Ceux qui lisent macandphoto depuis longtemps, savent tout le mal que je pense d’instragram ! Relire : Instagram ou le triomphe de la médiocrité en photo (les 65 commentaires sont intéressants).
Voilà qui ne va pas éméliorer le tableau… A lire (en entier) chez igen.fr :
» Vos photos restent votre propriété exclusive, mais Instagram s’arroge le droit imprescriptible de les licencier sans aucune contrepartie financière. Il s’agit officiellement de mieux intégrer Instagram à Facebook, notamment pour mieux« combattre le spam. » Facebook se réserve en fait le droit d’exploiter commercialement vos photos Instagram sans vous reverser le moindre centime.
Les termes choisis par Instagram lui permettent et permettent à Facebook de vendre une licence d’utilisation sur vos photos à une entreprise tierce — le restaurant dans lequel vous avez pris des photos d’un plat, le café dont vous avez apprécié le latte art, une agence de voyages qui apprécie les photos de vos dernières vacances… Aucun autre des grands services de partage de photos ne s’adjuge une telle prérogative, du moins pas sans votre accord préalable et/ou un mécanisme de rétribution.
Instagram peut désormais utiliser votre nom d’utilisateur, votre photo ainsi que toutes les actions effectuées sur son réseau à des fins publicitaires, là encore sans votre accord préalable et sans rémunération. «
Hi, hi ! Parfois on m’a dit que j’étais un type visionnaire ;-) Mais je vais finir par le croire ! Misère, misère… J’ai aussi souvent écrit, qu’il fallait se méfier de tout ce qui était gratuit : car soit c’est mauvais, soit il y a un piège ! La gratuité n’existe pas dans la nature… Malheureusement, les bonnes choses se méritent !
Ah on vous l’avait bien dit… Bon et sinon ?
Ben , ça méritait d’être dit non ?
Sinon, je suis allé relire avec intérêt le précédent article que j’avais manqué… et ça aurait été dommage !
sauf qu’il n’y a rien de neuf, cela à toujours été comme ça, les conditions n’ont pas changées!
Quand on pique des photos de pros sur le net, c’est pas grave. Quand des amateurs se font piquer leurs Instagrams, c’est le drame
http://www.theverge.com/2012/12/18/3780158/instagrams-new-terms-of-service-what-they-really-mean
Pas encore tout lu, mais il y a toujours 2 versions à chaque histoire. Minimum, d’ailleurs.
Et puis on s’en fout, Instagram est déjà en train de décliner, alors… :)
« J’ai aussi souvent écrit, qu’il fallait se méfier de tout ce qui était gratuit : car soit c’est mauvais, soit il y a un piège ! La gratuité n’existe pas dans la nature… » –> entièrement d’accord! Donc que penser d’Android??? ;-)
Comme déjà dit autre part, cette histoire de CGU, c’est peut-être tout simplement leur magouille d’optimisation fiscale ? ils revendent les infos et photos a …eux-même dans un autre pays juste ce qu’il faut pour ne faire aucun bénéfice en france comme apple, google et consort…
qu’en pensez vous ?
En même temps, des photos hyper-filtrées, en basse def et non éditées ne font pas forcément un fond de commerce. Je peux me tromper, et sur elm fond, je suis d’accord, il convient de se méfier, ce n’est en aucun cas « normal » mais on est à la limite du fantasme de l’amateur qui pense qu’on va lui voler ses photos. Peu probable que les photos d’Instagram finisse en 4 x 3 sur tout le territoire US, spoïlant un « auteur »
Il y a une règle simple à connaitre : quand c’est gratuit, nous sommes le produit
« J’ai aussi souvent écrit, qu’il fallait se méfier de tout ce qui était gratuit : car soit c’est mauvais, soit il y a un piège ! La gratuité n’existe pas dans la nature… »
Linux est gratuit… Et pourtant, certains préfèrent payer pour une prison dorée (Apple) ;)
J’avais que quelques photo, mais j’ai tout supprimer par principe ainsi que le compte !
En plus les photos que j’avais dessus n’était pas faite avec instagram trop kitch comme filtre !
Merci pour l’info en tous cas ;-)
Ce n’est Instagram & Facebook qui sont dans l’erreur, ce sont les utilisateurs, faut vraiment être débile pour utiliser ce genre d’outils Igadget & C/O !
Ca va pour des gosses ( et encore ! ) mais pour les adultes , soit on a rien a foutre de sa vie , soit son niveau mental & social est très affecté !
« La gratuité n’existe pas dans la nature »
Effectivement, ça c’est visionnaire :)
Les échanges marchands sont à l’origine de la matière et de la vie.
Moi, j’aurais dit qu’avant l’homme, seule la gratuité existait dans la nature.
Ceci dit, « quand c’est gratuit, vous êtes le produit » effectivement, un service gratuit signifie que vous êtes le produit, car un service a un coût unitaire, pour chaque utilisation.
Google search, se paie par la publicité payante, basée sur vos recherches gratuites, vous bénéficiez du resultat, Google de vos centres d’intérêts.
Maintenant, il y a des produits gratuits; si ça m’a coûté 2h pour éditer les settings de mon appareil photo, que je considère que mon utilisation rentabilise ce travail, je peux décider de donner le fichier de settings sans manque à gagner. C’est possible pour les bien immatériel dont le coût de transport/duplication est infime.
C’est pareil pour Linux et tout logiciel libre (sans lesquels ce site ne fonctionnerait pas).
Une autre manière de voir est qu’ayant, comme vous tous, énormément bénéficié du travail des autres, mis en commun dans Linux (ou d’autre logiciels libres), je décide de compenser en partie ma dette en donnant à mon tour une partie de mon travail.
Je répète, Linux, MySQL, Apache et nombre de technologies de la sorte sont désormais indispensable à la bonne marche d’internet, de votre lecteur MP3, de votre téléphone, de votre modem/box.
La gratuité existe, et elle marche, nous en dépendons tous.
Android, qui est une version de Linux est différent car les investissements de Google dépassent la rentabilisation en interne. Google le fait pour gagner des utilisateurs de son écosystème. C’est au mieux, un produit d’appel, au pire, vous êtes le produit.
Bonjour et merci pour vos réflexions…
Ce n’est pas parce que je considère que rien n’est gratuit, que je ne supporte pas (de cœur) le logiciel libre, etc…
Mais qu’on ne me raconte pas de salades ! Si Unix, puis Linux et même le WEB ont existé et continuent à exister, c’est parce que des programmeurs, developpeurs et ingénieurs sont salariés par quelqu’un !
Si c’est Sun, ou Apple qui paye : vous payez en achetant d’autres produits à un moment ou un autre…
Si c’est un chercheur qui offre gratuitement son code à la communauté : c’est qu’il peut le faire ! Comprendre : il a la sécurité financière pour se consacrer à du travail bénévole, car il est par ailleurs salarié de l’université (ou du CERN, ou de l’armée pour les débuts du Net)…
Donc ce sont bien vos impots qui l’ont payé. Un chercheur ne pourrait rien produire, s’il devait passer son temps à travailler pour se nourrir et nourrir sa famille… On sait bien que ce sont principalement des chercheurs / etudiants / enseignants qui produisent le logiciel libre.
Démonstration que rien n’est gratuit !
Si Macandphoto est gratuit… C’est que les gros articles (test terrains) sont déjà payés par quelqu’un qui me donne un salaire ! Comment pourrait-il en être autrement ?
Vous croyez que c’est gratuit. Mais quelqu’un à en effet payé…
Souvent, c’est vous avec vos impots. Mais votre cote part est minimale, donc on ne s’en rend pas compte.
Revenons à un des principes généraux de la physique : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… Et tout s’échange !
La gratuité n’existe pas !
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
Gare à l’anthropomorphisme!
La gratuité n’est pas le coût de production, c’est le prix vente.
Si une chose est amortie, quelque soit son prix initial, quelque soit
son financement original, une fois amortie, elle peut-être donnée
gratuitement sans manque à gagner.
Ou avec un manque à gagner si on considère que l’on a plus à gagner dans
l’échange gratuit (coûts de production épargné).
Il peut même y avoir création de valeur dans l’échange gratuit et donc
une réelle gratuité.
Le problème n’est pas que les chercheurs soient payés, leurs papiers en
libre échange gratuit permet la circulation, la facilitation,
l’accélération de la recherche.
Dans certains processus, ne pas faire cela gratuitement a un coût
tellement exorbitant que ça tue des business (ça n’est pas pour rien que
Monsanto ou les big pharma s’y mettent, c’était dans un article des Echos).
Sans parler des by-products, on considère que l’activité des abeilles
dans notre économie n’est pas due au miel, valeure marchande, mais à la
pollinisation, qui n’a pas de valeur marchande.
Le WiFi est largement un by-product de recherche pour un autre sujet
(détection de micro trou noir), payé par les impôts Australiens, mais
« rentabilisé » en soit, le reste peut être gratuit.
La vie de couple, de famille, qui a un coût, est un ensemble de règles
d’échanges gratuits qui crée de la valeur (sans doute supérieure à
l’économie réelle).
Faites un tour par:
– http://en.wikipedia.org/wiki/Gift_economics
– Economie de pollinisation (Yann Moulier Boutang)
– https://en.wikipedia.org/wiki/Open_innovation
– https://openinnovation.xh1.lilly.com/dd/
Bonne journée,
Loïc.
OK, je crois qu’on est d’accord sur le fond, mais c’est une question de mots et de vocabulaire qui nous sépare…
» La gratuité n’est pas le coût de production, c’est le prix vente. »
OK, admettons que je soit d’accord la dessus…
Alors quand je parlais de gratuité, je voulais parler du coût de production.
Hors, celui-ci existe, on ne peut le nier… Ce n’est d’ailleurs peut-être pas un hasard si Linux est né dans un pays du Nord, ou la notion de « bien social » est différente d’un pays 95% libéral comme les USA.
Et je suis bien d’accord, qu’en dépensant intelligemment, on peut récolter plus que ce qu’on a dépensé… Et parfois les bénéfices vont bien au delà de ce que l’on espérait (et imaginais)…
Une tarte à la crème : c’est le principe de la mise en commun de l’effort, qui nous a fait passer de la cueillette à l’agriculture, puis à l’industrie lourde, etc…
La création de valeur existe en effet ! Mais elle n’est jamais gratuite (comprendre elle a un cout de production)…
Un exemple intéressant est l’industrie pétrolière qui a permi de construire le monde moderne (comprendre sans pétrole, nous serions resté au 19em siècle)… Il faut investir beaucoup pour trouver et extraire du pétrole et récolter une quantité énorme d’énergie (qui semble gratuite)…
Au passage le pétrole est presque de l’énergie gratuite (mais en fait c’est l’accumulation de millions d’années d’énergie solaire, transformée en matières organiques)…
Bon, au final, je reste donc sur ma position : il n’existe rien de gratuit ! On peut juste bénéficier parfois, des bienfaits de certaines choses pour un cout invisible (car réparti collectivement)… Par exemple Linux.
Mais le cout de l’internet existe par exemple : il est réperturté sur notre facture téléphonique, de notre facture électrique (le resau et les infrastructures ont un cout), de notre iPhone, sur le cout des produits que nous achetons (via le système de brevets), etc…
Internet enrichi tout le monde… Mais il implique un cout de fabrication tout de même. Internat n’est pas aussi gratuit qu’on le croit !
Tout est gratuit dans la nature, sous sa forme brute.
Les engelures ou les coups de soleil c’est gratuit ;o)
JF: effectivement il y a une différence de taille entre la valeur, le coût de production et le prix d’échange.
La gratuité c’est de donner quelque chose sans contrepartie financière. Quelque soit la valeur estimée ou le coût de production.
La gratuité existe.
Et encore: il y a de la création de valeur sans surcoût, par synergie, rationalisation, économie d’échelle ou simple partage.
Instagram a déjà modifié tout ça suite aux réclamations des usagers. Ils sont revenus à leur précédent texte.