Interdit de prononcer le mot « malheureusement » dans les Apple Store ! Ou l’on apprend que l’informatique doit être « heureuse », en plus d’être design et simple (dans la même ligne que précédemment relire ça et ça)…
Selon le Wall Street Journal (à lire en Français chez Clubic), « le mot « malheureusement» serait prohibé dans la bouche des vendeurs, pour être remplacé par « il s’avère que ». De même, les discussions autour des bugs techniques (logiciels ou matériels) ne sembleraient pas autorisées « . Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Une visite dans un Apple Store (le magasin physique) devrait vous en convaincre : l’expérience utilisateur sera forcément rassurante (et les photos de Genius Bar forcément avec « bokeh » intégré. Ce qui tombe, un joli « bokeh » aide à lisser les arrières plans, encombrés de gens fatigués qui attendent leur tour ;-)
A noter en passant, que l’article original est payant sur le site du Wall Street Journal, comme c’est souvent le cas pour les vrais articles intéressants (souvent ce qui a de la valeur est payant, comme on le disait l’autre jour…). Lassé de lire quotidiennement de la merde sur Internet, j’ai fini par acheter (159 €) un abonnement d’un an chez Liberation. Et bon sang, que ça fait de bien de lire à nouveau de vrais articles, écrits (pas avec les pieds) par de vrais journalistes professionnels. J’avais un peu oublié ce plaisir… Fin de la parenthèse.
Un peu dans le même genre, on apprend aussi qu’Apple va interdire les nouvelles applications anti radars sur l’app Store aux USA. Mais les anciennes applications resteront en ligne (malheureusement, on sait qu’une appli qui n’évolue pas est condamnée à disparaitre)…
Donc, bienvenu dans un monde meilleur (avec l’aide d’Apple et de pas mal d’autres)… Plus design, plus légal, sans hackers, sans porno, sans virus (quoique) et sans rien qui dépasse. Cela n’inquiète personne, vraiment ?
Et si après le porno et le mot « malheureusement », on nous interdisait aussi les matières grasses, la viande rouge et le Ricard ? Et pourquoi pas interdire « les mauvaises nouvelles » dans les journaux distribués sur Newstand ;-)
Apple va retirer les apps anti-radars aux USA sur demande du gouvernement, tout comme RIM l’a fait peu de temps auparavant, et surement Google suivra le mouvement, car on le lui a demandé…
Quand Apple est fautif, oui, mais pas a 100%, disons 90% :-)
tout ça me rappel le film avec Sylvester Stalone « Demolition » man ! ! !
c’était la description hallucienante d’un futur amusant et tout était parfait
A revoir ;-)
c’est typiquement le discours qu’un consultant doit adopter face à son client. le but est de toujours le rassurer. car un client qui a peur, il peut changer de fournissuer. et les SSII, elles aiment pas cela.
Je suis d’accord sur la mauvaise tournure que prend apple mais pour le mot malheureusement c’est juste du langage commercial comme y en dans toutes les boites
C’est ça qui est si énervant avec les vendeurs, leur discours sonne faux
Mais n’empeche, apple est une entreprise qui a des choses à vendre non ?
Là ou y a un gros souci c’est le mélange « commercial » avec « presse d’information »
D’un autre côté, l’ambiance (je dirais même la mode) actuelle est à l’inverse de montrer tout ce qui ne va pas. Le cas malheureux, le cas particulier, on ne parle que des hausses mais jamais des baisses, du bug mais jamais des progrès, etc.
Le compromis est certes au milieu, ne pas cacher la réalité des choses mais ne pas non plus tout noircir systématiquement !
Quelqu’un qui annonce aujourd’hui qu’il est « heureux » de ce qu’il a, qui déclare que son matériel fonctionne correctement passe pour un suspect ou un vendu aux grandes marques. M…, on a quand même le droit de dire la vérité aussi quand ça va !
bienvenu dans le monde parfait, très beau et sans bug d’Apple …, dans le genre megalo, Steve est le premier et le pire est que ça fonctionne, on continue tous a acheter comme des cons …
le gentil petit poucet est en train de devenir le grand méchant loup et on aura rien vue venir ….
Malheureusement, il s’avère que… je ne suis pas d’accord avec l’article.
Les contacts que j’ai eu en Apple Store (Paris Louvre, Bordeaux) ont toujours été bons, quels que soient les problèmes.
Au passage, merci à l’équipe de Bordeaux pour avoir résolu un bête souci d’Apple Care pour mon iPad.
Hop, content, voilà !
il s’avère que ce monde lisse, sans problème, sans casse, sans rien qui dépasse, plein de « Warning » , « this Computer can hurt you if you eat the screen », « watch your step », « mind your head », garanti sans gras, garanti sans sucre, attention cette crêpe contient du beurre, interdit sans la surveillance d’un adulte, etc etc etc, ce monde me fait CHIER chaque jour d’avantage.
A PhilippeB, si si on le voit bien venir le grand méchant loup, certains lui ont même ouvert grandes les portes cochères et donné le code du digicode et avec plaisir en plus…
Si si, on le voit arriver le méchant loup, mais le soucis, c’est que sinon, on a quoi d’autre ???? Un monde plein de PC overwindozés ?
En lisant ce qui precede, ça me fait furieusement pensé à un film de science fiction Escape from Los Angeles (Los Angeles 2013 en français) de John Carpenter, une fiction ou une premonition et qui sera le sauveur ? pas Apple en tout cas !
La première et la dernière fois à ce jour que je suis entré dans un Apple Store c’était en avril 2010 dans le magasin du Carroussel du Louvre à Paris. Ce qui ma surpis et choqué c’est l’uniformisation des vendeurs : même tranche d’age (la plupart des vendeurs ont moins de 30 ans), même t shirt bleu, même coupe de cheveux, même baskets, même lunettes…
J’ai vraiment eu l’impression d’entrer dans une secte.
Ceci dit cela ne m’a pas empêché d’acheter le Mac Mini avec une service à 99 euros (One to One) qui ne m’a été d’aucune utilité.
Rien ne me surprend dans la relation commercial d’Apple avec ses clients.
Ma société comme beaucoup procède ainsi dans les relations clients de la hotline.
Apple est peut être la seul société à pousser le système à un tel niveau.
La négation, les termes à connotation négative sont prohibé ou fortement déconseillé.
Ne pas dire « non » à un client mais « je vous comprends cependant … »
Un utilisateur Apple s’identifie à une certaine catégorie de client « prénium »