Déjà, on s’était payé Fleur Pellerin une ministre de l’économie numérique, prise en flagrant délit d’ignorance…
C’est aujourd’hui au tour d’Aurélie Filipetti, notre « ministre de la photo » (en quelque sorte), de sortir quelques énormités à l’occasion d’une interview accordée à Polka. Analyse sans concession (à laquelle je souscris à 100%) chez Atlantico : Ministre de l’inculture (numérique) ? Aurélie Filippetti trouve que la presse en ligne n’est pas éditorialisée… Et démontre son ignorance.
Je trouve qu’en ce moment on nage en plein délire alors que la situation économique est gravissime. Je pense aussi à un échange que j’ai vu hier entre delphine batho et laurence parisot sur la sac à main de la première ! Le tout copieusement phographié et filmé. J’ai honte pour eux et peur pour nous…
Les « énormités » sont plutôt chez alantico ! La page 1 m’a suffit, pas été plus loin…Le gars s’offusque qu’on revienne sur la loi Guigou et 2 lignes plus loin nous affirme que « en termes artistiques, les photos d’amateurs n’ont strictement rien à envier à celles des professionnels. « ….
« c’est par la qualité que la presse peut aujourd’hui se refaire. Et dans cette qualité, il y a les bons textes mais aussi les meilleures photos. Si la presse abandonne la qualité, il n’y aura plus de différence entre les journaux, les magazines payants et la presse gratuite, notamment sur le Net où rien n’est éditorialisé. Il n’y a que par la qualité, que par le professionnalisme, que par un parti pris, un point de vue, un regard photographique que la presse s’en sortira »
Gérard Vandystat (ou tout autre icône de la « vraie » photographie…)
Petite taquinerie, car il est croustillant de constater, que ce genre de texte était dans le moule corvophrasique des « vrais photographes™ »…
Me trompe-je ? mais on pouvait le lire couramment sur ce blog avec toute les incantations qui vont avec:
« Bons »
« Vrais »
« Qualité »
« Regard Photographique »
Manque HCB, cependant (Rire).
Quand je voie les photos de certains soit disant « professionnels », je me dis qu’ils feraient mieux de faire autre chose dans la vie, ils ridiculiseraient un peu moins la profession
Entièrement d’accord avec Mika… Cet article est truffé d’âneries reprise ici ou là dans la presse qui les a largement diffusé. J’ai pas besoin de lire Atlantico pour entendre ce genre de conneries, il me suffit d’aller boire une bière à la brasserie d’en face.
La loi Guigou ne concerne en aucune façon le « droit à l’image » des citoyens. La loi 15 juin 2000 concerne le renforcement de la présomption d’innocence. Dans cette loi un article parle de la protection de l’image … des personnes menottées ou en garde à vue.
Aurelie Filipetti s’est faite embrouillée par Genestar qui ne connaissait pas non plus la loi ou faisait mine de ne pas la connaître quand il fait référence à Doisneau et d’autres qui n’aurait pu faire leurs photo avec cette loi. C’est faux évidemment. Aurélie Filipetti qui ne connait pas non plus le sujet n’a pas relevé. Jusqu’à preuve du contraire « les amants de l’Hôtel de ville » n’était pas menotté ni en garde à vue… Et c’étati des comédiens payé par Doisneau. La femme a d’ailleurs fait un procès qu’elle a perdu, le tribunal ayant jugé que compte tenu de sa position sur la photo on ne la reconnaissait pas !
Et franchement, un papier torchon écrit par un « bloggeur célebre »…..ça veut dire quoi ce site? L’auteur est il rémunéré ?
« il ne paye que si l’endroit est dangeureux » ……lui non plus ne connait pas grande chose au photojournalisme.
je ne sais pas dans quelle presse vous voulez travailler, mais: << La "qualité" n'est donc pas définie par l'offre, mais par la demande. >>
C’est l’excuse habituelle pour la piètre facture: c’est pas de notre faute, c’est le gens qui veulent du moins bon.
Ca définit grandement le filtre idéologique de l’auteur.
« Un photojournaliste vous amène des photos d’endroits où personne ne va parce que trop dangereux », c’est un club très privé alors!
Et qui se rétrécit, l’auteur n’a pas vu le printemps arabe, immensément montré par des images d’amateurs, même pas photographes, mais instantanément diffusées par les technologies des téléphones protables, de l’internet et des média sociaux.
Ceci dit Ronis a eu des problèmes pour des faits relevant du droit à l’image, mais c’était avant la loi Guigou.
Polka est le premier à payer des clopinettes voir rien du tout……. Qu’ils commencent par payer les reportages en fiche de paye aux pigistes professionnels qui le demandent et ensuite Genestar pourra parler.
Pas très reluisant, le procédé consistant à écrire: » Le vrai désastre, c’est ce que cette phrase sous-entend… » et poursuivre par une interprétation purement personnelle et orientée. Moi quand je lis « Il n’y a que par la qualité (…) que la presse s’en sortira », je ne lis pas en creux « or la presse a des problèmes, c’est donc qu’elle fait de la m… » Soit l’auteur de ce papier d’Atlantico a des problèmes avec la logique formelle, soit il avait juste envie de se payer une bonne tranche de mauvaise foi, en commençant par ce titre outrancier, qui est lui, ça je le garanti, non pas de l’information, mais en effet de la m… Je précise que je n’ai pourtant pas d’affinité particulière avec le gouvernement en place.J’ai juste un problème avec la malhonnêteté intellectuelle, d’où qu’elle vienne.
C’est pour ça qu’au lieu de jouer à la chaise musicale comme l’avait fait la droite, il faudrait peut être mettre des gens compétent aux poste de ministre, un sportif au sport, un économiste à l’économie, etc… Et pas taubira à la justice et je passe les autres énormités…
Et un rugbyman au sport ? Le désastre Bernard Laporte, tu t’en souviens ?
@le passant
tu devais l’avoir mauvaise de voir comment france télévision traitait l’info concernant sarko.
En tout cas, quand je pense à cette personne travaillant chez france televisions qui, (comme beaucoup d’autres de ses collègues…) ont voté hollande, surtout pour ne plus voir sarko et que le gouvernement, qu’ils ont choisi, parlent de réduire les effectifs de 5% chez eux, je pense qu’ils doivent avoir la gueule de bois après avoir sabré le champagne le soir de l’élection… =))
La presse en général a bien un problème de crédibilité plutôt que de qualité, qualité est un mot valise qui dit ce qu’on en veut entendre.
La presse est une activité majeure dans une démocratie,elle a des contraintes économiques mais a le devoir de reste en dehors des mécanismes du marché si elle veut rester crédible et par cette seule crédibilité rencontrer son public.
La mutation de la photographie de reportage est incidente à la crédibilité de son support principal la presse écrite qu’elle soit de papier ou en réseaux. elle ne vaut pas grand chose quand elle se met dans les mains des manipulateurs par l’image.
La citation de Gérard Vandystat via « Perruche » est particulièrement à propos
Le problème des photographes de presse commencent quand ils doivent vivre de leur métier et ça leur pourri l’œil, beaucoup cachent derrière un cynisme d’initié une défaite morale acceptée.
Pas tous heureusement.
Tiens c’est un peu comme pour les artistes qui ne sont pas sortis de la cuisse de Jupiter et du coup doivent monnayer leurs prestation.
Il y a Qqs années, lors de la grève des intermittents du spectacle, Bartabas avait laché :
» Un artiste doit vivre pour jouer et non pas jouer pour vivre »
Compromission quand tu nous tiens.. Mais le public les lecteurs ne paient pas pour entretenir des acteurs ou des journalistes ils paient pour être informés.
Il n’y a pas que des bêtises dans ce qu’a dit la ministre loin de la mais aussi pas l’once d’une embellie sur le métier.
@ Cocagne
Te texte n’est pas de Vandystat, mais extrait de l’interview accordé à Polka, mon post » taquin » était destiné à démontrer comment on relaie des énormités par reflexe pavolvien et avec » bonne volonté » du moment qu’il y a les ingrédients « de slogans ».
Et comment dans le monde merveilleux des blog et du 2.0 un » farce » peut devenir une (pseudo)vérité.
C’est fait ;o)