Benjamin est photographe amateur a bruxelles (il fait de belles images je trouve et visiblement aime bien les couleurs vives)… Il me pose ce soir une question intéressante à propos de l’interprétation que fait Lightroom par défaut :
« Cela fait un moment que je compte passer à Lightroom, mais je suis toujours freiné par le même problème qui pour moi est capital… Le respect des tons chaud et des tonalités de peau. Par exemple ta photo sur ton site dispo ici, je mets ma b. a couper qu’elle a été developper sous LR. Ce problème a l’air très peu abordé sur la toile j’ai fait un post sur mon blog pour y exprimer mon ressenti, a tu rencontré le même problème ? »
Ce que j’en pense (tiens, il me semble avoir lu ça quelque part) : il ne faut pas oublier que les RAW de Canon et Nikon sont en partie propriétaires…
Seuls les logiciels édités par un constructeur peuvent donc exploiter « la substantifique moëlle » des RAW. C’est ce que j’ai encore expliqué cet après-midi lors de ma formation Lightroom à la Nikon School (ainsi qu’à Olivier Grunewald qui a déjeuné avec nous et nous à expliqué qu’il venait d’acheter un D3. Lorsque l’on connait son attachement à l’argentique on se dit qu’un cap historique a été passé ;-)
En conséquence, tous les logiciels tiers (Lightroom, Capture One, Aperture ou autres) en font une interprétation personnelle. Sans connaître les choix de netteté, saturation, colorimétrie (ect…) faits sur le boîtier (notamment par les Style d’image Canon ou Picture Control Nikon)…
L’interprétation de Lightroom est donc obligatoirement « originale ». Je la trouve généralement assez douce et prudente. Cela peut-être un défaut ou une qualité selon les points de vue… Par défaut d’autres logiciels peuvent avoir pris le parti de « booster » davantage la saturation de certaines couleurs. C’est un choix de l’éditeur.
Reste que, si le développement par défaut de Lightroom ne vous satisfait pas, vous pouvez le modifier et enregistrer votre nouveau réglage en tant que nouveau « Développement prédéfini »… Puis définir celui-ci comme paramètre par défaut (en remplaçant celui d’origine). Cela se fait dans le Menu développement : “Définir les paramètres par défaut”. Attention il faut être dans le module « Developpement » car ce menu n’existe pas dans « Bibliothèque »…
Là ou ça devient fort, c’est que vous pouvez créer un « Développement prédéfini » pour chacun de vos boîtiers (Lightroom reconnait leur n° de série)… Et même un « Développement prédéfini » pour chaque valeur ISO produite par chacun de ces boîtiers ! Cela se règle dans les préférences, onglet « Paramètres prédéfini », (cocher ces deux petits boutons radio)… Dingue non ?
L’idée est par exemple de corriger le bruit des images faites à 800 ISO et plus… Il sera évidement possible de retrouver les réglages standards proposés par Adobe. Heureusement d’ailleurs… C’est ce que j’ai fait, car je trouve au final les choix d’Adobe assez polyvalents. J’avais fait l’expérience d’utiliser mes propres paramètres par défaut, il m’a semblé avoir encore plus de boulot à faire. Mais c’est sans doutes que je n’avais pas été assez prudent dans mes choix. N’hésitez pas poster votre avis sur la question.
Passionnant comme toujours ! Personnellement j’aime bien le développement fait par Nikon Capture NX.
Malheureusement question Workflow, ce soft n’est pas à la hauteur de Lightroom…
Un peu d’auto-promo pour les comparatifs.
J’adore les deux chaudasses… Trop cool !
Mais comparer le rendu par défaut de différents soft n’a aucun sens. On utilise pas ces logiciel pour en rester à leur rendu par défaut, mais bien pour faire une interprétation prosonnelle non ?…
Si l’on regarde les test de Tony sur sa page :
http://www.beyondbits.com/blog/?p=522
Il ne semble pas que Lightroom manque de rouge ! Au contraire, les images lightroom semblent plus rouges…
Voir cette image :
http://www.beyondbits.com/blog/wp-content/uploads/2007/11/affi-photoshop.jpg
Oui… si le rendu de Ligthroom par défaut ne nous plait pas, on peut le changer certes.
Mais comment ?
Il n’y a rien de plus difficile que de modifier des réglages pour arriver à un rendu des tons chairs corrects.
Lightroom est un super soft, mais sur les tons chairs, la colorimétrie par défaut est à la rue.
Je cherche des réglages par défaut qui pourraient fonctionner, mais je reste persuadé que c’est le boulot d’Adobe de fournir une colorimétrie par défaut qui tient la route.
ARGGHH !!
Je n’y crois pas ! Olivier passe au numérique ! ???!
Excellent ! Depuis le temps que je lui explique ! Je me souviens d’un forum à Montier où on essayait avec Michel Denis-Huot et Nicolas Van Ingen de lui expliquer que le numérique ouvrait des portes de créativité impensables ! Olivier nous disait : » non, c’est pas pour moi, pas assez bon.. etc etc »… !
Très bonne nouvelle ! Aussi la preuve que le D3 doit être un TRES bon boitier ! ;o)
signé, un Tout-en-Canon invétéré depuis plus de 25 ans ! :o))
Intéressant J-F,
mais réponds-tu vraiment à la question de Benjamin ? Son problème était un souci de rendu couleur, il aurait fallu lui parler de l’onglet Étalonnage de l’appareil photo qui offre un réglage des couleurs beaucoup plus fin que pourrait offrir une modification de la saturation. Là ou je n’adhère pas à ton point de vue ce que tu affirmes si catégoriquement que l’interprétation des couleurs des logiciels propriétaires soit « juste » — c’est faux. Là encore, tous les logiciels, qu’il soit propriétaire ou compatibles, n’offrent qu’une interprétation des informations du fichier RAW, chaque éditeur applique sa propre « version » de la vérité (au – delà du dématriçage, il faut trouver une courbe de transfert « juste » et surtout établir un profil ICC pour chaque modèle d’appareil, ce qui est illusoire vu les différences d’un exemplaire à un autre…). Certes, Canon et Nikon connaissent aux mieux leurs propres capteurs et appareils, mais la transcription des informations saisies par le capteur est loin d’être une science « exacte « …
@ Michel,
bien sûr que tu vas changer les réglages par défaut, le but ici étant de donner un aperçu des tendances de chaque solution et surtout de voir si ce que tu vois à l’écran est ce qui va sortir en JPEF/TIFF, ce qui n’est pas toujours le cas.
Cela dit, tu n’arriveras jamais à rendre la même chose entre deux logiciels différents, comme l’explique Volker, combien même tu tripatouilles les curseurs.
Lightroom a tendance à donner des tons chairs plus rougeâtres que Aperture/Capture One à mon sens, mais certains préféreront ce rendu.
Volker a sans doute raison.
Mais, là je vais aller à contre courant de tout le monde.
Et je parle d’après mon expérience perso très récente, il y a des fois où on se demande si on se prendrait pas un peu la tête et perdrait pas des milliers d’heures pour rien, …. au regard de ce que les imprimeurs peuvent faire de nos images léchées aux petits oignons sur des écrans calibrés et travaillés sur des machines qui coûtent aussi cher que nos boitiers… (tiens, j’ai déjà lu ça qqpart… )
Je veux dire, des fois je me demande si je ne ferais pas mieux de shooter en JPEG, de balancer l’éditing façon AFP, à la pelleteuse, et aller à la pêche où faire de la couture… Parce que quand un des plus grands éditeurs français vous imprime des photos quasiment en N&B dans vos bouquins… là, on se pose des questions…
Et c’est comme ça tous les jours les garçons…
On se prend le choux à potasser sur nos soft, se former, à travailler nos images en 16 bits une par une sur écrans calibrés, légender, etc… etc, et au final, les gens s’en foutent des légendes et nos images sont massacrées… qu’elles soient traiter sous Aperture, CameraRaw, Lightroom, DPP, pareil…
Le problème, c’est l’interprétation ensuite que vas en faire la chaîne graphique derrière nous…
Je sais, on en a déjà parlé souvent ici.. mais quand même, je vous jure, je me pose des questions des fois.
Pour revenir au rendu de couleur, encore une fois, Volker a raison, ce n’est pas une science exacte.
Mais là je me fais l’avocat du diable.. Et du temps de la diapo les gars ? Qui avait le meilleur rendu des couleurs ? Moi j’utilisais la Velvia et la Provia, certains potes ne juraient que par la Kodachrome 200, je ne parle pas des inconditionnels d ‘Ilford, etc, etc…
Tout ça, c’est drôlement subjectif… On a tous des interprétations différentes. Moi je sais que j’aime bien les tonalités chaudes et mes images sont vraiment « jaunes » pour certains alors que d’autres les trouvent « maj ». Va savoir…
Les réglages, en gros, ce ne sont que des petits curseurs, un coup à gauche, un coup à droite…(!) de toute façon, le gars à la machine, s’il a trop bu, il imprimera ce qu’il voudra…
Je sais, je provoque…
:o))
et puis il n’y a pas que les couleurs…
la photo du guitariste, sous LR, bonjour le point chaud à gauche de la tête du guitariste, alors que le spot en haute lumière est plutôt bien rendu avec Capture One…. qui aime drôlement le rouge quand même !
C’est un des problèmes que je trouve à Lightroom. Les transitions dans les hautes lumières comme les spots sont un peu abruptes et une petite tendance à boucher les ombres.
Le contraste appliqué par défaut est un peu violent.
C’est marrant, je trouve pas… Je trouve Lightroom plutôt « mou » ?
bonjour a tous,
Ce que j’ai voulu mettre en avant avec ce pseudo « test » qui on est bien d’accord ne repose sur aucune mesure fiable ci ce n’est mon ressentit et celui de quelques internautes.
Je suis également conscient que tous les soft de RAW du moment on chacun leur « soupe » pour la gestion et l’interprétation des couleurs.
Cependant je constate que les logiciels autres que LR me donnent a peu pret tous une température chaude réaliste ainsi que des tons chairs réalistes.
LR est le seul a me donner des rouges oranges, alors oui le problème peut se corriger (mais pas enièrement) via une configuration de L’ACR de adobe.
Ce « problème » pour moi est très visible dans les images très chaudes.
Le problème a éélement été reporté par pas mal de photographes sur le forum de adobe
http://www.adobeforums.com/webx/.3bc4c365
D’autres exemples sont disponibles ici
http://www.photob.be/2008/01/09/lightroom-et-le-respect-des-couleurs/
Je peux tout a fait au besoin mettre a disposition les fichiers bruts.
Donc on va dire que les photographes portraitistes et les photographes de mariages seront plus confrontés a ce problème
Les hautes lumières ne sont pas facile à gérer… mais le 1D MK III donne de bon résultats par rapport au MK II, y a pas photo…
Tiens, en parlant du MK III, je vais récupérer le mien la semaine prochaine.
Il vient de rentrer de chez Canon… Ben… ça à fait du bruit chez Canon France, puis Canon Europe… puis… C’est remonté au Japon dites-donc ! J’ai appris ça hier…
Si j’ai bien compris, Mon problème de zébrures a causé bien des soucis aux ingénieurs Nippons ! Des oreilles se seraient même fait tirer..
Fallait bien que ça tombe sur moi ça encore tiens!
Bon en tout cas, il est comme neuf… enfin d’après le SAV PRO ! :o)
JE vous tiens au courant, je vais refaire des essais dès la semaine prochaine…
J’ai ouvert deux topics dans les forums de Utiliser Lightroom et de Chasseur d’images pour continuer la discussion.
http://www.photim.net/forum/index.php/topic,6722.0.html
http://forum.utiliser-lightroom.fr/index.php?topic=184.0
Les goûts et les couleurs…
Du coup, j’ai fait moi aussi quelques tests de comparaison entre DPP et LR… Et bien, je trouve qu’ils ne sont pas si éloignés que ça l’un de l’autre ;-)
En effet, faites le test en plaçant le style de DPP sur neutre ou fidèle… Car le style « standard » est quand à lui saturé et loin d’être neutre.
Donc, je ne sais trop quoi penser. Je me souviens aussi d’une remarque d’Olivier Chauvignat qui disait qu’il préférais corriger lui même les dominantes et les teintes au cas par cas.
L’essentiel réside dans le fait que vos photos doivent représenter ce que vous ressentez. C’est comme pour tout, ma femme me plait enormement…Si je regarde ailleurs, je verrais mieux, mais est ce que ca en vaut la peine ? Pareil pour la photo ;-)
Flute j’ai voulu corriger une faute, mais trop tard :-(
« Le problème, c’est l’interprétation ensuite que vas en faire la chaîne graphique derrière nous…
Je sais, on en a déjà parlé souvent ici.. mais quand même, je vous jure, je me pose des questions des fois.
Pour revenir au rendu de couleur, encore une fois, Volker a raison, ce n’est pas une science exacte.
Mais là je me fais l’avocat du diable.. Et du temps de la diapo les gars ? Qui avait le meilleur rendu des couleurs ? Moi j’utilisais la Velvia et la Provia, certains potes ne juraient que par la Kodachrome 200, je ne parle pas des inconditionnels d ‘Ilford, etc, etc…
Tout ça, c’est drôlement subjectif… On a tous des interprétations différentes. Moi je sais que j’aime bien les tonalités chaudes et mes images sont vraiment « jaunes » pour certains alors que d’autres les trouvent « maj ». Va savoir…
Les réglages, en gros, ce ne sont que des petits curseurs, un coup à gauche, un coup à droite…(!) de toute façon, le gars à la machine, s’il a trop bu, il imprimera ce qu’il voudra… »
Tu as tout compris Christophe, prends ta clef USB apporte là à deux labos différents et tu auras deux impressions différentes…
Prends deux packaging, va chez deux photographes différents avec le même chaier de charges et tu auras deux pack différents…
Sérieux, quand je lis bcp de gens sur la toile, ça me donne mal à la tête, je comprends rien à vos charabiats…
ptêtre parceque je viens de l’argentique, je sais pas trop, pour moi c’est simple, t’as une photo tu la fais en raw ou en jpeg selon les cas,…
tu les tapes pas en 45.000 bits, ça sert à rien l’oeil ne le percevra pas, et quand c’est grillé c’est grillé… quand c’est trop noir, c’est trop noir…
Après ta’s la température de la couleur, les contrastes,…
mais bon on regarde pas non pus pile poil au mmm près, j’ai l’impression de lire des tas de ‘photograticiens » sur la toile et peu de photographes….
Et en pralant de l’image de concert, déjà hormis les couleurs différentes, les rendus sont pas les mêmes, suffit de regarder la fumée ou le spot, l’une semble avoir une exposition plus marquée que l’autre,…
donc on sait déjà plus être objectif, cela devient deux images différentes, l’une conservant un peu plus de détails dans les hautes lumières et l’autre pas, c’est pas juste la couleur qui change…
De toute façon plus on sature une image, plus ces détails changent…
Donc je dis et je te rejoins Christophe, tout ceci est très subjectif…
Aller les « photograticiens » à vos articles techniques, mais bon faites vous plaisir, sortez, lacher le chien et pisser un bon coup lol…
Bonsoir,
Je pense qu’Olivier a souleve un sujet particulierement interessant. Est-ce l’outil qui fait la photo ou la maitrise que l’on en a.
Depuis l’avenement de la photo numerique, il y a forcement un tas de gens qui sont attires par l’aspect ultra technologique de l’ensemble de la chaine incluant, le boitier, les optiques, les logiciels de traitement et finalement l’impression – qui, dans de trop nombreux cas malheureusement, vient achever tout l’investissement effectue dans les premiers maillons de la chaine.
Ayant une approche pratique, je prefere valider mes rendus tant que possible pour obtenir un resultat qui ME convient – bcp de specialistes de colorimetrie parleront de couleurs « agreables » et non de couleurs « parfaites ».
Les conseils de Christophe sur Lightroom sont tres justes. La puissance de lightroom vient a mon sens des Presets. Reste a effectivement passer un peu de temps dessus pour avoir encore une fois un resultat agreable et acceptable. Certains logiciels seront requis pour traiter certains sujets si Lightroom ne rend pas les choses telles qu’on les aurait souhaitees.
Il reste tout de meme une chose que je ne comprends pas. A quoi servent les Nikon Picture Control si on se sert de Lightroom.
Je veux dire par la que ca fait tout de meme une quantite impressionante de controle que l’on utilisera jamais sur le D300 – par exemple – si on utilise autre chose que CaptureNX…
C’est dommage de reduire les capacites de son appareil par le simple choix d’une application populaire.
Ce serait bien que Nikon developpe CaptureNX en plug-in mais bon ce doux reve restera clairement un reve a mon sens !
Je me pose la même question que Boris: faut-il passer à NX pour conserver les réglages du D300?
L’autre solution (je ne publie pas de livre) serait d’utiliser le Jpeg en standard et de repartir à zéro (avec LR par ex.) lorsque je veux travailler l’image autrement.
Reste qu’il y a 2 images à classer…
Pour répondre au commentaire de Michel. Que fait-on lorsque nous voulons améliorer la photo qu’on a pris avec un Nikon D300 par exemple ?
Supposons que j’ai fait tous mes réglages comme il faut sur le boîtier et que je améliorer tout cela à partir d’un logiciel ? Dans le cas de Lightroom, c’est plutôt parce qu’on repart à zéro, à partir du format brute qui peut-être bien différent de la photo après application des réglages du boîtier.
Il y a bien capture NX, mais il y a encore quelques lacunes.
Sans etre desagreable ;-) il n’y a aucune reponse au 3 derniers posts, c’est bien dommage car cela me donne l’impression que ACR c’est un peu une F1 avec des reglages de base et que si on veut s’en sortir il faudra des connaissances tres pointues.
Ne serait-il pas l’objectif (sans jeu de mot ;-)) d’un logiciel que de rendre accessible des domaines assez obscure?
… cela a été expliqué en détail plus haut, mais je vais me répèter :
OUI ! Lorsque l’on est en RAW, le seul moyen de récupérer les réglages du boîtier (Nikon comme Canon) est de passer par le soft du fabricant (Capture NX pour les boîtiers Nikon et Canon Digital Photo Professionnal pour les boîtiers Canon)…
Sinon, avec Lightroom, tout doit être réglé à nouveau (à la façon de Lightroom qui est forcément différente) ! Il ne sait récupérer que la balance des blancs…
Une astuce consiste à bosser en RAW + JPEG. Ce dernier servant à donner une « intention de rendu », qui va vous guider pour régler votre RAW dans Lightroom…
Dans ces condition, vous me direz… Pourquoi ne pas bosser plutôt entièrement avec Capture NX et DPP ? Pourquoi, pas… Mais certains sont rebutés par l’interface assez obscure de ces deux soft, qui par ailleurs ne proposent pas de catalogueurs (juste des explorateurs de fichiers assez basiques)…
La solution est donc de faire le traitement de ses RAW (les plus intéressants seulement) dans NX (le reste dans Lightroom) et de combiner avec l’utilisation d’un vrai catalogueur : le meilleur étant iView Media Pro (Expression Media)… Ou bien Lightroom (qui est un catalogueur + derawtiser, libre à vous de n’utiliser que la partie catalogage)…
Quid des fichier Raw canon convertis en DNG par Lightroom, je trouve que ça fonctionne bien ! Quelqu’un a-t-il des conseils à me donner sur ce point car tous les gôuts (raw propriétaire ou DNG ) sont dans la nature
« Pour revenir au rendu de couleur, encore une fois, Volker a raison, ce n’est pas une science exacte. »
Je ne suis pas certain que c’est ce qu’il dit (il pourra répondre ;)
« établir un profil ICC pour chaque modèle d’appareil, ce qui est illusoire vu les différences d’un exemplaire à un autre…). »
J’imagine que ce qu’il veut dire, c’est que c’est illusoire d’établir un profil unique pour tous les appareils d’un modèle déterminé. B. Frazer a très tôt montré de grandes variations d’un boîtier à l’autre portant des numéros de série pourtant très voisin. Mais rien n’empêche d’établir un profil exact pour un boîtier particulier. En fait, c’est exactement comme pour vos écrans, vos scanners et autres imprimantes. On sait tous qu’il est nécessaire de les caractériser. Hors cet aspect élémentaire n’est que rarement fait sur les boîtiers. Certes la lumière en photo varie (contrairement au scanner), mais calibrez votre boîtier avec la lumière du soleil de midi et vous découvrirez déjà de toutes autres images !