Et paf ! Pourquoi pas une rasade de citations de Willy Ronis ce soir… Suite à la lecture de cet article, trouvé par hasard chez Télérama : Ce jour-là, moi, Willy Ronis (à lire absolument, si, si… ). C’est vrai que ça fait réfléchir. Essayez de vous rappeler de tout ça, au moment de déclencher :
La première citation, nous rappèlera que l’on doit toujours avoir un petit appareil photo sur soi. Même lorsqu’il n’y a rien à photographier… et que cet appareil devrait être le plus petit possible ! La taille maximale est selon moi le Panasonic GM5 (il me reste le GM1 et son petit zoom 24-36 mm), ou le Canon G7X :
« La quasi-totalité des images présentées sont des photographies de hasard, parce que mon appareil ne me quittait jamais et parce que la rue offre à l’esprit curieux un spectacle permanent. »
La seconde citation nous ramènera à un peu d’humilité… Car le plus souvent « la belle photo, n’est pas une photo banale de quelque chose d’extraordinaire, mais plutôt une photo extraordinaire de quelque chose de banal« … Non, non… ça c’est de moi (mais c’est bien aussi ;-)
« Je n’ai jamais poursuivi l’insolite, le jamais vu, l’extraordinaire, mais bien ce qu’il y a de plus typique dans notre existence quotidienne… »
J’aime bien la suivante aussi, qui nous rappel que les photos sont aussi des souvenirs, tout simplement :
« J’ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets. »
La citation suivante est une description assez fidèle, de ce qui se passe lorsque vous photographiez en ville :
« En général, je ne change rien à ce qui se passe, je regarde, j’attends. Simplement, à chaque photo, je suis impressionné par une situation, et j’essaie de trouver la bonne place où pouvoir placer mon instantané, pour que le réel se révèle dans sa vérité la plus vive. Il y a un vrai plaisir à trouver la place juste, cela fait partie de la joie de la prise de vue, et c’est quelquefois aussi un tourment, parce qu’on espère des choses qui ne se passent pas où qui arriveront quand vous ne serez plus là. »
Enfin dernière citation, celle d’un photographe qui n’avait pas à (trop) se spécialiser pour vivre de son Art. Ce qui est rarissime et le sera de plus en plus… Une époque quasiment révolue pour les professionnels. Par contre n’importe quel amateur peut la reprendre à son compte :
« Je suis le contraire du spécialiste, je suis un polygraphe »
Merci beaucoup pour cet article.
Pour moi c’est une découverte et je vais m’empresser de commander le livre: « Ce jour-là«