L’horreur des attentats prend aussi des aspects minables et sordides. Avec leur smartphone, ils « ont pris des images » dans l’intention de les vendre aux journalistes. Karim et Hacen* proposent leurs productions 1.000 € avec une exclusivité totale.
Lu sur le JDD : « Ils viennent de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Karim et Hacen* sont venus passer la soirée dans le bas de Belleville, derrière le barrage policier qui sécurise le périmètre autour de la pizzeria Casa Nostra et du bar La Bonne Bière. Le premier a une vingtaine d’années et roule dans une grosse berline Citroën. Le second, à peine plus âgé, est père de famille. Sur son téléphone portable, il a mis en fond d’écran la photographie de sa fille, un bébé aux grands yeux noirs. Hacen travaille dans le coin mais refuse de donner des détails. Les deux copains sont arrivés sur les lieux quelques minutes après l’attaque… juste avant la police. Avec leur smartphone, ils « ont pris des images », trois vidéos et une dizaine de photographies dans l’intention de les vendre aux journalistes. (…) Plusieurs équipes offrent le même type de services autour des différentes scènes de crime. Version connectée du profiteur de guerre.«
Lire la suite : Des témoins demandent 1.000 euros pour trois vidéos et des photos. La police appel d’ailleurs sur Twitter à ne pas diffuser des images des victimes… Ce qui tombe d’ailleurs sous le coup de la loi et c’est bien normal (Droit à l’image et protection de la vie privée). Le Monde traite également de cette question : Appels à ne pas diffuser des photos des corps de victimes.
Par respect pour les victimes et leurs familles, ne contribuez pas à la diffusion des photos des scènes de crime #AttackParis #fusillade
— Police Nationale (@PNationale) 15 Novembre 2015
Le (tres bon) film Nightcrawler (en vo. Nightcall, en vf) traite bien ce sujet de la recherche du scoop et de sa revente.
oui, ca me fait penser aussi à un reportage diffusé sur M6 il y a quelques temps et qui se trouve là => Paparazzis du Crime