Une histoire de Switch ! Dans cet article, Steve Huff explique pourquoi il abandonne le Sony A7 au profit du Canon EOS R. C’est principalement pour le potentiel des objectifs. Normal : Ce qui compte c’est l’objectif comme je le dis souvent.
Extrait de son article très documenté et très intéressant… : « As a disclaimer, I personally have no interest in Eye Af (never used it in my Sony cameras), and do not need IBIS or dual card slots. If you do, this camera may not be for you but I am here to tell you that even though these features are missing, it does not hurt the photo taking process in any way for me. In fact, the photos I am taking with the Canon EOS-R are better than ever due to a number of other things that this camera does so well. »
Autre extrait : « I switched to the Canon EOS-R […] and could not be happier. This camera is a gem. Forget the noise created around its release, as it has some Mojo. The EOS-R and EF or RF lenses offers something unique. ( … ).
Extrait de son article très documenté : « I love this Canon, the color, the control, the new lenses, the ease of use, the video function, touch screen controls, and the swivel screen. The Joystick? I am enjoying this camera without it as I enjoy using my thumb to set the focus point while I shoot. It’s intuitive and natural. I do feel Canon could do a firmware update though to make this process a tad smoother. It can be a tad glitchy at times but all in all, I really enjoy this feature as it allows me to easily select my focus point, in a natural way. They probably should have just put in the joystick to please more of the camera buying audience but they didn’t. Either way this works the same way as a joystick, just takes some getting used to. »
C’est bien ce qu’il me semblait… Enfin un vrai photographe : qui a compris les même choses que moi et vraiment ça fait plaisir… Relire à ce propos : Mes 10 bonnes raisons de craquer pour le Canon EOS R.
Intéressant.
Tout aussi intéressant, regarde les images faites par le même Steve Huff autour du même concert, même lumière, etc… mais avec un Leica M10-D
http://www.stevehuffphoto.com/2018/10/24/the-leica-m10-d-review-less-is-more-again/
Ce ne sont pas les mêmes images…
Bonne journée !
7650 Euros l’appareil, c’est pas le même prix non plus… ;)
Moi, je crois bien que je préfère les couleurs des images prise avec l’EOS R !
Et moi je crois bien que je préfère le prix de l’EOS R :D
Bof..
J’adore Leica M mais je trouve que les versions précédentes ont un grand plus côté ‘character’ que le 10 qui est certes parfait mais qui en manque.
Les M8 et M9 sortent des images superbes! Est-ce que cela vient du CCD? Peut-être.
Sinon, pour revenir à l’EOS R, j’aime bien ce que fait Steve Huff. Il me semble équilibré dans ses reviews et conclusions.
De toutes façons, le R est un winner. Pas parfait mais un excellent début pour Canon dans le full frame mirrorless.
J’ai récemment essayé un A7R3. Oui, il fait le point en un éclair sur l’oeil, il fait un tracking AF de folie et en silencieux, etc, etc… Mais je suis désolé, pour moi ce n’est pas de la photographie! C’est de l’étalage de specs en veux-tu en voilà mais avec une colorimétrie horrible et je dirais de même de l’ergonomie (bien que là, je sois un peu moins catégorique). Les images sont froides et sans âme.
Mais effectivement, cela dépend des goûts de chacun…
Salutations
Au fait en regardant des photos de l’EOS R. Il n’y a pas de bouton dédié ISO ? ? ?
Je veux bien qu’on puisse l’allouer sur un des réglages optionnels, mais quand même ça me choque un peu…
Si ce n’est que ça, il y a plein de choses qui ne sont pas « gravées » sur cet appareil (à commencer par les modes, ce qui a mon sens, pourrait sembler plus gênant).
Pour l’avoir eu en main, franchement, c’est une autre façon de faire et on ne peut pas comparer avec un REFLEX de la marque.
Et l’iso sur la bague, sur la touchbar bizarre (je ne conseille pas cependant, ou alors il faut s’y faire) :D, ou ailleurs (en combinaison d’un touche avec une roue, par exemple) c’est le même fonctionnement qu’avec un REFLEX standard au bout du compte, vu que quand on a l’oeil dans le viseur, on ne voit pas ce qui est marqué sur l’appareil (enfin moi je n’ai pas de troisième oeil qui regarde au dessus de l’appareil :D).
Et quand on vise avec l’écran… ben tout est sur l’écran, justement.
Bref, on a toujours moyen de voir les réglages isos : soit dans le viseur, soit sur l’écran orientable, soit sur l’écran du dessus.
Seul bémol en effet, l’appareil doit être mis en marche pour ça… c’est peut-être là qu’il peut pêcher : avant l’allumage. Mais en fait, la plupart des REFLEX ont le même défaut : ils n’ont pas la roue ISO des Fuji…
Bon, une histoire de switch, ce n’est jamais vraiment trop intéressant – honnêtement, j’avais lu les premiers essais de Steve Huff, comme tu le sais Jean-François, où il était effectivement enthousiaste, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il en vienne à dire et faire tout ça.
Maintenant, c’est vrai que Steve Huff est un photographe qui semble avoir une longue expérience des mirrorlesses et il a ses raisons de faire ça (et c’est ce qu’il dit).. Ca a peut-être du sens qu’il parle ainsi de l’EOS-R, du coup.
Quand on lit on se rend bien compte cependant que ce n’est pas un vrai switch complet. Steve Huff continue à se servir de plein d’autres appareils… comme il l’a toujours fait.
Oui, mais ce qu’il dit est très, très sensé… On sent le photographe d’expérience, qui s’arrêt bien davantage aux sensations et à ce que donne un boitier « en pratique », qu’à l’édition de simples fiches techniques… Un travers dans lequel tombent systématiquement tous les webmasters et tous les geeks qui tiennent le « crachoir » et occupent le devant de la scène sur le net ! Et qui se « piquent » de devenir photographes, alors qu’ils n’ont aucun vécu de photographe (et lorsque je dis vécu : je parle de 1 ou 2 décennies de reportages professionnels, dans des conditions variées)…
Bref : pour 1 ou 2 Steve Huff présents sur la toile (et capable de « sentir » ce que peut donner un boitier et ses objectifs en pratique)… il y a en face : 20 ou 30 geeks ! Qui ne pensent qu’aux fiches techniques… et « déforment » la réalité, car il ne sont pas (du tout) de bons photographes…
Pour cela que cet article m’a intéressé !
Ce qui est dramatique : c’est que dans la vie de tous les jours, on constate le même phénomène (plus ou moins)… le même travers dans l’appréciation du réel :
« Ceux qui savent, ne parlent pas. Et ceux qui parlent, ne savent pas !
Je parle de tous ces technocrates et politiciens (qi n’ont jamais travaillé en dehors de leur parti) : sans la moindre expérience du réel, de l’entreprise et de la réalité, qui prennent des décisions « hors-sol », déconnectées du concret… Et qui nous mènent droit à la faillite !
Entièrement d’accord concernant Steve Huff. Je relativisais juste sur le principe du switch… qui est un sujet de geeks la plupart du temps, et donc ça m’étonnait un peu de sa part, justement.
Maintenant, quand on a de bonnes raisons de dire les choses, pourquoi ne pas les dire.
Et pour le reste, je ne peux pas dire, je n’ai pas fait assez d’années de politique pour ça ;)…
Bon, bien, qualifier Steve Huff de vrai photographe, cela me laisse pantois… Il n’y a qu’a regarder ses portfolios sur son site pour se rendre compte que sa maîtrise et qui plus est son « regard » laisse à désirer. Je ne critique pas ce Canon, mais s’appuyer sur un nom « youtube orienté » pour faire l’apologie d’un produit me paraît suspect. Si l’on parle de photo, Jean-François, vous admettrez que Steve ne joue pas du tout dans la même catégorie que vous et que ce photographe dilettante n’a que rarement montré des images convaincantes.
Alors, qu’est-ce-qu’un vrai photographe ? Vaste question, comme la vraie photographie… Le capteur ? La notoriété relative des réseaux sociaux (youtube) ? Ou ceux qui avec des appareils qui leur conviennent dressent une fresque saisissante de leur environnement immédiat à force d’opiniâtreté et d’abnégation et révèlent au monde ce que l’on refuse de voir.
J’en veux pour preuve un travail que je trouve édifiant, réalisé par Matt Black (geography of poverty), sur la pauvreté en Amérique du nord. Pendant longtemps, ce photographe a travaillé avec un Sony RX100II et tout le monde s’en fout parce que le fond est plus important que la forme. Et tout le monde se fout que la vraie photo soit au full frame. Parce qu’il montre, creuse, et va au fond des choses.
Ce qui compte c’est cette empathie, délivrée du fatras d’une technique qui ne concerne que ceux qui en sont dépendants. La relation au boitier est hautement organique, et pour moi la seule chose qui compte c’est d’être en phase avec mon projet, mes outils et ma vision. Être en ligne c’est choisir un RX100, un D850, un Canon EOS R, un Fufi GFX 50s, un Pinhole ou une chambre pour mener a bien un projet en fonction de ses nécessités.
Alors, pour moi, il n’y a pas d’appareil idéal, il y a seulement un outil qui me permettra d’atteindre mes objectifs. Et c’est pour cela que je me réjouis de toutes les offres techniques que chaque marque me propose.
Bien entendu Steve Huff n’est sans doute pas le meilleur photographe du monde… Mais c’est indéniablement « un photographe ».
Il y a du fond… Il y a de la générosité, il y a de l’engagement et du contact humain. Bref : c’est ce que j’appelle un vrai photographe. Même si la forme, n’est pas la plus impressionnante. Et des tas d’autres sont surement plus doués, plus impressionnants, etc, que lui…
Mais, il y a en tous cas plus de « vraie photographie » chez Steve Huff, que chez la plupart des testeurs de matériels habituels, qui occupent le terrain… Et sont incapable de montrer le dixième de ce qu’il a fait.
Donc, c’est pour ça que son avis m’a plu… ET qu’il rejoint le mien (sur le papier).
Pour le reste : je sais bien qu’il n’y a pas d’appareil idéal… Le meilleur appareil, c’est celui qui vous laisse le budget pour voyager et passer du temps sur le terrain. Car il n’y a que ça qui compte.
Pour le coup, il y a des appareils qui « gênent » la créativité je trouve : par exemple le Sony RX100, je ne l’ai pas aimé (du tout)… SoC’est le cas typique ou une ergonomie désagréable « interpose » entre le sujet et moi. Alors qu’un appareil à l’ergonomie bien conçu (le G1X MkIII par exemple), m’aide au contraire à me rapprocher de mon sujet. Mais cela : c’est pour mon cas personnel. Pour d’autres peut-être, il peut convenir mieux (ou alors c’est qu’ils n’ont pas pris le temps d’essayer autre chose. Car de nombreux excellents photographes se désintéressent totalement de leur matériel – si ils s’y intéressaient, cela ne les rendrait pas moins bon, je crois )…
Dans le cas de Matt Black, peut-être si il avait utilisé un autre appareil, certaines de ses images (il y. en a qui l’aurait mérité) auraient été un peu moins « bruitées » ? Du moins tant que le matériel, ait été suffisamment discret…
Le problème c’est rarement le bruit. Plutôt que sa post-prod est ultra lourde. Perso j’étouffe avec ce genre de noir et blanc.
Oui, je suis d’accord avec vous, après être allé voir ses photos sur le site Magnum. C’est malheureusement – à mon humble goût – la mode, « faut que ça pète », photos hyper contrastées, effet dramatique exagéré… Bon…
J’aime beaucoup ses photos du point de vue de la prise de vue brute…
Et je suis obligé de faire un vrai effort, moi aussi, pour faire « abstraction » du post traitement avec ces ombres exagérément éclairées (ce qui est à peu près tout ce que je déteste).
Mais cela ne m’empêche pas de trouver certaines images très fortes.
Curieux : car certaines de ses images ne souffrent pas du tout du même problème. Je suppose donc qu’il a été temporairement victime d’une mode (ou d’un logiciel qu’ilm a essayé ;-)
Mais il pourra toujours re-traiter ces images de façon plus classique un jour… Il devrait le faire !
Concernant Mat Black, j’aime bien le regard… Certaine images sont magnifique et on sent effectivement un talent assez rare.
Mais c’est inégale : et parfois bêtement gâché (massacré même pour certaine images) par un « gros » travail en post traitement, qui touche au « maniérisme » (cette façon de déboucher les ton moyens, ça ressemble au massacre de certaines images récente de Salgado au traitement « gâché »)… Et cela abime l’authenticité de la prise de vue. Pour certaines images : on suspecte une « sorte de manipulation ».
Alors. que pour d’autre : rien de tout ça : le talent est fulgurant… Vous voyez : nul n’est à l’abris de critiques.
Et la présentation compte aussi : imaginez ces images de Mat Black présentée sur le site un peu « ringard » (au niveau esthétique) de Steve Huff : elles passerait bien plus inaperçu…
Et inversement !
Enfin : le coté « systématiquement misérabiliste » n’est pas obligatoirement synonyme pour moi de « bonnes photos » ! C’est un peu facile et je ne me fais pas « avoir » part cet aspect des choses…
D’un point de vue « plastique » : je juge sur un pied d’égalité : une photo de musicien de Jazz et une photo d’un paysan ruiné… Le sujet ne m’influence pas trop (en tous cas j’essaye de ne pas l’être).
Il y a aussi sur le site de Mat. Black : quelques photos « sans intérêt »… (on en fait tous, que le photographe ne sait pas éliminer lui-même, sans un regard extérieur). Et il y en a encore beaucoup plus (de photos sans intérêts) dans le cas de Steve Huff, nous serons d’accord là-dessus, aussi… Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas un photographe aussi.
Cher Jean-François, je comprends vos arguments et je les reçois avec, cependant, quelque réserves. Mis à part le fait que vous ayez perçu une vision talentueuse de la part de ce photographe, je comprends vos critiques avec bienveillance, d’autant qu’elles sont parfois justifiées et que je ne suis pas le photographe concerné ;-)
Pour reprendre le déroulé de votre argumentation et dans le désordre (car ma pensée n’est absolument pas analytique), un petit retour arrière sur ce photographe natif de la Californie, et qui a débuté son projet sur son lieu de vie. Je ne pense pas et peut-être que je me trompe, que son implication soit dirigée par un certain sensationnalisme. Et avancer que la photo représentative de la misère est si simple qu’elle ne mérite pas attention, je m’inscris en faux même si je pense personnellement que la plupart des photographes cherchent ce sensationnalisme.
D’autre part, lorsque vous dites que l’emballage crée l’image, je ne peux vous suivre . Vous, comme moi et certains de vos lecteurs, ne sont-ils pas à même de reconnaître une photo en dehors de sa mise en page ? Réduire la force ou l’intérêt d’une image à sa présentation dans un moule préconçu me semble hors de propos. Mettez les images de Steve Huff dans l' »emballage » du site de Matt Black ne rendra pas ses images plus intéressantes. L’inverse n’est pas vrai… Pour vous faire une idée, voici les photos « street photography » de Steve Huff : http://www.stevehuffphoto.com/who-am-i/my-portfolio-street-photography/
Et si la street photo vous intéresse, pourquoi ne pas aller voir ici : https://www.instagram.com/hikari.creative/
Enfin, je suis d’accord avec vous qu’il y a des images, soit disant, sans intérêts, mais elles sont essentielles au story telling. La force d’une image doit être mitigée par l’histoire que là sous tend…
Et par delà ces mots, le débat reste ouvert et c’est ce qui importe…
Merci pour la réponse.
Je précise que je n’ai pas du tout avancé que « la photo représentative de la misère est si simple qu’elle ne mérite pas attention »
J’ai juste voulu dire, que ce n’était pas systématiquement l’assurance de faire de bonne photos… Grosse nuance !
Et de la même façon, je n’ai pas du tout avancé que : « l’emballage crée l’image »
Par contra changer l’emballage : change beaucoup la perception qu’on se fait d’une image… Beaucoup ! ! !
Débat à suivre ;-)
c’est clair qu’une bonne photo, c’est d’abord un sujet, des contrastes, de la profondeur …. , j’avais fait une série sympa sur Glasgow tout avec mon smartphone, un samsung S7+, j’ai bien sur regretté de ne pas avoir a ce moment la mon D800e mais le résultat était correct.
Et dans l’autre sens, il y a des tas de photos chiantes faites avec des pleins format dernière génération ….
Donc comme dirait mon ami jean francois, acheté vous plutôt un billet d’avion ….
En effet ;-)
Je repars bientôt d’ailleurs…
les contrastes c’est pas obligé. on peut faire des photos super sans contrastes. de la lumière par contre ca parait assez indispensable. un bon sujet avec une lumière a chier ca marche rarement
oui bien sur, j’avais oublié l’essentiel ….
Ce qui est intéressant avec Steve Huff, c’est à chaque test qu’il fait, il indique son historique, son matériel, ses préfèrences optiques,ça met en contexte sa vision.
On ne peut pas dire qu’il n’aime pas telle ou telle marque sans raison. Ce qu’il amène aussi à ce que des marques arrête de lui prêter des modèles.
Si il aime vraiment,…, il achète (même si je ne sais pas comment il arrive à avoir les finances qui suivent ^^)
La plupart des sites de test, avant même de lire de le test, on déduit les plus et les moins, voir même la conclusion.(coucou les numériques ou sites anglophones)
Comme si le matériel avait été testé sur la base de la fiche technique.
Alors que d’autres sites, comme celui de Jean-François ou de Steve Huff (ou Adrian Branco de 01net, lui, il me semble, plus par rapport à sa pertinence rédactionnelle), il y a toujours des éléments différentiant (voir clivant) mis en perspective par un photographe.
Il a quasiment 70 000 abonnés sur sa chaînes. Juste en monétisant ses vidéos il se fait dans les 3000€ / mois. Sans compter les placements de produits etc.
Oui, enfin, ça c’est la version optimiste (3000 € / mois)…
Steve Huff, n’as pas switché puisque il utilisait déjà un canon 6d et a acheté il y’a quelques mois
un eos 1dx II.
Il utilise un leica SL et un Hasselblad xd1 pour la photo de rue et évènement extérieur.
Il a surtout remplacer ses sony par du canon…surtout pour la video (dual pixel et couleur canon), il utilisait des objectifs canon et leica pour ses sony.
« Pour le reste : je sais bien qu’il n’y a pas d’appareil idéal… Le meilleur appareil, c’est celui qui vous laisse le budget pour voyager et passer du temps sur le terrain. Car il n’y a que ça qui compte«
De sages paroles, je me donne la chance de voyager un peu, et clairement la troupe équipée de matos a plus de 2000€ est famélique, parfois éteinte. Le consommateur fait des choix matérialistes.