« Si le monde n’avait pas de frontières, alors on ne pourrait plus fuir quelque part »… C’est la phrase la plus vraie de la semaine, entendu à l’instant de la bouche de Alain Finkielkraut – (Wikipédia) auteur de L’identité malheureuse.
J’ajouterais modestement, que si le monde n’avait plus de frontières et « plus d’altérité », il devriendrait difficile de « rêver d’ailleurs »… Et l’on en serait bien triste, on aurait même plus envie de le photographier. Imaginez le monde comme une belle salade fraiche pleine d’ingrédiants variés et gouteux… qui aurait été passée au mixeur ( ! ) et que l’on vous servirait en purée.
« Si le monde n’avait pas de frontières, alors on ne pourrait plus fuir quelque part ».
Kim Jong 2
Ca y est, la police de la pensée frappe de suite…
Encore un grand démocrate…
Et bien, MOI, je suis entièrement d’accord avec Alain F qui a très souvent un discours d’une saine logique.
Je regrette qu’il n’y ait pas plus d’esprits aussi brillants et sensés en France…cela manque grandement, de mon point de vue.
@Bige : la référence à Kim Jong 2 est intéressante ;)
Les commentaires supprimés le sont pour de bonnes raisons : impolitesse, attaques personnelles, ou niveau d’expression grossier incompatible avec nos exigences…
Pour le reste, il n’y a pas de photo, pas d’Art, pas d’expression possible sans engagement pour une cause ou une autre… Mais je ne suis certainement pas engagé à droite. De toutes façons ça ne veut plus rien dire en 2013.
J’ai des convictions mais je ne suis pas certain, qu’on puisse dire que je suis de droite…
Je suis pas sûr qu’il y ai un tel lien entre frontières et le fait de rêver d’ailleurs.
Prends l’exemple de la France, à l’intérieur de ses frontières, il y a une variété incroyable de paysage, de cultures régionales, de gastronomie etc…
Moi qui vient d’Alsace et qui habite à Paris, la Bretagne ou les Pyrénées me font saliver bien plus qu’une vulgaire purée…
Après, il y a bien d’autres frontières que celles des Etats, les classes, les castes, les catégories et les petites cases, et c’est surtout celles là qu’il faudrait faire disparaitre.
J’ai pas vu passer le commentaire litigieux, mais il me semble effectivement complètement dépassé de se déclarer aujourd’hui « de droite » ou « de gauche », à moins de vouloir clairement marquer son appartenance à une famille politique…
Une même personne peut très bien avoir des convictions « de droite » (par exemple sur l’immigration, la sécurité, le logement…) et des autres « de gauche » (par exemple sur la sécu, l’emploi, la légalisation du cannabis…).
On m’objectera que, d’une façon ou d’une autre, cette personne finira par se contredire elle-même… Mais ça laisserait supposer que les gens totalement « de droite » ou « de gauche » ne se contredisent jamais et fonctionnent selon un système de valeurs parfaitement cohérent… Ce qui reste à prouver :)
Merci de ton intervention !
Oui, que veux-tu, ça rassure les idiots de te classer dans une petite case : celui-ci est un rouge, celui-ci est un bleu, celui-ci est un vert et cet autre un noir (chacun reconnaitre sa famille)…
C’est complètement idiot et simpliste… Les grandes utopie (communisme, socialisme, libéralisme et même écologisme) sont mortes en ce 21 siècle !
Il faut faire avec ce qu’on a… de façon pragmatique, humaine, mais sans naïveté.
Tu aurais pu appeler ton article : « Si le monde n’avait pas de différences », quel ennui !
J’ai lu ça une fois mais je ne sais plus de qui c’est : « Peu de différences mène au racisme mais beaucoup de différences en éloigne irrémédiablement ».
PS : j’espère ne pas être hors sujet avec ce commentaire ;)
En miroir, Guy Debord écrivait en 1989 dans Panégyrique : « Dans un monde unifié, on ne peut s’exiler. »