Joyeux Noël à tous ! En forme de « piqure de rappel », le commentaire du jour est signé Chris, suite au billet d’hier matin (Commentaire du jour : « le crowdsourcing c’est de la merde »).
Chris nous fait un résumé express du business des Micro Stock, qui se fait sur le dos des internautes les plus naïfs… Qui généralement sont aussi les plus démunis (quand on a de quoi vivre de son travail, pourquoi s’emmerder à uploader des images sur des Micro Stock). Les victimes de ces « entourloupes à grande échelle » sont les photographes les plus pauvres et les plus désespérés. Exactement comme les victimes des jeux d’argent et des lotteries…
Il faut d’urgence arrêter de croire au père Noël ! Les anciens lecteurs de ce blog le savent bien, mais ce message est à destination des nouveaux ;-)
» Juste au cas où il y aurait encore quelques personnes qui ne suivent pas ce blog remarquable (JF, tu peux me reverser du champagne dans ma coupe stp, merci…) ;) et qui pensent encore qu’ils pourraient gagner quelque hypothétique argent avec des Micro Stock…
Alors, comment en réalité ça fonctionne le micro-stock ?
Eh bien vous, amateurs ou pro rêveurs, envoyez vos (superbes) photos sur leurs serveurs, eux les vendent (parfois)… Mais pas cher du tout (tout le temps) en gros , c’est du genre de 1 à quelques euro, mais vous êtes à 50 %, moins les cotisations, etc… Bref, s’il vous reste 30 centimes sur le 1 euro, c’est le Pérou.
Alors les Micro Stock vous expliquent froidement que vous pouvez gagner vraiment de l’argent en envoyant des miliers, des centaines de miliers d’images… ce qui multiplie (heu oui enfin faut voir), d’autant les revenus à 1 euros (exemple de base).
Oui, enfin ce qu’oublient de préciser ces Micro Stock, c’est qu’ils ne vous payent… qu’à partir d’un certain chiffre de revenu (que je ne connais pas).
Alors voilà il faudrait avoir vendu beaucoup d’images d’illustration pour être payé.. et ça, voyez vous, c’est pas tous les jours, ni toutes les semaines, ni même tous les mois… que vous allez vendre assez de photos !
Car vous n’êtes pas tout seul à avoir up-loadé vos photos de vacances…
Donc, tant que vous n’avez pas vendu ce nombre minimal de photos et atteind le chifre minimum pour déclencher le paiement, et bien… vous n’êtes pas payé. Par contre l’agence, elle, elle a bien empoché le pognon, ne vous en faîtes pas. Donc elle fait sa trésorerie sur votre dos…
Et la plupart ne SONT JAMAIS PAYES, car ils n’atteignent pas le minimum…
CQFD… Alors, toujours envie de vendre ses photos de vacances en micro-stock ? «
Il y a pas mal de fausses idées sur les microstocks et leur fonctionnement.
Tout n’est pas aussi noir que beaucoup le décrivent ici.
(Mais je conviens que c’est d’un gris très très foncé…)
Il y a quand même différents microstocks et différentes façons de les gérer.
D’abord il y a Fotolia, très (trop) connu en France.
Fotolia serait à éviter avant tout parce qu’ils ils sont super arrogants et pas sympas du tout.
(Mais bon je ne crache pas sur les 150-200 € qu’ils me donnent chaque mois depuis 5 mois…)
Et il y a les autres (Shuterstock, iStock, Bigstock, 123RF, Depositphoto, CanStockPhoto, Photodune, etc….)
Parmi les autres Shutterstock et iStock sont certainement les meilleurs.
Et puis ce n’est pas vrai que l’on ne gagne que 25 centimes par photo vendue… encore un légende des propagandistes anti-microstocks…
Déjà sur Shutterstock on arrive facilement au minimum de 0,33 et rapidement à 0,36 pour les ventes par abonnement (c’est du bonheur, non ? )
Si les photos sont bonnes et surtout vendables*… elles peuvent se vendre à des prix plus élevés (jusqu’à l’énorme somme de 120 $ sur Shutterstock !) :D.
http://submit.shutterstock.com/earnings_schedule.mhtml
Sur iStock, suivant la collection dans laquelle se trouvent vos photos (et leur dimensions en pixels) vous pouvez gagner beaucoup plus si vous êtes “exclusif”.
*Une photo vendable n’est pas forcément une photo très belle.
Désolé Jean-François mais tes très belles photos de voyage que tu publies sur ton blog sont à placer dans la catégorie peu vendables ou même invendables (et de là peut-être découle ta haine pour les microstocks : être un excellent photographe ne veut absolument pas dire être un bon photographe pour microstocks, et aussi bon photographe que tu puisses être dans ton domaine ne veut pas dire que tes images soient adaptés aux microstocks.)
Tes photos sous marines ont certainement plus de chance. Mais tes photos de paysage et tes photos avec des personnes ont peu de chance (d’abord parce que les photos de type “editorial” se vendent mal sur les microstock et ensuite parce que les photos avec des personnes (si non éditoriales) doivent être accompagnées d’une autorisation de diffusion des modèles.
Les photos doivent être des photos particulières représentant plus un concept ou une idée.
Ou alors des photos de “niche”, des photos que peu de personnes peuvent faire parce que représentant des objects, des lieux, des personnes, des situations uniques auxquelles peu de gens ont la possibilité d’accéder.
Les photos de paysage, de fleurs, de chatons et de belles-mères ne se vendent plus vraiment beaucoup…
Ensuite il y a aussi les macrostocks comme Alamy, et autres.
Là c’est une autre histoire.
Sur Alamy une photo “Royalty Free” XXL est vendue 360 € et le photographe à droit à 65% (donc 234 € pour le photographe)
Puis il y a les photos “Right Managed” et là on peut gagner beaucoup (même plus de 10.000 $).
Amusez vous donc à calculer un prix ici par exemple (sous l’onglet “Custom Pricing”)
http://goo.gl/RZH0QE
Depuis le début de l’année j’ai décidé de ralentir mon activité professionnelle (la conjoncture m’a certainement aussi un peu aidé…)
Je continue quand même mon activité de photographe publicitaire avec une production d’en moyenne deux photos par mois.
Comme je n’ai pas de frais de studio et d’équipement, ni de gestion de tout cela (je loue au frais du client quand j’en ai besoin) je suis satisfait de ce que je gagne et cela me permet de très bien vivre dans un pays où la vie coûte bien moins cher qu’en France.
J’ai donc beaucoup de temps libre pour faire autre chose.
Il y a quelques années j’avais tenté l’aventure avec Fotolia.
Mais j’avais vite abandonné parce que je faisais des raisonnements semblables à ceux de Chris et Jean-François.
Profitant donc de mon temps libre j’ai décidé de re-essayer l’aventure avec les microstocks.
Non pas un microstock, mais plusieurs, dont Alamy et Fine Art America comme macrostocks.
Laissés les Broncolor, l’Hasselblad et la Sinar au studio, je fais mes photos à la maison et en extérieur avec un Nikon D300 (à partir de demain avec un D610 ! ! ) et des flashes de très bas de gamme (FalconEyes) – Quand j’ai commencé j’utilisais la lumière de la fenêtre !
J’ai produit environ 1000 photos cette année + 1000 autres que j’avais déjà plus ou moins prêtes dans Lightroom (les fameuses photos de paysage plus ou moins invendables – en qui en fait se vendent très peu).
Au début ça a été un peu pénible car pour s’inscrire sur les différents sites ils faut passer des examens (parfois complètement idiots).
Ensuite il y a un énorme travail à faire avec les mots-clés, les titres et les descriptions (mais j’ai ensuite découvert qu’il existe des instruments très utiles pour aider à le faire).
Il y a aussi beaucoup de temps perdu pour télécharger les photos sur les différents serveurs (mais là aussi il existe des instrument pour simplifier la tâche).
Maintenant j’ai mes photos sur une bonne dizaine de sites.
Comme toute celles que j’ai proposé n’ont pas été acceptées j’ai maintenant en moyenne 1700 photos sur chaque sites.
Au mois de Janvier 2013 j’ai gagné 50 € tous sites compris ! J’étais assez malheureux, mais je ne me suis pas avoué vaincu, au contraire.
Si en 2008 Yuri Arcurs ha gagné 3 millions d’euros avec les microstocks, je devais quand même être capable d’arriver à au moins 800 euros par mois d’ici la fin de l’année !
J’ai donc persévéré… depuis octobre je suis autour de 1000 $ (1300 en décembre). Ce n’est pas énorme, mais vu que j’ai le temps et vu que le genre de photos proposées ne sont absolument pas en concurrence avec les photos (brand oriented) que je fais généralement pour les agences de pub c’est toujours un petit plus qui est le bien venu.
Et puis si ça continue comme ça l’année prochaine j’arriverais à 1500/1800 $ et ça ne m’embête pas du tout…
Ce que beaucoup de photographes qui critiquent les microstocks ne semblent pas bien comprendre c’est que travailler dans ce domaine est un métier à part entière, un métier auquel il faut se dédier au moins 4 ou 5 heures par jours si l’on veut en tirer quelque chose.
Beaucoup de photographes s’inscrivent sur ces sites en pensant faire du fric sans rien faire… Et bien sur ça ne marche pas et très vite ils abandonnent (c’est ce qu’il m’est arrivé lors de ma première aventure avec Fotolia).
Ensuite, comme les photographes sont généralement de grands prétentieux qui sont tous certains d’être meilleurs que les autres… ils acceptent difficilement de voir leurs images refusées, par les inspecteurs des sites, pour diverses raisons (plus ou moins valables) comme l’excès de bruit ou la balance des blancs décalée, ou encore la mise au point faite au mauvais endroit… et vexés ils abandonnent en donnant bien sûr la faute de leur abandon aux microstocks…
Vous autres pendant ce temps continuez donc de râler…;) C’est beaucoup trop tard (le mal est fait).
Vous ne changerez pas un monde pourrit auquel, si l’on veut survivre, il faut savoir s’adapter.
(Désolé pour les nombreuses fautes d’orthographe)
Quoi, travailler pour les micro stocks comme photographe serait aussi chiant que de travailler sans être photographe???!!!!!
Alors à quoi bon ne pas rester photographe amateur?
J’ai un exemple moi aussi dans mon entourage d’un copain qui arrondit ces fins de mois avec des photos « studio SDB » pour les micros. Il y passe aussi beaucoup de temps pour 500 euros par mois quand cela marche bien.
Ce que je dis moi, c’est que je préfère encore faire un mariage au noir dans le mois que de me faire des photos de micro stocks. Question de plaisir à la prise de vue.
Mais on en revient encore à la bonne question. C’est quoi un photographe pro en 2013/2014? Et entre les revenues des pubs sur MacandPhoto et mettre des photos sur micro stock, c’est quoi la différence? Tu as le droit de répondre JF.
Macandphoto, c’est avant tout pour mon plaisir ! ET c’est un peu plus créatif que de remplir bêtement un fond de Micro Stock, des photos d’une stupidité absolue généralement…
Le revenus des pub ? Juste de l’argent de poche (je ne m’en occupe pas, Google Adsens fait tout, c’est 100% automatique)…
« ET c’est un peu plus créatif que de remplir bêtement un fond de Micro Stock »
Je pense que c’est ce que l’on dit quand on n’a justement pas la créativité spécifique pour faire des photos qui se vendent vraiment sur les stocks…
Faire des photos pour remplir les stocks est une chose, faire des photos qui se vendent est une autre chose.
Personnellement je ne trouve pas tellement créatif de se mettre devant un beau paysage et d’appuyer sur le bouton de son appareil photo. C’est joli parce que l’endroit est joli, rien de plus. En 2013 n’importe qui est capable de faire ça aussi bien, sinon mieux que ne le faisait un vrai photographe pro des années 70 – 80… Et les photographes pro d’aujourd’hui ne le font qu’un peu mieux que les photographes pro d’alors.
Comme le demande si justement Patrice « C’est quoi un photographe pro en 2013/2014? »
Il y a quelques années je pensais de la même façon que toi JF, mais après m’être lancé et mieux connaitre le monde des microsctocks je m’aperçois de plus en plus que ceux qui critiquent le plus ce business sont ceux n’y connaissent vraiment rien ou n’ont qu’une idée vaguement superficielle de ce qu’il est et de comment il fonctionne.
Pour répondre aussi à Patrice. Je connais personnellement quelques photographes qui gagnent plus que cela avec les microstocks, plutôt entre 2000 et 3000 euros. Et quand on travaille dans des pays où le salaire moyen est de 200 euros ce sont des sommes plutôt élevées.
Et puis il y a les gros studios comme celui de Yuri Arcurs, S. Bukley, G. Gerber, Africa Studio, Featureflash Helga Esteb etc… qui ne font pas 500 euros par mois mais plutôt 50.000 ou 100.000…
Hello !
Tu écris : » Personnellement je ne trouve pas tellement créatif de se mettre devant un beau paysage et d’appuyer sur le bouton de son appareil photo. C’est joli parce que l’endroit est joli, rien de plus. »
Euuuh… non ! La tu parles pas de la même chose ! Je te parle de photo, pas de « capturer » un joli paysage… Ce qui est loin d’être à la portée de tous.
Face à un joli paysage, la plupart des gens feront la même photo simplette. le photographe créatif, fera un choix différent, il ne prendra qu’une partie du paysage par exemple pour faire « surgir » une idée…
Un exemple (j’ai fait ça avant hier) :
http://macandphoto.typepad.com/.a/6a00d8341c048f53ef019b03958511970d-popup
Il « utilisera » le joli paysage pour en faire une création (sa création). Et ne se contentera pas de le reproduire…
Tu écris : » En 2013 n’importe qui est capable de faire ça aussi bien, sinon mieux que ne le faisait un vrai photographe pro des années 70 – 80… »
Ce que l’on voit sur Flickr et ce que je vois dans mes formation démontre le contraire ! L’outil à progressé, les photographes aussi… Mais il y a toujours un gap énorme, entre le photographe créatif… et monsieur « tout le monde » !
Bonne journée ;-)
Ta photo est très belle !
Mais tu n’en verras pas beaucoup sur les microstocks des photos comme ça.
Et pour cause : son potentiel de vente est plus ou moins égal à zéro (sur les microstocks)… :D
Cela n’enlève rien à la qualité absolue de l’image. Je veux seulement dire que les clients des microstocks ne sont généralement pas très intéressés à des images de ce genre.
Bonne journée à toi :)
Oui, oui, on est d’accord !
je ne nie pas qu’il faille une certaine créativité pour satisfaire aux gout des acheteurs sur les micro stock…
Mais il y a un peu la même différence entre monter une boutique de hot-dog (vente d’images low coast en micro stock, adaptées aux besoins de ce type de clients)…
et monter un restaurant ou tout est basé sur l’amour du travail bien fait et sur de bons produits très frais… et de la cuisine artisanale ;-)
Le Micro stock est à la photo ce que la mal-bouffe est à la cuisine non ?
Même les grands Chefs se sont mis au fast food… :)
Tiens, un truc qui ne va pas te plaire :
http://www.dreamstime.com/zuboff_more-popular-photos_pg1
T’es même pas cap ! :D
(Moi sûrement pas…)
oui, et bien Alain, tu confirmes mot pour mot ce que je dis. Monsieur et madame tout le monde NE PEUVENT PAS gagner de l’argent avec les microstocks. Pourquoi ? Parce que ça demande une énergie de malade, et tu le confirmes.
MAIS ça ne veut pas dire que leurs photos ne sont pas vendues, elles, et l’argent empochée par l’agence….
Et ça, tu ne peux le nier.
Deuxième point, les images vendues par les microstocks. J’en reçoie toutes les semaines dans tout un tas de publications foireuses, mutuelles, pub, newsletters, etc etc. Ce sont les photos le plus naze qu’on puisse imaginer. Evidemment elles se vendent, mais elles ne se vendent pas pour leur qualité intrinsèques (artistiques, techniques, ou documentaires), non, elles se vendent tout simplement parce qu’elles sont vendues EN DESSOUS DU PRIX NORMAL PRATIQUE PAR LA PROFESSION.
Je signale à tout le monde qu’il y a un grille tarrifaire officielle dont normalement, on devrait s’inspirer pour commercer avec ses photos.
Donc, tout tarif pratiqué TRES EN DESSOUS de ce TARIF devrait normalement être considéré comme une CONCURENCE DELOYALE.
Le problèmen c’est que le lobying de ces grandes agences est tel que même au ministère de la culture on ne s’est pas méfié et les gens se sont fait berner. Résultat, ben c’est rentré dans les moeurs, dans les pratiques, et… dans la loi…
Alors que vous avez des mecs vendent légalement des cigarettes électroniques et qui se sont vu condamner pour concurence déloyale vis-à-vis des buralistes…
On marche sur la tête.
bon désolé pour les fautes d’accord, frappe etc.. je tape vraiement trop vite, je le confesse, et c’est parfois n’importe quoi. Mais bon le message est là..
Ce qu’il y a d’étonnant c’est que les grandes boites de com utilisent indifféremment les photos des agences traditionnelles et celles des microstocks. Du coup pour une plaquette publicitaire d’une grande banque j’ai eu une de mes photos qui a cotoyée une photo d’un microstock. Ma photo a été vendue 1 500 €, combien aura été vendue celle de F…a ? That is the question…
ça fait plaisir de voir que des gens ont les pieds sur terre ! Merci Alain de tes contributions intelligentes et en phase avec la réalité.
C’est curieux mais je discutais il y a trois jours avec le responsable d’une petite entreprise qui me remerciait chaudement d’avoir accepté de faire les photos de la reception qu’il donnait à l’occasion de l’inauguration de leur nouveau salon… 2 heures de prise de vue. Facturée 200 euros. Devant mon étonnement à ces remerciements si excessifs le gars me dit qu’il n’avait trouvé aucun photographes (à part moi) pour faire ce boulot… tous trop occupés ou avec des tarifs très supérieurs au mien. j’étais leur dernier recours trouvé sur Google Maps …
Le rapport avec les microstock ?
Les photographes sont toujours entrain de pleurer qu’ils ont de moins en moins de boulot mais quand on leur propose une source de revenu qui n’est pas à la hauteur de leur « art »… il n’y a plus personne… Et je le dis tranquillement pour avoir tenté de proposer les travaux qu’offrent les microstock aux pigistes avec qui je travaille, ça n’intéresse personne.
Et oui, cela n’intéresse personne de photographier une pince à linge, un biberon à moitié plein, un biberon vide, une porte de frigo, un stéthoscope, un marionnette, un cake, un pot de yaourt, un préservatif, une carte imagin’r, une navigo, la serie des vermeil, handicap, une canne… j’arrête la liste de toute les photos dont je peux avoir besoin en permanence pour illustrer les affiches, plaquette, memo, mode d’emploi, journaux, brochures dont la Com a besoin et qu’aucun photographe n’est prêt à faire à un prix raisonnable.
Bien entendu je ne verrais aucun inconvénient que des photographes artistes puissent shooter une pince à linge avec un regard particulier qui transcende le genre mais il faut quand même que cela ressemble à une pince à linge de base et que le prix du « regard photographique » ne soit pas trop au-dessus des 1 malheureux euros que Fotolia me demandera pour une belle photo de pince à linge parfaitement propre et compréhensible immédiatement par le lecteur http://fr.fotolia.com/id/56160503
J’ai une question à ce propos : quel est le prix « normal » pratiqué par la profession pour une photo de pince à linge ? ou de carte navigo ?
Et je suis pas du genre à regarder à la dépense puisque les miennes sont entre 130 et 160 K€ par an en achat de reportage ou de photo. Ce qui en fonction du nombre d’image que je rentre en photothèque porte leur prix de revient autour des 15 euros chacune.
Et comme tout client lambda, j’ai toujours besoin de cette photo à la dernière minute parce que mon propre commanditaire vient de réaliser que son speech nécessitait la présence obligatoire d’une illustration à une heure du BAT. Et, oui, c’est ça la vraie vie des DA, des maquettistes et des iconos qui s’arrachent les cheveux avec les modif de dernière minute, correction d’auteur qui vont couter un bras au client mais pour qui il n’est pas question de payer 50 euros une photo de pince à linge.
Alain qui nous ressort le discours des gourous des microstocks, qui rebaptise alamy en macrostock… Alain, tu nous mets le lien de tes portfolios censés te rapporter ? Joyeuses fêtes à toutes et tous et que 2014 signe la mort juridique des microstocks : illégalité droits auteur, concurrence déloyale…
Je crois que vous détenez tous la vérité sur les Microstocks, on peut les détester comme les aimer, mais en temps que photographe, vous avez encore le choix de diffuser vos photos où vous voulez, le plus important, est de pouvoir vivre de son métier. Pour ma part, je vis confortablement de la vente de mes images via des agences de stocks dont les prix de ventes se rapprochent de plus en plus de ceux pratiqués par les Microstocks.
Pour pouvoir vivre de mes images, j’ai appris deux choses importantes: La première est de faire des images qui correspondent à la demande des clients et la deuxième, est de………travailler…!
Sylvain, ils vont être content chez Hémis, une de tes agences, si tu défends les microstock :) arrêtez de dire des conneries, les microstock sont contre le droit d’auteur, cherchent à déposséder les photographes de tous les droits, donc non ce n’est pas comparable. Une agence pratique le droit géré, etc….
Je ne defends pas les Microstocks, d’ailleurs je n’ai aucune photo en Microstocks, simplement, le marché évolue et les autres agences, même si elles pratiquent le droit géré savent qu’elles devront suivre ce marché pour ne pas se faire dépasser…..et Nous, dans tout ça….? Je vous laisse anticiper…..!
Je ne défends pas les Microstocks chez qui je n’ai aucune image, et j’ai beaucoup de respect pour l’agence HEMIS qui est une agence très sérieuse. Maintenant, je te laisse étudier le marché de la photo d’illustration et être ton propre acteur de ta vie de photographe.
Le lien est une photo de… pince à linge et non, ce n’est pas mon « stock » :-)
Tu devrais répondre sur le fond et nous dire par exemple combien tu factures la prise de vue d’un biberon plein de lait et en combien de temps tu peux me le fournir à partir du moment ou je t’en fais la demande. Et là je suis gentil, le biberon c’est simple. Mais j’ai eu par exemple il y a une semaine besoin d’une image d’allaitement… Ton prix ? Ton délai ? Et si tu peux me sortir cela à moins de 16 euros l’image, je te promet de faire appel à tes services.