Benoît un de nos lecteurs, nous fait part de son coup de gueule que nous relayons bien volontiers ici :
» Bonjour. Conseil de « Canon France » pour les photos de voyage, c’est par ici, repris sur leur page Facebook : http://www.canon.fr/youconnect. Quelle idée du voyage et de la photographie !!! J’aimerai bien avoir votre avis. Cordialement «
Extrait (copie d’écran) :
C’est évidement la chose à ne jamais faire ! Et à ne surtout jamais encourager, il y a des tas d’autres façons pour faire poser les gens. C’est une histoire de contact humain, pas d’argent ! Les photographes voyageurs le savent bien. Et si le contact était impossible : alors ne faites pas de photos…
Il faut absolument que Canon retire cette horreur de son site, fichtre quelle énorme bourde ! Et j’espère que le mec qui a osé écrire cette énorme connerie, sera remercié et envoyé faire des photos aux galères avec un Polaroïd…
En attendant, mieux vaut aller lire de très bons conseils pour la photo de voyage par ici : Photos de voyage : conseils, astuces et réflexions…
Effectivement j’ai vu un reportage hier, c’était en Ethiopie et j’avoue que cela est devenu un vrai business pour la population locale. C’était limite se faire harceler pour tirer un portrait et donner une pièce en échange.
Non je rectifie, c’était pas limite, c’était vraiment du harcèlement avec fouilles dans les poches et tout et tout…
J’espère que cette situation ne va pas perdurer. Cela pourrait engendrer des conséquences assez néfastes aussi bien pour la photographie, pour le tourisme et pour la population locale.
Quand à l’auteur du sujet, je sais pas d’ou il sort mais c’est clair que conseiller de donner de l’argent à la population locale contre un tirage de portrait n’a vraiment rien de bon pour l’avenir.
En tous cas, j’veux bien postuler pour le remplacer ;-)
J’suis sur Canon en plus…
J’aime bien aussi sa phrase: « N’oubliez jamais de respecter la personne » o_O !
Ah ouais ?!
Sur un site Canon, ca ne me surprend pas. :op
Je voudrais vous faire partager mon expérience il y a quelques temps… je m’appelle Sébastien et je travaille dans une compagnie gérant des autocars.
J’avais besoin de photos et j’ai alors contacté un photographe pour lui en demander. Il m’a demandé de l’argent contre des photos ! ça jamais !
;-)
Sont sympa chez Canon, tiens ils donnent aussi leurs appareils photo aux Africains ?
:D
2 ans au Sénégal, 2×6 mois au Tchad, 4 mois a Djibouti, 6 mois au gabon et je n’ai jamais déboursé un Franc Cfa ou un franc djiboutien pour photographier en Afrique.
C’est vrai que parfois ils sont insistant ou vexé car ils ne voient qu’un portefeuille en voyant un occidental avec son matos high tech.
Discutez, écoutez, prenez le temps.
prenez leur adresse et envoyez leurs un de vos cliché, ce ne coute qu’un timbre ;)
Je ne vois rien de choquant au fait qu’une personne se fasse rémunérer pour poser.
C’est simplement le fonctionnement normal de la loi du marché, mais bon… depuis les 35 h les français ont l’impression que tout est gratuit !!!
sans être pour donner de l’argent en échange d’une photo « d’autochtone », il faut, je pense, tenir compte du but de cette prise de vue.
Suis-je en vacances et j’ai envie de rapporter des souvenirs?
Suis-je en voyage professionnel et ces photos sont faites dans un but commercial?
ou un mix des 2….
@ me to : lisez vous de quoi il s’agit ou ce sont des commentaires justes pour mettre de l’ambiance ? Il s’agit de voyage, d’aller à la rencontre, de contacts, de respect, de se « perdre » à l’étranger pour mieux apprendre, de se confronter à des situations inhabituelles, de partages, de prendre son temps…. De photographie. Cela évoque t il quelque chose pour vous ? On parle de rapports humains, de découverte… Je n’envie pas votre monde où les réponses sont : rémunérations, loi de marché, 35 heures…
Il a tout compris le mec de chez Canon …, minable.
Comme ça, en passant :
@me to
Votre très vénerée « logique de marché », ce ne serait pas, à contrario, si échange via la monnaie, que donnassiez votre argent contre le « travail », c’est à dire que l’autochtone VOUS photographie.
Pour l’autre « logique », celle de votre monde, où l’humain est un « bien » négociable comme « matière » selon la « loi » qui vous genuflexe et vous rend si arrogant, faudra point vous étonner, et continuer à vénérez votre Très Sainte loi du marché, si, cela n’est à souhaiter a personne, vous vous retrouvassiez du mauvais coté d’un marché aux esclaves.
Mais qu’est-ce que c’est que ces « indigènes » qui se permettent de vouloir gagner de l’argent sur le dos des « bons blancs » ??!… Un scandale !
Non mais soyons sérieux deux minutes. Le monde a changé, il faut ouvrir les yeux, c’est fini le temps ou le maitre blanc pouvait se promener dans la campagne et aller photographier l’indigène comme dans un zoo.
Maintenant, il y a la loi du marché qui s’applique effectivement à tous que l’on soit pour ou contre, là n’est pas le problème. Ce qui compte c’est que les populations miséreuses puissent survivre et elle ont tout à fait raison de profiter du tourisme pour cela. Et quand on est un touriste venu voir de la misère avec son gros appareil et bien c’est normal de payer !
Est-ce que vous avez d’ailleurs déjà vu des hordes de congolais venir vous photographier dans le métro ou dans nos fermes ? Si c’était le cas en permanence, est-ce que vous ne seriez pas tenté de les envoyer se faire voir et si vous êtes dans la dèche de leur demander une participation ? Mettez-vous à leur place quelques secondes et vous verrez qu’il est normal de les rémunérer comme toute autre activité touristique puisque vous semblez avoir un si fort intérêt à fixer leur image de « sauvage », de « pas comme nous » pour pouvoir se la raconter dans les diners chics.
On trouve normal de rémunérer nos modèles et on trouve anormal de donner quelques euros pour avoir un beau portrait de la belle black ou du vieux berbère ?! ou est la différence ? Il n’y qu’un rapport marchand dans les deux cas.
Car au bout du compte, quand on a passé des jours à vivre au milieu d’une population, qu’on est accueilli en ami dans les familles, quand on participe un minimum à la vie du village on fini par faire des photos conviviales, humaines, dénuées de rapport marchand et les gens sont même fiers de vous demander de faire leur portrait parce qu’il y a eu échange, il y a eu un rapport humain qui s’est lentement créé… Dans ce cas personne ne viendra réclamer de l’argent au photographe. Il m’est même arrivé, à Bali, qu’une famille me donne des fruits en remerciement de les avoir pris en photo… c’est dire s’ils n’ont rien à faire de notre argent pourvu qu’on se comporte en êtres civilisés !
Pardonnez le ton parfois excessif de mon post précédent mais je me suis un peu bêtement énervé…
Donne-moi un stylo et je te pardonne ton ton agressif ;-)
Ce sont les mêmes arguments qui peuvent justifier le travail des enfants, qui fabriquent des chaussures de sports dans une usine, les sauvant de leurs conditions misérables de leurs campagnes arriérées ! Nous les sauvons de la misère ! Vous avez raison, la loi du marché s’applique partout. Sommes nous obligés d’adhérer ? Il est question de respect d’individu. Et oui bonne nouvelle, tout ne s’achète pas !
Ce qui ne veut pas dire bien sur que le tourisme ne doit pas profiter aux pays visités.
Restons réalistes…
Si vous vous retrouvez dans un endroit, ou poser est devenu une industrie touristique contre rémunération, alors il n’y a pas d’intérêt à prendre de photos !
Donc n’en prenez pas !
Si, au contraire vous arrivez dans un endroit sympathique, pas trop fréquenté, ou une rencontre humaine est possible. Alors cela vaut le coup de faire des images. Dans ce cas, un échange est possible éventuellement (sans payer à la photo, vous pouvez louer une chambre pour la nuit, ou inviter à déjeuner ou a diner)… ou faire un cadeau. A condition que ce ne soit pas une obligation, ou un geste obligatoire…
Enfin, je ne sais trop comment l’expliquer, mais vous voyez bien ce que je veux dire !
« Ne donnez jamais d’argent, contre des photos ! » – Fotolia
Ne donnez jamais d’argent, contre des photos !, cela va créer un dangereux precedent, les pros et autre ne pourrons plus exploiter la misere humaine pour se faire du fric en vendant leur photos aux magazines
Ça me rappelle bien mon voyage en Ethiopie.
Même dans les endroits reculés mais déjà visités par les occidentaux, impossible d’y couper.
« Birh, pen, t shirt » dans la bouche de tous les enfants croisés.
(birh c’est la monnaie nationale, et le stylo,ils le revendent…)
Je me disais, si seulement je tenais le premier touriste qui leur a donné du fric : ne soyez pas celui là monsieur Canon !
Evidemment quand on s’arrête qu’on joue, qu’on s’intéresse à eux, ça change, mais cette litanie vous suit au long du voyage.
Cela dit, sachez que l’échange matériel fait partie de la rencontre : si des personnes vous invitent chez eux pour un café, ils attendent que vous leur donniez quelque chose en retour, comme cela se passe localement, et aussi chez nous : si vous montrez de la considération pour quelqu’un vous n’arrivez pas les mains vides lorsqu’il vous invite ! On peut s’en sortir en envoyant les photos plus tard (la carte mémoire devient très précieuse alors).
Pour terminez, sachez qu’il existe des enfants spécialistes de l’extorsion, à Lalibela en Ehtiopie. Ca se passe tout en douceur, ces enfants sont des génies : si vous y allez, profitez en pour faire un mini reportage sur eux !
Donne moi un cadeau !
J’ai toujours été étonné et géné par l’expression « photo humaniste » qui parsemme les articles de certaines revues photos . Cela a un coté pédant et paternaliste endiable.
Mai surtout ne faites pas en Afrique ce que vous faites à Paris cela pourrait donner de mauvaises habitudes à ces braves noirs, car c’est bien connu enafrique il n’y a pas de modèles mais des mendiants.
Rédigé par : xaruf | 15 août 2012 10:53:30
le neuneu du jour !
Je partage totalement le point de vue de « abachell » : si les européens qui traversent les parcs kenyans ou ougandais n’y vont que pour prendre des photos, alors cela veut dire que les populations locales deviennent leurs modèles.
On accepterait de payer des millions quelques anorexiques sur des podiums, ou bien quelques dizaines d’€ la voisine qui pose pour nous, mais le crève-la-faim africain, non ? Et à quel titre ? Et puis si la finalité du voyage est de faire de beaux portraits d’Africains, on accepterait de payer l’avion, les visas, le chauffeur du 4×4, l’hôtel, le groom, etc. mais pas le modèle ? Drôle de discours pour celui qui passe son temps à défendre les revenus de la profession photographique !
Après, si un lien se tisse, les conditions sont évidemment différentes, mais s’il ne s’agit que de passer et prendre la photo, je conçois que les autochtones cherchent à gagner leur pain avec leur image.
D’ailleurs j’ai fait un voyage dans un pays en voie de développement ou le but était de passer du bon temps. Comme il y avait de jolies filles, j’ai payé et ai passé la nuit avec. Ben oui j’ai déjà payé l’avion, l’hôtel, le taxi. Pourquoi n’aurait elle pas un peu d’argent pour le service rendu ? Ouvrons les yeux. La loi de marché s’applique partout ! Ce qui compte c’est que les populations miséreuses puissent survivre…
@ Emmanuel : » mais s’il ne s’agit que de passer et prendre la photo, je conçois que les autochtones cherchent à gagner leur pain avec leur image »
>>> et bien quand c’est comme ça je ne fais PAS de photos ! Tout simplement… Je n’ai pas envie d’ailleurs de me conporter comme un vulgaire touriste qui descend de son 4×4, vole 3 images et radars en trombe, sans merci ni au revoir !
Pas de photos dans ces conditions…
Dans ce débat, je n’arrive pas à comprendre pourquoi la photo serait une exception à toute règle d’échange commercial. A la limite je veux bien admettre que le voyageur qui refuse ce rapport marchand (et je respecte cette position) s’abstienne de faire la photo comme le propose « GG »… c’est tout à son honneur. Mais pour les autres et notamment les pros qui vont tirer un bénéfice de leur photo, c’est inadmissible. Une exception quand même : les photo journalistes ne peuvent accepter de rémunérer leurs « sujets ». Cela jetterai un doute sur leur travail journalistique. Et cela rend leur tâche beaucoup plus difficile.
Parce que la photographie n’est pas seulement le fait de ramener une image, mais faire des photos c’est aussi (surtout ?) la façon dont on a fait cette image : la rencontre, le respect, le moment partagé. ET CELA NE S’ACHETE PAS. Et puis ça, tombe bien, c’est aussi dans ces moments là que les photos sortent du lot !
@ Benoit, C’est une façon louable de définir la photographie mais ce n’est pas une définition universelle et scientifique. C’est ton approche et il n’y a aucune raison d’en faire une religion. Pour beaucoup de personnes c’est un moyen de témoigner, de rapporter des souvenirs, de fixer un moment particulier, de montrer, de témoigner, de faire de la recherche, d’être créatif… bref des tas de motivations qui sont toutes aussi respectables les unes que les autres. Car pour ce qui est de la rencontre, du respect et des moments partagés… il n’y a absolument pas besoin d’appareil photo. Et là l’echange est vraiment humain. L’appareil photo lui, sert à prendre quelque chose de l’autre en plus du rapport humain déjà établi. On pourrait en échange lui donner une photo… de nous !
Suis pas sûr qu’il y attache la même importance.
Une dernière chose… Même si cela n’a pas forcément valeur d’exemple, il y a un photographe spécialiste de la question qui dit que dans certains pays il n’a pas le choix ! Il accepte de payer des sommes raisonnables (ex en Ethiopie : ca fait un petit repas), mais refuse de donner les sommes de certain gros magazines qui filent des centaines d’euros pour mobiliser un village..
Et comme il gagne de l’argent avec ses photos, ca ne le gene pas de payer. « je suis la regle qu’ils instaurent ! sinon, je reste en France ! » me dit-il…
Une idée de son boulot : http://www.ericlafforgue.com/
Très chouette article! Merci!
C’est la preuve que la photo au sens noble du terme est en train de mourir, et que le tourisme de masse ne se soucie pas de donner de l’argent pour montrer ses photos à la famille.
La photo doit avoir une éthique, et l’on sait que l’on respecte cette éthique quand le modèle ne demande rien en retour, mais cela n’existe plus je pense, cela prend trop de temps pour être compatible avec la photographie professionnelle ainsi qu’avec le tourisme de masse. Seuls certains amateurs passionnés font survivre cet art.
C’est pour cette même raison que les 70-200 ont remplacé les 35mm, car quand on n’est pas vu on ne se voit pas demander d’argent.
Effectivement, c’est affligeant.
(Bon, évidemment, on peut aussi se remémorer le « Baiser de l’Hotel de Ville » et perdre quelques illusions…)
« le baiser de l’hotel de ville » était une commande et la photo mise en scène; ce qui la
rend d’autant plus belle.
le seul endroit où je puisse encore photographier sans éveiller quelque méfiance est
l’Asie, sinon surtout en France il faut expliquer, expliquer et l’instant est perdu.
une seule fois j’ai donné 500cfa en Afrique et je l’ai regretté.
Je suis d’accord pour dire que les locaux devraient profiter financièrement du tourisme présent dans leur pays mais pas se faire rémunérer directement après avoir posé. Je pense que leur pays devrait plutôt leur verser une rente mensuelle émanant des touristes. J’ai retrouvé le reportage dont je parlais dans le premier commentaire, vous constaterez par vous même que donner de l’argent aux autochtones n’à rien de bon pour l’avenir car je pense qu’à long terme, ce comportement risque de faire fuir les touristes et de ne plus pouvoir profiter de cette manne financière. Regardez les 2 dernières minutes de cette vidéo http://www.youtube.com/watch?v=HyxOycJ1OQY ainsi que les premières de celle-ci: http://www.youtube.com/watch?v=0c19xk95l7g. Cela vous aidera à comprendre ce point de vue je pense.
@FG : J’ai du mal à comprendre en quoi, au sujet du « baiser de l’Hotel de Ville », le fait qu’une photo présentée pendant des décennies comme une vision spontanée, une photo volée, en fait réalisée avec des modèles rétribués, la rend « plus belle ».
@Remy, « plus belle » car mettre en scène une image telle que celle-ci en la rendant si
réaliste traduit chez ce photographe une grande empathie et aussi une grande maitrise technique qu’il savait ne pas mettre en avant, ce que ne savent pas faire beaucoup de photographes.
Il avait aussi compris comment « bougent » les corps.
l’essentiel de mes commandes pour les magazines consiste à refaire jouer à des gens
(non rémunérés) des scènes de leur vie pour pouvoir maitriser tous les paramètres (lumière, cadre, etc…) c’est pour cela que je ne lasse jamais des photos de Doisneau.
Mais je reste persuadé qu’une bonne photo est une photo volée, avec toutes les conséquences que cela implique; c’est après qu’il faut se justifier même si je n’aime pas ce mot et s’il y a conflit et bien cela fait partie du boulot.
Une photo est tout sauf objective ce sera toujours une interprétation de la réalité et c’est votre façon de voir qui fait le sujet pas autre chose (petit jokes à JF) mais jamais je ne trahirai ce que je vois.
Il n’y a pas de contradictions dans ce que je dis.
J’apprécie beaucoup ce blog pour m’informer sur les nouveaux matériels mais dès que cela parle photo vous vous perdez tous dans de fausses questions, on s’en fout de la dynamique, de la taille des pixels, des boitiers pseudo experts. Je fais l’essentiel de mes photos avec un 35mm (un bon quand même) parce que j’ai la flemme de changer et que la qualité des zooms et ben c’est pas ça et puis c’est trop lourd je suis un peu flemmard.
Photoshop, je m’en sers comme je me servais de mon agrandisseur, pas plus et cela suffit.
Bon je sais je suis un peu hors sujet vers la fin mais il fait trop chaud dehors alors j’avais un peu de temps;
Bien amicalement à vous tous
Xaruf est à coté de la plaque, les professionnels ont réglé depuis longtemps ce rapport à l’argent et aux populations visitées parfois ils payent pour photographier parfois on les paye pour ça cela dépend des rôles parfois il y a une rencontre et c’est encore autre chose.
Quand aux amateurs de ceux qui ramènent de belles images parfois comme disait quelqu’un plus haut je paye mon avion je paie mon taxi je paye même la compagnie d’un soir alors pourquoi refuser une pièce au gamin qui en a marre de servir de jouet à tous ces toubabs qui portent sur eux plus d’argent qu’il n’en gagnera jamais ? la vérité dans la photo oui si on y met ce qu’on voit comme le dit FG mais en sachant que ce qu’on voit est d’abord subjectif.
Une bonne mise en scène est parfois la manière la plus honnête de représenter ce que l’on veut dire ,la malhonnêteté se cache plus dans les intentions.
Il y a tant et tant de façons de donner de l’argent que je ne vois pas en quoi le faire en situation de photographier serait un sacrilège.
Mon image m’appartient et gare à celui qui ne me demanderait pas mon avis et mes conditions pour me cadrer et pourtant j’approuve l’idée selon laquelle les photos volées sont les meilleures débat sans fin.
Donner enrichit mais ça les gagnepetits ont du mal à le comprendre