Hier soir c’était Steve Balmer qui se moquait de l’iPhone… Ce soir je reçois un mail de la dynamique agence T. qui me fait dire une fois de plus : « mais de qui se moque-t-on » ? Jugez plutôt :
> De : ICONO <icono@t…fr>
> Répondre à : ICONO <icono@t…fr>
> Date : 19 Jan 2007 15:35:57 +0100
> À : <vibert@actionreporter.com>
> Objet : Demande de renseignementBonjour, Je travaille au service photo du magazine Sh. (magazine gratuit) et j’aurais besoin d’illustrer un article concernant le ski sur sable. J’ai vu su internet une photo que vous avez faites sur ce sujet. Seriez vous d’accord de m’envoyer une photo gratuite, sur ce sujet (300 dpi) pour illustrer l’article et m’indiquer le crédit photo a inscrire.
Bien cordialement
M.L.
Magnifique ! Je reçois ce genre de mail une à plusieurs fois par semaines… D’habitude je ne réponds même pas !
Mais renseignements pris, ce magasine Sh. serait tout de même tiré à quelques 600.000 exemplaires (quand même pas mal pour un gratuit) distribués dans tous les magasins Sh. de France, je vais même y faire mes courses deux fois par semaine (faudra que je pense à prendre ce magazine Sh.)…
Ce qui d’après certains barèmes, pourrait donner un tarif minimal de 1500€ à 3000€ la photo compte tenu du fait qu’il ne s’agit pas de presse mais de publicité (tarif souvent ajusté après négociation avec le client de moins 20% à moins 40%…)… Alors je me suis régalé pour la réponse !
Bonjour, et merci de l’intérêt que vous portez à mon travail.
Je
serais très heureux de participer à votre publication gratuite ; qui
doit certainement son existence à des motivations humanistes généreuses
et désintéressées (certains esprit chagrins pourraient aller jusqu’à
soupçonner le magazine Sh. de n’être en fait qu’un support publicitaire
à but exclusivement commercial ; loin de moi cette idée saugrenue)…Toutefois
en tant que photographe professionnel, par respect pour le reste de la
profession, de mon travail et de celui de mes collègues, sachez que je
n’envisage pas un seul instant de publier mes images gracieusement (en
dehors d’actions à but humanitaire)… Même dans l’éminent magazine Sh.
Si tout le monde agissait ainsi, notre métier disparaîtrait tôt ou
tard… Et les éditeurs (donc vous-même) seriez les premiers à déplorer
la difficulté de trouver de belles images !Je suis donc prêt à
discuter avec vous d’un forfait raisonnable… Le tarif serait étudié
en fonction d’un barème tenant compte du nombre d’exemplaires imprimés. En
vous remerciant encore de votre courrier et de votre délicate attention
quant à l’éventualité d’apposer le crédit photo à côté de mon image !Bien cordialement
JFV
Voilà
! Je n’espère recevoir évidemment aucune proposition financière de la
part de l’agence T. Dommage, car cette entreprise à l’air en plein boom
à en juger par la liste de références longue comme mon bras exhibée sur
son site. Outre le magazine Sh. ; cette agence fabrique un certain
nombre de « Consumer magazine » et de sites web auxquels vous n’avez pas
pu échapper… Tu m’étonnes : en achetant le contenu à ce tarif, ça doit
devenir assez vite rentable la « Presse corporate ». Faut que je change de métier moi….
Je ne ferais donc pas fortune aujourd’hui avec
l’agence T… Et je viens de rater l’opportunité d’engager une
collaboration certainement constructive et fructueuse avec une entreprise
jeune, dynamique, pleine d’avenir (et qui bosse sur Mac en plus) !
Tant pis pour moi, je ne suis qu’un grincheux incapable de saisir la balle au bond…
J’espère en tous cas, que cette réponse vous inspirera la prochaine
fois que vous recevrez (comme tous nos collègues) ce genre de
proposition surréaliste… Je vous engage enfin à visiter, bookmarquer
et imprimer cette page
qui n’est pas très récente mais qui a le mérite de remettre certaines
idées en place. Ahah, on a encore bien rigolé aujourd’hui…
Ben je vais te dire JF, je te trouve drôlement cool dans ton courrier.
Moi aussi, comme nous tous j’imagine, je reçois ce genre de demandes.
Je peux te dire que en général, ça fume dans ma réponse…
Je n’ai pas ma dernière en date sous la main là tout de suite, (c dans le portable), mais dès que j’ai une belle réponse, je te la post ! :o/
Généralement, je finis en leur demandant si il ou elle mange gratos au restau ? S’ils prennent des cafés gratos au comptoir ou à moins 50 % parce qu’ils vont en prendre deux ? S’ils ne payent pas leur téléphone ? ni Leur facture EDF ? Et leur pain, hein, le pain, le boulanger l’offre sans doute ?
ARGGGHHHH !!!
Il y a seulement 5 ans, JAMAIS je ne recevais ce genre de demandes… Aujourd’hui, c’est TOUS les jours…
Quand c’est pas pour un canard (gratuit ou non d’ailleurs), c’est pour une plaquette institutionnelle, un blog de voyage, etc….
RAZ le BOL je vous dis.
Le Problème, c’est que je suis pas sûr que tout le monde se comporte comme nous… C’est ça qui coince… et c’est aussi pour ça que ces iconos sans scrupule continuent et tentent leur chance……
Je connais un bon nombre de gars prêts à baisser leur froc, juste pour avoir leur nom dans le canard… Des amateurs, mais plus grâve, aussi des « pros »… Enfin j’me comprends…
Parce que moi, si.
tiens, je sais pas ce que le « parce que moi si » fait là…
Erreur de copier coller…
Comment…? Tu oses refuser une proposition de cette qualité…?!!!
Note que tu pourrais leur demander un bon de 1000 euros en échange de ta photo contre des marchandises de chez eux qui n’ont rien de virtuelles…!!
Je sais, c’est à la mode… Tout doit devenir gratuit (enfin, pas pour tous… j’imagine que leur magazine est bien échangé contre des sonnanates et trébuchantes espèces…!
J’ai pas encore demandé un baquette opensource à ma boulangère (oh, elle serait d’accord pour me dépanner une fois si j’arrivais sans monnaie…) mais c’est devenu une nouvelle manière de fonctionner…
C’est en effet LAMEEEEEENTABLE ! ! ! N’imaginez pas que ce genre de situation n’existe que dans la photo… C’est peut-être encore pire dans le graphisme (mon métier) !
En tous cas bravoi pour cet article aussi amusant que tragique !
presque aussi lamentable : l’échange marchandise bidon qui est très à la mode également…
Comme je te comprends…Nombre de fois j’ai rencontré ce genre de demandes.
Meme, parfois on s’offusque du montant d’une mission qui prend 2 semaines de boulot et qui dépasse l’estimation du commanditaire (300€ HT soit dit en passant lol). Avec des « Et bien moi aussi je vais faire votre metier, ca paie bien! »….
Mwouais…
Notre plus grand tord est de pratiquer un metier qui pour les amateurs reste une distraction, un passe temps pour lequel eux paient pour en faire. Dans la tete de certains commanditaires c’en est presque du vol!
Il y a un scetch de desproges comme ca, qui suite a la lettre d’un editeur qui veut publier une de ses chroniques gratuitement demande a un entrepreneur de faire les travaux chez lui a l’oeil juste pour le plaisir du travail manuel bien fait, l’amour des beaux materiaux….
courage a tous ceux qui toute la journée deal avec des couillons de cette ampleur.
Le nouveau truc à la mode: Appeller des etudiants et les payer au black. Et apres on hurle sur les tarifs du pro « qui s’en met plein la g… »
Personne n’est tombé la dessus?
Moi, c’est arrivé 2 fois dans l’année, d’être en concurence avec etudiants sans le savoir. C’est scandaleux!
Je me sens brusquement moins seul… A croire que le sjuet est connu mais néanmoins taboo.
Pour ma part ce son carrement des agences de presse réputées qui m’envoient ce genre de demande.
Ahhhh la photographie gratuite, quel pied pour les éditeurs… Moins pour nous. Alors qu’est-ce qu’ils croient que Canon me donne gracieusement mon matériel, que les compagnie aérienne m’accueil les bras grand ouvert avec le champagne qui coule à flot ??? Nooooon…..
Merci à tous ceux qui refusent ce genre de plan foireux, on dira qu’ils sauvent la profession.
Pour la baguette OpenSource, l’idée est bonne et devrait être dévollopées à d’autre produits et soins dans les contrés ou les popiulations grèvent de guerre, de famine ou de maladies…..
Aymeric,
Le travail ça eu payer…
En parlant de nourriture open source.
Pour oublier ce genre de plan ça vaut la peine de boire de la bière opensource! si si ça existe … http://www.freebeer.org
Comme ça tu sais plus ce qui te donne mal à la tête ;-)
Et espérons que la photo ne devienne pas comme l’informatique! C’est à dire open…
Remarque ils ont pas ete malin ils ont pas ecrit la taille de l’image a 300dpi tu aurais pu leur envoyer une image de 2m par 2mm en 300dpi :). sinon le probleme des etudiants je peux en parler un peu etant etudiant moi meme. Le gros probleme c est que nous pauvres etudiants que nous somme avons peu de rapport avec le monde professionel et n’avons pas de frais pour survivre ursaf et autres. De plus on ne nous sensibilise pas aser au cout du travail compte tenu du temp de travail d’ou des demande de missions de 2 semaines pour 300 euros. Je tiens a préciser que je fais pas parti des étudiants qui acceptent des boulots pour 100 euros alors que n’importe quel photographe prendrait 10 fois plus. Je pense qu’il faudrait peut etre travailler a sensibiliser les etudiants de maniere a ce qu’ils ne se tuent pas eux meme car à appliquer des prix dérisoires aujourd’hui je pense qu’il sera difficile d’etre credible demain.
Emeric
Emeric Mon gars, ta réflexion est méritante !
J’ai été longtemps moi même assez longtemps…. pour le savoir…
J’ai JAMAIS JAMAIS baissé mon FROC, je ne me suis JAMAIS MIS à GENOU devant quiconque, même pas un de mes CHEFS QUE je n’ai JAMAIS HESITE a envoyer CH…. Et le pire, c’est plus je les rembarrais, plus ils me respectaient et me confiaient des missions…
Aujourd’hui, je continue. JE ne fais pas de lèche botte, pas de court aux Rédacteurs en Chef à deux balles, je n’hésite plus à envoyer un coup de semmonce si ça déconne…
Bref, faut pas se laisser faire.
Très récemment encore, et c’est en cours… je suis obligé de me prendre le chou avec une rédaction bien connue. Mais je ne flancherai pas, j’ai mis mon avocat sur le coup. Font ch… tous ces gens qui s’imaginent parce qu’ils sont Red. Chef que les photographes peuvent être traités comme de la m……
J’en ai vu passé un paquet de Red Chef, certains sont même au chommage ou en train de zoner, et moi, ben je suis toujours là. Je râle, mais moi je suis toujours là… Eux… on les a oubliés dans le métier.
DONC, ETUDIANTS, PROS, SERRONS-NOUS LES COUDES GENTLEMEN…..
NE PLIONS PAS ! JAMAIS !
C’est justement parce qu’il y a 5 ou 6 ans avec – ENTRE AUTRES – le passage au numérique, certains ont flanché, notamment outre Atlantique, et pas des moindres, que tout à basculé. C’est le principe des dominos.
RESISTANCE !!!!! RESISTANCE !!!
Merci JF de poster ça !
OOOPPS !!
Fallait lire : Emeric Mon gars, ta réflexion est méritante !
J’ai été longtemps moi même ETUDIANT … pour le savoir…
encore une gaffe ! Suis un poil énervé je crois… !
Heureusement, toutes les agences de « corporate » ne procèdent pas de la sorte. Ouf ! :)
Je précise un truc… je ne suis pas photographe mais designer.
Mais ce sont les memes pratiques.
Et pour te rassurer Emeric, je ne pestais pas contre les etudiants en question, les pauvres etaient parfois (toujours) bien contents de gagner enfin leurs premieres centaines d’euros (et on les comprend, c’est tres gratifiant la premiere fois!).
Je fulmine juste contre beaucoup d’employeurs qui melangent TOUT!
Pire encore, lors du dernier « concours » j’ai gagné et finalement ils m’ont pris moi, mais là ou je n’ais pas été d’accord c’est quand ils m’ont presenté le travail des etudiants en me disant l’air amical: « Tu peux prendre des idées, on a les planches! »
J’ai explosé en leur disant que jamais je ne ferai cela et que c’etait scier la branche sur laquelle j’etais assis que de participer à de telles pratiques.
Et là, apotheose, ils me regardent, sans comprendre, et me disent surs de leur bon droit: « mais pourquoi tu t »enerves? ils ont été payés… 100 euros en liquide pour les remercier d’avoir participé ».
En plus ils sont inconscients… 100 euros un projet de design produit? Je reve!!!! UNE SEMAINE DE RECHERCHE 100 EUROS! ils croient qu’avec le dedomagement ils ont acheté le projet! Que tu ne sois pas payé lors d’un concours, admettons, mais qu’on te vole en plus tes idées, c’est très grave!
J’ai pour le coup reussi à contacter un des etudiants en question et je lui ai dit amicalement de faire attention à de telles pratiques. Je lui ai meme donne mes coordonnées si il a une question ou des doutes sur une prochaine mission.
Le truc c’est là: Il faut se serrer les coudes! la credibilité de nos metiers en depend.
Jeff, on attend la réponse avec impatience, si réponse il y a :)
Triste réalité me dis-je…
et puis non…
que ceux qui utilisent des logiciels gratuits en concurence avec des logiviel payants levent la main.
Que ceux qui passent toutes leurs recherches sur un moteur google levent la main.
Si l’un d’entre vous n’a pas levé la main il n’est pas à mettre dans la même catégorie que ce gentil incono de ?§#@!$£.
en revanche, pour les autres, repensez à la baguette open source en utilisant google earth, ou tout autre logiciel google (ou équivalent, ne soyons pas trop partial), grand utilisateur de contenu, mais à l’origine de cette mutation économique du tout gratuit pour les uns et du tout profit pour les autres (moins nombreux et beaucoup plus riches…).
Bien entendu je ne parle pas du P2P…
j’espère qu’il n’y a pas de logiciels piratés qui tournent en même temps que vous lisez ce superbe blog…
donc tous coupable? car l’utilisateur final de toute cette chaîne est souvent un personne flouée à son début…
Idem,
Je reçois ce type de propositions une à deux fois par mois, ça va du type qui dit collectionner les fichiers en haute déf. et qui me demande de lui envoyer pour sa collec personnelle une douzaine d’images à la définition maximale, ça peut être une émission de télé hollandaise qui a besoin d’une image mais n’a pas de budget(« mais votre nom sera inscrit au générique… »), ça peut être les éboueurs de Ste Geneviève des bois qui me demandent des images gratuites pour leur prochain calendrier, ça peut être des conférenciers des espaces verts de la ville de Paris pour un diaporama d’une conférence dont j’apprends qu’elle est payante, le syndicat des manips radio du Québec pour leur site Internet, un auteur qui me dit publier à compte d’auteur mais dont je découvre qu’il est édité par un éditeur richissime, etc, etc…
La photo ne semble plus rien valoir.
La brèche a été ouverte par les sites de microstocks qui proposent la photo à $1 et dont un ami graphiste m’a avoué à demi-mot que c’était une bulle d’oxygène pour lui : il refacture la photo à ses clients entre 200 et 800 euro…
Dans le genre révoltant, j’avoue JF, que ta commande de ce jour est bien gratinée mais ta réponse vraiment parfaitement tournée. Dans ce cas je répond souvent de façon laconique que : tout comme l’imprimeur qui imprime leur canard je ne peut bosser gratos, je crois que dorénavant je vais m’inspirer de ta bonne répartie.
Pour l’anecdote je peux citer ici un autre exemple d’éditeur indélicat : Il y a quelques mois je découvre qu’une de mes images m’a été piquée sur Internet par un quotidien anglais (l’image dont le watermark a été viré sous Photoshop, fut utilisée dans le journal et pendant 2 ans sur le site Internet de ce canard : le Shropshirestar). Je me renseigne sur le nombre d’exemplaires et j’envois la facture (environ £450). Réponse : Ok on a fait une boulette, c’est à cause de notre employé le moins qualifié… Ben voyons ! Au bout de quelques jours je reçois un chèque de £40 avec un mot de la responsable : « Monsieur dans notre journal on ne paye jamais plus de £40 une photo ce sera donc à prendre ou à laisser ».
Cela rejoint le parallèle qui a été fait plus haut avec le restau : je prends le menu à 100 euro, le pinard à 80, je me régale et une fois fini, j’impose de payer le prix que je paye à la cantoche !
Donc, menace de prendre un avocat, pas de réaction et d’ailleurs j’en ai contacté 4 et aucun n’a été intéressé par une si petite affaire… J’ai finalement trouvé une solution radicale pour être payé ultra vite : un petit mail avec en pièce jointe la copie d’écran de la photo volée et maquillée sur leur site, les scans de leur réponse papier et le chèque puis menace de créer une jolie page Internet parfaitement référencée par Google, agrémentée par ces documents et où j’expliquerai les délicates manières du Shropshirestar. Résultat j’ai eu une réponse positive dans le quart d’heure qui suivait et un virement bancaire de la somme exacte le même jour.
Bref, on a pas fini de s’arracher les cheveux, ne nous laissons pas faire, comme dit Christophe : RESISTANCE !!!!! RESISTANCE !!!
Je ne suis pas un professionnel, mais je comprends parfaitement votre amertume. Ceci dit, le risque le plus important pour vous vient des amateurs trop vite éblouis par l’idée de voir leur photos sur papier glacé, pas des étudiants ou de pros trop prompt à se déconsidérer en travaillant gratis (ils ne resteront d’ailleurs pas pros longtemps…).
Pour renverser cette situation, la seule approche gagnante serait que les associations de photographes professionnels sensibilisent les amateurs à ce problème, en avançant l’argument qu’ils se font flouer par les agences, et leur proposent de les repésenter gratuitement, moyennant une commission sur les droits engrangés. Certes, cela créera de la concurrence pour les pros, mais en retour cela réduira aussi l’offre en matière de photos bradées qui encourage les comportements irresponsables des acheteurs.
Je ne suis pas étudiant en photo et encore moins professionnel, et il est vrai (malheureusement) que de prime abord, je me suis dit « hé ben JF, c’est pas très cool de réagir comme ça! »… Puis, en lisant vos divers commentaires, j’ai mieux compris le problème, et je plussoie largement la réaction de JF et des autres!
Je ne pense pas être idiot (enfin j’espère lol), mais ma première réaction est typique de la personne qui n’a aucun rapport avec le milieu professionnel etc.
Il faudrait sensibiliser les gens (avec une campagne de pub?) sur le fait que c’est pas parce que tout le monde peut (enfin croit pouvoir) se dire photographe parce qu’il a un reflex numérique, qu’il est forcemment capable de faire des clichés pro! Sans compter que ce dernier doit en vivre!
Pour le problème de l’étudiant (que je suis quand même), je comprends qu’il accèpte même une somme dérisoire 10x moins élevé qu’un pro, parce qu’il faut bien commencer à un moment! L’étudiant n’est pas un pro, c’est malheureux à dire, mais face à un commanditaire, l’étudiant n’a pas le même poids que vous autres, photographes pro et reconnus dans la profession! Je suis entièrement d’accord sur le fait qu’il ne faille pas se laisser imposer des tarifs aussi dégradant, mais le problème est qu’aujourd’hui, si l’étudiant en question refuse l’offre, le commanditaire va l’envoyer bouler et en chercher un autre, car il en aura 15 près à le faire!
D’où encore une fois l’urgente nécessité de sensibiliser tout le monde (rédac chef, étudiant, pro etc…) au fait que la photo pro n’est pas un passe-temps sympathique mais un vrai métier, avec des personnes qui en vivent!
Je ne suis qu’un jeune néophite qui aspire à devenir peut être pro un jour… :-)
J’ai aussi recu une fois ce genre de propositions pour la faire la couverture d’un magazine de musique turc…C’est bon de savoir comment réagir face a ce type de demande quand on c’est la première fois…
Mais je suis sûr que beaucoup de photographes se font pigeonnés !
Yoan, tu occulte encore une chose… Si (dans le domaine de la photo admettons) l’etudiant post produit ses clichés avec Photoshop CS2 ou un autre soft, tu vas me faire croire qu’il a payé sa license? Serieusement tu vas essayer de me faire gober ça?
Ensuite crois tu que l’etudiant declare la somme payée le plus souvent en liquide?
Alors que le professionnel déclaré depasse allegrement les somme faciles à payer en liquide et à maquiller avec de fausses notes de frais des employés.
Et là, la grande question: mais pourquoi le professionnel est il aussi cher?
Facile:
1-Il ne vit uniquement de ses revenus (rarement le cas des etudiants pour qui cette somme devient de l’argent de poche, meme si je ne nie pas les difficultés financieres de certains pour survivre, je parle de la majorité).
2-Il déclare les sommes gagnées et paye des impots dessus (et crois moi c’est pas le meme bareme qu’un salarié!!!!)
3-Il payes de charges supplementaires
4-Il paye ses softs et leur amortissement et je parle pas du materiel.
Alors le but n’est pas de pleurer sur la condition du « free-lance », apres tout c’est souvent son choix!
Mais pitié les mettre en concurence avec d’autres qui n’ont pas leur contraintes n’est simplement pas juste, en plus d’etre illegal.
Apres cela il arrive biens souvent que des pros acculés par manque de revenus rentrent d’eux memes dans ce schema pervers, et proposent eux memes des tarifs démolis si payés en liquide. Le probleme est encore plus vaste et ne se borne pas qu’à la non consideration du metier comme meritant un vrai salaire.
@ anonyme :
J’ai bien compris le problème et je suis d’accord avec ce que tu dis!
Ce que je tente d’expliquer (mal apparemment), c’est que l’étudiant qui veux se faire connaître et se faire un nom dans le métier est plus ou moins forcé (et c’est dommage, bien sur!) d’accepter un peu tout et n’importe quoi aujour’hui! Il ne peut pas (plus?) se permettre d’envoyer bouler quelqu’un qui lui propose un contrat à 300€, parce que c’est à peu près tout ce qu’il pourra trouver!
Encore une fois, ce n’est que la vision que j’ai des choses (vision que je me suis faite à force de lecture des différents sites et blog comme celui-ci), moi, simple amateur (très) débutant! Si je me trompe, au temps pour moi! Je ne demande qu’a mieux comprendre la situation actuelle (qui sera surement la mienne d’ici quelques années…)! :-)
« Yoan, tu occulte encore une chose… Si (dans le domaine de la photo admettons) l’etudiant post produit ses clichés avec Photoshop CS2 ou un autre soft, tu vas me faire croire qu’il a payé sa license? Serieusement tu vas essayer de me faire gober ça? »
Je n’ai pas dit le contraire! Beaucoup piratent les logiciels (ce n’est pas mon cas, désolé) ou se tournent vers le gratuit (genre The Gimp, auquel je n’accroche pas du tout d’ailleurs)!
Mais l’étudiant moyen (la grande majorité) n’a pas les moyens d’acheter tous ces logiciels extrêmements chers. Heureusement, les 3/4 des Fac ont ces logiciels sur leurs machines et on y a accès quand on veut ; et les offres étudiantes sont souvent très intéressantes…
« Mais pitié les mettre en concurence avec d’autres qui n’ont pas leur contraintes n’est simplement pas juste, en plus d’etre illegal. »
Je ne mets pas en conccurence les deux, et je suis désolé que tu es compris cela! Les deux ont leurs difficultés, bien différentes, mais réelles dans les 2 cas!
Juste un petit truc. Techniquement la baguette est open-source. Car il ne faut pas payer pour avoir/utiliser la recette et faire des baguettes. Par contre il faut payer pour avoir les ingrédients et l’éléctricité pour faire fonctionner le four. N’importe qui dans l’absolue peut faire une baguette par contre elle sera surement moins bonne (question d’experience de pratique du metier) et plus cher (question d’économie d’echelle) que celle du boulanger du coin.
On peut rapprocher ca à la photo. J’imagine que (même si on doit pouvoir trouver des exceptions) le pro va faire un travail meilleur en qualité et rapidité qu’un amateur/étudiant.
Certains amateurs se débroulent vraiment bien et une grosse partie de ceux la veulent(revent) de devenir pro et forcement pour avoir un petit peu de reconnaissance et de visibilité, ils cédent à ce genre de pratique…
Je suis ni étudiant ni photographe, mais je vois de plus en plus ce genre de pratique (à vouloir tout vraiment pas cher ou gratuit et tout de suite). Je trouve la réaction de JF super. Au lieu de s’énerver (ce qui avance à rien) il faut éduquer et informer. Bref courage!
Pour Google, c’est la pub qui paye… Leurs collaborateurs sont parmi les informaticiens mieux lotis au monde. Je vois pas le rapport.
La presse gratuite, je prends jamais (en plus, y a rien dedans à part les dépêches AFP réécrites).
Je n’ai AUCUNE musique piratée sur aucune machine, idem j’ai toutes les licences de tous mes logiciels. Je paye cher pour ça, mais je n’hésite pas à mettre 1000 euros dans un soft dont je me sers tous les jours et qui est le TOP mondial…
Je paye la qualité d’un service de haut de gamme.
C’est pareil pour les photos.
J’ai d’ailleurs mis ce petit commentaire en bandeau défialnt dans la page d’accueil de mon site…
Qu’un étudiant accepte de travailler pour des clopinettes ne me gêne absolument pas, il faut se faire les dents, se planter, recommencer, … apprendre.
Ce genre de boulot à quelques euros est pour eux, nous sommes tous passés par là et il est plus que normal que ça continue.
Ce qui me gêne plus c’est que l’amateur « averti » le fasse, mais c’est de bonne guerre …
En revanche ce qui m’horripile c’est qu’on ose demander ça à un photographe professionnel ayant pignon sur rue ! Ils ne doutent de rien !
Comme à tous ça m’arrive souvent. Je refuse de rentrer dans le didactique du genre le boulanger ou autre, je donne mon prix, systématiquement le double de mon agence. Si on me dit que je suis cher, j’invite à aller voir un confrère car c’est mon prix. C’est mon agence qui livre le fichier et me prend 25% dans ce cas.
Ce qu’il y a d’étonnant c’est que dans presque 90% des cas ils commandent à mon prix ! Ce qui m’amène à la réflexion suivante, c’est que ce n’est pas un problème d’argent mais « on essaie » et comme pour certains confrères, malheureusement trop, la vie est difficile il vaut mieux prendre, même à bas prix, que de voir le boulot partir ailleurs, et ça je le respecte car quand on est dans la m*rd* il faut bien survivre en attendant des jours meilleurs. Mais sachez qu’il y a toujours plus d’argent que proposé.
Ce que dit Arnaud est intéressant. Effectivement les gens « essaient » d’avoir l’image pas chère voir gratuitement. Mais globalement je pense que le numérique et la dématérialisation de l’image ont bouleversé la donne. Un éditeur dans le sens large du terme trouvera toujours des images pour des clopinettes. La dernière génération de reflex, performants et abordables ne fera qu’amplifier le problème. Aujourd’hui les agences de photo virtuelle bourrées d’images d’amateurs existent et la qualité qu’on y trouve commence à satisfaire certains besoins. A un prix dérisoire. Le numérique a ouvert beaucoup de portes et en a refermé autant voire plus à mon avis. C’est un changement majeur auquel il faut s’adapter. Sortir pas le haut en terme de qualité en est une. Avoir un bon réseau en est une autre. Nécessaire mais pas suffisant. Ne pas lâcher le morceaux mais ne pas nier non plus que l’équilibre de l’offre et de la demande a changé et que ça influe sur les prix aussi. Dernier point à propos des gratuits. Leur équilibre financier est bon, ce n’est sûrement pas à eux qu’il faut lâcher le morceau. J’en parle en connaissance de cause.
Le seul point fabile de Bill Gates, c’est son compagnon,
une nullitude ce steeve blamer.
OOHHH que oui, du pognon, il y en a encore… croyez moi…
Evidemment il est de bon ton de dire que les budgets sont coupés, les budgets sont restreints, blablabla…
N’empêche, le pognon, y en a toujours, moins, c’est probable, mais toujours quand même, le truc, c’est où il est, qui en croque et qui le dépense… comment…
La semaine passé, c’est une agence de l’eau qui m’a demandé une image libre de droits, si si, pour une plaquette…
Les agences de l’eau font des bénéfices records chaque année !
Ma réponse fût singlante, le gars a répondu.. qu’il comprennait ! N’empêche, ils ont essayé comme dit Arnopier.
POur les histoires d’amateurs… non non non, c’est pas de bonne guerre du tout.
Imaginons que tout le monde se mette à faire du pain et le vende dans la rue, au nez et à la barbe des boulangers ??? Ben c’est pareil, c’est pas parce que maintenant on peut acheter des machines à pain qu’on est des boulangers… he oh !
Et pis d’abord, jen ai pas, moi de machine à pain… parce qu’il faut bien que tout le monde vivie, chacun son boulot. Encore que faire son pain soit même soit une bonne chose parfois… DE là à le vendre..
Attendez que je revienne avec une bien bonne…
Mais là, j’ai une course à faire… je file..et je reviens bien vite…
:o/
un photographe marche dans la rue avec son boitier et est interpeller par un banquier devant son agence.
le banquier : « hep, prenez moi en photo devant mon agence, ça me fera un souvenir ! Maintenant avec le numérique vous n’êtes pas à une photo de plus ou de moins, n’est ce pas ! »
le photographe : « Ah vous êtes banquier, vous allez me faire un chèque alors.Maintenant avec les ordinateurs vous n’êtes plus à un virement près… »
Je developpe des sites tout les jours (ou presques ( des pjhotographes, musiciens, artiste de tout poil et en tout genre ma sollicite pour faire leur site gratos, o, te mettra sur le flyer, cela te fera de la pub.
Ils cherche les solutions les moins cher des cms quelquonque et cherche des squellete et autre script….franchement c’est l’hopital qui se moque de la charité….
Je ne travaille plus avec les photographes malheureusement car entre ceux qui ne paye pas et ceux qui ne veulent pas payer….
Il n’a jamais ete dit que les photographes etait parfait mais qu’il fallait eduquer tout le monde a un certains respect interprofessionels.
ce debat m’a fait penser a un article lu en juillet 2006 et plus que jamais d’actualité
http://www.internetactu.net/?p=6470
Bien d’accord avec votre réponse.
Je suis confronté très souvent à cet énorme problème.
Le plus drôle (à l’époquej’étais salarié …) avait été un responsable marketing d’un resto rapide avec un M jaune qui nous demandait des iamges d’une équipe de hockey pour faire une annonce publicitaire dans le programme du match. Il n’était pas au courant que cela allait couter quelque chose … 2-3 mois plus tard mon patron ne lui ayant pas envoyé la facture il a cru que les images étaient gratuites et nous avait envoyé 2 bons pour des bigM menu…..
Mais le problème vient aussi de photographe qui ne sont pas au courant des tarifs, je pense à beaucoup de mes confrères de presse qui appliquent les tarifs usuels pour une parution dans un journal à de la publicité ….
Dans ce florilège, j’ajouterai celui de la responsable communication d’une banque d’affaire (pas moins) qui voulait une photo d’alpinisme avec un guide de montagne (probablement le cliché habituel sur l’esprit d’équipe de la cordée, la prise de risque): – bien sur, j’ai çà, je vous envoie quelques propositions en bassse def avec un devis..
– (gargouilllis au bout du fil) ah, un devis, mais non, on n’a pas de budget pour les photos de pub… mais çà sera bon pour votre book !
Malheureusement, mon banquier a moi est très peu sensible à mon book, surtout vers la fin du mois… Cet ignare préfère les chèques.
Comme c’est bizarre… Il me semble avoir déjà vu et vécu ce type d’approche de la part d’un client. Ou bien… Nous allons vous faire une bonne pub! En Europe, ou même ici au Québec, c’est exactement les mêmes préoccupations par rapport au droit d’auteur. Il faut que j’ajuste ma grille de tarif à celle de l’Europe, le maximum que j’ai pu vendre certaines de mes images le montant était approximativement de 1000 euros. C’est toujours un plaisir de lire les articles et les commentaires ! Salutations du Québec !
Bravo, c’est la seule réponse possible. Et tant pis si les gratuits disparaissent, ha, ha, ha!
C’est bien, les photographes comprennent les musiciens qui se font télécharger gratos…
Bonjour,
Bravo pour la dignité et l’humour de la réponse. Et OK avec les posts des pros qui dénoncent ces pratiques, de plus en plus répandues, je le confirme.
Perso, je forme des communicants à l’université (bac+3 et surtout bac+4/5) et j’essaie de leur faire comprendre ce que vous dites. Ce n’est pas toujours facile quand ils raisonnent en étudiants et/ou en amateurs, habitués au MP3 qu’on télécharge d’un clic. Mais avec de la conviction, et des arguments du genre : « si vous faites un bon mémoire, je me contente de vous le dire sans l’écrire sur un PV, c’est suffisant n’est ce pas », ils comprennent vite qu’une activité profesionnelle se paie. Eux ils le veulent leur diplôme qui est notre monnaie d’échange contre leur travail.
Je leur dis aussi que TOUS les communicants sont solidaires et que s’ils paient mal un collègue/confrère photographe ou graphiste ou musicien, etc., pourquoi leurs employeurs les paieraient-ils, eux, les commanditaires ?
Enfin, dans des travaux de conception/réalisation, je leur fais chercher des vrais budgets qu’ils dépenseront auprès de vrais pros, prenant eux mêmes en charge la cogitation (gratuite car ils sont en situation d’apprentissage).
En principe, ça marche, mais il faut insister sans cesse et répéter !
(Bravo pour ce site que je lis d’habitude sans y contribuer).
Ben voilà, il n’a pas fallu attendre bien longtemps pour avoir de nouveau l’illustration des méthodes nauséabondes des communiquants.
La semaine passée, j’ai reçu une demande d’une agence de pub :
Bonjour, je suis agent de photographe (?) et nous sommes en train de préparer une campagne de pub pour la marque N……. J’ai besoin d’une image d’un groupe de dauphins entrain de sauter hors de l’eau. l’image doit être cadrée horizontalement . Auriez vous ce genre de photos et à quel prix sachant que les droits sont 1 an Europe tous prints + internet. merci par avance pour votre réponse. cordialement
Voilà, j’étais en déplacement, donc je réponds rapidement… le lendemain elle me rappelle au tél, je lui fait une offre en appliquant le barême habituel, disons « agences ».
Sa réponse :
« Merci de votre réponse. Malheureusement, nous ne disposons pas de ce budget là, car…. blablablabla…. ».
Et elle continue sans se démonter :
« Les devis que nous avons reçu jusqu’ici sont de 1300 Euros sans affichage et 2500 avec affichage.
Pouvez-vous vous aligner ? »
Soit, plus que moitié moins que le tarif de BASE…de base…
Ma réponse (je fais court là-aussi) :
« POur être franc, je n’ai pas l’habitude de marchander mes photos »…..
Elle ne m’a pas rappelé la cocotte.
Conclusions :
1/ Des « concurents » prêts à n’importe quoi ont cassé les prix au mépris des camarades.
2/ Elle n’hésite même pas à annoncer les tarifs des concurents, ce que normalement avec un peu de déonthologie on ne fait pas, on répond gentilment qu’on a reçu de meilleurs propositions et que l’on ne pourra pas faire affaire cette fois-ci…
3/ Elle ne m’a pas répondu quoi que se soit à mon dernier message…. comme quoi…
4/ Ce métier devient vraiment n’importe quoi, on a de plus en plus affaire à des pouffes qui s’y croient totalement et n’ont aucune connaissance des réalités de notre métiers.
Moi aussi j’aurais bien eu besoin de ce pognon, croyez-moi… Mais je vais pas baisser mon froc, non. Jamais, tant que je ne suis pas à la rue.
Mais remarquez, avec ce genre de personnes et de méthodes… je ne vais peut-être pas tarder à m’y retrouver, à la rue.
J’ai pas vendu mes photos, mais j’ai pu me raser le lendemain devant mon miroir. Même si j’ai rien qui est tombé sur mon compte ce mois-ci. Que dalle.
De plus en plus courant, quasi régulier, de partout les boites de com qui veulent faire des 4*3 à l’oeil, les cdt qui veulent faire des banques d’images libres de droits avec nos images, les mags (verreux ou pas) qui veulent du gratuit… et les collègues qui massacrent le marché pour avoir des clients partout dans n’importe qu’elles conditions…
Et si vous vous rebiffez et que vous annoncez les tarifs de la profession vous vous faites traiter (et étiqueter) d’escrocs et vous devenez le mouton noir de la profession !!!!
Des solutions? brider le matériel amateur pour qu’il ne produise pas de raw, liberer le marché des tirages du nombre des 30 exemplaires à la vente pour les photogaphes auteurs ? (alors que dans mon département c’est les amateurs qui fourguent de l’offset partout sans tva…) interdire tout simplement une bonne fois pour toute le libre de droit…
Expliquer à tous qu’un image n’est jamais vendue tous droits cédés ad eternam comme bcp de client le pensent… etc etc…
Il y a du boulot pour défendre cette profession qui risque de ne plus en être une dans les 10 ans à venir…