Multipliant les références à l’histoire glorieuse de la photo, le Fuji X-100 est conçu pour séduire une clientèle cultivée… Mais le retro design suffit-il à lui seul à créer un boîtier efficace ? Nous allons voir qu’après quelques semaines d’essai terrain, la réponse est plus nuancée que les avis dithyrambiques que l’on trouve sur Internet …
A lire (février 2020 ) : Fuji X100V : que de progrès depuis ce X100 (raté)
…partie 4 (sur 4) :
Ecran fixe et décevant
Voici la dernière partie de notre dossier consacré au Fuji X100… On regrettera l’écran peu défini et désespérément fixe, un écran articulé n’aurait pas forcément nuit à l’esthétique du X-100, ni à sa « philosophie ». Pour le prix on méritait au minimum une bascule verticale façon NEX 5n, bien plus pratique.
Par ailleurs, sa résolution plafonne à 460.000 pixels, sans oublier une colorimétrie très différente de celle du viseur… Alors que l’écran articulé au ratio 3/2 d’un « simple » EOS 600D, est réputé juste d’un point de vue colorimétrique (testé par divers sites) et dépasse le million de pixels. C’est juste deux fois plus lisible et confortable ! Cet écran de X-100 n’est tout simplement pas bon : ni au soleil ou il brille. Ni dans les ambiances sombres ou il bave…
Bouchon sans clic et pare-soleil trop cher !
Attention au bouchon d’objectif en aluminium et « intérieur feutre », qui est très beau et s’encastre quasi voluptueusement sur l’objectif…
Mais il lui manque un clic de verrouillage (offert sur le moindre bouchon de reflex bas de gamme). Là, on touche le fond ! Car le risque de chute n’est pas nul, notamment lorsque vous rangez l’appareil dans un grand sac.
Il tient « mollement » en place et ce n’est pas rassurant, car il serait dommage d’abimer une si belle lentille 35 mm… Un défaut de finition impardonnable à ce prix là, encore un détail désolant qui montre que le look prime sur l’efficacité.
Il est ensuite dommage que le pare-soleil ne soit pas livré d’origine, tant il s’avère indispensable pour protéger la lentille, lorsqu’on se balade le X-100 négligemment pendu à l’épaule (c’était bien le but non ?)… Le pare-soleil et sa bague d’adaptation coûtent 69 € (soit 7% du prix de l’appareil), c’est bien trop cher.
Il faudra dévisser une bague située à l’avant de l’objectif, puis la ranger précautionneusement pour ne pas la perdre. Ensuite, visser la bague adaptatrice, qui accueille l’élégant pare-soleil ajouré (encore un hommage historique)…
Cette opération qui devrait être banale, s’avère trop longue. On préférerait un pare soleil « tout moche » se fixant en un clic, comme sur n’importe quel reflex de base. On aimerait enfin laisser le pare-soleil à demeure sur l’objectif, autant pour le contraste des images, que pour protéger la lentille. Il faudrait pour cela un bouchon cliquable sur le pare-soleil…
Ajoutez à cela que la prise USB est propriétaire et la coupe est pleine… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Telle est la devise du X-100… Décidément !
Fuji X-100 premier ou second boîtier ?
On ne s’attardera pas sur l’encombrant étuis en cuire Quick Shot, accessoire rétro aussi voyant qu’inutile… et venons-en au vrai problème : je ne vois pas quel type de photographe sera comblé par le X-100 ! Car finalement, il n’est pas… pratique. Il constitue un véritable retour en arrière ergonomique.
Et c’est en l’essayant « vraiment », qu’on prend la mesure des progrès qui ont été réalisés depuis les années soixante. Si les reflex et les meilleurs compacts de 2011 ressemblent à ce qu’il sont, ce n’est pas du au hasard ! Mais bien à des impératifs d’usage et d’efficacité : pour faire de meilleures photos plus vite. Car en photo se qui compte c’est de ne pas rater l’action !
Il n’est parfois pas facile de régler les paramètres rapidement avec le X100. Ce n’est pas pour rien que l’on a inventé les molettes à proximité du pouce et de l’index. La molette de vitesse à l’ancienne ne me convient pas. Un aspect du X-100 qui a davantage été conçu pour frimer aux terrasses des quartiers chics, plutôt que pour ajuster rapidement la vitesse aux impératifs de l’action… Paradoxalement, c’est la quête de « l’instant décisif » chère à Cartier-Bresson, qui pâtira de ce retour aux sources. Pour cette photo j’ai été handicapé par l’absence d’écran articulé… Vitesse 1/1000. Ouverture : f/2,5. Sensibilité 200 ISO.
Quel bonheur de retrouver de bonnes vieilles molettes, idéalement placées sous le pouce ou l’index. Comme celles du Canon G12, bien plus efficaces que les bagues du X-100 (il faut avoir passé quelques mois avec un G12 pour savoir).
Je crois bien que depuis 1959, on n’a rien inventé de plus efficace qu’un reflex pour capturer « l’instant décisif », c’est pour cela que le G12 essaye de se rapprocher de l’ergonomie du reflex (molettes avant et arrière). Et si les meilleurs hybrides, commencent à s’en rapprocher (le Sony Nex-7 par exemple), ils sont encore loin de les égaler… Et le Fuji X-100 en est encore plus loin !
Voilà pourquoi je ne recommanderais le X-100, ni à des amateurs experts, ni à des professionnels, ni à des étudiants en photo. Trop cher, son spectre d’utilisation est trop limité et trop spécifique… Je ne le recommanderais pas comme boîtier principal, car travailler au 35 mm relève d’une « ascèse photographique », à laquelle seuls quelques « puristes » sont prêts à se soumettre au quotidien.
Le X-100 est également trop gros pour faire un « second boîtier », même s’il est plus compact qu’un Leica M9. Dans le rôle de second boîtier, je lui préfère un minuscule Canon S100 avec son 24-120 mm, ou un Canon G12 mieux équipé…
Posséder un X-100, implique de posséder aussi un autre boîtier (polyvalent) : voilà pourquoi il devrait (je crois) être plus léger, plus compact et surtout moins cher.
Vous verrez d’ici 2 ou 3 ans, qu’un inévitable Fuji X200 me donnera raison, venant progressivement corriger la plupart des défauts soulignés dans cet article !
Un appareil rare pour qui ?
A l’heure du bilan, vous avez déjà compris que je vais très sévère… Pourtant, le Fuji X-100 possède de vraies qualités photographiques, notamment la plus essentielle : sa réactivité au déclenchement. Exposition et Balance des blancs, ne m’ont jamais posé de problème, la qualité d’image est excellente en RAW comme en JPEG. Mais tout cela est banal en 2011… pour beaucoup moins cher !
Pour ce prix et dans cet encombrement, on peut acquérir tout sortes de boîtiers plus légers, plus polyvalents, plus ergonomiques et plus efficaces pour capter « l’instant décisif ». Certains accueillant même des optiques pancake… Pour devenir un symbole d’excellence, il eu fallu que l’ergonomie du X-100 soit incontestable et que son « simili-cuir » fut moins glissant… Plus cuir, que simili !
Par son look et ses défauts, le Fuji X-100 me semble être l’appareil symptôme d’une époque si désespérément en quête de valeurs et de reconnaissance que l’on n’hésite pas à dépenser 1000 € pour tenter de revivre un passé révolu et s’astreindre à ne faire péniblement que des photos au 35 mm « à la manière de ».
Le Fuji X-100 serait-il l’appareil de ceux qui se sentent obligés d’afficher leur culture photographique autour du cou ? Dernier cri, du signe extérieur de « richesse photographique »… L’appareil de bobos « wana be« , pas tout à fait assez riches pour oser s’offrir un anachronique et aristocratique Leica ?
Plus encore que les défauts de ce X100 (expliquables pour un premier jet), c’est son succès (objectivement peu justifié) qu’il serait intéressant d’expliquer…
Conclusion Tout ça pour ça ?
En conclusion, le Fuji X-100 ne conviendra pas à grand monde et le buzz qu’il a généré, est selon moi inversement proportionnelle à son efficacité réelle !
Ce qui prouve que beaucoup de ceux qui publient leur avis sur Internet, passent plus de temps à philosopher sur les fiches techniques, les tailles de capteur et les résultats sur mire des optiques, qu’à tenter de faire de bonnes photos avec…
Il n’est franchement pas si facile d’obtenir de bonnes photos avec ce boîtier au comportement « mou ». Je pense spécialement aux photos de rue, de voyage, de reportage… Aux fameux « instants décisifs ». Pour cela, mieux vaut n’importe quoi d’autre de plus réactif : Canon G12, Sony Nex-7, Nikon V1, ou reflex…
Si Cartier Bresson revenait, pensez-vous qu’il travaillerait avec un X-100 ?
A titre personnel je serais plus intéressé par la proposition zoom, du futur Fuji X-10, moins « grandiloquent » et plus polyvalent… Bien que ce petit cousin, perde en route les seuls atouts vraiment marquants du X-100 : son viseur hybride et son capteur APS-C. Mais nous jugerons sur pièce.
Enfin, à l’heure ou l’on apprend qu’un Fuji X à objectifs interchangeables arrivera à l’été 2012, on hésitera à investir dans la focale désespérément fixe du X-100 (Fuji lancera des hybrides à objectifs interchangeables).
S’astreindre au 35 mm est une punition qu’on a infligée à des générations d’étudiants pour leur apprendre l’humilité. Je ne vois pas qui serait prêt à payer 1000 € pour ça alors qu’une variante à objectifs intercheangeable existera bientôt. Si l’on pardonne aux Leica M d’être ce qu’il sont, ce n’est évidement que parcequ’ils profitent d’objectifs intercheangeables.
Je suppose enfin que beaucoup d’acquéreurs séduit par le design mais mal informés, se lasseront de l’ergonomie du X-100 et de sa réactivité décevante… D’ici quelques mois, il pourrait donc se trouver pas mal de X-100 sur le marché de l’occasion ! Alors oui, éventuellement à 500 €, je serais prêt à lui pardonner ses innombrables défauts de jeunesse. Juste le temps d’un court voyage dans le temps…
- MAJ : une vingtaine de Fuji X-100 d’occasion sont déjà en vente sur leboncoin.fr (attention aux arnaques toujours possibles).
En mise au point manuelle, j’adore la bascule instantanée du viseur optique à la vue zoom électronique, par une simple pression du pouce sur la touche Commande. On peut aussi activer temporairement l’AF en appuyant sur AEL-AFL, excellent… (mais oui, il y a des choses que j’aime, sur ce X100 ;-) Vitesse 1/350. Ouverture : f/6,4. Sensibilité 200 ISO.
Philosophie ? Quelle philosophie ?
On m’écrit depuis quelques temps, que je n’ai pas compris la « philosophie » du Fuji X100. Ahah ! ! ! Désolé, mais il n’est pas question de « philosophie » ici…
Voilà une belle « tarte à la crème » abstraite, qu’on nous sert depuis quelque temps et qui ne repose sur rien de concret… Car s’il existait une « prétendue philosophie » du Leica, elle serait juste de rechercher l’efficacité, au service de la créativité :
- Efficacité pour cadrer (grâce à un excellent viseur cadrant un peu plus large que l’image)… ici le Fuji s’en sort d’ailleurs mieux qu’un Leica grâce à son visieur hybride, innovation étonnante que nous avons suffisament salué !
- Efficacité pour ne jamais interrompre l’action dans le viseur (absence de miroir). Ici le Fuji échoue de très peu (quel dommage), à cause d’un bug que j’ai vérifié sur les deux exemplaires que j’ai essayé (et toujours non corrigé par la dernière mise à jour 1.11)… Aie !
- Efficacité pour régler « instantanément » le point grâce une bague manuelle précise, (dont ne dispose pas le X100. C’est un de ses plus gros défaut lorsqu’on a connu la « philosophie Leica M »)…
- Efficacité pour choisir (de mémoire) une profondeur de champs et travailler à l’hyperfocale (grâce à une échelle de profondeur qui fait cruellement défaut au X100)… Aie, aie, ouille ! ! !
- Efficacité pour être 100% disponible à tout instant (qualité qui manque terriblement au X100, à cause de sa lenteur à la sortie de veille et à cause d’un processeur sous-dimensionné).
Donc, si l’on devait parler de « philosophie », je dirais que – justement – le Fuji X100 échoue à appliquer « la philosophie du Leica ». Le Fuji X100 est en échec – précisément – sur tous les points (sauf le vieur) qui faisaient la force du Leica M. Il ne s’agit pas de philosophie, mais de pratique : CQFD…
Leica, dont la seule philosophie était l’efficacité, je le répète ! Grâce à une forme « d’économie de moyen », les M restaient relativement compacts (sans miroirs), à une époque ou les reflex gonflaient, générations après générations… Jusque dans les années 90, le concept du Leica M pouvait donc se justifier… Beaucoup moins ensuite, ce qui explique le peu d’intérêt que suscitent les M8 et M9 à mes yeux.
Synthèse : ses points forts et ses points faibles
Avec son viseur hybride, son design hors-norme et son grand capteur, le Fuji X-100 reste toutefois un appareil historique dont nous nous souviendrons. Les inscription gravées (et pas seulement sérigraphiées) sont significatives de l’excellente finition… Et voici, classés par ordre d’importance (à mes yeux) un résumé des qualités et défauts du Fuji X100. Qualités et défaut qu’il serait illusoir de vouloir nier… mais dont chacun appréciera l’importance en regard de ses propres priorités.
Les points forts :
- Le point fort, son viseur hybride : très agréable en mode optique, mais perfectible en mode électronique (beaucoup trop sombre comme tous les EVF)… Passage rapide d’un mode à l’autre et détection d’oeil efficace.
- Excellente qualité d’image générale : maitrise du bruit en haute sensibilité, exposition, balance des blans, dynamique, couleurs en JPEG et RAW… A noter que les RAW permettent des prouesses en terme d’ajustement d’exposition (du niveau des meilleurs reflex).
- Optique fixe à (relativement) grande ouverture : excellent piqué (sauf à grande ouverture sur les bords)…
- Bague de pilotage de l’ouverture : le rétro design à aussi du bon, applaudissons au retour du réglage d’ouverture par la main gauche (après les Canon S90, l’Olympus XZ-1)…
- Silence de fonctionnement : boîtier silencieux en général et Mode silencieux accessible facilement par un appui long sur une touche (pas besoin de naviguer dans le dédale des Menus).
- Son petit flash intégré : il dépannera de temps en temps (alors que certains hybrides en sont inexplicablement privés). Dommage qu’il ne surgisse pas quelques centimètres au dessus du boîtier, comme celui du Fuji X10.
- Design : look retro ravageur, belle construction, pas trop lourd… Un « piège à fille », idéal pour frimer aux terrasses.
Les points faibles :
- Réactivité insuffisante en reportage : opérations impossibles durant de longues secondes après le déclenchement, ce qui m’a gâché tout le plaisir d’utiliser le X100. Un défaut éliminatoire en usage professionnel (reportage social, presse) et pour quiconque a été habitué à la réactivité d’un reflex… Processeur sous-dimensionné.
- Lenteur à l’allumage et à la sortie de veille : totalement contraire à la philosophie du boîtier, (bloc note photographique, qui doit être disponible en permanence pour des « instantannés » volés sur le vif). Inexcusable, d’autant que l’objectif est « non rentrant ».
- Molette de correction d’Expo qui se dérègle systématiquement : ce qui fait rater pas mal de photos prises sur le vif (en plus elle est limitée à +/- 2 diaph, c’est trop peu). Inaceptable à ce prix, rédhibitoire en pratique. Et même (de mon point de vue), éliminatoire !
- Absence de bague mécanique de mise au point : la bague électronique trop démultipliée entraine une lenteur exaspérante en mise au point manuelle (qui est très précise à l’aide de la loupe)… Agravée par l’absence d’échelle de distance et de profondeur de champs.
- Bug d’affichage dans le viseur hybride : en mode rafale, défaillance du réglage d’interdiction de l’affichage des images dans le viseur après la capture. Suivi du problème ici : Bug du viseur du Fuji X100.
- Autofocus parfois lent et imprécis : pas au niveau, l’AF est malheureusement inévitable en l’absence de bague mécanique permettant une mise au point manuelle rapide… Calamiteux à courte distance.
- Absence totale de stabilisation : rare et difficilement acceptable en 2011… Cela limitera quelque peu les possibilités d’usage à main levé en très basse lumière. Heureusement la qualité exceptionnelle de l’image en haute sensibilité fera quelque peu oublier ce défaut.
- Ergonomie générale inaboutie : manque de commandes directes et d’un second bouton configurable. Passage fréquent par les menus (paramétrage ISO Auto). Molette arrière peu pratique et bouton central peu précis… Pilotage à l’ancienne peu pratique (réglage de Vitesse peu accessible sur le dessus) : molettes très jolies, très sexy, amusantes… Mais moins efficaces que les classiques molettes avant et arrière.
- Autonomie médiocre : batterie trop petite et lente à charger, quel domage avec un si gros boîtier… Prévoir 1 (ou même 2) batteries supplémentaires pour une longue journée ! En plus l’indicateur de batterie est trop peu précis (3 niveaux).
- Encombrement en regard des fonctionnalités : trop peu polyvalent pour servir de boîtier principal. Mais aussi trop lourd, trop gros et trop cher pour servir de second boîtier… Il est de plus assez difficile de travailler en ne tenant et réglant le X-100 qu’à une main.
- Optique un peu douce sur les bords : personnellement cela ne me gène pas, mais les bords de l’image restent assez mou à grande ouverture. Plus de soucis, dès f/4…
- Le choix du 35 mm pour l’optique fixe : un 28 mm serait peut-être plus polyvalent (la bonne qualité d’image autorisant des recadrages conséquents). Mais il s’agit là, d’un point de vue assez personnel.
- Menus primitifs : navigation lente, revue des images lente et peu pratique. Deux mises à jour firmware n’ayant rien amélioré…
- Mode vidéo primitif et peu pratique : tout de même, pour 1000 € en 2011 faut pas pousser…
- Fiabilité à vérifier : un point qu’il faudra vérifier dans les mois à venir. Mais les forums commencent à faire ressortir des problèmes divers. Par exemple de diaphragmes bloqués à grande ouverture…
MAJ : J’expliquais ici qu’il était assez difficile de travailler avec le X100 à une seule main… Alors, pour les plus passionnés, voici le Thumbs Up EP-5S for the Fuji X100, qui facilite et sécurise la prise en main ! Je ne l’ai pas essayé, mais ça me semble vraiment intéressant…
Above : Gary Perlmutter’s Fuji X100 with Thumbs Up EP-5S in silver
A lire (février 2020 ) : Fuji X100V : que de progrès depuis ce X100 (raté)
Un avis sans concession, hyper documenté et argumenté, tel qu’aucun media imprimé n’oserait en imprimer ! Merci…
Vous m’avez fait économiser 1000 €, je garde mon G12 (qui finalement n’est pas si mal que ça)
Assez d’accord avec tout ça. Je n’ai pris le boîtier en main que le temps d’un week end, mais j’ai tout de suite été énervé par la lenteur de la plupart des opérations revue des images, paramétrages par les menus, cet…
vivement le X200 !
Très bon article. C’est dommage il était beau (mais trop cher) :)
Merci ! Oui, très beau… mais trop peu efficace finalement !
ce qui m’étonne personnellement c’est l’enthousiasme de beaucoup de testeurs sur le net. Un peu comme s’ils ne l’utilisaient pas pour faire vraiment des photos.
Ce qui est hallucinant par exemple : c’est que personne n’ai fait remarquer, que l’interdiction de l’affichage des images dans le viseur après chaque prise de vue (choix NON dans le Menu), saute dès que l’on déclenche une rafale… Impossible ensuite de refaire le réglage (un bug).
Il faut réainitialiser tout le boitier !
Ceci est totalement rédhibitoire dan une pratique photo style Leica ! ! ! Ce qui prouve que ceux qui n’ont pas vu ce bug, n’ont pas utilisé le boîtier en reportage (pour de vrai) ! ! !
J’ai vérifié ce bug, sur deux exemplaires différents…
Bonjour Jean-François,
Merci pour cette analyse. C’est un bel objet, mais à quoi bon l’acheter à ce prix si c’est pour le laisser sur une étagère. Avec l’obsolescence programmée, il ne durera certainement pas autant que mon Nikon F de 1960 que j’ai ressorti il y a un mois ;-)
Une question sur un Buzz Médiaticommercial:
Pour beaucoup de publications(revues ou blogs) qui affichent des une dans le style « Un essais du nouveau….;en exclusivité etc…. » il semble qu’il s’agisse exclusivement d’un « essais rédactionnel » de transformation de l’annonce du service com pour le produit en question.
Je n’ai rien contre le fait qu’il faut répondre aux exigences du donneur d’ordre qui veut du retour sur investissement pub mais dans ce cas il s’agit de pub rédactionnelle , la déontologie voudrait que l’on l’indique comme telle.
Donc merci pour une fois nous avons un essais avec analyse sérieuse et ça nous change de certains forums.
Pas toujours d’accord avec JF, mais ce coup-ci son test du x100 a le mérite d’être clair et d’ouvrir les yeux par rapport aux pseudos testeurs du net…
J’attend que Fuji règle certains problèmes de jeunesses et surtout qu’il nous offre un modèle avec objectif interchangeables a monture M.
Ceci dit j’aime beaucoup l’audace de Fuji en ce moment (x100, x10, gf670, gf670w) j’espère qu’ils vont continuer sur leur lancée.
Et surtout, qu’il n’arrête pas leurs productions de diapo ^^
Merci !
Il n’y a (à mon avis) pas la moindre chance que le Fuji X300 soit compatible monture M !
Avez-vous entendu quelque chose là dessus ?
Ils ont tout intérêt à lancer leur propre monture…
D’ailleurs il se murmure que Leica préparerait aussi une seconde monture plus petite et moins chère que les M…
J’ajouterais mon grain de sel ! Avec un problème dont tu ne parle pas :
quand on presse déclencheur à mi course, il n’est plus possible de modifier le réglage d’expo.
Il faut relâcher la pression, corriger et presser à nouveau le bouton pour une nouvelle mesure mesure ! C’est nul ! ! !
C’est pour ça que je suis abonné à ce blog : Jean-François n’hésite pas à s’engager, à prendre parti voire à être partial quelques fois.
Ca change des articles consensuels qu’on lit généralement.
Le meilleurs des appareils est celui avec lequel on a envie de faire des photos.
Il semblerait que sur ce critère, en dépit de ses défauts dont la majeur partie serait résolu avec un nouveau firmware, Fuji ait atteint son but.
C’est sûr que si on reste factuel ce n’est pas l’appareil à acheter mais la passion a des raisons insondables.
Toutefois j’espère que Fuji lira les griefs de JF et aura l’intelligence de prendre en compte.
Un autre point qui ne va pas plaider la cause du X100 n’a pas encore été abordé : la fiabilité.
Jusque là heureux possesseur d’un X100 depuis 5 mois (ben oui il y en a), je viens de l’envoyer en SAV pour un problème qui semblerait un mal chronique : diaphragme gommé qui reste bloqué sur les grandes ouvertures.
Peut être ne l’ai-je pas assez sollicité ces derniers temps ?
Merci François ;-)
Merci pour cet article vraiment complet ! Lors d’une démonstration de l’appareil, une prise en main rapide m’avait laissé quelque peu dubitatif… Cet article épluche beaucoup de défauts vraiment gênants sur un appareil photo de ce type qu’on veut avoir partout avec soi et qu’on veut pouvoir utiliser rapidement sans restriction aucune. J’espère qu’il n’y aura pas tous ces soucis sur le X10 et surtout qu’il sera testé aussi ici… :)
Merci, pour ce superbe article détaillé et réel.
Dommage, que j’ai acheté cet appareil avant, il est vrai que j’en suis déçu non seulement parce que j’ai été touché par le problème de diaphragme mais aussi parce que je n’ai pas confiance dans le produit réparé.
Je déconseilles même les achats d’occasion pour les amateurs dans la mesure où je suis quasi certain que le problème est général.
Je m’en débarrasserai bien mais je ne veux pas qu’un autre soit embêter avec cet appareil, et donc pour le coup, j’ai vraiment perdu 1000 €.
N’est pas Leica qui veut….
Merci pour cet article, je le trouve particulièrement complet et pour une fois il correspond au point de vue d’un vrai utilisateur qui plus est photographe.
Je comprends la plus part des critiques formulées et en reconnais volontiers le bien fondé. Mais je crois par contre que l’avis professionnel est probablement trop tranché.
J’avoue ne pas moi même comprendre l’engouement pour un appareil si exclusif et si coûteux. Par contre je suis l’heureux propriétaire d’un x100 depuis plusieurs mois et même très heureux.
Je ne me sens pas particulièrement bobo, ni même rétro et je n’ai jamais été étudiant photo. Pourtant le x100 est probablement le meilleur appareil que j’ai eu et le compact numérique que j’attendais. J’avais un temps rêvé d’un leica x1 mais son manque de viseur avait été rédhibitoire.
Alors oui il a de nombreux défauts et limites mais vouloir le comparée à un reflex est je pense la réelle erreur. Je déteste mon reflex et je pense qu’il ne ressortira jamais du placard. Pour la manière dont je pratique la photo, je trouve les reflex trop lourds, encombrant et manquant cruellement de discrétion. Alors oui le reflex sera plus flexible et ses zooms plus polyvalent mais à un prix que je ne suis plus prêt à payer : avoir un sac, un énorme boîtier à l’épaule, les regards interrogateurs de ceux que je photographie et le bruit d’une machine à coudre…
La focal fixe me convient parfaitement, j’ai toujours eu le défaut de travailler en focal fixe donc cela ne me change pas beaucoup.
Alors oui il y’a d’autres compacts moins chers peut être plus performant mais cela veut dire qu’il faut accepter de viser à l’écran ou en utilisant un viseur plus petit qu’un trou de serrure. Pour avoir essayer plusieurs modèles comme le g12, je trouve celui du Fuji à des années lumières et même loin devant celui de mon reflex.
La réactivité est une autre question, travaillant la plus part du temps en mode manuel cela ne me dérange pas particulièrement. La macro ou la visée à 20cm je ne vois pas l’intérêt avec ce type d’appareil, je me demande même pourquoi le mode macro existe sur le x100.
Les multiples filtres et autres, à quoi bon sur un apn, l’écran quelqu’il soit est trop petit pour juger du résultat alors à quoi bon?
Tout ça pour dire que le 100 me convient je l’aurais peut être préfèré encore plus minimaliste. Alors non ce n’est pas l’appareil parfait, l’autonomie limitée est en effet un vrai défaut, mais si vous savez pourquoi vous l’achetez vous trouverez exactement ce que vous vouliez.
Ce que je ne comprends pas est en effet l’engouement pour un appareil qui aurait du rester confidentiel. Est ce mon appareil revé, je dirais presque. Un m9 me conciendrait bien mais trop cher. L’idéal serait finalement la version numérique de mon canonet ql19…
Merci pour ton retour… c’est intéressant.
Toutefois, je ne suis pas 100% d’accord avec l’argument « discrétion », car ce X100 est assez voyant. Avec son aspect métallique un peu cliquant, je le trouve même plus repérable qu’un reflex d’entre de gamme en plastique…
Pour le reste, je conçois que la réactivité ne soit pas obligatoire pour toutes les photos et circonstance. Elle l’est pour moi, car en voyage j’ai une espèce « d’urgence » à photographier, lorsque je suis émerveillé.
La notion d’urgence en art, est assez courante (comme les impressionnistes peignaient à grand coup de pinceau peu précis, pour retranscrire l’émotion ressenti (l’impression donnée par le paysage), aussi vite que possible…
Ce qui m’étonne, au delà du jugement technique que je ne conteste pas – mais qui relève d’UNE conception de la photographie – c’est la violence du propos et les types de jugements esthétiques puis finalement moraux sur lesquels cet article débouche lorsqu’il parle des utilisateurs de cet appareil. En somme, la critique très documentée et argumentée, serait plus crédible si l’auteur explicitait la conception de la photographie qui la sous-tend.
C’est peut-être parceque l’auteur est justement arrivé à un niveau de maitrise technique… que la technique pour la technique, ne présent plus autant d’intérêt qu’avant !
… et qu’il commence à s’intéresser à des choses bien plus intéressantes ;-)
La conception que l’on peut avoir de la photographie… ou celle que d’autres peuvent éventuellement en avoir !
bel article :-)
Une idée de date de sortie de son successeur?
cette appareil m’intéresse énormément mais ses gros défauts moins haha.
Enfin un test intéressant qui ne nous fait pas croire que l’on va devenir Cartier Bresson en achetant cette appareil…
« Si les reflex et les meilleurs compacts de 2011 ressemblent à ce qu’il sont, ce n’est pas du au hasard ! Mais bien à des impératifs d’usage et d’efficacité : pour faire de meilleures photos plus vite. Car en photo se qui compte c’est de ne pas rater l’action ! »
C’est là dessus que je pense que la photographie est devenue pour certains un loisir comme faire du shopping où bien une activité comme le cinéma d’aujourd’hui où le seul but est de voir un film dans les temps, comme tout le monde, juste à sa sortie, pour être à la page… en gros, toujours plus, toujours plus vite, tête baissée, sans regarder derrière, (d’ailleurs derrière , juste en se retournant, il y avait peut-être une autre photo à réaliser sans se presser).
Bon, là je suis assez d’accord… Il y a du vrai !
Mais un boîtier réactif, sera réactif lorsqu’on en aura besoin…
ET n’empêchera pas de prendre son temps à d’autres moments !
Joli travail critique. Je n’ai pas encore assez de recul, ayant tout juste reçu le mien.
Il paraît assez vain de comparer cet appareil, que ce soit à un reflex ou à un compact. Il a des qualités et des défauts bien à lui, que JF a retranscrit avec beaucoup d’objectivité.
Une petite remarque, nulle trace chez moi de ce bug d’affichage de l’image dans le viseur après une rafale. Firmware 1.11 d’origine.
Une petite question JF: quelle type de carte as-tu utilisé, grosse influence sur la réactivité selon certains sites (DPReview)? L’appareil avait-il été reinitialisé après maj firmware? (idem influence).
Merci d’avance et bonne année de photos à tous.
Bravo à l’auteur de l’article (et son absence de complaisance !).
J’avoue adorer cet appareil malgré ses innombrables petits défauts… Cela dit, je regrette quand même — particulièrement — l’absence d’une MOLETTE PERMETTANT DE MODIFIER LA SENSIBILITÉ aussi simplement que les vitesses ou le diaphragme : la possibilité d’adapter la sensibilité à différentes conditions de lumières étant à mes yeux un des très grands avantages du matériel numérique par rapport à l’argentique. Le choix des isos (avec un petit verrou au centre de la molette svp :) remplacerait certainement avantageusement le réglage d’exposition qui se dérègle intempestivement et d’un intérêt vraiment discutable sur un appareil destiné logiquement à des utilisateurs soucieux de maîtriser leurs paramètres de prise de vue (et non d’effectuer un réglage sensé modifier un autre réglage — qui plus est automatique… :)
Les grandes photos ont été réalisées sans écran orientable ni molette près du pouce, avec des appareils rustiques mais de qualité. C’est leur imperfection même qui a obligé les photographes à plus d’imagination et d’inventivité ; l’abondance tue la créativité, il n’y a qu’à voir ces millions de photos sur Flick’r qui sont belles mais se ressemblent toutes. Je redoute les commentaires trop technicistes qui voudraient faire croire que l’appareil peut tout ; de la sueur, de la douleur et donc du plaisir, vive le x100.
Je n’aime ni le ton de l’article, ni sa manière de qualifier les possesseurs de X100.Quelques passages sont assez amusants (réactivité des G?… 28mm plus polyvalent que 35? après tout, une photo en 28, croppons-la joyeusement: ça revient au même!) Je n’entrerai pas dans la polémique: cet APN a des défauts. Qui peut me citer un APN idéal?
Je poserai donc le problème d’une autre manière: je cherche un APN avec un viseur exceptionnel, un excellent rendu photo, une optique fixe de qualité,peu encombrant, discret et silencieux: que m’offre le marché?… Et je confirme: si on cherche autre chose, en effet, le X100 n’est pas l’APN qu’il faut!
Quartier Bresson… Ca se trouve où ça ? ;-D
ah, ah ! Bravo c’est tout près de chez oam ! Bien vu…
Je corrige cette abominable coquille ;-)
Immédiatement !
Tout à fait d’accord avec Khunferd. Le ton, l’arrogance, la certitude de détenir une vérité absolue que les pauvres imbéciles qui achèteraient un X100 n’entreverront jamais… C’est très dommage, car l’auteur maîtrise son sujet et fait souvent état des véritables défauts du X100. Pour autant, ce boîtier a des qualités, notamment au niveau de l’image, ce qui est me semble-t-il le plus important (!!!) et elles sont passées sous silence. Bref, essayez d’imaginer que vous soyez un employé à qui on adresserait une telle critique sur son travail… belle humiliation…
Oui, la qualité d’image est excellente…
Mais pour faire un tirage A3, un Canon S100 à 350 € fait aussi bien ! On ne verra pas beaucoup de différence (il y en a une, mais elle n’est pas suffisante pour justifier la différence de prix et les défauts ergonomiques )..
« Je corrige cette abominable coquille ;-) »
et sans le Q ça devient une grosse …………… :-)
trêve de plaisanterie il est à moins de 500 patates maintenant du coup ( coût)
ça me taquine la carte bleue , n’y a t’il pas CB dans HCB
« Il faudra dévisser une bague située à l’avant de l’objectif, puis la ranger précautionneusement pour ne pas la perdre. Ensuite, visser la bague adaptatrice, qui accueille l’élégant pare-soleil ajouré (encore un hommage historique)…
Cette opération qui devrait être banale, s’avère trop longue. On préférerait un pare soleil « tout moche » se fixant en un clic, comme sur n’importe quel reflex de base ».
Votre commentaire concernant le pare-soleil et sa bague trahit parfaitement votre volonté patente de descendre en flammes le X100. Lorsque vous enlevez le pare-soleil, pourquoi vouloir enlever la bague ? C’est idiot, d’autant plus que celle-ci sert à monter un filtre neutre, protection de la lentille non négligeable dans certaines conditions de prise de vue. Si vous vouliez émettre une critique constructive, il aurait été plus judicieux de regretter que cette bague ne soit pas montée d’origine !
Je possède un X100 en complément de mon D300s. Cet appareil et son objectif de 23 mm (35 mm en 24 x 36) me donne entière satisfaction. Contrairement à vous, je me débrouille très bien en MAP manuelle que j’utilise fréquemment pour photographier des objets rapprochés (je suis aussi modéliste ferroviaire) et je me régale de faire des photos de paysages et d’intérieur avec cet appareil. L’ergonomie me convient et je travaille le plus souvent en priorité à l’ouverture et la bague des diaphragmes me convient bien. En priorité vitesse, pas de problème non plus et la molette des corrections d’IL est assez ferme et ne se dérègle pas. Peut-être que Fuji a rapidement rectifié ce point. En revanche, je critiquerai volontiers le bouton à trois positions des modes AF assez désagréable à cause du manque de franchise des positions de verrouillage. Il semblerait que ce dernier a été modifié sur le X100s. On finit par s’habituer à la touche OK. En fait, on ne peut pas juger cet appareil sur une semaine. C’est vrai qu’il faut s’y accoutumer et s’adapter à une certaine « délicatesse » de l’engin dans son toucher et son maniement. C’est mon premier compact. J’ai commencé il y a bien longtemps avec un Olympus OM-1, puis deux OM-3 (la bonne époque du tout manuel), puis un Nikon D70 accompagné de son frère le D70s (tout ce petit monde argentique et numérique en parfait état de fonctionnement) et d’un D300s que j’adore et du petit dernier X100 en second boitier que j’emmène tous les jours avec moi. J’aime sa compagnie journalière et j’ai même appris à m’arranger de son langoureux réveil ! Il a quelques défauts, mais aucun n’est éliminatoire selon moi contrairement à ce que vous dites. Même avec ma batterie, je fais un minimum de 550 photos. Certes, ce n’est pas l’appareil pour faire un reportage sur un match de football. Cela tombe bien, je déteste le football.
De nombreuses critiques sont infondées. Le genre de commentaires sur l’accessoire « Bobo à la mode » sent le plaisir gratuit de dénigrer. Parce que bon, les Mac dans ces cas-là c’est un peu pareil… rien qu’une jolie boite avec un processeur Intel, et une carte graphique nvidia comme tout le monde). Dénigrer sur : « Ah le x100 n’a pas beaucoup de filtres par rapport à mon canon » est potentiellement ridicule quand on parle de photo.C’est un palliatif à un manque de créativité certain. Ce sont des gadgets d’esthétisation industrielle.Aussi pinailler sur la focale fixe est agaçant : on n’aime pas et bien on passe son chemin. Ah oui, mais le viseur ne couvre pas 100 %. Mais on s’en fou à tour de bras les cuisses ! les télémétriques argentiques n’ont jamais eu un viseur 100 %. Pour la photo de rue, on ne fait pas de cadrage précis sinon on ne fait plus de la photo de rue. On saisit la dynamique globale et même on prend de la distance avec le cadrage réel. Si on veut être précis on prend sont trépied on cadre à l’écran on peaufine pendant 5 min tous les réglages et on déclenche après réflexion, enfin bref… Aussi pour terminer s’approprier H.C.B pour lui faire dire n’importe quoi est simplement insupportable. Parce que, à force de dire « si ça ce trouve machin aurait dit ». Machin H.C.B serait peut-être resté à l’argentique.Certes le x100 présente certains défauts parfois gênants comme l’autonomie. Il parait aussi un peu brut de décoffrage, mais il présente des richesses assez uniques comme son viseur et le couple capteur objo…
Chacun à le droit d’avoir son avis sur l’appareil en question.
Je ne conteste pas la critique technique et ergonomique (il s’agit de votre avis, vous donnez votre ressenti, et je comprends que certains n’aiment pas l’ergonomie et les caractéristiques).
Ce que je trouve dommage, c’est de toujours faire référence à des « bobos de quartiers chics qui veulent frimer ».
Evidemment qu’il y en a. Mais réduire tous les gens intéressés par cet appareil à des frimeurs et des bobos, c’est insultant.
Critiquer un appareil (ses caractéristiques et son ergonomie), ok. Critiquer les gens intéressés, qui par leur type de photo se retrouvent dans cet appareil, cela dessert votre propos.
(on pourrait aussi se moquer des gens qui achètent des reflexs bas de gamme parce que la grande surface du coin fait une promo dans un prospectus. Et pourtant, ces gens achetent leur reflex d’entrée de gamme car cela leur permet d’y trouver leur compte, et de faire de la photo familiale).
Non, je ne me moquerais jamais de quelqu’un qui fait un mauvais achat dans un supermarché, parcequ’il n’est pas riche et mal informé…
Mais se moquer des snobs qui vivent dans mon quartier, ahah, ça oui ! ! !
(oui, j’habite dans un quartier snob)
C’est le syndrome « Du bourgeois gentilhomme » de Molière… ET il y en a beaucoup dans la photo des « bourgeois gentilhommes »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bourgeois_gentilhomme
Mais il y a des gens qui ne sont pas snob et qui apprécient cet appareil pour ses qualités et malgré ses défauts.
Et là vous mettez tout le monde sur le même niveau, je trouve ça dommage (parce que vous pointez effectivement les vrais défauts de cet appareil, encore une fois. Ce qui permet d’avoir une vraie connaissance de ce qu’on risque d’avcheter).
Il existe aussi des gogos plein d’argent qui achetent du super matos Reflex avec tous les objos possible, et qui ne font pas beaucoup de photos. Mais ils sont contents de pouvoir dire qu’ils ont l’appareil le plus perfectionné, et pensent eux-aussi être des pros/connaisseurs parce qu’ils ont du super matos de pro. Eux-aussi sont des snobs (je connais l’étymologie du mot, merci pour le lien), mais je n’ai pas vu beaucoup de critiques à leur encontre…
Bonjour Malax,
Je partage votre avis. Je rentre de Camargue en poussant jusqu’à Avignon, St. Rémy de Provence et une fois de plus, je me suis régalé avec mon X100. Les photos obtenues sont vraiment très belles et en tout cas conformes à ce que j’espérais en les prenant. Avec quelques connaissances en photographie générales que tout un chacun peut acquérir en lisant le livre du regretté John Hedgecoe et avec un peu d’expérience côté WB, on obtient de magnifiques images avec cet appareil. Et aucune surexposition inopinée ! Lisez la notice, apprenez un peu les principes de la photographie et vous serez heureux avec votre X100.