Retour de nos impressions terrain et tests lecteurs (c’est à dire vous ;-) Merci à ceux qui nous ont déjà envoyé leurs textes et photo, il faudra patienter encore un peu mais je vais les publier au plus vite…
Gil Couturiot avait été le premier à répondre à notre proposition de contribuer au contenu de Macandphoto, il nous parlait récemment de son objectif Canon EF 135 mm f/2 L USM. Depuis, il a opté pour un Canon EOS 5D MKIII et nous dit tout le bien qu’il en pense… Je lui laisse la parole (lire les parties 2 et 3 ici) :
Introduction : Avant de commencer ce test, je tiens à préciser que si vous cherchez des mesures précises et des courbes, vous n’êtes pas tombé au bon endroit… Ce test est un retour d’expérience après plusieurs mois en d’utilisation de l’EOS 5D MkIII et en ayant couvert mariages, baptêmes et pas mal de situations avec ce boîtier.
Ancien utilisateur d’un EOS 5D MkII pendant 3 ans (que je continue à utiliser comme second boîtier), je serai souvent amené à comparer les 2. Je tiens quand même à préciser que malgré les défauts que je pourrais souligner sur l’EOS 5D MkII, il reste un excellent boîtier avec lequel j’ai pris énormément de plaisir pendant 3 ans et qu’il reste encore un bon choix aujourd’hui au niveau qualité d’image pure, pour qui ne fait pas de sport et veut accéder à un FF de très bonne qualité à prix mesuré.
© Gil COUTURIOT
Construction & ergonomie : La construction a vraiment fait un bond en avant au niveau qualité par rapport aux autres boîtiers « experts » Canon (EOS 7D exclus). L’EOS 5D Mk3 est légèrement plus lourd que l’EOS 5D MkII mais en conditions d’utilisation, la meilleure prise en mains fait que l’on ne ressent quasiment pas cette petite prise de poids.
Au niveau ressenti justement, même si on n’est pas encore au niveau de la gamme 1D, le 5D3 semble beaucoup plus solide et rassurant avec un nouveau type de grip qui est plus accrocheur et mieux réparti sur le boîtier. Par exemple le rajout d’un morceau de grip sur la trappe de la carte mémoire contribue pour beaucoup à cette sensation de qualité.
Le viseur de son côté est légèrement meilleur que celui du 5DII au niveau de la luminosité mais c’est surtout sa couverture 100% qui fait la différence. L’ajout d’une couche LCD dans le viseur est également un vrai plus pour afficher à la demande une grille quadrillée. En tant que porteur de lunettes je le trouve également plus agréable à utiliser même si le dégagement oculaire est encore un peut court et qu’il faut bien coller son œil pour voir tout le viseur. Je pense que c’est principalement le nouvel œilleton qui contribue à cette sensation de meilleur confort pour les porteurs de lunettes.
Concernant l’ergonomie, Canon à réussi à améliorer celle de l’EOS 5D MkII qui était pourtant déjà très agréable. Celui qui à déjà eu un EOS 7D entre les mains ne se sentira pas dépaysé tellement les renflements, creux et bossages ergonomiques se ressemblent entre le 7D et le 5D Mk3. Pourtant, quelques raffinements
supplémentaires comme la touche Q (quick menu) ou encore la nouvelle touche du test de profondeur de champ bien placée et programmable, associées aux nouveaux menus encore plus clairs (surtout pour l’AF), font que l’EOS 5D MkIII est encore plus agréable, rapide et intuitif à utiliser. Un vrai régal sur le terrain quand on a besoin de réactivité !
Qualité d’image – Rendu des fichiers : Comparé à l’EOS 5D MkII, l’EOS 5D MkIII a un rendu assez différent avec à la fois plus de douceur dans les flous et les transitions et un meilleur modelé. Aucune idée concernant l’explication technique, mais sur le 5DII même les flous semblaient vouloir devenir net au max (j’exagère un peu mais c’est pour faciliter l’explication) ce qui donne à la photo un aspect dur…
© Gil COUTURIOT
Sur les EOS 5D, l’EOS 1DS MkII et l’EOS 5D MkIII, les flous sont plus doux tout en conservant de la définition, je dirais que le bokeh est moins vibrant… Il en ressort des photos au rendu moins numérique, voir un rendu presque argentique.
Qualité d’image – Exposition : L’EOS 5D MkIII a clairement gagné beaucoup par rapport à son aîné avec l’arrivée du module de mesure de la lumière IFCL à 63 zones, qui permet de poser beaucoup plus juste dans les cas de forts contrastes ou lumières difficiles en préservant à la fois les zones sombres et les zones claires. Cas concret avec une ruelle à l’ombre et un ciel bien lumineux :
© Gil COUTURIOT Canon EOS 5DMkIII – EF 85 mm L f/1.2 – 1/8000 sec – 100 ISO.
En JPEG direct et sans rien toucher le résultat est impeccable avec des ombres qui ne sont pas bouchées et un ciel qui garde toutes ses nuances de bleu sans aucune surexposition. Avec le 5DII, pour avoir un tel résultat, il fallait que je travaille la photo avec une récupération des hautes lumières, qui donnait un rendu très artificiel aux données récupérés, ou en déterrant les basses lumières, ce qui avait pour effet de faire ressortir le plus gros défaut du capteur du 5DII, le banding.
Qualité d’image – La dynamique : Autre avantage de l’EOS 5D MkIII, la dynamique est meilleure et plus facilement utilisable que ce soit pour les hautes ou les basses lumières.
Concernant les hautes lumières, j’ai réussi à récupérer le bleu du ciel et les détails des nuages dans une photo ou le ciel était presque tout blanc à la base… On arrive même à récupérer des détails quand c’est complètement cramé, par contre on perd les infos de couleur quand on fait cette manipulation en hauts
isos…
Quand je récupérais les hautes lumières avec l’EOS 5D MkII, il y avait des dérives de couleurs, des effets de bord et je ne récupérais pas tout ni toutes les couleurs, alors qu’avec le 5D3 je récupère de bons détails, les bonnes couleurs, le tout avec un rendu agréable.
Pour les basses lumières l’EOS 5D MkIII est bien meilleur que le II, même si ça n’est toujours pas parfait, avec un reste de trame verticale quand on pousse trop loin pour remonter les ombres (j’en reparlerai plus loin dans ce test). Mais on est très loin du quadrillage Écossais de l’EOS 5D MkII.
Au final avec l’EOS 5D MkIII, on gagne par le haut et par le bas par rapport au II, ce qui fait une très grosse différence à l’utilisation.
Ce que je dis peut sembler en contradiction avec les courbes des différents tests DXO et compagnie qui disent que la dynamique stagne entre le 5DII et le 5D3, mais… pour moi, les courbes c’est un peu comme les chiffres des sondages… on ne peut absolument pas les contredire car ils sont totalement justes, pourtant, la manière dont on les interprète peut donner des résultats qui diffèrent de la réalité.
Dans les faits, en dehors d’une meilleure exposition, la dynamique de l’EOS 5D MkIII, si elle n’est pas meilleure d’un point de vue courbes, est beaucoup plus utilisable et de manière bien plus qualitative que celle de l’EOS 5D MkII.
Voici un exemple de la récupération possible dans les hautes lumières. Dans un premier temps, la photo de base à 800* isos 1/1000ème de sec et F8. C’est bien cramé dans le ciel (*Le réglage à 800 isos en plein jour est du à la fonction HDR que j’ai utilisé pour ce test).
© Gil
COUTURIOT. EOS 5D MkIII – EF 16-35 mm f/2.8 L USM II – f/8 – 1/1000 sec – 800 ISO.
La même avec juste les ajustements automatiques de LR4 :
On récupère bien la matière dans le ciel et les nuages. Notez au passage la bonne tenue de la dynamique à 800 isos ! Par contre, j’ai poussé la récupération assez loin pour l’exemple, donc on a un petit
rendu HDR.
Même exercice, mais en exposant, ce coup-ci, pour avoir le ciel bien exposé donc une sous-exposition de 3 il pour le reste de la photo. On est toujours à 800 isos mais au 1/8000 de sec.
© Gil COUTURIOT. EOS 5D MkIII – EF 16-35 mm f/2.8 L USM II
La même passée dans LR4 avec une récupération de +3 IL :
Voici le crop sans avoir débruité : Voir la photo non recadrée :
On voit que ce n’est pas super propre mais pas catastrophique non plus. Et surtout,
on voit que le banding n’envahit pas les zones débouchées. Pour finir, le même crop une fois débruité dans LR4 : Voir la photo non recadrée :
Toujours pas 100% clean mais pas mal pour du 800 isos relevé de 3 IL.
LR4 a beau être capable de bien mieux utiliser la dynamique de fichiers, j’ai par acquis de conscience remouliné des fichiers de mon EOS 5D MkII dedans et on est toujours loin de ce que j’arrive à obtenir avec l’EOS 5D MkIII.
– Les hautes sensibilités : Voici un des points qui m’a fait changer mon EOS 5D MkII pour un EOS 5D MkIII, car c’est particulièrement important dans ma pratique de la photo pour les prises de vues dans les églises et les soirées durant les mariages que je couvre.
– A 1.600 / 3.200 isos si la différence n’est pas énorme au niveau du bruit qui est quasi aussi important sur le 2 boîtiers, il y a quand même vraiment du mieux pour le 5D3 qui s’explique par 2 points :
- le piqué est meilleur sur le 3, je ne sais pas trop comment l’expliquer mais
malgré le bruit quasi équivalent, on retrouve plus de détails dans la photo. - Le fichier supporte mieux le post traitements, et le bruit part plus facilement que sur le 5DII à dématriceur équivalent, soit LR4 dans mon cas. Le fichier est également plus souple en traitement et offre une meilleure dynamique dans ces hautes sensibilités.
Par contre, je trouve qu’il y a plus de bruit basse fréquence ou amas de
couleurs que sur le 5DII.
– A 6.400 isos, le 5D3 reste très bon alors que le 2 devenait limite et demandait une bonne exposition et un bon travail du Raw. Là, même en jpeg et lumière difficile, ça passe très bien. On conserve de bonnes couleurs et un très bon niveau de détails tout en ayant un niveau de granulation bien contenu.
© Gil COUTURIOT. EOS 5D MkIII – EF 16-35 mm f/2.8 L USM II – f/2.8 – 1/160 sec – 6400 ISO.
Un petit crop 100% pour voir le niveau de bruit – Voir la photo non recadrée :
© Gil COUTURIOT
– A 12.800 isos l’EOS 5D MkIII est toujours largement utilisable. Quasiment sans pertes au niveau colorimétrie alors qu’on ne pouvait quasiment rien tirer des photos de l’EOS 5D MkII à cause du banding. On note quand même un premier palier de dégradation à cette sensibilité avec l’apparition de bruit coloré avec amas vert et magenta discrets.
C’est pour moi la sensibilité qualitative maximale et j’ai d’ailleurs réglé les isos auto pour que ce soit la sensibilité maxi. Sur un mariage, le fait de pouvoir monter aussi haut en isos sans arrières pensées fait que l’on a de meilleures vitesses d’obturation et donc moins de flou, ou la possibilité de fermer un peu le diaph et ainsi pouvoir avoir les 2 mariés nets sur la même photo. C’est vraiment un gros plus par rapport au 5DII où je me limitais à 3200 isos pour le coté qualitatif.
Voici pour exemple, le crop à 12.800 isos F2.8 1/80ème de sec. Voir la photo non recadrée.
On garde quand même un niveau de détail correct et toujours de bonnes infos au
niveau des couleurs.
– A 25.600 isos le 5D3 reste utilisable et incomparable au II qui était clairement impossible à utiliser à cette valeur. Malgré tout, on note que le bruit devient beaucoup plus présent et que la colorimétrie commence à plonger. J’utilise cette sensibilité en dépannage de luxe car les résultats restent tout à fait exploitables, mais et il faut s’appliquer sur l’exposition et bien retravailler le raw ensuite. En gardant cela en tête, il faut avouer que je n’aurais jamais pensé faire des photos livrables à mes client à une telle sensibilité !!! Voir la photo non recadrée.
© Gil COUTURIOT. EOS 5D MkIII – EF 16-35 mm f/2.8 L USM II – 35 mm – f/2.8 – 1/13 sec – 25.600 ISO.
– A 51.600 et 102.400 ça peut être utilisable en dépannage mais de préférence en NB à cause de la colorimétrie qui commence à plonger (même s’il reste quand même des infos de couleur, ce qui est déjà impressionnant à une telle sensibilité). La perte de définition est importante, le bruit en luminance et en chrominance monte d’un cran (mais contrôlable pour ce dernier point) et la perte de contrastes et micro contrastes est également importante. Je noterai quand même que lorsque l’on utilise ces sensibilités pour gagner en profondeur de champs et qu’il y a donc un peu de lumière, les résultats ne sont pas si mauvais, même en couleur. Par contre, utilisé avec une très faible lumière, on voit ici les limites du boîtier avec l’apparition de lignage horizontal dans les zones sombres. Du dépannage donc, mais à mon goût nettement plus utilisable que les 12.800 et 25.600 du 5DII !!!
Juste pour le délire, un test à 102 k Isos après traitement dans LR. Voir la photo non recadrée.
© Gil COUTURIOT. EOS 5D MkIII – EF 16-35 mm f/2.8 L USM II – 35 mm – f/2.8 – 1/80ème de sec.
Alors oui, c’est pas terrible, mais pour une telle sensibilité et si peu de lumière, je trouve ça impressionnant… Nettement mieux que mon 12.800 de 5DII en tout cas !
Pour aller jusqu’au bout, j’ai voulu tester le système à son extrême avec mon 85 L ouvert à 1.2 à 102 k isos au 1/13ème de sec… je vais avoir du mal à trouver moins de lumière ! A ce niveau, l’af classique déclare forfait et même l’af en live view a du mal. Personnellement, je ne voyais rien et c’est l’image du live view qui m’a permis de cadrer.
© Gil COUTURIOT. EOS 5D MkIII – EF 85 mm f/1.2 – f/1.2 – 1/13ème de sec – 102.400 ISO .
De base sans retouches c’est franchement très moyen mais on voit une image et des couleurs… Après
un passage dans LR4, c’est toujours très moyen mais surprenant pour une lumière si faible :
Ci dessous, le crop 100% pour mieux se rendre compte – Voir la photo non recadrée :
> La suite (Partie 2) à lire ici
Lire aussi à propos de Canon :
- Canon S100, la bombe de la rentrée.
- Test terrain : un mois en Asie avec le Canon G12.
- Test terrain : 45 jours en Asie avec le Canon EOS 60D.
- Comparatif Nikon D7000 versus Canon EOS 60D.
- Test terrain : Un mois au Laos avec le Canon EOS 550D.
- Test terrain : Canon EOS 450D à l’épreuve des volcans.
- Test terrain : Un mois au Cambodge avec le Canon EOS 7D.
- Évaluation et prise en main du Canon EOS 7D.
- Test terrain : Canon EOS 50D, test extrême au Canada.
- Comparatif : Canon EOS 40D versus Nikon D300 (version longue).
- Essais du Voigtländer Ultron 40 mm f/2 SL II Asphérique.
- Prise en main (vidéo), d’un Kit Zacuto pour reflex vidéo.
- Canon S90 et viseur externe, l’astuce qui tue !
- Deux petits accessoires utiles pour le Canon S90.
- Test terrain : Canon G10 au Costa Rica (en attendant le G11).
- Canon EOS 5D Mk2 : moins de bruit, plus de possibilités.
- Canon EOS 5D Mk2, batteries… et coup de gueule.
- Comparatif des reflex Full frame : Canon EOS 5D Mk2.
- Comparatif des reflex Full frame : Canon EOS 5D.
- Fonctions personnalisées des Canon EOS 450D et des EOS 1000D.
- Les Canon EOS ont 20 ans : retour sur l’histoire de Canon.
Très intéressant ! Félicitations à l’auteur
Entre le Capteur du MkIII et le 6D à t on vraiment une difference significative ??
(j’ai vue actuellement un 6D 1200€ HT)
Comme deuxieme boitier cela me conviendrait parfaitement.
En attendant du lourd !!!!!!
Grand merci pour ce test !
Je n’ai pas autant poussé les miens car je ne l’ai que depuis une semaine mais après 3 ans de plaisir avec le mark2, je constate de nets progrès. Voici par exemple un essai à 3200 isos que je trouve assez convainquant : http://sbonnaric.fr/360/vernissage_rouge/
Auparavant, dans ce genre de situation, j’évitais de dépasser trop souvent les 1600 isos et surtout de ne pas sous-exposer. Je vais pouvoir revoir mes prétentions à la hausse. A noter que j’avais quand même fait avec le mk2 du jpeg 5Mpix direct à 12800 isos et qu’on en avait tiré sans aucune retouche du 30×45 et ce n’était pas ridicule, loin de là !
Salut Stephane !
Si tu veux nous faire un petit papier sur ta technique pour réaliser ces panorama, je le publierais volontier sur Macandphoto
Chapeau, c’est impressionnant… Mais il faut que tu fasse ça en pleine nature aussi ! Genre au pied d’un glacier, ou au coeur d’une foret….
Concernant le dégagement oculaire du viseur et la nécessité de bien coller son œil pour voir tout le viseur :
J’ai réglé le problème en retirant tout simplement l’œilleton. Ainsi, l’œil « plonge » plus facilement dans le viseur
ce site peut être un exemple pour les visites virtuelles :
http://www.guide-photo-panoramique.com/visite-virtuelle/prise-de-vue-visite-virtuelle.html
le meilleur pour ma part
oui, vraiment sympa ces panoramas, je vais lire le lien attentivement et je vais m’essayé
Un article sur le pano 360°, pourquoi pas ?
Cependant, je t’avais déjà proposé un article sur Lightroom qui n’avait pas retenu ton attention (ou alors tu as raté le message) et qui me tenait à coeur. En attendant, voici un autre pano où l’on te voit : http://sbonnaric.fr/360/salon_photo_2008/ (il faut aller dans le menu déroulant en haut à gauche puis choisir « stand Adobe »)
C’était fait avec le 5D premier du nom à 1600 isos. Pas mal pour l’époque!
Je t’ai passé un mail !
Je crois pas avoir reçu ton idée sur Lightroom…
Bonjour River Creek,
Je ne peux pas te dire pour la différence entre les capteur du 6D et du 5D3 car je n’ai pas testé moi même le 6D, mais de e que j’en ai vu, niveau qualité d’image, le 6D est au moins aussi bon que le 5D3 et peut être même légèrement meilleur en très haute sensibilité.
Par contre on achète pas le 5D3 pour les mêmes raisons…
La couverture AF du 6D (équivalent au 5D2) ne permet pas du tout les même possibilités que le 5D3 pour des sujet mobiles ou du reportage. Pas que l’on ne puisse pas faire ce type de photo avec un 6D, mais cela sera bien plus confortable avec un 5D3. Et je dis ca en connaissance de cause puisque j’ai couvert des mariages pendant 3 ans avec un 5D2 !
Autre point qui me bloque sur le 6D (tout comme le D600 chez Nikon) c’est la vitesse maxi de 1/4000ème de sec. Je sais que Jean François ne sera pas d’accord avec moi sur ce point, mais c’est pour moi très gênant car je travail très souvent à grande ouverture (jusqu’à F1.2) que ce soit de nuit ou de jour… Je me sent déjà souvent juste avec le 1/8000ème de sec, avec lequel je dois de temps en temps utiliser les isos 50 du boitier que je n’affectionne que très peu, donc 1/4000ème est pour moi bien trop limitant…
Il est clair que ce point est un frein pour mon utilisation, mais tout le monde n’utilise pas son boitier comme moi et en dehors de ces point le 6D me semble être un superbe boitier !!!!
_____________________
http://www.noirsurblanc.book.fr