L’info n’était pas passée inaperçu le 31 mars dernier (mais je n’en avais pas encore parlé faute de temps)… Ainsi donc, Fotolia (relire ceci, ceci, ceci) le portail Français des images libres de droits (et des images à prix cassés) a été récompensé par l’ACSEL (Association de l’économie Numérique)…
Bien triste nouvelle qu’un tel acteur soit ainsi encouragé, à prospérer sur le dos, sur l’ignorance, sur la bêtise et même sur l’égo (mal placé) de pas mal de photographes (+ ou -) amateurs qui se font honteusement berner ! Le tout en présence d’un ministre de la République…
Lire la lettre à Mr Besson rédigée par Mario Fourmy sur le site de la PAJ. Lire aussi cette page sur le site de l’UPP qui dénonce ce trophée de la honte :
Fotolia affirme dans son dossier de presse, “ assainir le marché de la photographie » ! Un peu fort, de la part d’un tel acteur…
Notre métier est-il devenu une jungle, sans autre règle que celui du plus fort, capable d’éradiquer sans complexes les plus faibles ? Dans les jungles, on observe avec étonnement certains arbres « parasite » comme ces figuier étrangleurs, qui prospèrent en s’appuyant sur d’autres arbres qu’ils finissent pas étrangler et tuer. Evidement, de leur bois on ne fait rien de bien… Et à la fin, ne reste que des ruines. Laissera-t-on ainsi saboter, étrangler et « assainir » notre métier sans nous défendre ?
Un communiqué de la PAJ :
L’association PAJ (Photographes, Auteurs, Journalistes) http://www.paj-photographe-auteur-journaliste.org tient à vous informer et à dénoncer les termes, l’arrogance et le cynisme du communiqué de presse du 31 mars 2011 émanant de la banque d’images Fotolia.
Fotolia est récipiendaire du trophée de l’ACSEL (Association de l’Economie Numérique) dans la catégorie Pure Player remis le 30 mars 2011 à M. Guillaume Le Bleis, directeur de Fotolia, en présence de M. Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique.
__________________________________________________
Extraits du communiqué de presse de Fotolia du 31 mars 2011.
Créée en 2004, la société compte aujourd’hui près de 2,5 millions de membres à travers le monde et chaque jour, ce sont plus de 30 000 images qui sont téléchargées depuis le site.
« En permettant aux entreprises d’utiliser des images dans des contextes professionnels pour quelques euros seulement, nous avons permis l’émergence d’une nouvelle demande jusqu’alors inexistante en raison d’une barrière prix trop élevée » commente Guillaume Le Bleis. « Les acheteurs sont donc plus nombreux, les achats plus fréquents, assurant ainsi aux auteurs des revenus toujours plus importants » précise-t-il.
En développant une place de marché en ligne au sein de laquelle les acheteurs peuvent acquérir des images libres de droits à des prix abordables et les contributeurs générer des revenus conséquents grâce aux volumes des ventes, Fotolia a bousculé le secteur des banques d’images, mais pas seulement. La société a réussi à « assainir » le marché en apportant une réponse adaptée aux besoins des entreprises et des créateurs de contenus grâce à un modèle économique alternatif dont la cohérence a visiblement séduit les membres du jury de l’ACSEL qui ont vu en Fotolia le Pure Player le plus innovant de l’année.
___________________________________________________
La réussite que FOTOLIA revendique – dans des termes qui supposent que les photographes professionnels sont des acteurs malsains du marché – constitue une preuve illustrative des problèmes que relevait M. Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication lors de son allocution à Perpignan pendant l’été 2010 qui s’appuyait sur le rapport Bertin-Balluteau (http://fr.calameo.com/read/000424151f4d47d4a96a6).
Évoquant « les difficultés économiques et sociales liées à la crise que traverse la presse », il énumérait « l’émergence de nouvelles concurrences encouragées par la démocratisation numérique, l’explosion d’une offre portée aussi par la photo amateur. Tout cela provoque une profonde déstabilisation des équilibres d’une profession par ailleurs déjà fragilisée ».
PAJ dénonce le trophée de l’ACSEL décerné à Fotolia avec la plus grande vigueur. C’est un mensonge éhonté d’affirmer que « les contributeurs [génèrent] des revenus conséquents grâce aux volumes des ventes » avec des photographies commercialisées à partir de « 0,75 € pour tous types d’utilisation, sur tous supports, sans limite de temps, sans limite géographique, et ce, quel que soit le nombre de diffusions »,.
Paris le 5 avril 2011
« assainir » ! Non mais on rêve… ils ne manquent pas d’air ceux-là.
Alors qu’ils sont la cause du pourrissement !
Ils ne créent rien… N’inventent rien !
Ils ne font que prospérer sur la course au moins cher… et profiter de la crise.
Ils sont les fossoyeurs de la photo, les dealers de « photos de merde » !
Salut,
Taper sur les amateurs qui vendraient sur fotruc est du même acabit que « l’assainissement de la photographie ». Dans le reportage « les forçats du cybermonde » qui est visible sur youTube, on ne peut pas dire que les photographes qui shootent toute la journée les même scènes de bloc chirurgical ou de dégustation de salade soient des amateurs.
Stéphane, amateur
Les sens de l’histoire JF…
La protection a tout prix du metier de photographe comme clamé sur ce blog est pour moi un combat d arrière garde.
Photographe pro comme on l entendait il y a 15 ans, c est un métier obsolète.
Mais le numérique a amener dans le meme domaine beaucoup de metiers qui simplement n existait pas avant.
Par exemple, la retouche photo qui avant etait une tout petite niche, fait maintenant vivre pas mal de monde, avec certaines boites specialisees qui emploient des gens, certains extrêmement bien payés.
Au niveau web, je suppose que Fotalia emploient eux meme quelques personnes pour faire tourner le bazar. Un autre simple exemple les nombreux sites d herbergement de portofolio ou autres, genre viewbook.com, qui eux aussi pour tourner emploient des gens…
donc plutot que de pleurnicher, que UN TYPE de photograhe disparait, il faudrait regarder un eu plus loin que le bout de son nez, et voir la photographie n en fait certainement aussi ouverte au niveau des possibiites d e sy faire son trou, sauf si évidemment on croit toujours qu on est a l epoque de Rober Capa…
Oui, mais quand même, payer une photo 1 € pour en faire n’importe quoi je ne trouve pas ça honnête. Quand on pense à l’investissement en matériel que cela représente, et bien…. pour remplacer mon D700 par un boitier équivalent… je dois vendre 2000 photos ¡¡¡¡¡¡
Donc pour moi que ce soit un photographe « pro » ou semi-pro (je n’aime pas le mot amateur) chacun à le droit d’avoir une rémunération correcte sur son travail.
Alors plutôt que de continuer à se tirer dans les jambes entre photographes (si…si… certains n’ont toujours pas compris que leur métier à changé) il serait plus judicieux de rouler dans le même sens.
Oui, je ne suis qu’un « petit » photographe auto-entrepreneur, mais en tout cas je refuse de vendre mes photos à des tarifs aussi scandaleux.
Pour que Xavier comprenne où est le problème :
Extraits d’une interview de Maître Jean Vincent avocat spécialiste du droit d’auteur :
« … le libre de droits … on ne peut pas faire plus cynique, non seulement on crée un modèle économique qui consiste à supprimer la valeur des photographies … mais en plus on l’appelle « libre de droits »… c’est comme si pour développer l’économie française on proposait de créer du libre de droit en matière sociale … comme çà on pourrait faire travailler les gens libre de droits ! …
les plateformes de libre de droit , on leur fait signer des contrats aux auteurs … mais un principe de droit du travail, par exemple le bénévolat, dans la sphère commerciale, c’est quoi, c’est un travail dissimulé, c’est du délit, vous avez beau faire signer à quelqu’un … » je suis d’accord pour travailler bénévolement … » c’est quoi ? C’est du travail au noir, c’est un délit …
le libre de droits en ce qui concerne les photographies c’est un délit, pour deux raisons, la première, c’est que l’appellation « libre de droits », elle est incompatible avec le CPI, c’est une appellation fautive, mensongère. Deuxièmement , les conditions financières qui sont prévues sont de l’ordre en moyenne de 0,5 euros par unité [ pour utilisations sur tous types de supports, sur le monde entier, et sur une durée illimitée], donc le prix par unité est nul … Le Code civil nous aide dans cette situation … par exemple, une part sociale d’une société, sans prix réel et sérieux, est nulle, et cette nullité est absolue, c’est à dire qu’un tiers au contrat, par exemple l’UPP (Union des Photographes Professionnels), peut agir en nullité de tous les contrats passés par Fautolia et autres, parce qu’il n’y a pas de prix par unité vendue …
Et troisièmement, les professionnels, édition, presse, corporate (le libre de droits au bénéfice des entreprises en France, c’est monstrueux ) et bien figurez-vous que les professionnels, dans la jurisprudence c’est très clair, ils ont une obligation de vérifier que les droits qui leur sont cédés par un cessionnaire … ont bien été acquis licitement par celui-là, çà veut dire que si je suis par exemple Télérama, j’acquiers une image libre de droits, je suis chargé de vérifier que les conditions pratiquées par la plateforme sont conformes au CPI … les professionnels, édition, presse, agence de pub … confrontés au droit d’auteur en permanence, ne peuvent pas acquérir des photos « libre de droits » licitement, c’est une évidence … le libre de droits cause des dégâts énormes pour les photographes … tout le monde a intérêt à faire cesser ces pratiques qui sont destructrices du droit d’auteur … »
Et encore pour ceux qui ne connaissent pas le fond de commerce détestable de Fotolia :
Partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=ivmtz8XyLGo
Partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=_aClPG3w41g&feature=related
Le vrai coeur du problème, c’est DR, le photographe le plus productif au monde… et le plus mal récompensé pour son travail également…
Trop fatiguée pour disserter, mais en résumé: ça me révolte!
Je crains que ce problème n’ai plusieurs cœurs…
Ces « sois disants » pro qui alimentent Fotolia, sont SYSTEMATIQUEMENT des amateurs totalement NAIFS… et SPONSORISÉS par le RMI ou les ASSEDIC (ou leurs indémnité de départ), et ils travaillent évidement à perte… bercé par leur rêve de devnir professionnels.
J’ai connait des tas !
Mais ils se prennent pour des professionnels (l’espoir fait vivre et leur égo les fait patienter en attendant la fortune)… ils sont capables de bosser 1 ou 2 ans pour Fotolia pour des revenus misérables…
avant de s’apercevoir finalement que cette activité n’a aucun sens et aucune chance de les faire vivre !
Il faut pour cela qu’ils soient arrivés en fin de droits ASEDIC !
Momo a parfaitement résumé la réalité de la situation. Pour le reste, c’est la même chose que de demander à des pros d’intervenir gratuitement lors d’événements publics sponsorisés avec des deniers publics ou privés…
Des nouveaux métiers créés par le numérique ? Non, ce sont les labos qui ont besoin de nouvelles compétences, le tireur est remplacé par un graphiste. Quand aux équipes de photographes des magazines, journaux, etc, elles ont été réduites au minimum vital (2 au Figaro par exemple) quand elles n’ont pas été réduites. Les agences photo ferment toutes les unes après les autres, celles qui restent ne sont plus que l’ombre de ce qu’elles ont été, mais à part ça « tout va très bien madame la marquise ». Je ne commente pas l’allusion à Robert Capa, franchement navrante.
Enfin, comme dit Myriam, le problème est sans doute bien plus vaste.
En tout cas, pour moi c’est clair : je refuse de bosser gratis, j’em… fotolia, flickr et consort. Et je ne vis pas de la photo.
Le travail au noir et le travail non rémunéré est illégal en France, la vente à perte également, ce qui fait de fotolia une entreprise qui vend des images en toute illégalité sur notre territoire.
Les associations de « défense de la photographie » et autres syndicats ont une lourde responsabilité par l’ineptie de leurs actions, l’année dernière par mes écrits et mes interventions répétées sur tous les espaces consacrés aux problèmes qui détruisent notre métier, je les ai prévenu de ce qui était bien évidemment ce qui serait la conséquence logique de leurs actions lors de la mission de la photographie du Ministère de la culture. Cela m »a valu leur mépris, une exclusion définitive du profil facebook de l’UPC…. Je leur disais votre projet de loi fera entre autre la richesse de fotolia et n’encouragera en rien les journaux et autres magazines et publications à faire travailler les photographes…. A des problèmes multiples et complexes ils prétendaient apporter une réponse simple, minimaliste manquant d’ambition et à la mesure de leur incompétence de ce que j’ai qualifié « parisianistes mondaiins qui passent leur temps dans les cocktails des ministère et des innaugurations d’expos bobos-parisiennes »… Le mal est fait et l’occasion de retrouver au Ministère de la culture une écoute sérieuse risque de ne pas se reproduire avant longtemps.
Quand à vous tous vous avez beau jeu de vous lamenter mais ou étiez vous quand je hurlais seul sur le web pour dénoncer ce crime lèse photographe ?
Moi j’ai bossé, j’ai écrit, j’ai proposé, je me suis battu, bien seul avec pour seuls soutiens quelques bien isolés lucides…
La défense de la photographie la seule, se passe sur mon groupe de facebook (Le PARTI ARTISTIQUE FRANCAIS) : https://www.facebook.com/group.php?gid=85612832645
Mes propositions et mes analyses sont le fruit d’années de révolte et de travail acharné, ce travail bénévole est parti de ma volonté d’opposer des vérités aux inepties qui se propageaient sur le web et ailleurs, il est vrai qu’il suffit d’écrire une connerie et que le copier coller fait le reste et que dire de ces journalistes qui parlent de ce qu’ils ignorent et de ces « sociologues crétins qui polluent tous les jours un peu plus la perception confuse de notre métier.
Lisez moi, rejoignez moi et réclamez enfin votre du…
Sinon continuez donc à chialer comme des cons, ça vous savez si bien le faire.
Alexandre Cometti
allez une bonne tranche de rire :
http://www.youtube.com/watch?v=090oB1gg2gk&NR=1
on va expliquer aux PME le droit à l’image version fotolia…
No comment, et avec un ministre en plus !!!!
Ca montre le niveau d’information, de réflexion et d’analyse de nos politiques !
Tsssss !!!!!
En fait notre problème à nous photographes de l’hexagone, c’est d’être français, tout comme phautoliat…
Cette boite en carton génère des revenus importants, le gouvernement ne va pas la couler pour sauver notre secteur, même si elle viole les lois de la république… C’est une des seules boites de la net économie francaise à avoir une dimension internationale.
Il est amusant de noter quand même la distorsion de l’appréciation du droit d’auteur dans la tête de nos politiques. Si un grand groupe francais souffre du piratage de film ou de musique sur le net, on fabrique une loi pour protéger leurs droits d’auteurs à grand coup de millions d’ € piochés dans les caisses de l’état, on fait un tapage médiatique à faire passer mamie Lucette pour une grande criminelle, mais si par contre une autre boite francaise fait s’effondrer un pan entier de l’économie de la photographie, en méprisant la juste rémunération du travail et en favorisant la vente à perte, on applaudit…
Monde de merde…
Ps: je ne comprends pas pourquoi un collectif de photographe, ou une association comme UPP, n’a pas encore attaqué machinlia en justice pour concurrence déloyale.
Pendant ce temps là, on réfléchi à choyer un peu plus l’industrie de la musique : http://www.pcinpact.com/actu/news/62988-mission-financement-musique-sacem-sppf.htm
En gros, ils mettent en place une mission pour étudier la possibilité de taxer de quelques euros supplémentaires les abonnements internet pour reverser l’argent à la Sacem. Sans donner aucun droit supplémentaire aux usagers…
Quand je lis que les amateurs qui publient sur Fotolia sont responsables de la chute du métier de photographe, j’imagine un Robert de Niro ou un Francis Ford Copolla expliquer que les gens qui mettent des vidéos amateurs sur Youtube sont responsables de la disparition du métier de cinéaste.
Si je lisais ça, je répondrais à Francis ou à Robert que s’ils ne sont pas capables de rivaliser avec des ado qui filment au cybershot alors effectivement ils n’ont qu’à disparaitre.
Si les photographes pro produisent la même chose que les amateurs mais 10 fois plus cher, alors leur plus-value n’est pas seulement nulle, elle est même négative.
(en prévision de mon futur assassinat, je demande à être incinéré. Ni fleur ni couronne… )
Vincent, ou le troll des fil macandphoto, sincerement, tu fais peine à voir…
Ca serait bien de réfléchir un peu, ça enrichirait la qualité pitoyable de vos commentaires.
Il serait par exemple bien de considérer que dans le monde professionnel, des taxes, des impots, des frais de shooting rentrent en jeu. Produire une image a un cout, et il est très différent d’une image à une autre. Vendre une image à moins d’un euros est très éloigné de ça valeur de production réelle. C’est négliger les charges, les droits divers, les taxes, l’amortissement du matériel… Tout ce que l’on dit, c’est qu’il y a des lois, et il faut les respecter. La vente à perte est interdite. Sinon demain quand tu seras au chomage mon cher Vincent, je voudrais bien t’embaucher pour porter mon studio mobile contre la glorieuse rémunération d’1€ par mois.. Ok ?
Ce ne sont pas les amateur qui tuent la photo, bien au contraire, mais les entreprises peu scrupuleuses qui bradent la vraie valeur des images en surfant sur la connerie humaine.
Etant photographe amateur et acheteur de photo style « masterfile » getty images ou corbis pour l’agence ou je suis, je pourrais dire que sur fotolia (contrairement à ce que dit momo un peu plus haut dans le commentaire en traitant les photos de merde sur fotolia) que beaucoupl de photos et d’illustrations présente sur fotolia sont d’un niveau extrêmement élevé en qualité et les illustrateurs sont hyperfort C’est une sorte de ring planétaire ici, et seul les meilleurs ont une bonne place, je vous défie de faire presque pareil. Certains photographes sont bien meilleurs que certains qui ont leurs noms sur Wikipédia dont je ne citerais pas les noms, car tous les goûts sont permis et heureusement d’ailleurs. Ne crachez pas sur fotolia, certes il vendent pas cher (il abusent même je suis d’accord avec vous, et c’est pas 0,75 euros mais 0,31 cts voir gratuit qu’ils vendent leurs photos) car je vends également mes photos sur fotolia. Corbis et gettyimage m’ont pris de haut en me disant en gros « tes photos de trouillards tu te les gardes, çà nous interesse pas » Et bien actuellement j’en suis à plus de 2500 photos vendues maintenant sur fotolia, donc elles plaisent je pense, sinon j’aurai un score minable. J’ai acheté parfois des photos sur masterfile, corbis, getty images et j’ai été extrêmement déçu par la qualité des photos, elles étaient souvent scannées à partir d’une vieille diapo, elles étaient gonflées, stretchées et un grain apparent assez violent était là aussi. Donc je pense que il faut éviter de se la « jouer » en disant que moi c’est mieux et les autres c’est pas bien. Le monde change, c’est comme çà, c’est dur pour tout le monde, et les petites niches sont terminées maintenant, seuls les meilleurs ou les plus débrouillards s’en sortent !
bon courage à tous
Jean-mi
Les amateurs qui produisent de la Photo d’un niveau professionnels, sont des amateurs « à plein temps »…
– Les retraités pleins au as (tant mieux pour eux), ceux-là ne sont pas une menace pour les revenus des pros : trop lents, trop vieux, ils produisent peu et ne cherchent qu’à se faire plaisir… Tant mieux pour eux : ils ont bien bossé toute leur vie, ils ont le droit d’en profiter.
– Non les amateurs (à plein temps) qui tuent le métier, sont les chomeurs qui pointent aux ASEDIC (et font de la photo au black au lieu de chercher un vrai métier)… Ceux qui vivent sur leurs généreuses indemnités de départ en préretraite ou licenciment, quand ce n’est pas du RMI…
– Il y a aussi les jeunes, qui ont été trop feignants pour trouver un vrai métier ou faire des étrudes (de photo par exemple) et qui parasite le marché durant des longues années et étant SPONSORISES par Papa, maman…
La France est un pays RICHE, ou les « fils de bobo » ne manquent pas… On y tolère qu’un jeune « glande » jusqu’à 25 ou 27 ans, après ses études en se prenant pour un « sois-disant photographe » ! ! !
Un pays de prétentieux, ou les jeunes se piquent de devenir « photographes », ou toutes sortes de métiers « créatifs »… genre « je vais quand même pas bosser comme tout le monde dans un bureau, faire comptable, électricien, ou même ingénieur (pour ceux qui pourraient le devenir)…
Non, c’est bien plus cool de devenir photographe… Alors on débarque sur un marché SUR-ENCOMBRE, et on tente sa chance en BOSSANT de 4 ou des 5 ans gratos ! ! ! Le tout, sponsorisé par la génération précédante (qui elle bossait)…
La France qui tombe ? Exactement… Entrainant notre métier dans sa chute (mais si ce n’était que notre métier ça ne serait pas grave). La chute est générale.
et j’ajouterais, que commentaires, après commentaires, le TROL Vincent se décridibilise et se ridiculise, avec ses positions scandaleuses et provoquantes…
A mon avis il s’ennuie !
@Pomme
Alors, je suis peu susceptible, je veux bien qu’on me traite de trou du cul, de petit con, voire de salaud, mais sûrement pas de troll. Le troll a une définition bien précise sur le net que je vous invite à relire car manifestement pour vous un troll est avant tout un individu qui n’est pas d’accord avec vous, ce qui est un peu court.
Ceci étant dit, je reste sceptique comme une fosse face à votre argumentaire de la photo à 1€ qui ne récompense pas le travail accompli car une photo coute forcément plus d’un euro à produire.
C’est un raisonnement absurde car il pourrait s’appliquer à beaucoup de chose. Prenons au hasard les applications vendues sur l’AppStore au prix de 0.79€
J’imagine que là aussi vous allez crier au scandale car une application coute certainement plus de 0.79€ à produire. Donc il faut interdire Apple.
Vous semblez oublier au passage que vendre 2000 photos à 1€ rapporte plus que vendre une photo à 1000€. Je vous signale que les types qui ont créé AngryBird, une appli à 0.79€, sont devenus millionnaires… Mais comment est-ce possible ? Le modèle économique aurait-il changé ?
@GérardG
« Positions scandaleuses et provocantes »?
Mon dieu, cela fleure le manifeste de ligue de vertu tendance années 30… Mais enfin, il est tellement banal aujourd’hui d’être scandaleux et provocant, ça ne choque plus personne…
Le commentaire RIDICULE de Jean Mi donne bien la dimension du problème !
Il a du passer des centaines d’heures (sur son temps libre et ses week end) pour uploader des milliers de photos sur Fotolia !
Pour n’en vendre que 2500 qui lui on rapporté de l’argent de poche misérable ! (entre 2500 et 5000 euro depuis ses début (il y a combien d’années Jean Mi ? )… C’est RIDICULE : pour amortir son matos (même modeste), un pro doit gagner dans les 3000 euros par MOIS (par par ans Jean-Mi) ! ! !
En tablant sur le fait qu’un EXCELLENT photographe doit produire entre 10 et 100 images avant d’en vendre une seule (et JEAN-MI n’est pas un EXCELLENT photographe, sinon il serait professionnel)… Il a donc du produire entre 25.000 et 250.000 images pour en vendre 2500 !
Déja là on ne le croit plus et on rigole : il nous enfume ! ! !
Ensuite combien ses 2500 images lui on rapporté ? A 1 € la photo moins la commission de Fotolia ?
Jean-Mi est un SUPER TROL ! ! !
Jean-Mi est peut-être VINCENT ?
« Comme il naît beaucoup plus d’individus de chaque espèce qu’il n’en peut survivre, et que, par conséquent, il se produit souvent une lutte pour la vie, il s’ensuit que tout être, s’il varie, même légèrement, d’une manière qui lui est profitable, dans les conditions complexes et quelquefois variables de la vie, aura une meilleure chance pour survivre et ainsi se retrouvera choisi d’une façon naturelle. En raison du principe dominant de l’hérédité, toute variété ainsi choisie aura tendance à se multiplier sous sa forme nouvelle et modifiée112. »
Daewin
c’est pas de moi bien sur mais tellement d’actualite et pas seulement dans le monde de la photographie
Bonjour à toutes et à tous !
J’aimerais juste savoir si notre « ami » Jean-mi, qui a vendu 2 500 photos sur Fotolia, a réussi à tirer un quelconque bénéfice de son travail.
Bien entendu, dans les coûts il ne faut pas oublier de tout compter :
– amortissement du matériel (photo, ordinateur…),
– frais de déplacements,
– consommation d’électricité,
– chauffage du lieu de travail,
– charges sociales,
– frais de comptabilité (au moins le logiciel comptable),
– téléphone fixe et portable,
– liaison internet,
– frais bancaires du compte pro,
– SAV de tout le matériel pro,
– assurances professionnelles (au moins celle de la voiture),
etc…
Par avance merci pour la réponse.
A bientôt.
Je ne répondrai pas aux élucubrations de Super-Gérard, mais j’insiste tout de même sur un point qu’on sasse et qu’on ressasse :
Comment pouvez-vous imaginer que les bouleversements technologiques ENOOOOORMES qu’a connu la photo depuis 20 ans puissent laisser le paysage parfaitement inchangé, avec des petits artisans qui vendent des photos de chatons dans la vitrine de leur petite boutique de photo ? C’est inouï que cet aspect-là continue à échapper à certains.
Savez-vous que l’apparition de la machine à laver a fait disparaitre le métier de lavandière ? Vous êtes au courant ? Vous avez signé la pétition pour interdire Vedette, Brandt et Whirlpool ?
Vous trouvez aussi scandaleux que, depuis l’apparition du télégraphe, plus personne ne soit prêt à rétribuer à leur juste valeur les services des messagers à cheval qui pourtant sont des gens formidables ? Signez la pétition : http://www.petition.org/non-à-Graham-Bell.php
Et les fabricants de Minitel ? Hein ? Quelqu’un pense un peu à eux ? Vous savez combien ça coute de fabriquer un Minitel ? Et encore je ne compte pas les charges sociales. Et voilà qu’Internet met parterre ce métier admirable ! Qu’on interdise Internet ! Qu’on revienne au 36-15 (12.5FF/min) !
Et le premier qui me fait remarquer que ce n’est pas Graham Bell qui a inventé le télégraphe aura raison, mais ce n’est pas le sujet…
Bonjour
Quand on parle d’Open Source, tout le monde trouve très bien de disposer de softs gratuits développés par des barbus si cools. Ce site ne fait pas exception. Vous est-il venu à l’idée qu’en France, en Europe et ailleurs, beaucoup de monde vit de l’industrie du logiciel et des licences que ces logiciels peuvent rapporter. J’en fais partie. Ceux qui se sont acharnés à dire que c’est de la concurrence déloyale ont disparu. Ceux qui ont démontré la valeur ajoutée de leur solution payante par rapport à du gratuit ou presque gratuit ont survécu.
Il y a à mon avis peu « d’amateurs fortunés émargeant aux assédics » en Lybie ou Cote d’Ivoire en ce moment. Dans chaque domaine, le pro se différencie ou disparaît.
En lisant un peu la suite du fils !
nous sommes bien tous d’accord que Foutoila à un modèle économique qui colle à notre temps ! bah oui !
nous sommes d’accord que la qualité n’est pas forcément exempte pour un certain type de photo, les miennes sont systématiquement rejeter, de même que celle de Philippe Echaroux, le petit jeune qui monte !
non le problème je pense c’est que le prix de base et la démarche du moins chère qui aide à faire du volume n’est pas compatible avec la vision des photographe que nous sommes !
Si j’étais les dirigeants de foutoila (c’est rigolo le nom de jeune fille de ma maman et le meme que le thibault) bref un avis non pas de photographe mais de marketeur :
– ouvrir une gamme pro et sortir un budget pour un DA et créer une agence pro avec les meilleurs vendeurs par pays et des photographe pro.
– mettre sur cette banque d’image parrallèle des tarifs plus élevé (on sait déjà que pour resté attractif les tarifs devront être adapté tout de même pour miser sur le volume, donc les photographe ainsi que Phaipaca devront jouer le jeu et baisser leur marges.
– insister sur les droit d’auteur et profiter du buzz sur cette nouvelle agence, pour insister sur les droits des photographe et revoir un peu les point litigieux de leur contrat.
– enfin je retournerais la faute aux clients qui pourront choisir entre lowcost ou éthiques… même pour enfoncer le clou sans me facher avec mes clients et continuer de me racheter une ligne de conduite, je ferais un 10% pour la planete !
enfin je crois que si j’étais patron de liafoto, je posterais pas ici ;-)
mais pour le moment non alors je vais arreté de juger mon voisin et je vais me mettre au boulot !
C’est dingue que les deux trois trolls qui interviennent ici ne réalisent pas les bénéfices que le CPI apporte à notre société. le jour où leur contrat de travail sera lui aussi libre de droit au nom de l’évolution, des bouleversements technologiques ENOOOOORMES, de l’air du temps qui veut que l’homme soit un loup pour l’homme et que c’est bien ainsi…
Oui, le darwinisme social… voilà une vision bien barbare de ce que doit être la société…
Si vos ancêtres avaient été aussi cyniques que vous l’êtes (vous les pro Fotolia libéraux pur jus), il n’y aurais pas de sécurité sociale (qui va bientôt etre crée en Chine et qui l’a été aux USA)… pas le moindre début de protestion sociale :
bref une jungle, un monde de brut, inhumain… Nous serions des bêtes cruelles et prêtes à tout ! AU final cela ne profiterait à personne…
Car le sens de l’histoire (qui a crée le capitalisme), c’est le partage des taches et du travail, ainsi que la mutualisation des assurances et de la sécurité (qui profite à tous et crée de la richesse)… Révisez vos classiques.
Un organisme vivant se développe comme ça (pour ça que nous somme s passés des etres unicéllulaires aux organismes organisés). La société se développe comme ça…
Ce qui n’empêche pas des anomalies (des cancers, comme Fotolia), des mutation improductives, dans branches mortes appelées à disparaitre…
Le troll vous souhaite bon courage les amis.
Continuez comme ça, ne changez rien. Continuez à faire de la photo comme avant et, surtout, militez sans relâche pour faire interdire tout ce qui contribue à bousculer vos habitudes, les amateurs, les chômeurs, internet, les fils à papa, les bobos, les libéraux, les crypto, les pédés, les wafers, l’Open Source, les photomatons, les cybershot et les endives braisées (si vous pouviez les faire interdire au passage, ça m’arrangerait, j’ai horreur de ça).
Je vous filerais bien l’adresse mail d’un de mes potes Amish qui soutiendrait sûrement votre mouvement, malheureusement il n’en a pas.
ah bon ben si foutoilà est une branche morte amenée à disparaitre, peut-être faudrait-il qu’on arrête de perdre notre temps à se battre contre eux!
Plutôt utiliser notre énergie dans un marketing productif et qui met en avant la qualité (Steve!).
Allez moi aussi, au boulot!
Bien évidemment que les progrès techniques récents ont bouleversés le monde en général, et les pratiques photographiques en particulier. Mais est-ce que cela autorise une entreprise à enfreindre la loi (le Code de la Propriété Intellectuelle ici) ?