De retour sur Phnom Penh, après 12 jours de virée entre Siem Reap (temples d’Angkor), Battambang et la paisible station balnéaire de Kep (au charme suranné). Je vous écrit du fameux FCC (Foreign Correspondant Club), dont la réputation n’a d’égale que le prix élevé des boissons (on est pas loin des prix pratiqués à Paris, c’est dire). Mais l’endroit est sacrément agréable le matin avec cette vue imprenable sur le Mékong, d’ou vient une petite brise très rafraîchissante.
Et (last but not least), on peut y voir aussi quelques belles photos de guerre exposées… Dès l’happy hour, tout ça me semble un poil snobinard toutefois (au moment ou les expats – tels les grands fauves – vont boire près du fleuve ;-) L’Internet y est malheureusement aussi lent que partout dans le pays (infrastructures zéro).
Il n’est pas facile de se connecter d’ici pour partager photos et vidéos. On trouve des connections WIFI presque partout mais les débits sont catastrophiques (souvent moins de 100 kbps, on est pas loin du modem 56k)… Je suis resté frustré durant plus de 8 jours ne réussissant pas à uploader mon petit montage du Bamboo train (ça m’a pris plus de 4 h passées dans un café). Pas grave on verra tout ça plus tard, l’urgence est plutôt d’engranger des images à l’aide des 7D et 5D Mk2, plutôt que de les publier. Dire qu’en arrivant à Paris je devrais logiquement bénéficier de la fibre optique avec Free… ça va faire drôle.
A Phnom Penh, je retrouve mon gros sac (pas si gros en fait), confié à un hôtel au bord du Tonlé Sap (il ne s’agit pas de l’Hôtel International photographié ci-contre ;-) Dans ce sac, le Canon G11 que j’avais (aussi) emporté… Je vais pouvoir enfin le comparer au S90, que j’avais préféré pour cette première partie du périple (le but était de rester hyper léger : deux petits sac à dos. Le premier pour 3 tee-shirts, 2 slips, une trousse de toilette, une trousse à pharmacie. Le second (plus lourd), pour 2 reflex, 2 optiques, le S90, le Macbook Air, 3 disques durs et mon iPhone… (dans lequel j’ai chargé l’intégrale des « tuuuuuu » en pdf ! Mais ceci est une autre histoire que je raconterais peut-être. Car ça en dit long).
Dans mon sac, je suis content de retrouver aussi mes bouchons d’objectif (des EOS) que j’y avais oublié… Leur absence m’a empêché durant ces 12 premiers jours de laisser un de mes reflex à l’hôtel, tout en conservant durant la journée un second objectif (lentille arrière protégé) dans mon sac. Je n’ai emporté au Cambodge que mon EF 24-105 mm, le EF 14 mm et un EF 50 mm f/1.4 (que je n’ai pas encore utilisé). Impossible de trouver un shop vendant des objectif EF ailleurs qu’à Phnom Penh… et encore moins des bouchons d’objectifs (imaginez).
Du coup, en shootant tous les jours comme un malade avec ces deux reflex plutôt lourds (plus lourds qu’un EOS 5D accompagné d’un petit EOS 500D), je me suis retrouvé assez vite avec une quasi tendignite à l’épaule droite (il y a longtemps qu’elle ne s’était pas réveillée cette douleur là qui me vient de quelques années de frontsides un peu « appuyés » en snowboard). Tout ça, car j’avais oublié ces deux bouchons, ça m’apprendra… A moins que ce ne soit à cause des cadrages vidéos à bout de bras (à méditer ça) ?
Mais revenons aux Canon G11 et S90. Une petite ballade au marché local à la plus belle heure du jour, me permet de remplir une carte avec d’intéressantes images à contre jour… Et de re-tester la vidéo du G11 (tout en me reposant l’épaule droite, quel bonheur)… C’est ma première véritable occasion de le comparer à son petit frère S90 (si l’on fait abstraction de mon expérience avec le Canon G10 au Costa Rica l’été dernier).
Après 12 jours avec le S90 (même équipé de son viseur externe), le G11 me semble soudain plus encombrant… Dire que je l’avais trouvé si léger la première fois (comme quoi on s’habitue à tout). Du coup, je crois bien que je préfère irrémédiablement le petit S90 (sachant que la qualité d’image est identique, excellente dans les deux cas). Quitte à poser mon reflex de temps en temps, autant être vraiment « très » léger. Autant le S90 se fait oublier dans la poche de mon short, autant le G11 beaucoup moins…
Avec l’excellent stabilisateur embarqué (dans les deux boîtiers), on ne souffre jamais de ce manque d’inertie que je trouvais si désagréable jusqu’à présent avec la plupart des compactes. Les images « bougées » sont finalement rarissimes ! Alors autant opter pour la légèreté (la vrai, celle du S90). Un autre avantage de cette extrême légèreté, est que Sharon accepte de porter le S90 dans son sac sans trop râler…
Démonstration avec cette image à droite, prise par Sharon dans la quasi pénombre à l’intérieur d’un temple avec le S90 (1/25 em, f/2.8, sensibilité de 800 ISO). Une petite chose qui me manque sur le G11, c’est cette géniale bague rotative autour de l’objectif du S90… Je l’attribue généralement au changement rapide de valeur ISO et je l’ai adopté au point de ne plus pouvoir m’en passer (mais on peut l’attribuer aussi au changement de focale rapide, ou à d’autres fonctions). Vraiment géniale, on retrouve presque ses reflex d’utilisateur de… reflex ! J’ai donc pris l’habitude de travailler en Manuel ou en Priorité Ouverture (alors qu’au reflex je préfère généralement la priorité vitesse, pour plusieurs raisons). En modifiant légèrement la sensibilité ISO (entre 100 et 800 ISO), je peux facilement contrôler (indirectement) le couple Vitesse / Ouverture…
Par contre, le G11 présente l’avantage d’une molette de correction manuelle d’expo très ferme (trop ferme ?)… Mais assez mal placé sur le capot à gauche (il n’est pas si facile d’y accéder rapidement)… Elle reste toutefois préférable à la molette beaucoup trop « libre », que l’on trouve à l’arrière du S90 et qu’il arrive de faire tourner par erreur ce qui conduit à quelques erreur d’expo. Malheureusement, on ne peut la verrouiller comme sur les reflex EOS. Etonnante erreur de conception : il est toujours étonnant de voir qu’au sein d’une même marque des gammes de produits ne bénéficient pas des avancées développées sur d’autres gammes (ou donc est la transversalité dans le développement).
Ce petit défaut oblige à vérifier de temps en temps l’affichage de la correction d’expo (qui est bien visible). C’est la seule faute de goût de ce merveilleux petit boîtier, qui est le tout premier compact léger que je trouve à mon goût (et dont je ne vais pas me débarrasser au bout de 6 mois comme les précédents).
L’ergonomie de S90 et G11 sont assez proches, à quelques détails près… Mais ces détails suffisent à vous déstabiliser un peu, la première fois que vous passez de l’un à l’autre. Par contre les menus sont quasi identiques… Ils sont légèrement en progrès (et moins moches) par rapport à ceux du G10, que j’avais critiqué sévèrement, mais ils restent très en deçà de l’excellente ergonomie des menus des reflex EOS. Je trouve toujours assez long de paramétrer idéalement ces compacts, alors que c’est fait en 1 minute lorsque je reçoit un nouvel EOS. Etrange de comparer similitudes et différences entre deux familles d’APN d’une même marque (je me répète)… Du côté des bonnes choses : les G11 et les S90 permettent l’effacement individuel et différenciés des RAW et JPEG (alors que les reflex EOS toujours pas)…
C’est vrai qu’on aimerait bien un 24 mm au lieu de ce 28 mm (commun au S90 et G11). Mais il suffit de se reculer d’un pas ou deux (lorsque c’est possible), pour retrouver un peu d’angle de champs… Le Panasonic LX3 dispose lui d’un 24 mm, certes. Mais au prix d’une focale maximale trop courte à mon goût : l’équivalent d’un 24-60 mm seulement. La proposition de Canon reste donc largement préférable avec une amplitude équivalent à un 28-105 mm, pour les G11 et S90. J’ai eu rapidement l’occasion d’apprécier l’écran orientable du G11, notamment pour filmer à bout de bras au dessus de la foule (on bénéficie très vite d’un point de vue dominant, CF le petit film ci-dessus). Désolé, ça bouge un peu, car je ne me suis pas beaucoup appliqué. Mais lorsque je ne bouge plus, vous pouvez apprécier la stabilisation relativement efficace.
Retourner l’écran vers les personnes cadrées est également un excellent moyen d’obtenir des sourires et des expression d’étonnement ravies – ici au Cambodge du moins – c’est pas mal du tout ça (CF le film ci-dessous)… L’écran du G11 est excellent et sa construction robuste rassure. On apprécie de le retourner pour le protèger et travailler à l’ancienne : au viseur (sans regarder l’écran). Rien que pour ça, vous préférerez probablement le G11, si vous considérez cet appareil comme votre boîtier principal. Phnom Penh old market (Canon G11) Part 2 from vibert on Vimeo.
Etrangement, je n’ai pas trouvé sur le S90 un moyen d’éteindre totalement l’écran manuellement (et ça m’énerve un peu ça, car j’aime travailler avec mon excellent petit viseur Ricoch, pour 50% de mes images environ ;-) Sur le G11, il suffit heureusement d’appuyer sur la touche DISP et vous pouvez utiliser le viseur qui à l’avantage de zoomer en suivant à peu près la parallaxe. Malheureusement ce viseur reste assez rikiki, face à mon viseur 28 mm Ricoch (très lumineux et possédant un grossissement plus confortable). Cet ajout, est peut-être une des raisons (inconsciente) qui me fait tant aimer ce S90…
L’objectif du Canon G11 ouvre à f/2.8 (ce qui n’est pas si mal), mais le S90 ouvre lui, jusqu’à f/2 (au grand angle seulement). Cela permet de gagner une valeur ISO : bien utile lorsqu’il s’agit de faire des images nocturnes (ambiance des rues de Phnom Penh le soir, ou intérieur d’un temple Image d’Angkor plus haut). C’est un avantage de plus pour le S90 (et non des moindres).
Un mot sur la vidéo des G11 et S90. Fichtre, que ces « 640 x 480 pixels » me semblent minuscules, affichés à 100% sur l’écran du Macbook Air (seulement 13″, alors une fois sur mon 24″ ce sera totalement ridicule)… Voilà ce que c’est d’avoir goûté au Full HD (1080p) des reflex EOS (1920 x 1080 pixels). Sans parler de ce ratio 4/3, devenu bâtard auquel on est plus du tout habitué (et qu’on aime plus trop, il faut bien le dire)… Tout ça est un peu gênant si vous devenez comme moi « accro » à la vidéo, vous ne pourrez considèrer cette vidéo que comme un « appoint » pas vraiment au niveau des possibilités photographiques des S90 et G11… Etonnant de la part de Canon, qui a par contre fait de très gros efforts du côté des reflex. Dans 12 à 18 mois, il faudra vraiment que Canon propose du HD (ou mieux du Full HD) sur les successeurs de ces modèles.
Attention lorsque vous filmez comme moi face au soleil (plein contre jour) ! Le capteur encaisse mal le surcroit de luminosité (soleil de face), ce qui produit une barre lumineuse verticale désagréable (un phénomène que je n’ai pas noté sur les reflex). Vous le constatez sur l’image de droite et sur le premier petit film.
Vous pouvez cependant y échapper en vous cachant à moitié dans l’ombre du sujet (ce que je fais de toutes façons très souvent car c’est plus joli). Evidement les images photo ne sont pas affectées par ce problème bien connu (CF les quelques images publiées ci-dessus, qui démontrent assez bien je crois l’excellence de ces deux appareils).
Au final, qu’en conclure ? Si vous êtes déjà équipés d’un (ou de deux) reflex, je vous recommande plutôt le Canon S90 comme boîtier léger… Avec éventuellement un viseur optique Ricoch en complément (relire ceci, c’est un complément assez coûteux, mais précieux. Il faudrait suggérer à Canon de nous fabriquer un viseur électronique latéral dans ce goût là). Par contre, si vous n’envisagez qu’un unique compact comme équipement principal, alors le G11 en offre un peu plus (mais finalement pas tellement plus que le S90) : écran orientable, viseur et griffe porte flash… Dans les deux cas, c’est (je crois bien) ce qu’il se fait de mieux dans le genre « zoom polyvalent qui tient dans une poche de pantalon ». Certes il existe aussi les micro 4/3, mais équipés d’un zoom ils ne rentrent pas dans une poche de pantalon ! Et cela change tout…
Sharon est repartie hier sur Paris, en emportant une partie de mes bagages (je me suis débarrassé de tas de choses inutiles : une paire de basquettes, mon pantalon long, etc… Je suis maintenant capable de transporter ma maison sur mon dos). Et je lui ai aussi confié le G11 et mon EF 50 mm f/1.4. Je ne conserverais que le S90 et les deux EOS. Sachant que je continue mon voyage au Cambodge 15 jours encore (et oui, il faut ce qu’il faut)… Pour moi, ce sera le Mékong en direction du Laos… Je reste fidèle à ma devise : » pour bien voyager, voyageons (très) léger « .
Lire aussi à propos de Canon :
- Test terrain : 45 jours en Asie avec le Canon EOS 60D.
- Comparatif Nikon D7000 versus Canon EOS 60D.
- Test terrain : Un mois au Laos avec le Canon EOS 550D.
- Test terrain : Canon EOS 450D à l’épreuve des volcans.
- Test terrain : Un mois au Cambodge avec le Canon EOS 7D.
- Évaluation et prise en main du Canon EOS 7D.
- Test terrain : Canon EOS 50D, test extrême au Canada.
- Comparatif : Canon EOS 40D versus Nikon D300 (version longue).
- Essais du Voigtländer Ultron 40 mm f/2 SL II Asphérique.
- Prise en main (vidéo), d’un Kit Zacuto pour reflex vidéo.
- Canon S90 et viseur externe, l’astuce qui tue !
- Deux petits accessoires utiles pour le Canon S90.
- Test terrain : Canon G10 au Costa Rica (en attendant le G11).
- Canon EOS 5D Mk2 : moins de bruit, plus de possibilités.
- Canon EOS 5D Mk2, batteries… et coup de gueule.
- Comparatif des reflex Full frame : Canon EOS 5D Mk2.
- Comparatif des reflex Full frame : Canon EOS 5D.
- Fonctions personnalisées des Canon EOS 450D et des EOS 1000D.
- Les Canon EOS ont 20 ans : retour sur l’histoire de Canon.
Je reviens du Laos,j’avais un M6 avec un 50 et un 35. C’était très light et particulièrement agréable ;-)
(j’avais aussi mis un 5D et un 35 dans le sac mais j’aurais pu m’en passer !)
Perso j’apprécie beaucoup les powershot G en complément du reflex pour la griffe flash, qui permet de s’amuser avec ses flash de reportage très facilement si on a un ST-E2
Ha les mecs, si vous saviez comme je vous envie. Je vous envie de pouvoir voyager aussi léger. Je ne me rappelle même pas avoir fait un voyage avec moins de 25 / 30 Kg depuis plus de 15 ans… Sauf, si, y a 2 ans, au Bénin. Juste une quinzaine de Kg, 2 reflex (5D et 1D Mk III), 17-35 , 24-105, 70-200, flash, et toutes les merdouilles habituelles, chargeurs etc.
En même temps, sans le 500 mm, je me sens … disons, tout nu !
L’écran orientable du G11 et la qualité des fichiers en font tout de même un super petit APN…
Super d’avoir régulierement de tes nouvelles JF !
Pour ma part c’est GF1 (avec 20mm et 14-140mm) ! Plus gros mais la seule solution pour avoir des bokeh un minimum sympatique.. Et comme je peut en plus mettre toutes mes optiques Olympus, c’est parfait..
Sinon, je viens de récupérer (un cadeau spontané) un superbe Rolleiflex 35F modele 3 qui date de 1960 en parfait état (avec sacoche cuir en prime) ! Bon, la c’est 1,2 Kg ! :-)
reste a apprendre a m’en servir..
faites des photos avec un leica et deux optiques ./ vous serez plus léger avec des reflex surtout pour des photos de voyages …
Salut Jean-François,
Merci pour ce retour très instructif !
Je suis tout à fait dans la même optique que toi : voyer léger. D’ailleurs je me demande dans quel sac transportes tu ton matos. Peux tu nous en dire plus ?
@+
Antoine
Hello, merci pour vos commentaires.
Désolé BJF, je considère qu’une solution « argentique » (même un M6 avec deux excellentes optiques), ne fait plus le poids (qualitativement ni en termes de productivité évidement), face à un G11 ou même face à un S90… Alors ne parlons même pas de reflex (un petit EOS 500D n’est pas beaucoup plus encombrant qu’un M6 et ses 15 Mpix donnent des résultats fantastiques)…
Même en ce qui concerne l’encombrement, le M6 (et ses rouleaux de films), n’est pas vraiment un avantage face à un G11 plus Macbook Air (ou netbook). On a changé d’époque !
Allez, (sur ce commentaire un poil provocateur), je pars pour le Nord, je ne sais quand je pourrais me connecter à nouveau…
Alors bon voyage …. et peut etre a un de ces jours …. ;)
Si tu montes vers le nord, mets tes gants et des chaussettes la nuit !
:)
Et voila, on est reparti sur la provoc à 2 balles, faudrai envisager de nouveau arguments car la productivité et le poids ne sont pas des arguments suffisants.
oui je suis un peu taquin M vibert je sais au combien on est CANON ici, et on rigole pas! Bref, plus sérieusement un boitier et deux fixes c’est pas mal pour la rigueur de cadrage et le poids, un exercice de style! Par contre opter pour un micro, histoire d’avoir des sons plus propres.
enfin, il me parait pas mal le S90 à mettre dans sa poche.
nb: je parlais du M9 :-)
(pas d’affrontements pro/contre perso j’utilise les deux systèmes avec bonheur selon mes besoins./)
En ce qui concerne la vidéo en VGA c’est d’autant plus étrange que les petits Ixus proposent déjà de la HD (en 720), pourquoi ne pas en avoir doté ces deux appareils experts, qui sont quand même le haut de gamme compact chez Canon…bizarre…
effectivement la vidéo n’est pas HD certainement un choix technologique ou un positionnement plus photos???
rapid comment d,un cybercafe… il ne s,agit pas de provoc. mais de faire des images ! (et un peu de provoc quand meme sinon on s,ennui)
Quand a l,éxercice de style, ca m,a toujours fait rigoler ca. La rigueur du cadrage, depuis que je suis photographe, ne depend pas de l,outil… Mais de l,oeil et de ses jambes. Et justement plus on est rigoureux, moins on a besoin d’ub Leica je dirais…
Combien de voyages photos peut-on s,offrir pour le prix d,un leica et de ses optiques ? Combien de voyages les possesseurs de Leica ici presents font-ils par an ?
mmm ?
Moi j’ai pas de leica mais un blad numérique… euh c’est grave docteur ?
C’est mes clients qui payent mes voyages.
Bon pour revenir sur les post précédents perso je préfères travailler en fixe c’est une histoire de choix même si pour l’actu le zoom règne en maître dans ma sacoche. concernant les leicas ben « moi » j’aime bien me faire plaisir avec et sortir d’autre photos. Ou es le problème ? mais je ne cherches pas à vous convertir! j’apporte simplement mon témoignage de photographe de presse.
sinon pour revenir au S90 j’ai passé la journée en autre avec lui. et c’est plutôt pas mal comme compact. rapide avec une gestion du bruit convaincante. reste que le zoom est pas super lumineux en position télé ce qui pourras être pénalisant.
Petit commentaire rapide en directe de la province du Ratanakiri Plus exactement du Magnifique Lodge Terres Rouges :
http://www.ratanakiri-lodge.com
… ou je trouve enfin du WIFI, après de longues journées sur le Mekong (loin de tout hotspot).
Oui, oui, évidement que chacun fait ce qui lui plait, plait, plait… comme dit la chanson ! Et tout le monde ici respecte les choix de chacun (même sans les comprendre parfois ;-)
Mon point de vue est le suivant : partant du principe que ce n’est pas l’outil qui fait la photo, je me demande pourquoi il faudrait des outils aussi chers et spécifiques que les Leica et leur optiques… Ces outils différents apportent-ils quelque chose de plus par rapport à des outils « simplement » efficace ?
Je ne crois, pas… Ou alors, c’est le principe du pianiste qui s’attachait deux doigts pour apprendre à jouer… avec un « handicape » ? Pourquoi, pas… (c’est l’idée qui est derrière l’utilisation d’une unique focale de 50 mm : je le recommande aux étudiants en photo pour faire un exercice quelques heures durant… mais certainement pas pour « faire des photos vraiment » ;-)
Car au final un bon photographe s’exprimera aussi bien avec n’importe quel outil (y compris un simple S90). Mais avec plus ou moins de flexibilité…
Avec un outil moins efficace (moins rapide, moins précis, moins souple), on rate juste un peu plus de photos. Voilà exactement l’idée que je me fait du travail au Leica (un matériel qui nous vient du passé et dont l’attrait principal est la nostalgie d’une certaine idée de la photo)… Un exercice qui peut être intéressant peut-être.
Bref tout ça pour dire que je n’ai jamais rien compris du tout (même en y pensant très fort), à ce – sois-disant – engouement pour le Leica (un peu sur le déclin me semble-t-il tout de même, ce qui s’explique assez logiquement je crois).
Et je crois bien que nous sommes assez nombreux à regarder les Leicaistes comme s’ils venaient d’une autre planète (tout en les respectant).
Pour autant, je respecte les choix de chacun… notamment des « minorités photographiques » qui peuvent « s’offrir » du Leica. C’est important de conserver une certaine « diversité des espèces »…
Donc bravo à ceux qui permettent à Leica de survivre (même si 80% des acheteurs de Leica ne le font que par snobisme (si, si, ceux-là je les ai rencontré)… Attention, je ne dit pas que c’est le cas des lecteurs leicaïstes de Macandphoto. Il existe des « vrais » utilisateurs de Leica…
bref tout ça pour voyager léger et parler du S90 ! pour le reste nous pourrons en discuter lors d’un passage sur Paris.
Le S90 est donc devenu pour moi aussi un petit compagnon de week-end histoire de partir léger et de ne pas me faire taper sur les doigts « suffit la photo »! j’avoue devoir relire attentivement le principe de la platine en duralumin pour fixer le viseur!
La solution S90 + viseur parait séduisante, mais, excusez cette question de néophyte, ce viseur Ricoh est un viseur optique 28mm, donc la visée n’est juste que si le zoom du S90 est aussi sur 28mm. Sinon dès que l’on zoome vers le téléobjectif, le viseur optique ne correspond plus à la focale choisie sur l’objectif et devient donc inutilisable… Ou bien ai-je mal compris ?
Oui, absolument… Mais l’utilisation que j’ai de ce compact est pour 75% le grand angle. Donc pas trop grave. Pour les 25% restant je dois utiliser l’écran.