vœu pieux.
Ce n’est pas aussi simple : « Si certains préfèrent travailler le dimanche ; c’est leur droit ». A Genève, il n’y a pas de salaire minimum et donc risque de dumping salarial avec les frontaliers. C’est pour ça que les syndicats ont négocié des conventions collectives. A partir de là, si un employé décide d’être payé 1 euro de l’heure ce n’est pas son droit car l’employeur n’est pas autorisé à le faire. Sa liberté s’arrete là où commence celles des autres. Le problème est collectif et ne peut être négocié que par des représentants (patronnat, syndicats, état). Sinon c’est l’anarchie.
En tout cas, merci JF de lancer ce genre de débats.
Oui, je leur conseillerais de « monter une boite », comme ça ils échapperaient à leur destin…
Ce n’est malheureusement pas si facile. ET si jamais ils réussissent : paf, ce seraient eux les méchants patrons, avec leurs impératifs de méchants !
Tu peux aussi essayer de changer le monde !
Et interdire le capitalisme, qui est le mode d’échange naturel universel jusqu’a présent (rien d’autre n’a été vraiment expérimenté, ce n’est pas faute d’avoir essayé diverses utopies, sans oublier le communisme soviétique)… la non plus ça ne va pas etre facile !
you’re welcom !
Au lieu de pratiquer les attaques personnelles du genre je connais la Suisse et pas toi, tu ferais mieux d’argumenter de manière sérieuse.
Sinon, il n’y a pas que toi qui connaît la Suisse. En tant que reporter, ça fait pratiquement 30 ans que la Suisse fait partie de la zone que je couvre pour l’agence qui m’emploie. Donc, la Suisse je la connais peut-être aussi bien que toi, mais on s’éloigne totalement du débat et ça ne peut en aucun cas être un argument valable que l’on peut avancer dans un raisonnement.
En conclusion, j’attends tes arguments, notamment en ce qui concerne les deux points que j’ai soulevé, c’est à dire la proportion d’étrangers (officiellement de 20 % mais chiffre faussé par rapport aux autres pays de l’UE à cause de l’absence quasi totale de naturalisations) et les nombreux avantages indirects pour les suisses liés au paradis fiscal (taux de crédit très bas et emploi favorisé dans le secteur tertiaire).
Je comprends le désir de liberté de chacun de pouvoir travailler le dimanche. Je ne le partage pas du tout mais je peux le comprendre.
Je peux comprendre que la situation actuelle est inextricable avec des secteurs autorisés, des zones autorisés qui créent autant de contestables distorsions de concurrence.
Mais j’aimerais que l’on arrête de voir le verre complètement plein : une fois que tous les magasins auront eu l’autorisation d’ouvrir le dimanche (et donc, au revoir la distorsion de concurrence), quel sera le vrai chiffre d’affaires en plus réalisé par ces magasins ? Je ne parle pas de savoir quel CA est réalisé le dimanche mais le CA global. Compte tenu des contraintes de la plupart sur les pouvoirs d’achat et du nombre somme toute assez réduit de touristes dans 95% des zones commerciales de France, je douterais que ce gain soit très élevé. Et en contre partie, est-il possible de savoir combien coûte au consommateur une journée ouverte le dimanche ? Il faut ouvrir le magasin, y payer les gens (plus chers qui plus est) pour y vendre un volume pas beaucoup plus élevé. Je ne vois donc pas comment le consommateur ne se retrouverait pas à payer cette facture…..
C’est à se demander si tu m’as lu, sinon je ne vois pas quel intérêt tu aurais à déformer mes propos de manière aussi grossière et caricaturale.
Je critique les dérives du capitalisme anglo-saxon, pas les petits entrepreneurs, qui sont très souvent, comme les salariés, les victimes de ces dérives. Par exemple, intéresse-toi à la crise qui a secoué les entreprises de décolletage de la vallée de l’Arve.
Tu dis : « Et interdire le capitalisme… », que je sache, ce que j’ai proposé c’est de réformer le mode de production capitaliste pour éviter les dérives auxquelles on assiste depuis les années 80 (avec une accélération des dérives ces dernières années) et en aucun cas de l’interdire ou de le remplacer par le mode de production socialiste.
Rares sont les touristes qui visitent la France en un seul jour, le dimanche.
Pour ce qui est des coûts supplémentaires liés à l’ouverture un jour de plus, il faut aussi rajouter les coûts en énergie (chauffage/climatisation, éclairage, ordinateurs, caisses, etc…).
Les différents commentaires sont à l’image du dialogue entre Anne Lauvergeon et Jean-Pierre Mercier hier soir sur Europe 1 : des positions inconciliables tant que les syndicats resteront campés sur leurs positions et entretiendront un clivage entre les patrons et les salariés. Ce qui tient plus de la caricature qu’autre chose.
Quand on leur dit qu’une entreprise est une aventure commune à TOUS les salariés ou qu’on est sur le même bateau, ils vous répondent le bateau est une galère et que les ouvriers rament et les patrons tiennent le fouet…
Les choses ne bougeront pas tant :
– qu’une majorité de gens « normaux » ne sera pas dans la rue pour crier son ras le bol
– qu’un état qui parle de justice sociale en entretiendra les injustices (impôts, cotisations, compensation, délai de carence…). On veut de la justice? Bah commençons par aligner public et privé !
– que des syndicats non représentatifs bloqueront le pays pour des mesures qui ne les concernent même pas.
– que des bien-pensants prendront des décisions idiotes et à l’encontre de la demande voire du bon sens
– qu’à force de vouloir encadrer, au final on provoque des situations inextricables qui bloquent l’économie, l’innovation etc…
– qu’il aura autant de démagogie, clientélisme et corporatisme dans les décisions politiques
– qu’un gouvernement qui ne satisfait que 25% des français ne se remettra pas en question
Derniers exemples en date :
– volonté d’interdire le portable pour les piétons
– limitation de vitesse à 80km/h sur les nationales pour « sauver quelques vies » alors qu’on compte 49000 décès liés à l’alcool, 35000 liés à l’excès de sel, 20000 liés à des accidents domestiques…
– Mme Taubira qui fait du vélo avec voitures et motos derrière… Bravo le bilan carbone…
– Pour faire plaisir aux taxis, instauration d’un délai de 15 min pour la prise en charge des clients par les VTC. On essaie de tuer des entreprises comme Le Cab ou Uber.
– Fermeture des magasins le dimanche et le soir alors que les salariés et les consommateurs sont pour.
Résultat de tout ça ? Un désaveu complet de nos politiques et la montée des extrêmes.
J’admets que tout cela est un peu simpliste et réducteur mais pourtant très symptomatique des problèmes de notre pays.
Ouai, non mais là… shah ! Tu vas chercher des arguments totalement surréalistes… qui ne sont vraiment pas crédibles !
Si les jours d’ouvertures n’étaient pas rentables, ces enseignes fermeraient les magasins…
On est dans le grand n’importe quoi là ! ! !
Si ces enseignes réclament l’ouverture le dimanche, c’est bien qu’ils s’y retrouvent ! Ils savent bien ce qu’ils font je suppose.
Et si les prix montaient trop, alors les clients ne viendraient plus… Mais ça c’est du ressort des vendeurs.
Et c’est ça qui est bien avec la loi de l’offre et de la demande…
Vraiment depuis 15 jours, que tu essaye tous les arguments possibles et imaginables… plus ça va, plus je suis convaincu que l’interdiction du travail le dimanche est déraisonnable, injuste… Et même contraire aux droits les plus fondamentaux du citoyen…
200% d’accord avec ta remarque…
On marche sur la tête ! Il y a une telle déconnection entre les réels besoins de citoyens et les mesures imaginées par des professionnels de la politique déconnectés du quotidien…
Tu dis : « Si les jours d’ouvertures n’étaient pas rentables, ces enseignes fermeraient les magasins… Si ces enseignes réclament l’ouverture le dimanche, c’est bien qu’ils s’y retrouvent ! Ils savent bien ce qu’ils font je suppose. »
Je me demande vraiment en quelle langue il faut te l’expliquer, si l’ouverture dominicale est actuellement rentable, c’est parce que les magasins ne sont pas tous ouverts le dimanche et que ceux qui ouvrent le dimanche volent les clients qui iraient normalement faire leurs courses en semaine dans les enseignes qui ne sont pas ouvertes le dimanche. Je ne sais pas si j’ai été suffisamment clair.
Murier, je ne vois pas en quoi je t’ai attaqué personnellement, et j’en ai rien à cirer que tu sois reporter, donc, effectivement, c’est TOI qui t’éloigne du débat, qui n’apporte AUCUN argument et qui t’énerve.
D’autre part, entre faire des photos en tant que touriste-reporter en Suisse et y travailler, il y a nuance, grosse nuance.
Moi je te parle d’emploi, d’entreprises, de monde du travail. Je ne vois vraiment pas ce que la naturalisation ou le paradis fiscal viennent faire là dedans, sachant que, vu que tu ne connais rien à ce pays, les travailleurs avec un permis peuvent y résider, sans être obligés de prendre la nationalité Suisse, et que le travailleur lambda ne bénéficie aucunement d’un paradis fiscal.
Ahah ! Mais on s’enfonce dans l’absurde là… Bien entendu que tous les magasins n’ouvriraient pas obligatoirement le dimanche !
Seuls ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus (j’en ai fait ma devise ;-)
ET même si c’était le cas, ou serait le problème… Car la hausse de chiffre d’affaire permettrait largement de payer les gens et même d’en embaucher !
Avec quelques gains de productivité par ailleurs et la relance économique que cela produirait sur l’ensemble du pays (si on ne casse pas tout avec d’autres idioties dirigistes)…
J’ajouterais que les magasins « physiques » ont de toutes façons intérêt à ouvrir le dimanche et a proposer de nouvelles valeurs ajoutées attractives à leurs clients… S’ils ne veulent pas être tous bouffés par le « commerce en ligne »…
Ouvert lui 24h sur 24 et subventionné par le gouvernement (aides reçus par à Amazon + évasion fiscale, ce qui est encore plus scandaleux… tarif postaux, etc…)
Non décidément, quand on ne veut rien comprendre…
Tous les arguments sont en faveur du libre choix. C’est le sens de l’histoire, (osons le mot : comme la fin du dirigisme et des utipies, la chute de l’URSS, le déclin de l’occident, etc)…
Globalement assez d’accord avec Patrice et JF mais Murier soulève des points très important aussi notamment cette sorte de dictature du capitalisme boursier qui permet des choses aussi absurdes que de laisser des entreprises licencier leurs salariés quand elles réalisent des bénéfices énormes… (cf. Castorama dans l’exemple ci-dessus)
A cela on peut rajouter des salaires de hauts cadres complètement délirant comme par exemple Carlos Goshn et ses 13,3 millions en 2011…
Je ne suis pas choqué que quelqu’un comme Elon Musk (Paypal, Tesla) ou bien Mark Zuckerberg par exemple qui sont des personnes qui ont crée à partir de rien des entreprises gagnent énormément d’argent.
Par contre quand un simple salarié touche 13,3 millions d’euros en une année je trouve qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
« Les 3/4 des travailleurs du dimanche dans cette enseigne, sont des étudiants »…
Zut, moi qui croyait bêtement que c’était destiné à améliorer le pouvoir d’achat des salariés de l’enseigne de bricolage.. Non, finalement c’est fait pour les étudiants.. une entreprise philanthropique
Mon petit doigt me dit qu’à court terme les salariés qui vont manifester seront les cocus de l’histoire… 2 fois le salaire quotidien d’un étudiant c’est tout de même plus cool que deux fois celui d’un salarié avec ancienneté et intéressement.
Moi, qui croyait bêtement que l’ouverture des magasins de bricolage était faite pour améliorer le service aux consommateurs… renseignés par des professionnels… finalement non, ce sont des étudiants.. Il est vrai qu’un étudiant en droit est compétent en plomberie, un étudiant en science de la vie et de la terre connait tout de la maçonnerie et que rien ne vaut un étudiant en psychologie pour vous renseigner en électricité.. quand au rayon peinture.. un diplôme en l’histoire de l’art est nécessaire depuis Leaonado da Vinci…
Quant aux consommateurs aux besoins addictifs… Internet fonctionne 24/24… 365/365 même chez Castorama et Leroy Merlin…
Désolé, mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment tu comptes faire pour accroître le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population, pour que les consommateurs puissent dépenser plus. Peut-être que tu comptes sur un endettement massif de la population, pour accroître temporairement leur pouvoir d’achat, mais généralement, quand quelqu’un a recours à un crédit pour acheter, il dispose ensuite d’un pouvoir d’achat réduit, car il faut rembourser l’emprunt et les taux d’intérêts, taux élevés dans le cas de crédits à la consommation.
Ps. : quand tu nous réponds, contente-toi d’argumenter sur les points abordés, les hors-sujet sur le libertarisme ne servent à rien, un peu comme si je rajoutais toujours ce genre de prosélytisme : « Vive le keynésianisme, seule politique économique permettant de sauver la France et les français de tant d’années de politique libérale menée par une droite aveugle nous menant au chaos économique, social…etc…. »
Bonjour Boris,
En me mettant dans la peau d’un libertarien, je pourrais te répondre, qu’il est absolument essentiel qu’il y ait des personnes qui gagnent des fortunes pour créer des fondations. Car en l’absence « d’État providence » qui voudrais-tu qui aide les plus nécessiteux, comme par exemple les chômeurs, les SDF, les familles monoparentales en difficulté, les roms, etc…
Frédéric Lordon développe un concept salvateur dans son livre « capitalisme, désir et servitude » : l’angle alpha
L’angle alpha, c’est cet écart qu’il y a entre le désir maitre, désir de l’entrepreneur, lequel a mis toute sa puissance d’agir au service d’un objectif, le projet de son entreprise, et les désirs de chacun des salariés. Pour ce faire Il a enrôlé des puissances d’agir qui doivent travailler dans le sens du désir maitre. Sauf que les travailleurs, les salariés, ont chacun des désirs (cognatus) qui peuvent travailler dans un autre sens. Il y a forcément un écart entre le désir maitre (représenté par une droite), et le désir de chacun (représenté par une autre droite). Le projet du libéralisme c’est de réduire l’angle alpha à 0, de manière à ce que les désirs des salariés épousent ceux du patron.
C’est ce point dont vous semblez ne pas tenir compte. Chacun a droit à sa liberté de désirer ou d’agir (dans la limite du respect de celle des autres). Et même avec la plus grande bienveillance qui soit de la part du patron (à laquelle je crois profondément dans la très grande majorité des PME), il y a une forme d’aliénation qui fait perdre de la dignité au salarié dans le fonctionnement même de l’entreprise. Le repos dominicale collectif garantit une parti de cette dignité (comme d’autres acquis sociaux). Il garantit qu’il reste au salarié un jour dans la semaine ou il peut partager collectivement, avec d’autres citoyens, un repos ou un divertissement synchronisé avec le reste de la société.
Monsieur Vibert, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir exercer son désir maitre. C’est là que l’égalité intervient ; le dimanche offre une « prestation compensatoire » d’une inégalité structurelle du fonctionnement de l’entreprise.
Et d’ajouter, mais c’est ce qu’a déjà dit Murier d’une autre manière. Pour exercer le désir maitre, un chef d’entreprise, une fois le travail le dimanche légalisé, demandera davantage. Nous le ferions tous (moi le premier), car l’entreprise est un projet dans lequel le fondateur ou le dirigeant croit, et veut faire prospérer. Il faut donc des contre pouvoirs.
Oh, la, la, la… J’y crois pas ! Les crypto marxistes primaires les gars ! ! !
Mais vous avez une vison du monde totalement archaïque !
Ou alors, c’est que vous n’avez pas envie de bosser, ce que je peux le comprendre… Mais dans ce cas, assumez le fait que vous etes faignants et que vous faites tout, pour échapper au systeme…
Que vous ne vouliez pas bosser, ça peut se comprendre. Mais n’accusez pas le systeme capitaliste, car c’est se voiler la face !
De tous temps il a fallu travailler pour survivre… Aujourd’hui la survie est garantie. mais il reste nécessaire de travailler…
Ce ne sont pas vous théories anarchistes et fumeuses qui vont régler ce problème !
Si vous ne naissez pas riches, si vous n’avez pas le géni d’inventer un truc incroyable (genre Facebook), si vous etes en plus faignant et n’avez pas fait d’étude (parceque vous etes idiots ou n’avez pas eu de chance)… alors vous serez au bas de l’échelle.
Mais ce n’est pas la faute du systeme !
Oui, en même temps il y a des étudiants en génie civil, en génie électrique, etc…
Et quand tu fais tes études et que tu dois les financer, bosser le soir ou le WE, c’est quand même vachement mieux qu’être obligé de faire péter les cours, ce qui finalement, en dépit de tes efforts parfois te conduit à rater ton diplôme, et à rester vendeur chez Brico…
GGGG, il serait préférable, à mon humble avis, de développer un argumentaire un peu plus robuste. A vous lire, je ne suis pas sur que vous ayez lu Marx, et je ne suis pas sur non plus que vous m’ayez lu. Je ne suis pas riche, je ne suis pas feignant, j’ai fait des études.
En gros je travaille, à la louche, 70 heures par semaine, parfois un peu plus, parfois un peu moins. Et ça ne me pose pas de problème, en quelque sorte j’exerce mon désir maitre.
J’essaye simplement de comprendre que celui qui fait un autre chemin, a d’autre motivation, d’autres avantages (du temps, une protection sociale…), et d’autres inconvénients (moins d’argent, subir une hiérarchie…). L’immense majorité de ces salariés ne sont pas profiteur, pas syndicaliste, pas politisé, rarement manifestant. De même, l’immense majorité des patrons de PME sont des courageux, entrepreneurs, créateurs… … Ils ne sert à rien de monter les uns contre les autres. Et il me parait prudent de veiller à maintenir une société harmonieuse ou chacun a une place qu’il est en capacité de choisir. Mais quand on dit cela, ça parait niais ou « bisounours ».
A entendre des discours comme le votre, les jeunes cerveaux n’ont qu’une envie, c’est de fuir. Au Canada par exemple, il parait normal qu’un humain ai le temps de manger, de faire un peu de sport et de se cultiver. Cela lui permet même d’être plus performant au travail. J’aime mon travail, mais rappelez-vous l’étymologie du mot travail « tripallium », littérallement « trois pieux », objet inventé par les romains pour torturer les esclaves. Evidemment, le monde a changer depuis, ceci juste pour rappeler que le travail n’est pas une valeur, mais un outil de prospérité, ni plus, ni moins. Quand certains l’exercent au profit des autres, ils n’ont pas la même motivation et revendiquent des droits « compensatoires » (en plus du salaire), comme celui de se retrouver, un moment dans la semaine (dimanche ou autre), commun à toute la société, ou ils peuvent voir leurs amis, faire du sport, aller au théâtre, glander, boire des coups, profiter de leurs enfants. Et ils peuvent le faire car leurs concitoyens ont ce même moment de libre en commun.
Et si on pousse le bouchon, c’est un moment où ils peuvent réinventer la société, parler des institutions, se politiser, améliorer le vivre ensemble, partager. Ce qui est justement progressiste. Mais le marché (et nous en avons besoin) lutte contre ces moments, car ce n’est pas dans son intérêt. Le dimanche est un symbole.
Il faut prendre le problème à l’endroit. Dans l’idéal, l’orsqu’une société est prospère, l’étudiant étudie, et le travailleur, travaille. Il me semble judicieux d’essayer de fabriquer une société qui soutienne ce genre de principe. Les travailleurs soutiennent les étudiants, qui à leur tour, soutiendront les futurs étudiants. Ca s’appelle la solidarité, et ça peut fonctionner bien si chacun met la main à la pâte.
Il ne faudrait pas perdre de vu que l’individualisme conduit au néant. Nous vivons toujours à travers les autres. Là ou le collectivisme est une erreur, nous pourrions prôner le transsindividualisme. Tout seul vous en faites rien. C’est notre condition humaine.
J’apprécie le blog macandphoto pour son postulat de base : le Mac ET la photo.
Quand cela devient un lieu de propagande politique, je n’apprécie plus.
Dommage.
Bosser pendant que tu fais tes études n’a jamais tué personne… D’autant que ca permet aux étudiants de se confronter à la réalité du monde du travail. C’est d’ailleurs ce manque, je crois, qui pose un peu problème chez nous.
Les travailleurs financent déjà les études des jeunes jusqu’a la fin de leurs étude par l’impôt devenu terriblement important. En temps que jeune adulte, il est tout à fait normal qu’ils payent leur logement et leur dépenses courantes grace au fruit de leur travail.
Exploiter plus pour gagner plus !
T’as raison et on peut également douter de l’objectivité des tests du coup, vu le coté monophasé du type. Cacandsarko.com
Pas de soucis, revenez quand vous voudrez !
Je rappel que la lecture de macandphoto est gratuite et facultative…
Et sa « non lecture » est également libre et gratuite ;-)
Vous êtes 100% libre de me lire ou pas… ahah ! C’est pas beau ça !
Bonsoir
je reste partagé sur le travail le dimanche aussi je prefère m’abstenir sur ce point.
Par contre, il y a un autre problème sur le travail et qui touche essentiellement la province.
les horaires des Magasins. Qui n’a pas voulu acheté un truc entre midi et deux (durant sa pause) et qui s’est retrouvé devant la porte fermé d’un magasin (le problème existe aussi apres 19h voire 18h)
honnêtement, on parle de crise, on parle de chômage, de personne qui n’achète, des commerçants en faillite. Mais déja si les boutiques ouvraient en journée et en semaine (au lieu de se focaliser à 1h du mat ou le dimanche !) déjà cela serait peut-être relancerait l’économie
Franchement, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi naïf pour croire à ce point la propagande officielle d’un pays.
Étant donné qu’il est totalement impossible de discuter avec ceux qui se sentent investis d’une mission de propagande, je ferai désormais en sorte de t’ignorer.
Ps. : Si je passe de nombreux mois par an en Suisse, ce n’est pas pour faire du tourisme, mais exclusivement pour faire des reportages économiques sur les entreprises, les banques, les traders, les agriculteurs…
Tsss, t’as raison Murier.
Avant de nous parler de propagande, tu devrais te relire, parce que la tienne… hem.
Je travaille dans les médias et exerce 1 dimanche sur 2 minimum et mes fins de journées sont aux alentours de 23H quelque soit le jour travaillé. J’ai été indépendant durant 19 ans avant d’obtenir un CDI voici un an.
Je reste cependant opposé à une réforme pour généraliser le travail le dimanche. Les heureux bénéficiaires sont des grands groupes au dépend des petits commerçants qui n’ont pas les moyens de contre attaquer et qui ont aussi le besoin de se reposer. Des emplois gagnés le dimanche en fera perdre à d’autre commerçants ou pour les enseignes dominicales à un étalement du personnel dans la semaine. Ne rêvons pas.
Je constate que l’autorisation des boutiques dans mon quartier le dimanche sous prétexte de zone touristique à radicalement transformé son âme. Le restaurant, le salon de thé, la pharmacie et même la boutique de photographies anciennes et de collection ont tous fermés pour des boutiques de fringues franchisées! La rue porte encore mieux son nom « La rue des francs bourgeois ». Pas si sûr que l’emploi en ai bénéficier autant que les plus value immobilière et chiffre d’affaire.
Enfin si tu voyages, pas en Asie mais en Europe, dans des pays qui souffrent le moins de la crise, l’Allemagne et la suède, tu verras que le travail le week-end y est strictement réduit et bien encadré. Même si l’Allemagne s’est réformée depuis 20 ans ou les magasins fermé dés le samedi à 15h, aujourd’hui 18h voir 20h pour certaines grandes surface mais fermé le dimanche!
Je suis syndiqué, je suis la politique mais je peux pour autant être en désaccord avec eux. Je garde ma liberté de penser et je leur fait savoir.
Je ne te rejoins pas sur ta ligne éditoriale mais continue à lire ton blog quand il s’agit de photographie bien entendu! Pour combien de temps encore tellement ton engagement est extrémiste mais l’argumentation pas démonstratif à mon sens. Je préfère écouter un économiste plutôt que des journalistes et éditorialistes que l’on entend de tout bord vendre leur « marque » et quel sont leur crédibilité !
Le dimanche doit resté un jour de congé et de lien social. Je souffre d’avoir trop donné au travail et oublié l’essentiel, les autres, le lien social.
Voila un commentaire argumenté, avec des paragraphes, des sauts de ligne, un ton calme, posé, intelligible. Le point de vue est ouvert sur ses voisins et rempli d’expérience. C’est admirable, et beaucoup plus crédible que de crier au loup. A bon entendeur ! Merci S, reviens plus souvent si tu peux.
Assez d’accord, ce que je fais moi-même et je suis bien vivant ;-) Mais j’ai le chance de pouvoir travailler dans un cadre qui est formateur, et qui a une valeur ajoutée pour mon cursus. Il y a du compagnonnage, tout en étant confronté au monde de l’entreprise.
Ce n’est pas le petit job à mcdo, brico-jesaispasquoi, ou distributeur de 20 minutes. Dans ces petits jobs, le petit jeune qui découvre est relativement souvent précarisé, c’est pour cela qu’on l’embauche, soyons réaliste. Statistiquement, ces jeunes qui travaillent dans ce genre de structures réussissent moins bien leur diplôme. Seuls les meilleurs émergent du lot. A petite échelle, la compétition est souhaitable, stimulante. Mais comme projet de société, c’est une violence qu’on ne voit pas et qui est détestable, car elle pérennise les inégalités et s’assoit sur le mérite.
Jean-François, au lieu de traiter de tous les noms ceux qui sont contre le travail du dimanche, étudie plutôt leurs arguments, ils démontent la plupart des arguments que tu défends.
Alors oui je sais il y aura toujours des gens qui travailleront le dimanche (je suis bien content d’aller faire mon marché le dimanche matin ou de pouvoir aller visiter un musée l’après-midi), mais je suis opposé à l’idée qu’on fasse du dimanche un jour comme un autre. Pourquoi ? Parce que j’aspire à une société où le développement de la personne prime sur une vision consumériste de l’Homme, idée première de ton argumentaire). L’Homme vaut bien plus que ce qu’il peut acheter. Et pour cela il faut un temps de repos commun, un temps que l’on puisse consacrer à autre chose que son travail, mais à son développement personnel, à sa famille, à une assoce, bref au bien commun. Si chacun devait choisir « son » jour de repos, comment ferait-on pour se rencontrer, pour se connaître, pour s’épanouir ?
Et ne me dis pas que l’épanouissement passe par l’achat du dernier yaourt, du dernier réflexe ou du dernier portable pommé…
Alors plutôt que de réfléchir à son seul intérêt personnel immédiat, prenons de la hauteur et réfléchissons ensemble à l’intérêt collectif sur le long terme.
Je ne critique pas le travail des étudiants.
J’ai bossé 14 h par jour (voire plus) déclaré, mais en dehors de toute légalité au niveau des horaires. J’ai fait cela pendant 9 ans durant les moissons (juin à septembre, jours et nuits, dimanches et jours fériés). Pour respecter la loi, J’étais payé même après la fin de mon travail. J’ai ainsi accumulé 23 trimestres pour ma retraite en tant qu’étudiant. Sans cela et une bourse j’aurais du bosser durant l’année scolaire.
Je dis que ces emplois destinés aux salariés vont progressivement être réservés aux précaires et étudiants moins coûteux. Je suis sûr que les salariés en tireront peu de bénéfices et que les clients n’auront pas affaire à des conseils professionnels mais à des conseils commerciaux. De plus, quand on est étudiant on n’a pas la même culture d’entreprise et le même intérêt… il s’agit d’un gagne pain pas d’une vocation… Tous les étudiants chez mac do, ne sont pas des cuisiniers.
Je ne suis pas dans un « affrontement » idéologique, je considère juste que le blog est un peu dévoyé de sa définition première.
J’aime consulter ce blog pour des tests ou des avis de matériels que je ne connais ou maîtrise pas.
Quoi de neuf au sujet du matériel sinon ?