Ah, ça fait plaisir de lire ailleurs, ce que j’ai toujours pensé d’Instagram… sans jamais oser le dire (oui, j’ai des pudeurs comme ça ;-) mais bon : puisque ce n’est pas moi qui l’écrit…
Evidement cette tribune vengeresse (Instagram, le royaume des connes), ne vise pas mes « copines photographes » qui éventuellement utilisent ce réseau (je précise que j’en ai plein et qu’il est bien dommage qu’elles ne viennent pas souvent participer aux débat ici et que l’on se retrouve un peu trop entre mecs).
Mais bon : Instagram voyez-vous, j’aime vraiment pas ce réseau… D’abord je n’y vois pas souvent de bonnes choses. Il y en a bien entendu de bonne choses. Mais elles n’arrivent pas souvent (pas assez) jusqu’à moi… Comme si toutes les bonnes images, étaient systématiquement noyées sous une débauche d’images futiles, exaspérentes, stéréotypées et très répétitives.
Ensuite l’usage répétitifs des mêmes filtres : c’est d’un lassant ! Utiliser des filtres est le meilleur moyen pour que toutes nos photos ressemblent à celles de millions d’autres photos prises par d’autres… La garanti de l’anonymat et de l’uniformisation : on en a déjà parlé. Relire : Instagram ou le triomphe de la médiocrité.
La complexité pour poster des images de reflex sur Instagram, fait que je laisse assez souvent à l’abandon ma page Instagram (ici). Si je suis dehors, en ville ou dans la nature : c’est que j’ai lâché mon Mac (sur lequel je passe déjà 4 à 8h par jour en moyenne) et que je n’ai pas vraiment envie de poster des images depuis mon portable : il y a un temps pour tout…
Le but est d’empêcher les « photographes » de facilement utiliser Instagram, de façon à laisser Instagram, tout « aux utilisateurs » de téléphones… Une bonne idée d’un certain point de vue. Mais un « nivellement » par le bas en pratique : c’est très évident…
Il y a aussi cette limitation à 500 pixels en largeur (du moins sur mon navigateur) : c’est juste ridicule en 2017. Expliquez-moi comment y échapper (puisqu’il parait que c’est possible), car je n’ai toujours pas trouvé de solution… Est-on contraint à adopter systématiquement le cadrage carré pour afficher plus de pixels ? A l’heure de la vidéo 4K en 16/9, c’est paradoxal.
Dernièrement : ce phénomène de « coolitude cosmopolite obligatoire » promu par Instagram qui est insupportable et très bien expliqué dans l’article, je n’aurais pu mieux le décrire… Donc allez le lire ! Extrait :
« Mais alors, qu’est-ce qui se passe par ici ? A vrai dire, pas grand chose. On montre des trucs, et on essaie de choper des likes et des followers, un peu comme partout.
Mais attention les moches : pas n’importe quels trucs. Il faut que ça soit cool. En effet ici, on se targue de faire du beau, du pointu, du stylé. Pas du drôle, et encore moins de l’intéressant. Oui, ici l’esthétisme prime, et permet à tout à chacun de se prendre pour un photographe, un mannequin ou même un styliste pour pas un rond.
On y expose donc sa gueule, ses fringues, sa bouffe, son yoga, son intérieur, ses voyages, ses sorties, ses potes (s’ils sont stylés évidemment, ce qui sera laissé à l’appréciation de chacun), et parfois quelques mantras foireux de développement personnel et autres TBT, histoire de montrer que même si on retourne 55 fois par jour sur l’appli, on n’en reste pas moins un être humain. Car le concept même du truc repose sur un exhibitionnisme d’un nouveau genre : exhaustif. Tout ce qui pourrait sembler « cool » doit être montré. TOUT.
En ceci, cette plateforme est parfaitement en phase avec l’avènement des hipsters, vegans, hippie-chics et autres mouvements de manges-merde en quête de sens : vaine et prétentieuse.
Et à ce petit jeu malsain, les filles sont reines.«
Non, le monde n’est pas très cool et pas très beau… Ce n’est pas parcequ’il a tendance à devenir de plus en plus uniforme (les mêmes téléphones, les mêmes coffeshop, les même mauvaises pizza et mauvais sushis dans toutes les capitales du monde), que ce monde serait devenu enthousiasmant, au point de le photographier et de la partager 24h sur 24 sur Internet. Non, franchement…
Par exemple : Paris est une vraie poubelle lorsque l’on y pense (ma rue par exemple : chaque matin jonchée de bouteilles de bière cassées et de mégots de cigarettes… Pour une part laissés par les touristes qui descendent de Montmartre bourrés. Le restant étant de la responsabilité de Parisiens (oisifs ?) qui viennent se bourrer la gueule dans les bars jusqu’à 2h du matin)… Bref : tout ce que l’on ne voit pas sur Instagram ! Qui ne renvoie du monde que l’image d’une harmonie parfaite !
« Mais ce qu’on peut déplorer, c’est le néant intellectuel qui règne là-dedans. C’est lunaire. C’est le monde du rien, du superficiel, de l’artificiel, et pire encore, du faux (les fameux filtres). Ce n’est pas pour rien que toutes les it-girls, « filles de », influenceuses, et autres dindes écervelées ne jurent que par Insta. »
Oui, les « belles choses » sont de plus en plus rares ! Et de plus en plus souvent : abimées, dégradées, voire volées… Ou alors : c’est qu’elles sont protégées, encadrées… et facturées plus chères. En 2017 : voir de belles choses, cela devient de plus en plus cher.
Car si vous laissez quelque chose de beau ou de rare en libre accès : et bien il se trouvera toujours quelqu’un (un touriste, ou un fanatique religieux) pour l’endommager, le voler, ou même vouloir le détruire.
Moi qui voyage beaucoup depuis les années 90, et bien je vous le garanti ! Pour simplement rester au niveau d’émerveillement de mes voyages des décennies précédentes : et bien je dois dépenser de plus en plus. Oui : il faut aller de plus en plus loin, pour tenter d’échapper à la foule des touristes high tech, de plus en plus souvent équipés de Go Pro, de téléphones portables et même de drones… qui postent des photos craignis sur Instagram (notamment).
Voilà pourquoi le message même que produit Instagram est mensonger et pénible à supporter… Car il faut beaucoup d’argent pour afficher « assez de coolitude » sur instagram… Mais surtout : à quoi cela sert-il d’être aussi cool sur Instagram ? Mis à part flatter l’égo démesuré, de la « génération Instagram » ?
Une génération dont on se demande certains jour : si elle ne serait pas démesurément conne finalement ?
Relire : « Selfies » incroyablement égocentriques !
ohhh…j’aime venir ici, pour les conseils, les images, les tests..mais quelle déception en lisant ces mots. D’un seul coup, je ressens la leçon de morale et le jugement péremptoire. C’est bien cela qui caractérise ce billet, le jugement, la sentence, l’arrêt de cour du spécialiste.Personnellement, j’essayais de tenir à jour un site photo…que personne n’allait voir. Par personne, entendons-nous, je ne ne parle pas des hyper-spécialistes de la photo, dont je n’ai sincèrement que faire, mais tout simplement des êtres qui me sont chers, de mes amis, de mes enfants. Peut-être la qualité elle-même de mes images était en cause me direz-vous, oui, fort possible…Mais en postant sur Instagram, je partage mes coups de coeur. Et, miracle, ils sont commentés, partagés, critiqués mais, et c’est là l’essentiel, vus !!
Le reste n’est que philosophie de comptoir et combat d’arrière-garde. Et je regrette sincèrement d’en faire lecture sur votre site. Michel
Et bien tu te trompes Michel (on peut se tutoyer ?) !
En arrivant ici, tu as la chance d’arriver dans un « salon » ou l’on discute, ou l’on échange, ou l’on confronte des idées contradictoires, qui nous enrichissent !
Exactement ce qui n’existe pas sur Instagram, royaume du vide, du paraitre et de la frime…
La preuve : ton présent commentaire… qui m’a intéressé et auquel je réponds !
Et les autres réponses qui vont suivre… Bienvenue dans un monde plus riche et plus ouvert, que celui d’Instagram (ou tu ne risque pas de rencontrer de contradicteurs : juste des Likes, vains et inutiles ;-)
Bien entendu je ne jette pas « tout Instagram », avec l’eau du bain…
Mais j’essaye d’ouvrir les yeux sur ce qu’est eInstagram, dans on ensemble ! Un grand ramassis d’égos…
La tolérance est de moins en moins de vibert sur ces pages. Pourtant je vous suis depuis un moment!
Je préférerais grandement lire un article sur ce que vous apporte la photo dans votre vie à moins que ce ne soit qu’une source de revenu!
( j’espère que vous aurez la gentillesse d’excuser mon orthographe, qui n’est en rien l’image d’un manque d’éducation mais le stigmate de ma dyslexie )
Vous êtes tout excusé : étant moi même un piètre exemple, en matière d’orthographe !
Je suis très tolérant : je n’empêche personne d’utiliser et d’aimer Instagram…
Je ne fais que donner mon avis ! Ce qui ne devrait gêner personne… Au pire : susciter quelques discussions ce qui est toujours intéressant.
Je pense que tout le monde devrait pouvoir tolérer, que tout le monde puisse donner son avis librement ;-)
Nous avons même le droit au Blasphème, me semble-t-il !
Malheureusement c’est un réseau « social », donc on est bien obligé d’évoluer dans le monde qui nous entoure… Sauf à se créer un compte « secret » !
Je ne dis pas qu’il n’existe rien d’intéressant sur Instagram, j’ai juste du mal à les trouver !
J’ai luncet article il y a suelques jours également mais si le fond est vrai je nuancerais un peu en disant que c’est un réseau dont on fait ce qu’on veut. Si on veut regarder de la merde en effet il y en a à profusion mais si on veut suivre de la sualité il y a vraiment moyen de se faire plaisir.
A titre perso, je suis le photographe d’obama (pete souza), le comptee de magnum photos, alex webb…
Et des comptes comme çà il y en a plein
Bonjour,
tout dépend comment on se sert de ce média et comment on publie.
Pour ma part, je ne publie quasiment que des photos issues de mes développements LR/PS. Ensuite, je ne fait pas la course aux followers. Je ne suis que ceux qui m’intéressent au niveau de leur production photo.
Moyennant quoi, je plafonne à 350 followers et 150 comptes que je suis mais la plupart sont régulièrement source d’inspiration.
Olivier
(sorolimages sur IG)
c’est un sujet intéressant qui soulève des discussions.
je comprends le billet sur l’utilisation de cet outil qu’est instagram.
J’aurais tendance à dire qu’un outil dépend de son utilisateur, si on a un couteau par exemple je peux faire d’excellents plats pour la cuisine comme commettre l’irréparable, il en va de même avec Instagram pour la photo.
Je ne publie que très peu pour ma part mais ce que je fais je le fais pour le partager.
Je pense que si on se donne du mal pour faire des photos c’est aussi pour les partager avec le monde…c’est en tout cas l’image que je m’en fais.
Cependant, je constate que beaucoup de personnes prennent désormais des photos centrés sur eux même plutôt que vers l’extérieur, comme un besoin de reconnaissance egocentrique (et je constate que cela touche plus les femmes que les hommes de ce que je peux voir, comme le dit l’article cité).
la question qui se pose c’est comment avoir de la reconnaissance quand on est centré que sur soi?
bref dans ce billet polémique qui cherche finalement à interpeller les gens, quelle est la finalité? on peut dénigrer certes mais je préfère essayer de trouver une issue constructive d’où mes prochaines interrogations:
si on part du principe qu’Instagram est pas terrible comme support de partage,
que recommanderiez vous comme support pour partager ces photos?
quelles sont les alternatives viables selon vous?
Il y a aussi les communautés photo des sites national geographic qui sont intéressants.
http://communaute.nationalgeographic.fr
http://yourshot.nationalgeographic.com
Instagram a connu de nombreux changements importants (passage d’une timeline chronologique à algorithmique, ajout des stories, etc…) qui fait que le réseau est devenu le royaume de la publicité, de l’auto promotion et -en effet- du « cool » qui plaît tant aux annonceurs.
C’est un peu malheureux car ce réseau peut aussi être un lieu de discussion, de rencontres et de découvertes (quand on cherche les bons comptes et hashtags): j’ai pour ma part rencontré des personnes de valeur et institutions puis diffusé par la suite des images dans des magazines par Instagram. Le réseau a une valeur non négligeable pour un photographe professionnel (faire connaître ses travaux personnels, actualités, commandes); on est bien d’accord que c’est de la publicité personnelle.
Les filtres sont à mon sens un faux problème: personne ne nous oblige à les utiliser; par ailleurs, les outils de retouche d’images précises sont plutôt pas mal et permettent de bien optimiser les images brutes. Pour le format: les images carrées ou 24×36 en portrait ou 6×7 passent bien. Le 24×36 en paysage n’est pas adapté aux écrans de téléphones tenus verticalement.
Pour les « stories » héritées de Snapchat, c’est encore une autre histoire…
Mon plus gros reproche contre le réseau est la croissance des publicités sponsorisées qui envahissent tout. Le fait de se retrouver englouti sous un flux d’images est aussi un problème mais c’est la nature même du réseau (et un problème contemporain).
Pour finir, je dirais qu’Instagram peut être un très bon outil de diffusion/média pour un photographe mais c’est aussi un lieu qui concentre les défauts d’aujourd’hui à commencer par le consumérisme.
Bon ben ça y est… Moi aussi je crois que j’ai passé le cap. J’ai viré ma cuti.. Je suis devenu un vieux con. Merci Jeff de me le faire remarquer…
Pour moi, Instagram c’est « Rate my wonderful life ».
Non pas que ma vie ne soit pas cool, mais plutôt que j’en ai rien à branler de ce que vous pouvez en penser.
Je pourrai pourtant me la péter grave ! Mettre des photos de moi au volant de mes caisses teutonnes avec leur yeux de grenouilles, entouré de meufs en bikini se douchant au champagne Dom Pé…Ouais… J’ai une vie super bling bling… lol le truc c’est que ce genre de moment n’arrive jamais dans la vraie vie. Quand je les conduis, même bien accompagné, on est planqué sous un casquette et des lunettes de soleil en mode furtif.
Insta c’est le reflet d’une vie rêvée par les membres qui postent dessus. « Look at me ! I’m so cool ».
Après c’est certain que je pourrais teaser à mort en mettant des images de moi en expé… Les éditeurs se bousculeraient pour publier mon dernier reportage sur les bébés phoques en Amazonie. Comment ça, y’a pas de bébés phoques en Amazonie ? On s’en fout ça fait coooooool !
Insta c’est reflet d’un monde qui préfère se regarder le nombril plutôt que la réalité.
J’ai un peu de mal avec le coté sexiste de l’article, il y a plein de mâles gogols aussi (les pires se cache dans le le monde des supercars).. Laisser la primauté à la gente féminine est un peu « excessif » je pense, mais comme c’est pas toi qui a écrit ce passage je te pardonne. ;)
Bel article Jeff !
En même temps les envolées sexistes de JFV sur ce blog ne datent pas d’hier. (Ni les envolées sociologie de comptoir, mais au moins dans le cas des types de photographes elles étaient plutôt hilarantes.)
Note bien que le site en question, « se paye » aussi les mecs et leurs connerie, dans d’autres articles ;-)
ET c’est mérité… aussi !
Demain c’est sur Flickr et après demain sur Google+ ;-)
Instagram c’est aussi un moyen d’être tout simplement un peu plus mis en avant quand on est amateur…
J’ai un compte insta, j’en ai pas honte.
Je suis plusieurs compte insta super sympa comme Nikos, street photo, worldpress, des photographes reconnu ect…
Cela dépend juste comment tu l’utilises. T’es pas obligé d’aller suivre paris hilton ou ch’sais pas quel idiot du village.
Et les potes c’est sympa aussi ;-)
Bonjour Jean-François, bonjour à tous,
Intéressant ce petit débat autour d’Instagram auquel je viens apporter mon point de vue de « copine photographe ». Jean-François, je sais bien que tu n’es pas l’auteur du titre de l’article « Instagram, le royaume des connes » qui se base sur la prédominance statistique des filles dans ce genre d’exercice. Mais il doit bien y avoir aussi des gars qui sont tout aussi cons.
J’ai relu ton article de 2012, « Instagram ou le triomphe de la médiocrité en photo ». Concernant les deux photos du policier devant le camion en feu, on voit bien que l’utilisation des filtres non seulement n’apporte rien sur le plan esthétique mais est même calamiteuse.
Quant aux « selfies », ils sont le niveau zéro de la photographie ou autre chose sauf de la photographie, et ne méritent même pas ce nom. Nous sommes dans le règne du conformisme d’où l’originalité et la qualité sont totalement bannies.
L’idée de tout montrer tourne autour d’un narcissisme sans limites et de très mauvais goût. En plus, qu’est-ce qu’on en a à faire de leurs salades ? Rien ! En fait, ce comportement dénote une fragilité et une vulnérabilité individuelles, autant qu’une insécurité collective. En outre, que signifie avoir des centaines d’amis sur les réseaux sociaux ?
Rien, avec un détournement de sens du mot ami. Ces amis ne sont que des connaissances. Le jour où tu as un gros pépin personnel, de santé par exemple (je suis bien placée pour le savoir, je suis médecin), tu vois ton réseau d’amis se volatiliser en un rien de temps et tu peux compter tes vrais amis sur les doigts d’une main. Selfies, réseaux sociaux, etc. ne sont que des gadgets numériques. Bien sûr, internet est un outil formidable mais tout dépend de ce qu’on en fait.
Et puis, aller se balader tranquille en ville, à la mer ou à la campagne, c’est pas mal aussi quand on vient de passer des heures devant l’ordi.
Mais revenons plutôt à la photographie, la vraie, celle qui n’est pas facile à faire mais que tu fais avec infiniment de plaisir avec un appareil qui est le prolongement de toi-même et qui suscitent des émotions chez ceux qui les voient parce qu’elle implique aussi la notion de partage. Pour moi, c’est le plus important.
Jean-François, dans ton article de 2012, à propos de tes images sur l’Afghanistan, tu écris : « Si une image est intéressante, elle n’a pas vraiment besoin d’être améliorée. » Bien sûr, il y a le formidable logiciel Lightroom pour nous aider dans notre travail, mais la simplicité devrait être la règle pour éviter la « loose ».
Faire de la photo, c’est évidemment connaître et maîtriser un minimum de technique, mais c’est aussi se dire qu’il faut parfois lâcher prise (plus ou moins selon les circonstances) et tenter de faire des images qui « nous ressemblent ». Dans ton article du 10 octobre, tu écris aussi « qu’il faut aller de plus en plus loin, pour tenter d’échapper à la foule des touristes high tech, de plus en plus souvent équipés de Go Pro, de téléphones portables et même de drones… ».
Oui, c’est vrai, mais on peut aussi trouver de beaux sujets sans aller à l’autre bout du monde. Personnellement, je fais de la randonnée de moyenne montagne en Italie depuis plus de douze ans. Eh bien, je peux te dire que dès qu’il faut grimper un peu, il n’y a plus personne et zéro touriste (je croise très peu de randonneurs photographes également), que l’on peut faire de très belles rencontres dans des petits villages isolés et de belles images pour peu que l’on s’intéresse aux gens et qu’on les respecte, et sans être agressé toutes les deux minutes.
En conclusion, la vie est trop courte pour perdre son temps avec des gens inintéressants. Essayons de rester simples et sincères, et de nous entourer de personnes avec qui nous nous sentons bien.
Andrée
Hello Andrée… je suis bien d’accord avec toi sur l’ensemble…
A noter que ce site sur lequel je pointe, se moque aussi très bien des mecs parfois : il y a quelques articles très amusants (j’aime bien cet humour très, très méchant et non politiquement correct) :
LINKEDIN, LE RÉSEAU OÙ ON A TOUS UNE GUEULE DE CON
LE RUNNING EST-IL UN SPORT DE BLANC QUI S’EMMERDE ?
ESPÈCE EN VOIE D’EXTINCTION: LE RASTA BLANC
Une précision : les photos d’Afghanistan, n’étaient pas les miennes…
Merci pour les liens. Si, en plus, l’humour y est décapant, j’irai voir certainement. Pour les photos d’Afghanistan, j’ai bien compris, j’aurais dû écrire « les » et non « tes ».
Je n’utilise pas instagram et très peu flickr. Je trouve vain cette recherche « d’amis » et je rejoins tout à fait les propos d’Andrée (je suis aussi médecin…).
Je suis allé voir ton lien « le running est il un sport de blanc qui s’emmerde » (ou visiblement qu’on emmerde ! ce serait plus juste). C’est vraiment excellent.
Ce running est un véritable phénomène de société et après avoir touché les hommes, touche maintenant les femmes.
J’ai vu à travers mon métier exploser les demandes d’aptitude pour du running. C’est sidérant. Je trouve qu’hormis l’humour décapant de l’article, l’analyse n’est pas dénué de sens.
Bonjour OL, bonjour Jean-François,
Je me demande qui est l’auteur de ces articles à l’humour très caustique qui n’épargnent personne ni aucun sujet. En tout cas, c’est bien vu ! OL, tu ne sembles pas apprécier outre mesure les « runners », hommes ou femmes, qui ne peuvent d’ailleurs plus courir sans être connectés, avec en ligne de mire le vidage de tête et la recherche de performance. Tout ça pour être les premiers arrivés au tombeau, tout en restant connectés… Bof !
A bon entendeur, salut !
Bonjour Andrée,
Ce n’est pas que je n’apprécie pas ou non les « runners », simplement je voulais montrer du doigts l’aspect mode de cette activité, très dans la coolitude d’Instagram, bien qu’il existe quelques exceptions avec de vrais passionnés. On avait la même choses avec le tennis lors des années 80. Personnellement, je ne trouve pas que cette activité sportive me vide la tête, bien au contraire, je me mets encore plus à réfléchir avec l’activité automatique qu’est la course à pieds, sans compter que j’ai envie de photographier plus que de courir… et puis courir avec plein de monde autour … non merci !
Bonjour OL,
Je suis bien d’accord avec toi. Cette mode va passer comme finissent par passer toutes les modes. Sans être hyper passionnée, je fais aussi de la course à pied depuis de nombreuses années, pas forcément régulièrement, et sans gadget électronique. Mais autant je trouve que courir seule sur un sentier en bord de mer ou à la campagne, loin de la foule, est très sympa, autant je ne trouve pas très bon de le faire en ville sur des surfaces dures. Au moins, ce sport ne coûte pas cher et permet de se détendre ou de réfléchir comme tu le fais toi-même. Dans le même esprit, pour moi, la randonnée en montagne permet d’allier l’activité physique et la photographie.
Mouaaahhh !! J’ai l’impression d’entendre mon père :) En fait les réseaux sociaux on n’en fait bien ce que l’on veut , et l’on peut voir ce que l’on veut. Si tu désires voir de la qualité, et il y en a beaucoup, et bien tu peux, il suffit de suivre les bonnes personnes et ne pas suivre « les connes ».
Ensuite, que l’on veuille ou non, c’est un vecteur de business et de communication. J’ai décroché des beaux contrats grace à Instagram (pourtant j’étais comme toi, je n’y croyais pas un instant).
Pour ne rien te cacher, je préfère même Instagram à Facebook. Ensuite je lis qu’il s’agit d’une mode… Une mode est éphémère et Instagram existe depuis 7 ans maintenant. Désolé les gars mais 7 ans d’existence dans le numérique on est plus sur de la mode. Surtout quand la boite à été racheté près de 2 millard par Facebook… Pas sur qu’on dépense autant pour un effet de mode.
Je reconnais que la manière de poster n’est pas aisé, mais il existe beaucoup d’outils pour le faciliter (dropbox, later, hootsuite etc.). Ensuite, comme tout réseau social, il faut savoir s’en servir, connaitre les méandre du truc, comprendre l’algorithme etc. Alors vous allez me dire, oh la prise de tête ! Oui mais aujourd’hui nous sommes en 2017, et je connais malheureusement trop de photographes de la génération au dessus qui sont tombés car trop en retrait, trop enfermé etc.
Que l’on y soit pas d’un point de vue personnel / amateur, c’est une chose. Chacun a le droit de diffuser/décider ou ces photos seront affichées. Et puis les attentes ne sont pas les mêmes.
Mais professionnellement, c’est un vecteur majeure de trafic et de visibilité quand on le fait bien, et oui cela prend du temps, car c’est de la communication, comme mettre son site à jour etc. Cela peut rapporter, croyez-moi.
Je trouve l’article très naif et j’ai l’impression d’une personne blasée par le réseau car elle veut le faire comme les autres, followers etc. Instagram n’est pas Facebook. Je ne recherche pas des amis mais de l’inspiration, découvrir d’autres photographes, images.
Regardez le compte d’Antoine Truchet, photographe et vidéaste français. Instagram est son portfolio et il vit plutôt bien de son métier tout en voyageant autour du monde. Et jeter un coup d’oeil à son profil, vous ne verrez pas de photos de « connes » mais plutôt de belles images.
Vous pouvez aussi suivre les compte National Geographics, Steve Mc Curry, Chris Burkard etc. Je vous assure que vous ne verrez que de très très belles choses qui vous donneront envie de sortir, voyagez etc.
Que l’on aime pas c’est une chose car en effet cela prend du temps, de se former, même si avec les applis/wifi sur les reflex ça devient plus facile. Mais faire autant de généralité, c’est faire preuve d’un esprit très fermé et surtout c’est très mal connaitre son sujet.
Je crois qu’il faut vivre avec son temps et avoir conscience des bons et mauvais côté, le web c’ets génial quand on connait ce que l’on peut faire, ce que l’on peut y voir etc. Mais c’est un média très versatile avec aussi beaucoup de très mauvaises choses. Il faut juste faire le tri.
Mais le débat est très intéressant !
PS: techniquement tu peux aller au delà de 1080px, je n’ai pas les dimensions exactes en tête mais c’est bien plus que 500px.
Il est évident que si JF avait reussis à percer sur Instagram, il n’aurait jamais posté ce billet plein d’amertume…
Il y a des choses vraiment formidables à découvrir sur ce réseau, et lire ce qu’il a ecrit m’a fait bondir.
Mais je lui accorde que les contenus sponsorisés, et les pubs qui apparaissent dans les fils, c’est horripilant.
Comme d’habitude ici on tape sur le cool et sur les jeunes.
Instagram n’est plus ce qu’il était il y a 5 ans, à savoir un endroit ou il était simple de former des communautés de photographe amateur sans prétention ou ce qui comptait c’était l’intention et non les aspects techniques.
C’est là que j’ai débuté ma pratique de la photographie, là ou j’ai rencontré des gens ouverts et enthousiastes face à mes photos humblement prises avec un iphone. A l’époque aussi on y trouvait des photos avec les mêmes filtres, des tags dans tout les sens, mais peu de photographes pro regardant de haut une production spontanée et naïve.
C’était en tout cas mon expérience sur IG.
Aujourd’hui je shoot avec un appareil à capteur cropé (non merci pour les FF, c’est trop lourd).
Aujourd’hui IG c’est un réseaux social tout publique ou les gens, les marques se mettent en scène pour attirer le regard des gens.
Néanmoins il y a un bienfait à cela, c’est que la plupart des gens de ma génération (les 25-35 ans) ont désormais IG et se rendent dessus. C’est pour moi un formidable moyen de partager mes photos avec mon entourage, sans aucune prétention et de manière simple.
L’ennui avec les sites et portfolio c’est que ça met tout de suite une distance immense entre le photographe et son entourage : l’un n’y connait rien ou peu, l’autre s’y connait et se met en valeur à travers une galerie. Au sein d’un flux de photo contenant du tout venant et du TTG, c’est beaucoup plus simple de toucher les gens.
Aujourd’hui j’ai créé une deuxième page IG renvoyant vers un site (que je n’alimente plus, wordpress c’est la plaie, je pense passer à la solution adobe) ou je poste mon travail le plus accompli. C’est ce profil que je communique aux gens qui me demande ou ils peuvent voir mes photos une fois qu’ils ont découvert que c’était une passion.
Mon premier profil reste l’endroit ou je poste mes photos sans prétention, de la photo de vacances, jusque la photo prise à l’iphone retravaillée sur lightroom CC (feu mobile).
Pour conclure je dirais qu’IG est un super vecteur de diffusion pour peu que l’on reste humble. Le but n’est pas d’y chercher la gloire et de choper le plus de followers, mais bien de se mettre au niveau des non initiés qui seront ravi de voir arriver dans leur flux des photos de qualités postées en toutes simplicité.