Héritiers d’une histoire légendaire depuis 1928, les reflex Konica Minolta nous ont
quitté pour renaître sous la griffe Sony. Alors qu’une marque
prestigieuse disparaît, d’exceptionnelles perspectives s’ouvrent paradoxalement à la
monture Alpha ; Sony produisant maintenant les capteurs et les boîtiers
qui vont autour…
Un seul modèle dans la gamme Sony depuis un an… Un peu juste non ?
À l’heure où sont rédigées ces lignes, le Sony Alpha (Sony DSLR-A100 de
son vrai nom DSLR = Digital Single Lens Reflex) se sent bien seul dans la gamme Sony. Plus pour longtemps
sans doutes puisque l’on attend l’arrivée (d’ici fin 2007 ?) de deux nouveaux
boîtiers.
Mais en attendant la situation est frustrante
pour les possesseurs d’optiques en monture A. Surtout lorsque l’on pense à la richesse des offres Canon et Nikon tant sur le
marché du neuf que de l’occasion.
Avant d’en arriver à l’Alpha,
évoquons rapidement les deux Dynax commercialisés par Konica Minolta
durant la période préalable à l’ère Sony :
- Apparu tardivement en septembre 2004, le Dynax 7D fut le premier
reflex digital de Konica Minolta. Face à des concurrents au design
lisse, il fait un peu « usine à gaz » avec tous ses boutons (même si
c’est un peu affaire de goût).
- Présenté en juillet 2005, le Dynax 5D était une version plus
accessible et plus légère du Dynax 7D. Attention d’ailleurs à ne pas le
confondre avec le Canon EOS 5D de 13 megapixels apparu peu de temps
après…
Ces deux boîtier offraient déjà l’innovant système de stabilisation
d’image (Anti shake, renommé Super SteadyShot par Sony) qui déplace le
capteur pour compenser les mouvements du photographe.
Tous deux
possédaient un capteur Sony de 6 millions de pixels (qui paraît fort
dépassé en 2007), un écran de 2,5 pouces, un autofocus à 9 zones, une
cadence de 3 images/sec et une mesure de lumière sur 14 zones…
Ces deux
modèles pas faciles à dénicher n’intéresseront
éventuellement que les fidèles adeptes de la marque possèdant plusieurs optiques et recherchant
un boîtier de secours à prix minimal afin de compléter leur équipement.
Portrait du Sony Alpha : une grande attention portée à l’ergonomie
Le Sony Alpha 100 (qui aurait probablement été siglé Dynax
10D) descend en droite ligne des modèles Dynax 7D et 5D de Konica Minolta. Ce premier reflex Sony respecte la tradition
ergonomique héritée de Minolta : un bouton = une fonction. Gadget
intéressant pour les débutants, il effectue une pré mise au point dès
que vous approchez l’œil du viseur. Tout bien considèré, ce reflex est apparu comme très novateur et donne le ton à toute la nouvelle génération
de reflex grand-public, car il dispose de nombreux atouts :
- Le système de stabilisation d’image (Super Steadyshot) est intégré
au boîtier. Toutes les optiques même les plus modestes en profitent
donc. On peut si nécessaire le désactiver grâce à un bouton à l’arrière
du boîtier.
- Sans égaler celle d’un Nikon D80 ou d’un EOS 30D,
la prise en main du Sony Alpha n’est pas désagréable. Son autofocus
plutôt efficace et discriminant, s’appuie sur neuf
collimateurs.
- Si la cadence de prise de vue (3 images / sec) est standard dans
cette gamme de prix, le buffer très généreux permet de photographier en
rafales sans aucunes limites jusqu’au remplissage de la carte.
- Son ergonomie est agréable et fidèle à la philosophie Minolta.
L’appareil impose le pilotage de nombreuses fonctions via l’écran
arrière qui s’active automatiquement (dispositif Eye-Start). Un système
adopté sur la plupart des boîtiers d’entrée de gamme modernes, qui
permet de se passer de l’habituel écran LCD monochrome sur le capot. Tous les paramétrages de prise
de vue et de réglage de l’image sont accessibles en un seul coup d’œil.
- Son verre dépoli Acute Matte (une tradition bien connu sur les
reflex Minolta) offre une visée assez claire et contrastée (mais au
grossissement modeste). Un atout à ne pas négliger pour conserver le
plaisir de photographier (il ne peut toutefois rivaliser avec celui d’un Pentax K10D, Pentaprisme oblige).
- Plusieurs paramétrages d’image sont disponibles et tous sont
configurables (un peu comme les Style d’image Canon). La qualité des
images est bonne, du moins jusqu’à 400 ISO. Au-delà, les boîtiers plus
récents font mieux, leurs constructeurs ayant eu le temps d’apprivoiser
les capteurs de 10 megapixels et de soigner leurs algorithmes…
- Le boîtier propose une intéressante optimisation des images JPEG
qui améliore la restitution des hautes lumières (mode Hi/Lo), atténue
les contre-jours (modes DRO et DRO+) et débouche les ombres (Dynamique
Range Optimisation). Cela peut éviter aux amateurs de longues
opérations de post traitement en RAW sur ordinateur.
- L’Alpha dispose de l’excellent système flash hérité de Minolta
(firme pionnière en ce qui concerne le déclenchement des flash à
distance par le flash du boîtier). On peut regretter cependant que sa
monture soit toujours propriétaire, ce qui réduit le choix de flash
compatibles ou oblige à l’utilisation d’adaptateurs (d’autant que la
plupart des marques ont rattrapé leur retard en la matière).
- Sony (inventeur et promoteur du Memory Stick) a
bien été obligé d’adopter le format de carte CF beaucoup plus largement
répandu dans le monde des reflex. L’Alpha est aussi livré avec un
adaptateur permettant l’utilisation des petites cartes Memory Stick Duo
qui équipent par exemple les téléphones Sony Ericson…
Avec toutes ces qualités, le Sony Alpha connut immédiatement un certain
succès (ce fut le tube de l’été 2006) et annonça la fin des vacances
pour Canon et Nikon qui dominaient ce créneau absolument seuls depuis
six longues années…
Toutefois, l’Alpha 100 ne peut être considéré comme Le boîtier parfait dont rêve l’amateur exigeant. D’autant que
depuis un an une pléiade de concurrents ont fait
monter le niveau général de l’offre d’entrée de gamme. Que peut-on lui
reprocher ?
- Les puristes regretteront le rendu trop flatteur de ses JPEG
(lissage et accentuation poussés) et choisiront le format
RAW. Le Sony Alpha est à la peine au-delà de 400 ISO, avec un bruit
numérique gênant.
- Après avoir goûté à l’écran sur fond blanc d’un
Canon EOS 400D, il faut reconnaître que son écran et ses menus sur
fond sombre semblent moyennement lisibles. Si
l’on s’y fait rapidement, leur logique peut paraître également un tout
petit peu moins évidente.
- Contrairement à Olympus qui a mis au point un système
anti-poussière (SSWF) à vibrations haute fréquence, Sony et Pentax
utilisent toujours leurs dispositifs de stabilisation d’image pour
agiter le capteur et en détacher la poussière. La fréquence est plus
basse et l’efficacité (de ce qui ne reste qu’une astuce) n’est pas
démontrée (lire cet article concernant l’efficacité des dispositifs anti poussière des reflex et ces articles concernant ce problème en général).
- Le Sony Alpha est certes compatible avec 16 millions d’optiques A vendus depuis 1985 (lancement du Dynax 7000 AF) mais cela
n’intéresse que les passionnés disposant de temps pour chercher les
perles rares… Mis à part cela, la gamme optique proposée par Sony est
encore un peu hétéroclite et n’égale pas la richesse et la cohérence
des gammes Canon et Nikon, dont la plupart des objectifs sont équipés
de moteurs autofocus silencieux (Ultrasonic chez Canon, Silent Wave
chez Nikon et SSM chez Sony), certains autorisant la retouche manuelle
du point.
Sony n’a pas conservé tout l’ancien catalogue
Minolta dont les récentes optiques adaptées aux petits capteurs
étaient produites par Tamron. Une nouvelle gamme est actuellement
en développement et est progressivement disponible à la vente. Heureusement, dès la sortie de l’Alpha, Sony avait annoncé l’arrivée d’une vingtaine d’optiques (incluant des productions Zeiss)
afin de compléter l’héritage de la monture de Type A. Les premières
livraisons de l’opticien Allemand ont dépassé tous les espoirs des
Minoltistes :
-
Les optiques fixes ZA85 mm f/1,4 et ZA135 mm f/1,8 se sont révélés
être parmi les meilleurs de leur catégorie. Pour ne rien gâter, leur
prix est même inférieur à leurs équivalents Canon et Nikon.
- Plus récemment, lors de la PMA en mars 2007, Sony a annoncé
l’arrivée de cinq nouveaux zoom d’ici 2008. Notamment un 24-70 mm f/2.8
très attendu, un 70-300 mm f/4.5-5.6 plus classique et un zoom au range
important : le DT18-250 mm f/3.5-6.3. Voilà qui devrait combler les
utilisateurs de l’Alpha et de ses descendants.
Il est intéressant de noter que beaucoup de nouvelles optiques Sony
sont annoncées compatibles avec les boîtiers 24×36 mm. Ce qui renforce
l’espoir de voir arriver un capteur full-frame ou du moins, se
rapprochant du 24×36 mm.
Les deux prototypes de reflex
présentés lors de cette PMA ont d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre
eu égard au volume imposante du prisme de l’un d’entre eux. Volume qui
implique mathématiquement un capteur de taille très supérieur à la
taille APS habituelle…
Voilà de quoi rassurer sur l’avenir de la gamme Sony Alpha. Si elles se
confirment, ces informations ouvrent même la voie à toutes les
spéculations sur l’avenir des gammes Nikon, Pentax ou Samsung et leur
évolution possible vers le full-frame (ou une taille proche), Sony
étant le fournisseur de capteur attitré de toutes ces marques ! La
qualité des reflex numériques (en général) pourrait donc être encore appelée à
beaucoup progresser…
Ce qu’il faut retenir : les atouts de la gamme Sony.
Sony poursuit donc le développement de la gamme numérique lancée par Konica Minolta, garantissant une compatibilité ascendante aux optiques Minolta A, au grand soulagement de leurs propriétaires. La marque Alpha qui était déjà utilisé en Asie pour les Dynax est donc généralisée au monde entier. Sony a maintenant l’avantage (comme Canon et Panasonic) de produire elle-même ses capteurs et ses propres boîtiers.
Les Plus :
- Le système de stabilisation intégré au boîtier, une solution démocratique qui évite l’achat d’optiques coûteuses.
- Une bonne qualité d’image jusqu’à 400 ISO, servie par une gamme optique en développement.
- Un prix en baisse et des offres en Kit très accessibles comprenant deux zoom (mais pourquoi tous les constructeurs ne font pas ça ?)
- Des automatismes intelligents et pratiques pour les débutrants.
Les Moins :
- Une maîtrise du bruit numérique qui est encore très loin de rivaliser encore avec celle des Nikon et Canon.
- Une gamme de boîtiers encore embryonnaire mais sans aucun doutes appelée à se développer.
- Des optiques Zeiss excellentes mais pas encore assez nombreuses pour satisfaire les plus exigeants.
- Un aspect quelque peu « plastique » du boîtier comparé à quelques uns de ses concurents.
Tous les Minoltistes attendent impatiemment un successeur et des petits
frères au boîtier Alpha 100. Car depuis sa présentation les autres
constructeurs ne sont pas restés inactifs… Conséquence logique en cette
mi 2007 : on trouve le Sony Alpha à des prix modestes, autour de 600 €
boîtier nu. Ou en kit avec deux objectifs pour 950 €, (un zoom 18-70
f/3,5-5,6 DT, accompagné d’un zoom 75-300 f/4,5-5,6 SAL).
Si le Sony
Alpha accuse déjà un peu son âge, il faut reconnaître qu’il bénéficie
d’une gamme optique en développement et pleine de promesses, Sony
affichant de grandes ambitions sur le long terme, ce qui est
rassurant…
Rappelons que pour quelqu’un qui aime vraiment la photo,
choisir un reflex c’est souvent s’engager avec une marque pour de
nombreuses années. Au moment du choix, il convient donc de prendre en
compte la gamme optique disponible, dans laquelle on pourrait désirer
investir plus tard…
- Date de présentation : 5 juin 2006.
- Décryptage : Entrée de gamme très bien équipée.
- Autofocus : 9 zones.
- Système anti-poussière : Oui.
- Mode Scènes (programme résultat) : Oui.
- Coef multiplicateur de focale : x1,5 (votre 50 mm devient un 75).
- Taille du capteur : 10 MP.
- Taille des images : 3872 x 2592 pixels.
- Vitesse max : 3 im/s sur un nombre illimité de JPEG.
- Vitesse max : 3 im/s sur un nombre illimité de RAW.
- Taille de l’écran : 2,5 pouces.
- Définition écran : 230 000 pixels.
- Poids (avec batterie) : 660 g.
Quels flashs pour les reflex numériques Konica Minolta et Sony ?
Les flashs Konica Minolta HS-D et Sony HVL récents offrent la
synchronisation haute vitesse qui est indispensable pour travailler en
sport, en « fill-in » en plein jour ou à haute sensibilité. Ils
supportent le multi flash auto-TTL sans fil (flash esclave), piloté par
les flash embarqués des boîtiers (flash maître).
Ils proposent la mesure de la distance au sujet à condition d’utiliser un
objectif équipé d’une puce ADI (Advanced Distance Intégration). Cette
fonctionnalité permet d’éviter des surexpositions sur les
portraits ainsi que des erreurs de mesure avec des sujets
réfléchissants. Ils sont 100% compatibles avec les Dynax 7D, 5D et Alpha.
- Le Sony HLV-F56AM de nbre guide 56 est un clone du Konica Minolta 5600 HS-D. Il coûte entre 370 et 450 €.
- Le Sony HLV-F36AM de nbre guide 36 est équivalent au Konica Minolta 3600 HS-D. On le trouve entre 200 et 270 €.
Signalons
également le modèle discontinué Konica Minolta 2500 D, un flash
d’entrée de gamme de nombre guide 25, lui aussi compatible ADI. Il
existait dans la gamme Konica Minolta deux flash macro : le 1200
annulaire et le 2400 à double tête, pour l’instant absents de la gamme
Sony.
À noter que les flashs Minolta HS plus anciens ne prennent pas en
compte la distance du sujet, mais offrent la
synchronisation haute vitesse et le support du multi flash auto-TTL
sans fil, piloté par les flash embarqués des boîtiers.
Salut JF ! Pas fatigué après ta conférence ? C’était vraiment super, tenir deux heures sur Lightroom, chapo, tu maîtrise ton sujet parfaitement… Désolé de ne pas t’avoir salué à la fin, il y avait trop de monde qui attendais pour te poser des questions !
Merci Pierre ! Oui, je crois que c’était pas mal ce coup-ci… Heureusement que tu n’es pas venu la veille…
car j’étais vraiment pas en forme (très peu dormi la veille à cause d’une sélection d’image de dernière minute pour un mensuel… tu sais ce que c’est on n’aime pas « perdre » une vente). Et puis il faisait super chaud,
Bref : j’ai complètrement merdé le timing et je me suis réveillé au bout de 40 min en réalisant que j’avais dit un quart du programe et que j’en était resté aux banalitées… J’étais bien énervé quand j’ai réalisé !
J’ai donc complètement recalculé mon timing élagué les choses inutiles, me suis couché tôt et aujourd’hui je crois que c’était pas trop mal… La salle était libre on a pu déborder. Il n’y a pas à dire : parler en public est une histoire d’entrainement et de technique. Encore un grand merci à mon « coach » : s’il passe par ici il se reconnaitra !
c’était parfait ! toujours très clair et compréhensible.
thk’s ;-)
Extra ton annalyse sur l’Alpha 100…
Merci pour cet historique passionnant. J’aimerais bien prendre en main et faire quelques tofs avec un Alpha 100 mais dans mon entourage, ils sont soit Canon soit Nikon. je suppose que les Sonystes ne font pas encore partie des minorités visibles.
Cool
Ca fait plaisir de voir qu’on s’intéresse encore (un peu) à autre chose que Canikon.
J’ai un D5D depuis bientôt deux ans, j’en suis évidemment satisfait. Mais c’est vrai que l’attente commence à être longue du coté de Sony et j’ai arrété d’investir dans des optiques en attendant.
Sony nous fait le coup à l’Olympus de montrer des mock-up dans les salons sans qu’il y ait forcément quelque chose de fonctionnel derrière. Un peu le syndrome du vaporware. Au moins les deux autres fabricants leaders ils ne font pas de teasing direct et lorsque le produit est montré, c’est prêt à la consommation.
Pour quelqu’un qui se lance dans la photo numérique via un reflex, je ne conseillerai pas une marque qui pourra à tout instant balancer sa division DSLR parce qu’elle n’est pas rentable ou que la concurrence est trop affûtée. C’est tout le problème de ces grands électroniciens comme Sony, Samsung, Panasonic, les ventes de reflex ne sont pas vitales à la bonne continuation du groupe, alors ce n’est pas bien clair où tout cela va mener un potentiel acheteur.
Très intéressant, pour en avoir un je rectifie toutefois « Ce premier reflex Sony respecte la tradition ergonomique héritée de Minolta : un bouton = une fonction. » Il n’y a plus qu’une molette alors que j’étais habitué à deux (vitesse et ouverture), ce qui est frustrant.
Eh bien bravo, tant pour l’information que pour la clarté de tes propos cher Jean-François. Moi qui ait bien pris en main ce boîtier pour le compte de Sony (lors de ces dernières Adobe Live), je peux attester de la justesse de ton analyse en la nuançant juste sur deux points :
1) Sony France n’a aucune info sur une éventuelle évolution de l’Alpha ; et je veux bien les croire (ce qui ne veux pas dire non plus que des projets ne sont pas en cours)
2) à 1600, l’Alpha 100 crée des photos de famille (souvenirs à imprimer en petit format), mais le 800 peut être beaucoup plus exploitable que tu sembles le dire. L’excellent automatisme ISO y glisse d’ailleurs si nécessaire. Cette sensibilité m’a notamment permis de photographier de nuit et « à main levée » le Centre Pompidou sous toutes les coutures avec des résultats difficiles à réaliser avec la concurrence au même prix ! (je préséntait notamment ces photos à Adobe Live)
Tout amateur (au sens noble du terme) averti (par évidence) peut donc se faire plaisir et enregistrer de superbes photos de nuit avec l’Alpha 100 pour des grandissements sans problèmes en impression A3. C’est déjà beau !
P.S. T’as dormi quand ? Ou plus précisément, tu t’arrêtes combien de temps par jour de travailler (moi qui t’ai quitté vers les minuit après un bon repas entre compétences) ?
Minuit ! la vache, j’ai bien fait de rentrer plus tôt ! :p
Hier t’as été parfait JF !
rassure toi Philippine ! J’ai pas pondu tout ça dans la nuit… (mais le semaine dernière) !
Comme tu dis, en haute sensibilité l’Alpha crée des photos de famille exploitables en format modeste. C’est un bon appareil gobalement (interessant en kit notamment)…
Mais j’ai tout de même été relativement déçu par la monté rapide du « bruit numérique ». L’Alpha fait moins bien que beaucoup de ses compétiteurs sur ce point.
On attend avec impatience les nouveaux modèles. Allez, je prends les paris : ils seront annoncés d’ici octobre et à la FNAC en décembre…
Et il y a chez Sony, ou plutôt il y avait, le fabuleux DSC-R1, à mon sens la vraie évolution de l’appareil numérique : capteur APS 10Mpx, optique Zeiss équiv. 24-120, une ergonomie parfaite, … Il ne manquait que le SteadyShot ! Bien sûr c’est un bridge alors ça n’a pas la gueule d’un boîtier pro alors forcément ça n’est pas une prothèse qui fait pro, mais quelle merveille : fenêtre de mise au point déplacable dans tout le viseur par joystick, une autonomie de 1000 photos par batterie, un kilo, des images totalement exploitables à 800 ISO même en très faible lumière, une latitude de pose supérieure au négatif couleur, quasiment pas de barrelisation au 24 (qui ouvre à 2,8 !), deux emplacements pour les cartes (une CF et une MS), …
Et tout ça pour 700€, il est resté un an au catalogue et puis a disparu ! Quel dommage, un appareil quasiment parfait, l’optique soudée interdit les poussières, le poids permet de l’avoir en permanence, Monsieur Sony quand est-ce que tu sors le DSC-R2, vite j’espère …
Je crois que c’est moi qui vous ai tous battu la nuit derniere niveau temps d’arret de travail :)
Sinon question pratique entre un Sony alpha, un K10D et un D70s lequel choisir ?
P.S : sinon c’est qui ton coach ?
Salut Emeric ! C’est le monsieur qui collectionne les photos anciennes (mais je ne me souviens plus de son nom)…
Sinon entre ces trois là, c’est évidement le Pentax K10D qui a une énorme avance sure les 2 autres (j’en ai un à la maison pour quelques temps, cela confirme tout ce que sa fiche technique indiquait) ! Cela me semble parfaitement évident, parmi ses atouts :
Viseur clair et agréable grâce au Pentaprisme Pentax
Enregistrement des RAW au format DNG (ou Pentax au choix)
Nombreux modes semi automatiques inovants
Touche RAW Rapidde permettant de sélectionner le format RAW à la volée
Stabilisation embarquée
Maitrise du bruit numérique plus performante
AF à 11 capteurs
Tropicalisation du boîtier
Etc…
Je pense que même les Canon et les Nikon peuvent en prendre de la graine. Quand au D70 est complètement dépassé selon moi…
Le Pentax n’a pas des menus très agréables par contre et il est parfois un peu complexe (mais c’est aussi une question d’habitude à prendre).
Re-salut
A mon tour de faire un commentaire : attention dans ce genre de review à la subjectivité patente. Perso concernant l’affichage des paramètres sur l’écran arrière, c’est la méthode Canon qui me choque.
Bien évidemment on est tous influencé par ce qu’on utilise en permanence, c’est le genre de critère qu’il faut savoir détecter avant de pécher pas subjectivité.
Autre chose, mais c’est plus une question. J’avais cru comprendre que les modes Hi/Lo n’influaient pas uniquement sur le JPEG, il me semblait qu’il pouvait également jouer sur le rendu RAW, notamment sur le calcul de l’expo… Mais peut-être que je rêve.
Dernier truc hors sujet : y a que moi qui ai du mal à lire le gris clair sur fond blanc de Macandphoto ???
Bonjour à tous,
Jean Francois, j’etais à ta présentation mercredi à l’Adobe Live et le thème abordé m’a vraiment plus car je suis en pleine problèmetique de savoir comment organiser mon workflow car je possède iView et DXO et je suis en train de me pencher sérieusement sur lightroom. C’est dommage que tu n’ai pas eu plus de temps pour avancer dans ton « planning » car j’aurais voulu en savoir plus et c’est vrai que dans ces cas là le temps passe très vite….mais ce n’est que parti remise.
Je serais bien venu te saluer à la fin mais vu le monde qui attendait pour te voir je suis parti.
Mais si jamais tu veux faire un faire un post sur la facon dont tu gére tes photos sous iView (un catalogue pour les RAW et un pour les développées ? un catalgue unique et photos différenciées par des labels différents ?) ne te gêne surtout pas :-)
Encore félicitation pour ton blog que je dévore à chaque nouveau post.
concernant le gris sur fond blanc, avec un bon écran bien calibré ça se lit encore pas trop mal… tu n’es pas le premier à te plaindre de cette couleur. Mais les gris, ça me plait comme ça, c’est un peu une marque de fabrique…
Concernant la subjectivité : on ne peut jamais l’exclure totalement ! Evidement… Mais j’essaie tout de même de mesurer mes propos et je suis honnête dans mon approche, en revendiquant une parfraite liberté de ton…
Je n’ai pas été le seul à moyennement apprécier les écrans du Sony, ce qui a confirmé mon impression initiale. Mais c’est n’ai pas un énorme problème sur cet appareil toutefois !
Toujours est-il qu’à la fin, c’est au lecteur de se faire une idée définitive en comparant les avis de tel ou tel site, tel ou tel magazine… Ce ne sont pas les sources d’infos qui manque et il ne faut jamais prendre l’avis d’un seul comme parole d’évengile.
Salut Yves… Vraiment domage que tu n’ai pas asisté à la conférence du lendemain. J’étais rodé, en forme et c’était 10 fois plus intéressante je crois !
Encore milles excuses à mes victimes du mercredi : je crains d’avoir été complètement soporifique ! ! !
Particulièrement pour ceux qui connaissaient Lightroom… On m’avait prévenu que j’aurais surtout une assistance de débutants qui n’avais jamais touché Lightroom. Hors ce n’était pas vraiment le cas, j’étais donc complètement à côté de la plaque… On apprends tous les jours !
Concernant iView, je vais y réflechir… Sache qu’ je regroupe RAW et JPEG dans le même catalogue. Il est facile de n’afficher que les uns ou les autres !
Aaargh ! j’ai loupé ta conférence ! Je regrette bien…
Sinon, en ce qui concerne l’Alpha, une de mes amies le possède. j’ai donc pu faire joujou avec. Pour un reflex entrée de gamme, il est bien agréable (très simple pour débuter). Il y a des détails bien pensés pour celui qui découvre le numérique(ex. Quand on fait une balance des blancs manuelle, l’appareil affiche la température de couleur mesurée en kelvin. On est sûr de ne pas se tromper). L’objectif du kit a une amplitude de focale pratique(18-70). Et c’est plutôt chouette de pouvoir trouver plein de focales fixes (les 24 F2,8, 28 f1,8, 50 f1,7…) de qualité en occase entre 80 et 150 euros. Reste à voir ce que fera Sony par la suite…
Ok merci pour ces precisions c’est pour mon frere qui lui aussi doit faire du roller d’ailleur :) il se jondra ptet a nous un de ces 4.
J’ai entendu beaucoup de bien de ta présentation de jeudi dernier. Je regrette de ne pas y être aller, et je me demande si tu envisage de donner des formations sur Lightroom comme tu le fais sur Iview à la Nikon School.
Merci
Bonjour. Ce n’est pas impossible à la rentrée de septembre… Si cela se fait je posterais ça sur le blog (rubrique Formation) :
http://www.macandphoto.com/actu_formations/index.html
Arnopier, je te rejoins sur le DSC-R1, je viens de l’acheter, d’occasion mais sous garantie, et quel pied !!!
Avec un budget de moins de 600 euros, j’ai pu m’acheter l’appareil de mes rêves, et ce n’était pas un réflex parceque je préfère la visée à l’écran pour la macro, et parceque je préfère avoir le bon objectif plutôt que de me ruiner avec les 2 ou 3 objectifs que je n’aurai pas manqué d’acheter un jour ou l’autre !
Mais il lui manque une lentille macro, qui est actuellement hors de prix, alors j’ai fait une bidouille avec une lentille en ma possession, mais c’est pas le pied intégral, déjà qu’elle est un peu plus petite, la bague que j’ai ajoutée l’éloigne d’un bon centimètre de l’objectif, d’où vignettage inévitable. mais avec j’ai photographié un lézard vert à 10 cm plein cadre, une pure merveille !!!
Moi je ne suis pas pressé de voir arriver le DSC-R2 ! ;)
Hello,
je suis très heureux avec mon alpha 100:
-seul défaut le bruit au dela de 400ISO. Bon, ce n’est pas tous les jours que je m’énerve à cause de ça, et puis avec un bon objectif on peut compenser pas mal.
-des objectifs, justement, à des prix défiants toute concurrence (autofocus dans le boitier oblige). Toute la gamme minolta AF dispo, pour pas cher (compter par exemple 80 EUR pour un Minolta AF 1,7 50mm). Par contre, ils ne sont pas faciles à trouver, c’est vrai.
-rien de superflu, ou pas trop, par rapport à la concurrence, ce quie je tiens pour un avantage.
Bref, pas le meilleur appareil du marché, c’est sûr, mais idéal pour tous ceux qui veulent s’éclater et être créatifs à moindre prix!
Accessoirement, je pense qu’une part de commentaires négatifs vient de ce que l’objectif livré de série est vraiment nul, et il existe une légère tendance à confondre les capacités de l’appareil avec celles de l’objectif lol. Quand il est mieux monté, il montre ce dont il est capable.
Et enfin, c’est sympa de se promener avec un appareil qui a mauvaise presse et de faire quand même des photos sympa sans se soucier des ragots hihi…
D’accord avec Claire R, donc!