Après « Inutile de renommer vos images » (article qui a fait couler un peu d’encre, il y a quelques semaines), voici un nouveau conseil pratique basé sur mon expérience personnelle : « Inutile de jeter vos images ratées » que d’aucuns pourraient trouver un brin provocant… Comme la dernière fois, tout le monde n’est pas obligé d’être d’accord avec moi et peut l’exprimer en commentaires !
Ne perdez pas bêtement votre temps !
Plusieurs raisons à cela… La première est que jeter les mauvaises images – sans se tromper – prend beaucoup de temps : presque autant de temps qu’il en faut pour les shooter… Car toute suppression d’image doit être calme et réfléchie, donc forcément chronophage.
Et comme tous les photographes le savent bien : le temps c’est de l’argent. Donc si vous êtes dans une logique professionnelle, vous aurez plutôt intérêt à acheter des disques durs dont le prix ne cesse de baisser (cela reviendra moins cher que de perdre votre temps)… Ce qui vous permettra de consacrer plus de temps à mieux identifier, sélectionner, mettre en valeur et vendre vos meilleures images !
Il peut évidemment m’arriver d’éliminer sur le terrain quelques images directement sur l’écran de l’appareil afin de ne pas trop encombrer ma carte… Mais cela reste assez exceptionnel : images complètement floue ou exagérément sous exposés (je garde souvent les surex, car certains miracles sont possibles en RAW)… Dans tous les cas je ne procède à ce nettoyage que si je suis bloqué dans un 4×4 ou dans un endroit ou il n’y a absolument rien de plus intéressant à faire (ce qui est finalement assez rare).
Quel dommage de « déconstruire » vos planches contact…
La seconde raison pour laquelle je déconseille de jeter les images ratées, tient à la logique de la « Planche contact ». Il est toujours intéressant quelques années plus tard de « revivre » ses prises de vues , dans l’ordre exacte ou elle se sont déroulées… Sur iView Media Pro, il me suffit de demander : « Afficher par dates de cliché » pour me retrouver sur le terrain ! Milles petits détails que j’avais oubliés me reviennent alors en mémoire… Et souvent, je découvre des images que je n’avais pas vu lors du premier editing… Cette plongée dans le passé s’avère d’autant plus rapide que vous n’avez pas renommé vos séries d’images !
Etes-vous le mieux placé pour sélectionner vos propres images ?
Voici maintenant la troisième raison pour laquelle je vous déconseille vraiment de jeter vos images ratées : les photographes ne sont pas toujours les meilleurs juges de leurs images ! Certains très grands photographes étaient connus pour ne pas sélectionner eux-mêmes les « points rouges » de leur production ! De plus vous ne serez plus dans 20 ans le même photographe qu’aujourd’hui : vous verrez toute vos images d’un oeil différent, vos goûts auront changé et certains détails anodins aujourd’hui, auront pris une importance insoupçonnée…
J’ai d’ailleurs expérimenté récemment ce phénomène en sélectionnant des images de snowboard pour le calendrier Planète glisse. Il m’a fallu me replonger dans des pochettes de diapos de second et de troisième choix et c’est en explorant des centaines de planches que j’ai repéré quelques images intéressantes qui m’avaient échappé en 1995… C’est à ce moment que j’ai eu l’idée de ce petit billet !
magistrale démo comme d’ahbitude ! Bravo…
Que ces réflexions sont justes…
Entièrement d’accord avec toi, tout comme je l’étais avec l’inutilité du renommage (les gens qui critiquaient si aveuglément ton conseil plein de bon sens, n’étaient a mon avis que des amateurs ou des retraités qui n’avaient que cela à faire)…
JF, il y a photos ratées et photos ratées.
Quand il s’agit d’un choix, je suis plus que d’accord, la relecture non-émotive de l’image (quand son souvenir n’est plus présent) est bien plus intéressante, une légère sous ou sur expo pareil, les logiciels font des miracles (les points de Nx).
Mais virer les flous, les trop nombreux doublons, … c’est vital, ne fusse que pour la beauté de la planche-contact. En interiors où les temps de pose sont longs sur des planchers pas toujours très stables, il m’arrive prendre cinq fois la même vue, pour assurer, inutile de te dire que je ne garde que la plus nette (merci Aperture) autrement je me retrouve avec 50 Go au lieu de 10 et à 600$ le G-Raid de 500 Go (x2 pour la sauvegarde) ça deviendrait abérrant !!
Oui, dans ce cas très particulier… je suis d’accord avec toi (mais uniquement dans ce cas) ! J’aurais du préciser que je me situais dans l’optique du reportage (qui touche la majorité des photographes).
Par ailleurs on est absolument pas obligé de travailler sur des disque RAID (ce qui est hoirs de prix). J’en ai utilisé il y a 3 ans et j’ai très rapidement abandonné ce système car c’est beaucoup trop cher… Et ça ne sert absolument à rien : il existe tellement de façon bien plus économiques de travailler en toutes sécurité ! Je suis partisant de la double sauvegarde manuelle (je m’expliquerais un jour la dessus) à base de disque FW400 bas de gamme (les 320 et 400 Go sont les plus économiques).
Bref : à 199 euros TTC le disque SATA de 500 Giga (par exemple), je persiste et signe : jeter est une perte de temps et d’argent ! Imaginons qu’un photographe pro se fait payer entre 400 et 1200 euros la journée (c’est une fourchette), tu te rend bien compte que tenter de récupèrer quelques maleureux petits gigas coûte extrèmement cher en temps ! Et qu’il fait mieux d’utiliser son énergie à démarcher de nouvelles prises de vues…
En admettant que tu te fasse payer un minimum de 50 euros de l’heure (c’est le cas le plus minimal, en dessous tu bouffe la barraque), tu vas au mieux récupèrer quelques dizaines de giga en 4 heures de trie et de supression consciencieuse dans ton stock (ce qui correspond à un minimum de 200 euros de temps de prise de vue de perdu)…
Mieux vaut donc travailler 4 heures et s’offrir un disque de 500 Go (qui te permettra de gagner encore du temps ensuite), c’est une évidence mathématique non ? Et ceci est sur une base de 50 euros de l’heure qui est l’hypothèse basse…
Complètement d’accord avec toi JF… D’autant qu’avec iView et ses labels, ce n’est pas un problème d’avoir des centaines de variantes d’une prise de vue !
Le cout au Giga est moindre que le cout horaire, c’est évident !
Par ailleurs un bon photographe n’a besoin de se débarrasser que de 10 à 20% de sa production (qui est complètement inutilisable : floue ou mal exposée, ou mal cadrée)…
Ce n’est pas la peine de jeter ce faible pourcentage (perte de temps), autant le laisser en place et passer cette énergie et ce temps gagné à mieux sélectionner les 5% d’images exceptionnelles qui resteront et qui vaillent el coup d’être améliorées…
CQFD !
Pourquoi jeter ??? toutes photographies immortalisent un instanty précis…
Pour l’Editing de terrain « En reportage », je laisse cette lourde tâche à mon assistante. Elle suprime toutes les photographies qui n’entrent pas dans les critères que nous nous sommes fixès. Quand elle a un doute, elle me laisse prendre la décision.
On appelle ça le travail d’équipe…
Cet Editing ne s’applique qu’aux reportages « day 2 day » que l’on transmet tous les soirs à notre agence de référence – AP, EPA, ….
Pour le reste, J-F a une fois de plus raison… Le temps c’est de l’argent !!!
Aymeric,
Oui, d’ailleurs JF tu devrais nous rémunérer un peu, car on passe un temps fou sur ton blog :o))))
Ah oui ! C’est un idée ça… Vu qu’on est un paquet à venir tous les jours : ça va te couter cher !
Ok JF, mais, tu te doutais bien qu’il y aurait un mais ;), l’ajout de Sata de 500 Go (voire 750) n’est possible que dans le MacPro, le G5 n’a que deux baies pour les HD donc on est obligé de prendre des HD externes.
Pour le raid je suis entièrement d’accord, G-Raid est une marque (http://www.g-technology.com/products/G-RAID2.cfm) ! Ce sont des disques très résistants, ventilés, j’ai eu trop de problèmes avec d’autres marques. L’été il fait 30° dans mon bureau, je refuse la clim, pas seulement pour faire plaisir à Nestor ;), mais ça me rend malade.
D’autre part, contrairement à ce que dit PL, j’ai des chutes incroyables ! Faire des photos avec un pied est quasiment impossible en Egypte, déjà sans c’est un problème alors avec tu es forcément un espion israélien !!! Dans les mosquées, les immeubles, les palais et autres tu es obligé de faire ça « à la main ». Pour ne pas avoir trop de bruit tu ne dépasses jamais 400 Iso, ça fait des temps de pose aux environs du 1/4 s, y a beaucoup de déchets. Comme pour livrer le reportage tu es obligé de choisir, c’est simple de désélectionner la bonne et de jeter les autres, c’est de l’ordre de la seconde supplémentaire par photo ce qui reste acceptable.
Pour l’anecdote, je facture les journées de prises de vue ET la post-production dans un poste séparé, donc je ne perds pas un sou en faisant ça !
Billet excellent…
Je jette très peu de mes fichiers car souvent, il y a un bout de matière qui m’inspire pour un autre usage… Et effectivement, comme de petites madeleines « proustiennes », toutes ces images — mêmes les foirées — m’évoquent d’autres choses, des moments de ma vie tout simplement…!
Là, on est en plein billet poétique avec questionnement sur le sens de notre quotidien…
Non je pense qu’un editing sérieux est lui un gage de gain de temps, il ne sers à rien de remplir des DD histoire de… faire le trie dans ses images permet certes de gagner un peu de place mais surtout d’aller à l’essentiel.
Par rapport au fil de l’histoire vaut mieux shooté en argentique(négatif) pour retrouver le fil de la prise de vue… avec en plus le charme du contact! Pour ma part le numérique implique de faire une sélection draconienne sous peine de ce voir ensevelir sous des tonnes de photos dont la moitié est inutile ou redondante.
tout à fait d’accord il ne faut jamais jeter les photos non choisies , avec le temps on s’apercoit que nos choix évoluent, les images rejetées aujourd’hui peuvent devenir
une nouvelle expo ou autre demain, pourtant je pense qu’il est nécessaire de se débarrasser des photos que l’on juge « ratées » et irrécupérables (floues, mal exposées etc…). Dans Aperture il y a un moyen tres rapide : commande + ç et l’image se retrouve ds un smart album « rejetées » et quand on a un peu de temps , on y jette un oeil et on vire ce qu’on a envie , tres pratique je m’en sers souvent et je récupère quelques Go.
Classer les photographes et les photographies…vaste question ou on s’aperçoit que rien n’évolue vraiment dans les pratiques quelles soient argentiques ou numériques.
Je suis d’une histoire argentique : les années Viva, Rush,
ces annnées noir et blanc nous faisaient nous confronter à la planche-contact et ses crayons gras (rouge ,jaune, bleu ou les pastilles de couleur) pour l’editing, les planches changeaient de main, nous prenions le temps d’affirmer notre regard, notre point de vue, voir notre ethique pour employer un mot qui va faire bondir certains lecteurs-photographes. Ce qui était sélectionné pouvaient être tiré, archivé et diffusé, mais restait les négatifs et le contact (pour une relecture dans 10 ans!) puis arriva l’ekta ou le kodakrome et une nouvelle manière de sélectionner : la poubelle voir le ciseau et ensuite poubelle. La sélection intégrait un ou plusieurs panodias avant d’être dupliquée et diffusée mais le remord était interdit et l’oubli faisait son travail. Le bistro voisin nous accueillait souvent pour faciliter l’oubli de notre médiocrité critique ou photographique.
Alors que faire aujourd’hui à l’heure du numérique?
Pareil.
Reportage puis editing à l’aide de PhotoMechanic où je retrouve mes couleurs ensuite je renomme et oui n’en déplaise… la sélection qui est ensuite post-traitée dans CaptureNX, archivage dans IVMP et direction deux diques durs pour sauvegarde.
Le gris ou la non-sélection reste un temps sur un dique pour un remord éventuel puis direction poubelle sans ciseau cette fois-çi.
La non-sélection, le gris qu’en faire
Parfaitement d’accord ! Très bon billet !
Pour continuer car ma dernière phrase est une erreur de manip, je pense que les photographes pro numériques feraient bien d’éditer de manière drastique afin d’affirmer mieux leur regard, chacun fera ce qu’il veut de sa non sélection selon ses moyens en disques durs, place ou temps à consacrer à du passé.
Ce qui distingue entre autre un amteur d’un pro et je dis bien entre autre, c’est la capacité à analyser son travail. L’amateur n’a pas forcément le temps, ni l’envie d’être confronté à ce que nous connaissons tous, les photographes pro ou amateur , je veux dire la difficulté de faire des images qui tiennent, d’avoir un regard pertinent, à soi pas celui qui est à la mode, d’avoir une vision personnelle.
Et là méfions nous les photographes pro toujours très satisfait d’être effectivement bousculer par la pratique amateur.
Quand je lis : » »Par ailleurs un bon photographe n’a besoin de se débarrasser que de 10 à 20% de sa production (qui est complètement inutilisable : floue ou mal exposée, ou mal cadrée).. » je rigole.
Du temps de l’argentique , j’ai toujours vu des photographes laisser la planche-contact au client et ne pas ce soucier du choix, nous retrouvons la même pratique avec le numérique.
Et la réflexion qui consiste à dire , ça ira bien, ça peut toujours servir… à l’heure où la concurrence est très forte est une bêtise : maintenant on trouve mieux et gratuit. Il ne faudra pas se plaindre.
Je ne parle pas des graphistes qui récupérons un 1/25 d’une image qui déjà ne disait pas grand chose. Il faut de la matière!
La photo d’illustration est en train de pourrir une photographie d’auteur. Ce mot illustrer a bien été dévalorisé au fil des temps.
Nous assistons à une vision générale abrutissante quasi-télévisuelle et publicitaire
qui encombre les stocks d’images.
Mais discutons un peu avec ces utilisateurs pour comptendre qu’entre une photo plus que moyenne, payante et une, un peu meilleure gratuite, le choix est vite fait.
D’ailleurs certains pratiquent maintenant la photo et se servent eux-mêmes dans leur fond photo.
Alors qu’une discussion sur le même blog parlait d’une agence T…X…L (pourquoi ne pas la nommer?) qui cherche des images gratuites de la part d’un pro . (mais j’ai toujours vu cette pratique aussi, malheureusement), et que ce métier est en plein bouleversement: outils, distribution…. il me semble important d’avoir une pratique exigente et responsable et cela n’est pas facile chaque jour.
Certes il y a les outils, le matos mais il faut aiguiser son oeil, Guy le Querrec disait « se frotter l’oeil au papier de verre ».
Mais nous sommes entièrement d’accord…
Ne pas perdre du temps à jeter : afin de consacrer plus de temps à mieux éditer, mieux analyser ses bonnes images et au final faire un choix plus exigent et plus resseré !
Afin de se distinguer de la masse iconographique qui risque de nous noyer telle une marée montante ! Si tu m’as lu attentivement : voilà tout ce que je veux dire…
Je préfère tout sauvegarder et tirer bénéficice du temps gagné à autre chose, comme prendre d’autres photos par exemple. Avec iView, choisir une photo est tellement rapide que les photos « ratées » ne me gênent pas (en plus faut presque le faire exprès pour rater une vue de nos jours ;-)
>JFV
Belle gymnastique d’être d’accord avec un point de vue différent!
Depuis quand jeter prend du temps surtout avec des logiciels aussi rapide que IVMP!
Ne me parlez pas de temps gagner à revoir des photos non-choisies, ne me parler d’argent non plus, vos disques durs, certes dont le prix diminuent, coutent encore une somme.
>Nestor
Ta paranthèse est, je ne trouve pas bien le terme … mais tu dois être très fort Nestor!
« Entièrement d’accord avec toi, tout comme je l’étais avec l’inutilité du renommage (les gens qui critiquaient si aveuglément ton conseil plein de bon sens, n’étaient a mon avis que des amateurs ou des retraités qui n’avaient que cela à faire)…
Rédigé par: Patrick Viaut »
Mr Viault, je suis un de ces adeptes du renomage et j’en ai longuement expliqué les raisons logiques, je ne reviendrai donc pas là dessus. Je suis pro et vis de mon métier de photographe depuis plus de 20 ans. Vos propos sont insultants et totalement ignorants.
Tout comme je suis un fervent adepte du renommage, je suis également un fervent adepte de jeter ses photos. Tout bon photographe pro sait très bien faire la différence entre un cliché exploitable et un cliché qui ne le sera pas. Je produis entre 3 à 6 Gigas de fichiers raw/jour ce qui donnerait 550 à 1080 Gigas de fichiers Tif/jour si je conservais tout. Je veux bien que le prix des disques durs baissent mais rien qu’en conservant les raw on arrive entre 780 et 1560 Gigas de disques durs par an et une moyenne de 26 To de fichiers Tif calibrés…
Dernier point, à prendre en compte, les fichiers numériques ne cessent de doubler environ tous les 2/3 ans et le prix des disques durs lui, ne baisse pas de 50% tous les 2/3 ans. Juste pour information, je viens de recevoir un nouveau disque externe de 1To. Celà coûte 500€. Je vous laisse calculer la suite possible si celà vous sied…
Voyez-vous, moi je préfère trier et plutôt que d’investir dans du stockage de fichiers inutiles, je préfère largement investir dans un stockage plus réduit qui me permet de stocker systématiquement un double de mes fichiers me garantissant une sauvegarde supplémentaire en cas de crash d’un disque dur. Si vous avez le budget pour acheter les nombreux DD complémentaires pour les photos ratées sur lesquelles vous ne reviendrez jamais en raison de la progression de la qualité numériques des boîtiers et la place pour les empiler j’en suis heureux pour vous. De plus, n’oubliez pas que tous ces disques ça consomme. A une époque où nous faisons la chasse au gaspillage d’énergie,cette prise de conscience n’est pas non plus inutile
Alors Monsieur, pour vous je ne suis peut être qu’un amateur du dimanche ou un retraité, mais un pro actif ça sait encore compter et réfléchir !
Si, si Luc ! Je vous assure, je persiste et signe… Je vais tenter de refaire ma démo :
Gagner 10 Go d’espace en jetant « groupes par groupes » et des fois « unes à unes » des centaines d’images prend obligatoirement du temps (sommes nous d’accord la dessus ? )… En une heure vous ne peux récupèrer que quelques dizaines de Giga (dans le meilleur des cas en étant une expertdu catalogage ! ! ! et c’est beaucoup plus long pour l’utilisateur lambda, qui hésite, qui n’est pas très sur de ces choix artistiques ou techniques)…
Donc à partir de 4 heures perdues (étalées sur une semaine ou deux), et bien il faut largement mieux s’offrir 500 Go de disque pour 200 à 300 euros (ce qui correspond en valeur à : 4h de travail environ)…
Vous me suivez ? Du moins sur le principe et sur la logique ?
Faites vous-même votre calcul : essayez de gagner 50 Go d’espace en virant des images ratées de vos disques (sans prendre le risque de jeter des bonnes, attention ! )… Notez le nombre d’heures passées de façon à estimer à combien d’heures reviendrait la récupération de 500 Go…
Rappeez-vous que 500 Go ne coute que 200 à 300 eurosTTC (suivant la connectique et que c’est un disque interne ou externe)…
Ensuite : à combien estimez vous le prix d’une heure de votre temps ? Pour mémo : 10 euros/h est le cout moyen une femme de ménage Philippine (c’est inhumain en France vu le cout de la vie). Comptez 50 à 100euros/h pour un photographe pro (sans quoi il ne peut amortir son matos).
Le calcul est selon moi vite fait : jeter est plus coûteux que d’acheter des disque ! CQFD… A condition évidement de consacrer le temps économisé à travailler (sans quoi le raisonnement ne tient pas) !
Mais je me situe ici uniquement dans le cas de professionnels productifs, pas pour des retraités ou des gens qui ont tout leur temps…
Mais ce qui prend du temps et doit prendre du temps , c’est le temps de l’editing par contre jeter prend 5 secondes et renommer également.
Pour ma part je suis exclusivement photographe, ni graphiste, ni ecrivain, ni formateur, ni testeur.
Promo sur les disques durs chez macWay aujourd’hui!
100% d’accord, je garde tout (au presque) le coût des disques est négligeable à côté du risque de perdre une image (fausse manip’ ou mauvais choix).
Et bien ça va pas être le foutoir sur vos disques dans 10 ou 15 ans car ne l’oublions pas le numérique n’en est qu’a ses débuts et les fichiers ne sont encore pas trop nombreux. Entre les fichiers non renommés et tous les mauvais conservés ça va finir par pas être très facile de retrouver la bonne image!
J’ai juste oublié une chose (désolé j’ai posté un peu vite): Vous utilisez beaucoup vos 1ers fichiers numériques? Vous pensez réellement qu’un fichier tif de 30 Mo ou 60 Mo sera encore jugé intéressant dans 10 ans? Pour moi c’est encore une très bonne raison de ne conserver que les bons et de balancer tous les autres. C’est comme si vous ressortiez vos vieux ektas de l’école photo en espérant les vendre un jour.
Désolé c’est encore moi. Mais je m’adresse a ceux qui ont peur de jeter une mauvaise image. Vous voulez dire que vous ne triez jamais vos shoots et que lorsque vous fournissez vos clichés à vos clients vous n’avez pas la certitude que l’image que vous leur donnez n’est pas celle qui est optimale? Vous faites comment pour choisir? Un coup d’oeil rapide, « et hop, celle là elle a pas l’air mal les autres ont verra plus tard…. »
Je pense qu’une explication sur vos méthodes de travail serait le bienvenu.
Si c’est le cas, c’est un peu effrayant comme propos. Comme si le garagiste n’était pas certain d’avoir mis la bonne pièce dans votre voiture en réparation ou votre labo pas vraiment certain d’avoir effectué le bon tirage et se dit « tiens je vais conserver les mauvais à tout hasard ».
Ben soit je serais catalogué « vieux con d’amateur de m… », soit!
Avec la visionneuse iveiew je fait defiler, loupe et histograme actionnés, et je tague en Jaune tout ce qui est jeter, apres « selection des tgs jaune » et poubelle!
et je renome, et ça me prend pas des plombes.
ce qui me prends des plombes c’est de retrouver LA ou les bonne photo dans un foutoir… au milieu de semi-bouses…
et puisque les les pro de chez pro se gausent, le seul cas ou je garde bcp c’est les photos souvenirs, mais là c’est à part.
A l’heure ou des bon photgrphes dès qu’on tape dans un mur il en tombe de partout, où il des milliards de bonnes image dispo, je trouve un peu « péteux » de considerer que ses bouses sont des œuvres pour l’avenir.
j’ai aussi pour comparé des catalogues « purgés » et les même avec « tout », régulièrement, je re-compare pour avis mon œil pour le tri= hé ben, aucun regrets pour les purgés.
Des fois je me demande si Mr Vibert ne fait pas dans l’apologie de la sur-consommation idiote et caudataire, la démission de l’œil et du savoir-faire de « lartisan » au profit du toujours plus sans se poser de question.
Et les pros bien prétentieux qui considèrent la moindre saillie de leur boîtier comme des œuvres, parès tout si ils sont si « pros » doivent bien savoir en un clin d’oell ce qui est bon, va pouvoir dse vendre, etc ?
Merci P49, Bige et quelques autres, je me sentais un peu seul.
En déménageant fin décembre, j’ai jeté plein d’ektas vieillies et pas très bonnes, pourtant déjà séletionnées, il y a bien longtemps, j’ai juste gardé quelques panodias genre book de l’époque, plus pour mon histoire que l’Histoire.
En attendant, je suis bien encombré avec tout mes NB, dont la sélection de ce que je considère comme le meilleur, le plus abouti, doit tenir dans queques boites Archival et une demie-armoire.
Faut-être humble dans ce travail et quelques « grands » comme Robert Frank nous le montre encore.
Salut, parfait vos échanges de vues sur « Jeter » « Renommer »,un autre débat pourrait être interessant ce serait : RAW ou RAW + JPG L ou JPG L ?
Maintenant que les vieweurs et derawtiseurs sont de plus en plus rapide, pourquoi se priver des qualités des raws? pourquoi perdre du temps à dérawtiser ? Les différents choix des intervenants seraient interressants à comparer, étant bien entendu qu’il serait important de connaitre la destination de leurs images.