Multipliant les références à l’histoire glorieuse de la photo, le Fuji X-100 est conçu pour séduire une clientèle cultivée… Mais le retro design suffit-il à lui seul à créer un boîtier efficace ? Nous allons voir qu’après quelques semaines d’essai terrain, la réponse est plus nuancée que les avis dithyrambiques que l’on trouve sur Internet…
A lire (février 2020 ) : Fuji X100V : que de progrès depuis ce X100 (raté)
… partie 1 (sur 4) :
Comment ne pas être surpris lors d’une première prise en main de ce Fuji X-100 ? Inspiré par le Fujika V2 de 1964, son « rétro design » est évidemment une grande réussite esthétique. Personnellement j’adore ! Tout le monde adore, presque automatiquement…
Un atout au moins aussi décisif que sa fiche technique et la grande qualité (pré supposée) de son capteur APS-C… Son look a même participé à son succès sur Internet, avant même sa commercialisation. D’autant que celle-ci fut assez lente, durant « l’après Fukushima ».
Ajoutez lui un intéressant viseur hybride (autre excellente surprise à laquelle personne ne s’attendait) et vous obtenez un objet rare… Et comme il fallait s’y attendre, ce qui est rare est cher ! Un peu moins de 1000 € (presque un Macbook Air). Sans compter l’indispensable pare-soleil à 69 €, que je vous recommande d’acheter, ou de tenter de remplacer par un autre modèle.
Mais avant de consacrer le X-100 au panthéon de la photo, aux côtés des M6, Hexar et autres références historiques, il restait à vérifier que l’on ne nous raconte pas trop de fables… Et qu’en pratique, le « ramage » du X-100, se « rapporte à son plumage »… Et justement, lors de ces trois semaines de prise en main « en vrai », les surprises n’ont pas manquées !
J’ai eu bien du mal à réaliser cette image, faute de ractivité et de disponibilité de l’appareil… Mais elle finalement relativement réussie. Après pas mal d’essais ! Vitesse : 1/850em. Ouverture : f/9. Sensibilité : 200 ISO.
Démarrage plutôt mou
Avant de commencer à photographier avec le Fuji X-100, mieux vaut oublier toutes les habitudes acquises avec des compacts modernes…
J’ai notamment eu beaucoup de mal à me satisfaire de ce 35 mm fixe, après avoir adoré le zoom de l’Olympus XZ-1 (28-112 mm f/1.8-2.5). Le 35 mm : c’est à prendre ou à laisser… Pour ce qui me concerne, j’ai toujours pensé que le 35 mm était la focale la plus ennuyeuse du monde. Je me souviens d’ailleurs d’une époque, à laquelle je ne possédais qu’un 16-35 mm et un 70-200 mm, montés sur deux reflex. Et je ne faisais pas la moindre image entre 35 et 70 mm, ce qui ne me manquait ! Nous reviendrons à ce sujet en fin d’article…
La mise sous tension est pratique à l’aide d’un bouton idéalement accessible, tout près de l’index droit. Attention toutefois, à ne pas le confondre avec le curseur de zoom avant / arrière, typique des APN compacts… Le démarrage se fera en 3 sec en mode standard. Ce qu’on est en droit de trouver beaucoup trop long pour un appareil « de reportage » coûtant 1000 €, alors que n’importe quel reflex à 600 € démarre instantanément.
D’autant que le X-100 n’a même pas à « déployer » un objectif rentrant, comme un Canon G12 ou un Olympus XZ-1 (ce qui leur permet d’être extra plat, mais allonge la mise sous tension)… La sortie de veille semble tout aussi lente, ce qui est encore plus décevant (à noter que depuis la mise à jour firmware 1.1, l’appareil sort de veille d’une pression sur le déclencheur, mais pas plus vite).
On pourra paramétrer un démarrage plus rapide qui rend le X-100 opérationnel en 1,9 sec, au prix d’une plus grande consommation énergétique, paraît-il.
Premier contact et batterie en rade…
J’ai rapidement compris que l’autonomie serait l’un des points faibles du X-100. Les photographes productifs investiront donc obligatoirement dans une seconde batterie…
Mes premiers essais ont ainsi commencé avec une panne de batterie prématurée, alors que je multipliais les tests… Donnée pour 300 vues environ, la batterie NP-95 du X-100 est largement sous dimensionnée pour un appareil dit, « de reportage » et met plus de 3h à se recharger (vide ou pleine, le témoin du chargeur s’allume en vert en permanence)…
Mauvais point, alors qu’un simple EOS 600D tient au moins 500 vues sur une seule charge (ou plus avec quelques précautions). Fuji avait pourtant toute la place de loger une batterie de reflex dans ce « gros boîtier », comme Nikon l’a prudemment fait sur le V1 dont le gabarit est voisin.
A noter qu’aucun détrompeur n’interdit de placer cette batterie à l’envers, un détail idiot (qui m’avait déjà surpris sur l’Olympus XZ-1). Batterie et carte SD partagent le même logement sous la semelle et resteront inaccessibles lorsque le X-100 sera sur pied. Pour l’anecdote, on pourra changer la carte sans éteindre l’appareil.
Réactivité décevante
Comme on s’y attendait, le retard au déclenchement est imperceptible, comme sur un reflex. Ce qui ne devrait tout de même pas nous étonner d’un boîtier à 1000 €, spécialement conçu pour les photographes experts…
Par contre on est surpris de la lenteur d’affichage des images réalisée, que l’on visionne péniblement 3 secondes après une pression sur Play… Précisons que cette lenteur n’est constatée, que si vous avez interdit la vérification instantanée des photos dans le viseur (immédiatement après la prise de vue)… Mais il sera évidemment possible d’obtenir l’affichage immédiat dans le viseur (optique et électronique), exactement comme sur l’écran d’un compact.
La durée sera alors réglable sur 1,5 sec, 3 sec ou illimitée. Il faudra appuyer à mi course sur le déclencheur pour intervenir l’affichage et revenir à la visée.
Mais mon avis est qu’il serait ridicule d’investir autant dans boîtier si spécifique, pour l’utiliser comme un compact… L’interruption intempestive de la visée me semble incompatible avec le reportage de terrain, vous privant de tout le bénéfice de la visée directe typique des télémétriques et des reflex…
Pour autant, il n’en reste pas moins que tous les photographes ont besoin de vérifier de temps en temps leurs images… Et vite ! Mais le Fuji X-100 n’en est pas encore capable, tout ce qui est passage en revue des image est horripilant de lenteur.
Cadencerapide mais souffle court
Des rafales entre 3 et 5 im/sec (sur 8 RAW) voilà qui n’est pas si mal… Même si le Nikon V1 ridiculise déjà cette performance (il monte à 20 im/sec avec AF et 60 im/sec sans AF)… Par contre, restez conscient que le X-100 sera immobilisé 10 à 20 secondes après chaque rafale, ce qui pourrait vous faire rater la suite d’une action intéressante et tempèrera votre enthousiasme…
Il faudra également attendre environ 1,5 sec entre deux images en RAW + JPEG pour manipuler le boîtier dont le processeur (visiblement sous dimensionné), est occupé à digérer l’image… Mais le déclenchement reste heureusement possible.
Si en plein jour l’AF est suffisamment réactif, bien aidé par la grande ouverture de l’objectif ; il se montre un peu plus lent en basse lumière et en macro. C’est décevant lorsque l’on habitué aux reflex et même à certains compacts plus véloces. Décevant aussi face au Nikon V1, nouveau champion du monde des hybrides en matière d’Autofocus.
A noter que le X-100 peut être parfaitement silencieux, ce qui est intéressant pour ce genre de boîtier… Il suffira d’une pression d’une seconde sur la touche Disp Back, pour activer / désactiver le mode silence. Il interdit flash, lampe d’assistance AF et « clic » artificiel du déclencheur. Une diode persiste à s’allumer à l’arrière, mais les « photographes espions » pourront toujours y coller un petit carré de scotch noir. Ce mode Silence sera également accessible par les menus.
Qualité d’image excellente
Avec un objectif fixe de 35 mm et un capteur CMOS 12 Mpix en taille APS-C, l’image est de très bonne qualité. Mais là encore rien de surprenant, car on n’en attendait pas moins d’un appareil de cette taille et de ce prix.
Depuis le temps qu’on sait fabriquer des 35 mm et des capteurs APS-C, il me semble que la performance est à relativiser. Du coup, le prix du X-100 s’expliquera davantage par sa construction et son viseur, que par les caractéristiques de son capteur et de son objectif.
Piqué superbe du Fujino 23 mm… Vitesse 1/450e. Ouverture : f/5. Sensibilité 200 ISO.
Le Fuji X-100 sera capable de travailler sans dommages à 1600 ISO, comme la plupart des reflex APS-C. Bruit numérique, vignetage, aberrations chromatiques et distorsion sont modérées. Il sera même possible d’optimiser tout ça dans Lightroom, car depuis sa version 3.5, Lightroom dispose d’un profil pour corriger automatiquement les défauts optiques du X-100…
Heureusement d’ailleurs, qu’Adobe est là. Car le logiciel Silkypix Raw Converter proposé par Fuji, n’est guère engageant…
Une des limites du X-100, le passage au viseur électronique est obligatoire pour la mise au point à courte distance… A moins de passer en Mise au point Manuelle et d’utiliser la touche AEL AFL du pouce. Vitesse 1/60e. Ouverture : f/5,6. Sensibilité 200 ISO.
Le diaphragme à 9 lamelles assure un joli « bokeh » à grande ouverture. Mais il faudra s’attendre à une légère douceur sur les bords de l’image aux grandes ouvertures. Douceur que j’apprécie d’ailleurs… Dans Lightroom, il m’arrive parfois d’ajouter du flou en périphérie des images issues de reflex, pour leur donner un rendu plus « naturel ». Donc rien de gênant pour le genre d’images que l’on aimera réaliser avec un tel boîtier (reportage en basse lumière, images de rue, voyage)…
Dès f/4 le piqué devient excellent sur la totalité de la surface (bords et centre). Et quasi parfait au delà de f/5.6, jusqu’à f/16 (valeur la plus fermée) ou l’on ne note pas de phénomène de diffraction gênant. Ou si discrète, que je ne l’ai pas vu…
Gadget : les paramétrages d’image
Les résultats en JPEG sont excellents. Ce qui encouragera ceux qui ne maîtrisent pas le flux de travail RAW (faute de maitrise de l’outil informatique), à paramétrer finement leurs Style d’image dans le boîtier. Mais le paramétrage des styles d’images reste tortueux et le mode d’emploi conseillé pour ne pas hésiter sur certains termes à la traduction obscure (Ton ombre, Ton lumière)…
Colorimétrie des RAW dans Lightroom : Profile Adobe Standard obligatoire (ressemble au choix Astia)… Tant que Lightroom ne saura pas imiter les diférents Style d’images du boîtier. Vitesse 1/320e. Ouverture : f/4.5. Sensibilité 200 ISO.
Etant lassé des images trop saturées (genre Velvia dont j’ai abusé entre 1991 et 2001 pour la presse magazine), j’ai préféré le Style d’image Astia, très doux… Le Fuji X-100 est encore loin de rivaliser avec les Style d’image Canon plus variés. Il lui manque notamment avec un style « Faithfull » très apprécié (fidèle) qui serait bien adapté aux images que l’on réalise avec le X-100. N’oublions pas que Canon fut précurseurs en terme de colorimétrie et de paramétrage de Style d’image.
Fuji propose aussi la simulation des filtres en noir et blanc (Jaune, Rouge et vert), ainsi qu’un anecdotique Style Sépia. Mais les options du X-100 tiennent un peu du gadget, car les différences sont trop peu marquées et nombreuses pour être séduisantes. Par ailleurs vouloir imiter le rendu de films argentiques disparus, ne présente à mon avis aucun intérêt. Surtout pour ceux qui les ont subit autrefois, on préférera éventuellement jouer avec l’image en post traitement.
Enfin, n’oubliez pas que les personnalisations d’image dans l’appareil, ne s’appliquent qu’aux JPEG… Et que d’une façon générale : les Style d’images (de toutes marques) seront inutiles à ceux qui travaillent en RAW (sauf à utiliser les logiciels des fabricants d’appareil).
On ne s’attardera pas davantage sur la qualité d’image, puisque sur le fond, le Fuji X-100 fait l’unanimité… Je préfère me concentrer maintenant (comme à mon habitude), sur les questions ergonomiques. Car c’est bien l’ergonomie d’un appareil qui rend possible (ou pas), la saisie au vol de « l’instant décisif ». A l’époque de Cartier-Bresson, c’est l’ergonomie de son Leica lui permettait de réussir ses images. Mais une telle ergonomie se justifie-t-elle toujours aujourd’hui ?
Prise en main à deux mains !
Pour les plus jeunes, la lecture des données de prise de vue, directement sur les bagues de vitesse et d’ouverture sera une découverte. Elle remplace pourtant avantageusement la lecture de l’écran monochrome situé sur le capot des reflex… C’est intuitif et rapide, ceux ont appris la photo sur des reflex mécaniques comprendront (c’est mon cas, sans être si vieux) !
Malheureusement, on ne peut pas dire que la prise en main du X-100 soit voluptueuse. Faute de poignée épaisse et de grip caoutchouté, remplacé ici par un revêtement simili cuir… Plus simili, que cuir ! Le confort aurait-il été sacrifié au look ? Certes la taille du boîtier facilite l’accès aux commandes qui sont lisibles… Mais, nombre de compacts (à commencer par les Canon G12 ou Pentax Q), ont réussi à faire plus petit et plus ergonomique en même temps.
Lorsqu’on manipule le X-100 d’une main, on appréhende de le laisser tomber car il est finalement assez lourd et trop glissant… Il faut l’assurer de la main gauche, avant de relâcher la pression du pouce pour atteindre la moindre commande.
Il lui manque le levier d’armement des Leica M argentiques qui sécurisait la prise en main (il existe d’ailleurs des accessoires destinés aux M8 et M9 qui en sont dépourvu). Fuji aurait pu imaginer quelque chose de discret dans le même genre, pour y appuyer le pouce… On se souvient du levier d’armement de l’Epson RD-1 premier télémétrique numérique, pour le coup le retro design était 100% justifié.
MAJ : Pour les plus passionnés, voici le Thumbs Up EP-5S for the Fuji X100, qui facilite et sécurise la prise en main ! Je ne l’ai pas essayé, mais ça me semble vraiment intéressant…
Above : Gary Perlmutter’s Fuji X100 with Thumbs Up EP-5S in silver
Pour la même raison, il est impossible de tourner la molette de correction d’exposition avec le pouce, sans soutenir le boîtier de l’autre main… Cela nuit à la réactivité, qui était pourtant l’ambition initiale.
On aurait aussi apprécié que le curseur de sélection de viseur OVF-EVF soit plus accessible. Plus près de l’index ou du pouce. Sa forme est un hommage au retardateur des Leica, mais une fois de plus, il est impossible de l’atteindre sans s’aider de la main gauche. Le rétro design du X-100 répond trop souvent à des impératifs esthétiques et marketing, plutôt qu’à des choix d’efficacité.
… à suivre ici !
A lire (février 2020 ) : Fuji X100V : que de progrès depuis ce X100 (raté)
Très intéressant ! On attend la suite
Bonjour JF ! Et oui, le X100 est bourré de talents et de défauts… ou l’inverse ;-)
J’en suis encore dans la phase de prise en main de cet appareil que j’ai acquis il y a une dizaine de jours… et je n’ai pas les problèmes de lenteur de visionnage des photos ?…
Les autres lenteurs c’est sûr on est à l’opposée des performances de mon boitier principal, mais je le savais à l’avance et j’utilise mon X100 en faisant avec.
Ce qui me chagrine plus, c’est ce sous-dimensionnement processeur. J’ai testé ce weekend le X100 en AF-C et en 5vps… et là grosse déception de voir le boitier immobilisé les vingt voir trente secondes suivant une rafale :-\
C’est un boitier qui donne l’impression d’avoir était conçu par deux équipes distinctes qui ne devaient pas dialoguer ensemble…
Oui, c’est ce que je veux dire par lenteur d’affichage… Le moindre séquence immobilise l’appareil.
As tu eu le même bug que moi :
après avoir paramètré l’interdiction de l’affichage dans le viseur… si tu prends une rafale, le réglage est ensuite perdu.
Et ensuite, impossible de mémoriser ce réglage à nouveau. Sauf à tout réinitialiser !
je viens de tester :
j’ai déjà le non-affichage dans le viseur de la photo prise, j’ai mis en rafale (zzzzzz…) et donc viseur et appareil bloqué par le traitement des images, puis je suis repassé en single-shot et pas de soucis mon réglage pour le non-affichage dans le viseur est ok.
Bon, ben t’as ben de la chance… Impossible chez moi !
T’es en quelle version de firmware ?
firmware 1.11, comme toi je pense…
Comme trop souvent de nos jours, ce boitier semble avoir été finalisé un peu à la va-vite.
Et en organisant magistralement le buzz, et la pénurie, Fuji a pu avoir des légions de beta-testeurs volontaires et prêts à débourser 1000 € pour un appareil que la plupart n’ont même pas pu essayer avant d’acheter: bravo aux marketeurs de Fuji, ils avaient vu juste !
Maintenant que le soufflé est retombé, et vu les qualités de l’appareil, on aura peut être un X100 mk2 plus au point une fois analysées les griefs de vrais photoggraphes…
A la recherche d’un compact capable de sortir une double page publiable dans la presse, je m’étais mis sur une liste d’attente, et quand au bout de trois mois, j’ai eu le droit de le toucher (!) au magasin, je n’ai même pas eu le droit de prendre une photo et d’examiner le fichier: j’ai passé mon tour pour la plus grande joie de la dizaine de personnes qui attendaient après moi ! Je ne lache pas 1000 € « pour voir » !…
Pour l’instant, le meilleur « compact » que j’ai trouvé sur le marché, ce serait encore un EOS600D avec un 35 f2 ! :-D
L’EOS 600D est une vrai merveille en photo de rue… Avec l’avantage de passer pour un touriste.
Quand à l’avantage de la visée (discrète) par écran orienté en tout sens : c’est incomparable…
Pas tout à fait d’accord avec le mot « raté ».
Je l’utilise quasi quotidiennement depuis le mois de juillet avec le plus grand bonheur.
Perfectible mais raté certainement pas : des défauts bien sur, des menus bordéliques (on finit quand même par s’y faire), un autofocus un peu à la traine (mais le nouveau firmware 1.11 aurait remédié à ça), trop de fonctions gadget (enfin que je n’utilise pas). Une qualité d’image superlative, un viseur optique excellent (dommage qu’on ne soit pas à 100%), une très belle vidéo (mais je n’aime pas trop les « images qui bougent »).
Bref je ne regrette absolument pas mon achat
Bonjour, et merci pour ce test très instructif et édifiant; je conserve mon D200 ;)
bien cordialement
Marc
Hello toulemonde,
Que ceux qui trouve le mode rafale trop lent, ceux qui trouvent l’autofocus un peu trop lent, ceux qui trouvent …. Etc…. Achetent un reflex type canon ou nikon, à 2 ou 3000€ !
Qui peux croire que le X 100 est l appareil ideal pour les photos sportives, les photos d actions ?
Utilisons le pour ce qu il peut faire, et tout ira bien. ce type d’appareil est à mon sens,fait pour la photo » posée », la photo qui impose de prendre son temps, loin du dictact du numerique et de l’urgence a mitrailler 100 vue a la minute ;-)
En fait, je crois le que X100 se rapproche de la philosophie de l’argentique, en restant très loin d’ un Leica M6 ou M7 ( oublions les M8 et M9)
Et n allez pas penser que je suis passéiste ou nostalgique. Que néni. J’ADORE l’aspect pratique du numerique (contrôle, pdv illimité ou presque, …etc… ) mais aprés 10 ans de numerique je redécouvre le plaisir de photographier avec un appareil simple ( si ! Si !) simple, tant que l’ on ne cherche pas a exploiter, a tout prix, toutes les possibilté du x100, dont beaucoup sont…… Inutiles!
mon crédo : la passion des images, l’ émotion d’ abord, la technique après.
Bonnes imagesa à toutes et à tous.